LECTURES EN TRADUCTOLOGIE – Evaine Le Calvé Ivičević (Org.), 2015. –OU: UM MERGULHO AERODINÂMICO NA LINGÜÍSTICA–

DA POSSIBILIDADE DA TRADUÇÃO

Trechos de Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction

« Cette notion de langue-répertoire, ajoute Martinet, se fonde sur l’idée simpliste que le monde tout entier s’ordonne, antérieurement à la vision qu’en ont les hommes, en catégories d’objets parfaitement distinctes, chacune recevant nécessairement une désignation dans chaque langue »

« à Paris, il ne savait pas nommer chaque céréale par son nom; parce qu’il n’était pas en situation d’avoir besoin de la nommer. (Son système risque encore de lui faire nommer blé un champ de riz jeune en Camargue, ou de jeune maïs en Dordogne ou de sorgho dans le Vaucluse.) Maintenant, son pouvoir de nomination différentielle des céréales correspond à sa pratique sociale de petit citadin en vacances au nord de Lyon, capable de nommer ce qu’il voit. Mais le même système des céréales, ou des herbes, est susceptible, selon le même processus, de se compliquer encore, pour des gens – ce petit garçon devenant ingénieur agronome, ou vendeur de semences – dont la pratique sociale est liée à une détermination différentielle plus poussée du même champ de réalité à nommer. De ce filet à une seule maille du petit citadin qui débarque à la campagne, ils feront un filet à dizaines de mailles, de formes et de tailles différentes, qui couvrira la même surface sémantique; c’est-à-dire qui désignera la même quantité de réalité dans le monde extérieur, mais connue, c’est-à-dire organisée, ou qualifiée autrement, – ordonnée de plus en plus, selon des différenciations de plus en plus poussées. Saussure a pleinement raison quand il définit la valeur d’un terme comme étant ce que tous les autres termes (du système) ne sont pas. Là où le petit citadin dit: de l’herbe, le producteur distingue et nomme 53 variétés de 23 espèces (…), par le processus génétique qui vient d’être analysé: système dont tous les termes se tiennent, car si le spécialiste ne sait pas distinguer les 7 variétés de flouves, par exemple, 6 mailles sautent dans son système à 53 mailles, mais la maille unique restante couvre la même surface sémantique que les 7 noms de flouve qui seraient possibles. »

« Notion traditionnelle qui remontait peut-être à la Bible, décrivant la nomination des choses comme une attribution de noms propres: ‘Et Dieu nomma la lumière Jour, et les ténèbres, Nuit […]. Et Dieu nomma l’étendue, Cieux […] Et Dieu nomma le sec, Terre; il nomma l’amas des eaux, Mers’ (Genèse, I, 5-8-10). ‘Or l’Éternel Dieu avait formé de la terre toutes les bêtes des champs, et tous les oiseaux des cieux: puis il les avait fait venir vers Adam, afin qu’il vît comment il les nommerait: et que le nom qu’Adam donnerait à tout animal vivant fût son nom. Et Adam donna les noms à tous les animaux domestiques, et aux oiseaux des cieux, et à toutes les bêtes des champs…’ (Genèse, II, 19-20). A ce propos, quelle que soit l’intention finale de Platon dans le Cratyle, il faut aussi souligner la place énorme, dans ce dialogue, des exemples tirés des noms propres (49 exemples sur 139, plus du tiers) pour exposer une théorie des noms communs, c’est-à-dire de la nomination des choses en général; et plus important que le nombre d’exemples, le fait que Platon parte du nom propre, base tout son exposé sur le nom propre, passe indifféremment du nom propre au nom commun, comme si ces deux operations de nomination pouvaient être assimilées. La Bible et le Cratyle, qui tiennent une grande place dans l’origine de notre notion traditionnelle de langue-répertoire, illustrent aussi le processus mental archaïque par lequel l’assignation des noms aux choses (et des sens aux mots), se voyait conçue comme un baptême et comme un recensement. »

« Voulant donc éviter toute définition mentaliste de la notion de sens, il a recours à la définition behaviouriste: le sens d’un énoncé linguistique est <la situation dans laquelle le locuteur émet cet énoncé, ainsi que le comportement-réponse que cet énoncé tire de l’auditeur> (Bloomfield, Language, p. 139). » « La définition de Bloomfield se trouve matérialisée dans le fait que nous pouvons lire certaines langues mortes sans pouvoir les traduire parce que toutes les situations qui pouvaient nous donner le sens de ces langues ont disparu avec les peuples qui les parlaient. Mais sa définition, de l’aveu de Bloomfield lui-même, amène à dire que la saisie du sens des énoncés linguistiques est scientifiquement impossible, puisqu’elle équivaut, reconnaît-il, à postuler <guère moins que l’omniscience> » « La théorie bloomfieldienne en matière de sens impliquerait donc une négation, soit de la légitimité théorique, soit de la possibilité pratique, de toute traduction. Le sens d’un énoncé restant inaccessible, on ne pourrait jamais être certain d’avoir fait passer ce sens d’une langue dans une autre. »

« Il existe un véritable postulat de Bloomfield (jamais assez mis en relief au cours des discussions) qui justifie la possibilité de la science linguistique en dépit de la critique bloomfieldienne de la notion de sens, postulat qu’on doit toujours remettre au centre de la doctrine bloomfieldienne après l’avoir critiquée: <Comme nous n’avons pas de moyens de définir la plupart des significations, ni de démontrer leur constance, nous devons adopter comme un postulat de toute étude linguistique, ce caractère de spécificité et de stabilité de chaque forme linguistique, exactement comme nous les postulons dans nos rapports quotidiens avec les autres hommes. Nous pouvons formuler ce postulat comme l’hypothèse fondamentale de la linguistique, sous cette forme: Dans certaines communautés (communautés de langue), il y a des énoncés linguistiques qui sont les mêmes quant à la forme et quant au sens> (Bloomfield, ouvr. cit. p. 144). »

« Jusqu’à ce jour, 40 ans après l’enseignement de Saussure, les linguistes n’ont pas encore réussi à découvrir une méthode qui permettrait de délimiter les monèmes sans tenir compte du signifié » (Frei, Critères de délimitation, p. 136)

« L’analyse distributionnelle, ainsi réduite à sa dimension théorique correcte, apparaît comme une formulation trop extrême de la vieille méthode combinatoire, proposée, dès le XVIIIème siècle, par l’abbé Passeri et employée pour accéder aux langues non déchiffrées. C’est sur des cas comme l’étrusque qu’on pourrait vérifier si cette théorie fonctionne, car toutes les fois qu’on l’applique à des langues dont le linguiste connaît les significations par ailleurs, il est établi qu’il ne peut pas se comporter comme s’il ignorait ces significations. L’analyse distributionnelle appliquée au corpus connu de textes étrusques, permettrait de vérifier si, en conclusion, nous nous retrouverions ou non devant un formulaire impeccable de combinaisons, mais dont nous ne saurions toujours pas à quoi appliquer les formules – ou devant une description de l’étrusque qui soit utilisable (à la lettre, il faut imaginer un volume rempli de signes et de calculs algébriques, dont nous restituerions toute la logique, mais dont nous ne posséderions pas les valeurs, de sorte qu’il serait impossible de deviner si elles concernent le cubage du bois, la résistance du ciment vibré, le débit des liquides dans des conduites, etc… sauf si nous avions, d’autre part, des notions en ces matières). »

« Pour Hjelmslev, le langage offre à notre observation deux substances; 1) la substance de l’expression, généralement considérée comme physique, matérielle, analysable en sons par la physique et la physiologie, mais étudiée par Hjelmslev uniquement dans sa valeur abstraite: les relations entre les différences élémentaires qui font que ces sons deviennent utilisés comme éléments de signaux (nous n’en parlerons plus ici); 2) la substance sémantique, ou substance du sens, ou substance du contenu. »

É IMPRESSÃO MINHA OU A INGENUIDADE DOS LINGÜISTAS AINDA OS SITUA ANTES DE KANT? “«la substance (du contenu, du sens), étant par elle-même, avant d’être ‘formée’, une masse amorphe, échappe à toute analyse, et, par là, à toute connaissance». (Il n’envisage même pas la possibilité, théoriquement concédée par Bloomfield, d’une connaissance du sens par référence à la situation correspondante.)”

« L’étude linguistique de l’expression ne sera donc pas une phonétique, ou étude des sons, et l’étude du contenu ne sera pas une sémantique, ou étude des sens. La science linguistique sera une sorte d’algèbre… (Martinet, Au sujet des fondements, p. 31) conclut-il [Hjelmslev], en ce sens qu’elle étudiera uniquement les formes, vides, des relations des éléments linguistiques entre eux. »

SUNS A’XÉDOLLS

sons sens

sans sons

nonsens

sins&pins

sinsao

k b Ludotec4

« L’analyse hjelmslévienne, elle non plus, ne détruit donc pas la notion de signification en linguistique. Pour des raisons de méthode, elle écarte tout recours au sens comme substance du contenu, elle veut éviter le cercle vicieux qui consiste à fonder l’analyse des structures (phonétiques, morphologiques, lexicales, syntaxiques) d’une langue en s’appuyant implicitement sur le postulat qu’on connaît (sens exact des énoncés linguistiques qu’on analyse) – pour ensuite établir la connaissance du sens de ces mêmes énoncés d’après l’emploi des structures qu’on en aura tirées. Hjelmslev comme Saussure, comme Bloomfield et comme Harris, essaie de mettre la connaissance du sens au-delà du point d’arrivée de la linguistique descriptive, au lieu de la mettre (sans le dire) au point de départ. Tous quatre ne visent qu’à fournir des méthodes plus scientifiques pour approcher finalement le sens. En attendant que ces méthodes plus scientifiques soient définitivement construites, acceptées, prouvées – puis qu’elles aient permis d’analyser scientifiquement la substance du contenu – Hjelmslev écrit des livres et des articles dont chaque phrase, comme celles de Saussure, de Bloomfield et de Harris, est empiriquement fondée sur le postulat fondamental de Bloomfield lui-même: l’existence d’une signification relativement spécifique et relativement stable (dans certaines limites chaque jour mieux connues), pour chaque énoncé linguistique distinct. Mais ce postulat qui soutient, empiriquement sans doute, aussi provisoirement qu’on le voudra, la légitimité de toute recherche linguistique, soutient également – sous les mêmes reserves – la légitimité de l’opération traduisante. »

Em suma, a Tradução é um hóspede que você deixou entrar e acabou se tornando o dono da casa.

« Cette façon de concevoir les rapports entre l’univers de notre expérience (ou notre expérience de l’univers), d’une part, et les langues, d’autre part, a été lentement mais complètement bouleversée depuis cent ans, c’est-à-dire depouis les thèses philosophiques sur le langage exposées par Wilhelm von Humboldt, et surtout ses descendants, dits néo-kantians ou néo-humboldtiens. »

« Les anciens Grec n’étudièrent que leur propre langue; ils considérèrent comme évident que la strucuture de cette langue incarnait les formes universelles de la pensée humaine ou, peut-être, de l’ordre du cosmos. En conséquence, ils firent des observations grammaticales, mais les limitèrent à une seule langue, et les formulèrent em termes de philosophie. » Bloomfield

« <‘Le capitalisme de tout le monde’, qui traduit assez mal une terminologie américaine plus concise, ‘people’s capitalism’ […], qu’on a également baptisé parfois ‘capitalisme démocratique’ ou ‘capitalisme populaire’ et que nous appellerons pour plus de commodité, au cours de cet article, tout simplement, le ‘capitalisme américain’.> (Nida) Indiscutiblement, le lecteur français, même moyennement nourri d’économie politique, reconnaîtra que les 4 équivalents proposés (du terme américain) ne donnent pas une idée claire de la structure économique que veut distinguer et que semble distinguer – pour un locuteur américan – l’étiquette anglo-saxonne <people’s capitalism>. »

« überfragen, poser des questions auxquelles l’autre ne peut répondre, <coller> » Philippe Forget

Não existe masculino de imbécile em francês!

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Trechos de Charles Zaremba, “Traduction – Traductions”, in: La traduction: problèmes théoriques et pratiques

« Toutes les mythologies réservent une place de choix au «paradis perdu», à «l’âge d’or», c’est-à dire à un temps et un lieu perdus (provisoirement puisqu’ils doivent revenir «à la fin destemps»), qui se caractérisent non seulement par le bien-être et l’abondance, mais aussi par um statut linguistique particulier: il n’y a qu’une seule langue.

La nostalgie de l’avant-Babel, ou si l’on préfère, d’une langue originelle et universelle, impregne profondément notre civilisation qui essaie, plus ou moins consciemment, de revenir àcet état idéal en s’efforçant de rompre les barrières linguistiques.

En effet, dans un premier temps mythique, la diversité des langues est un châtiment (aumême titre que le travail): seul Dieu possède l’entendement universel et peut le conférer »

Todas as mitologias reservam um espaço para o <paraíso perdido>, um tempo para a <idade de ouro>, isto é, um tempo e um lugar literalmente perdidos (provisoriamente, já que eles deverão retornar <no final dos tempos>), que se caracterizam não somente pelo bem-estar e abundância, mas também por um estatuto lingüístico singular: nele só há um idioma.

A nostalgia pré-babélica ou, se se preferir, duma língua seminal e universal, impregna profundamente nossa civilização, que ensaia, mais ou menos conscientemente, desde que é civilização, o retorno a esse estado de coisas com mil propostas de derrubada das barreiras lingüísticas.

Com efeito, num primeiro tempo mítico, a pluralidade das línguas é sempre um castigo (como sempre se define o trabalho): só Deus possui o dom do entendimento universal e portanto estaria autorizado distribuí-lo a um reduzido número de porta-vozes.”

Se tão perfeita por que te degradas com o uso, ó Una?! Mas cá entre nós só o que me interessa seria o exercício perfeitamente contrário: um concurso em que o campeão seria o autor do idioma mais imperfeito concebível. É mais difícil do que parece, já que teria que ser muito superior a qualquer seqüência de grunhidos animais, embora tenha de ser feia e abjeta como uma sinfonia de black metal velha guarda tocada por orcs irremediáveis! Quase sempre criaríamos minúcias de beleza sem notarmos, querendo apenas produzir nojo e aversão – como somos ingênuos, parnasianos e asseados, apesar de tudo!

« Villon ou Rutebeuf tels quels sont incompréhensibles, de même qu’un grand nombre de fabuleux; le problème devient épineux avec Rabelais, qu’on hésite à traduire. La langue de Rabelais exige tant de notes qu’elle devient difficilement lisible – mais même dans ce cas, on préfère parler de transposition que de traduction en français moderne. Le subterfuge est cousu de fil blanc: la transposition est bel et bien une traduction d’um texte dont on n’ose pas vraiment avouer qu’il est écrit dans une langue qui n’est plus la nôtre, car cela pourrait suggérer que Rabelais n’est pas vraiment français… Cependant, le travail du traducteur de Rabelais est, me semble-t-il, en tout point comparable au travail du traducteur français d’un auteur italien ou espagnol. Là encore, on a un passage d’une langue A (état ancien de la langue) à une langue B (état moderne de la même langue).

Le voyage inverse, c’est-à-dire dans le temps linguistique, a intrigué plus d’un auteur – mais rarement à ma connaissance les auteurs de science-fiction, pour qui les voyages dans le temps sont souvent étrangement atemporels, des individus distants de plusieurs siècles discourant à loisir (ainsi Pierre Boulle dans La planète des singes fait-il lire à la guenon Phyllis, vivant dans um futur très éloigné, un manuscrit rédigé par un homme). Stanislaw Lem a échappé à cette naïve commodité dans ses Mémoires trouvés dans une baignoire (Pamietnik znaleziony w wannie, 1961, Trad. D. Sila et A. Labedzka Mémoires trouvés dans une baignoire, Calmann-Lévy, 1974) où l’intrigue repose en partie sur la quasi-impossibilité pour un homme du futur de comprendre notre civilisation à partir d’un vieux manuscrit trouvé justement dans une baignoire. Le voyage dans le temps linguistique est plutôt le fait d’auteurs qui ne pratiquent pas la science-fiction. »

A viagem inversa, i.e., do presente para o futuro (lingüístico), já intrigou mais de um autor, mas raramente, que eu saiba, os de ficção científica. Para eles, a viagem temporal é estranhamente atemporal, indivíduos de vários séculos de diferença conversam entre si sem qualquer tipo de problema (sucede, por exemplo, no Planeta dos Macacos de Pierre Boulle: o autor faz a macaca Phyllis, dum futuro longínquo, achar, ler e compreender perfeitamente um manuscrito de um humano, parisiense do século XX). Stanislaw Lem soube se subtrair dessa comodidade ingênua em suas Memórias encontradas numa Banheira (original polonês, Pamiętnik znaleziony w wannie, de 1961; tradução francesa por Dominique Sila e Labedzka de 1974 [edição em português de Portugal – tradução indireta – de 1984 por Manuela Alves – quem sabe o Cila não é o primeiro a traduzir, um dia, direto do Polonês para o Português brasileiro?]). O mote da trama é a incompreensão da humanidade de um futuro distante diante de um tempo histórico muito mais antigo, que historiadores tentam decifrar com base num só vestígio, um manuscrito encontrado curiosamente dentro de uma banheira. A viagem no tempo lingüístico é muito mais para o escritor que não redige ficção científica.”

« Remarquons à ce propos que G. Karski conseille de styliser les textes ‘sans logique’, pour ne donner qu’une coloration archaïque. » …brutO

On ne traduit pas Ronsard en français modeme mais on retraduit les auteurs étrangers en français moderne, justement.”

« Des générations de Français se sont nourris de Kafka dans la traduction d’Alexandre Vialatte – et comprenaient le monde de l’auteur. Une nouvelle traduction a quand même été nécessaire. Et c’est une différence fondamentale entre l’original et la traduction: cette dernière est caduque. ‘Les traductions supportent mal le temps et mis à part de rares exceptions, elles ne deviendront jamais des chefs-d’oeuvres éternels.’ (Géher) »

polisistema intralinguistico

Poli-sistema intralingüístico de M. Wandruszka

PATOIS: « structures grammaticales différentes » (Associado ao camponês – como o Provençal ou a Langue d’oc são patoás e muito próximos do Catalão, isso só aumenta minha razão naquele debate com a catalunha [?] estúpida no twitter.)

« Toutefois, il est difficile de traduire d’une «sous-langue» dans une autre (on peut parler ici de pluriglossie et non de plurilinguisme): les passages d’un technolecte à un dialecte, par exemple, sont difficiles à imaginer. »

Les études de traduction (ou encore: les textes de traductologie) distinguent souvent deux types de textes: les textes littéraires et les textes scientifiques (les textes de traductologie littéraire font souvent preuve de mépris pour la traduction technique, cette dernière étant ravalée au rang de simple transcodage; en outre le traducteur technique est en général mieux rémunéré que son homologue littéraire).”

Os estudos de tradução (ou ainda: os textos de Tradutologia) distinguem, no mínimo, dois tipos de textos: os literários e os científicos (os tradutores literários comumente desprezam a tradução técnica, i.e., científica, limitando-se esta última, o mais das vezes, a uma simples transcodificação; se bem que o tradutor técnico-científico é em geral mais bem-pago que seu homólogo literário.)”

NICHO DO NICHO DO NICHO: “Le «mépris» va dans les deux sens, les traducteurs techniques reprochant aux littéraires leur manque de précision… Le texte littéraire possède des qualités esthétiques que ne possède pas, en principe, le texte scientifique. Le traducteur littéraire doit faire oeuvre non plus de simple transcodage, ou encore de traduction de langue à langue, mais de traduction de milieu à milieu, de texte à texte, la composante purement linguistique de son travail passant presque au second plan. Le traducteur littéraire doit être coauteur, faire preuve de «congénialité», suivant l’expression de B. Lortholary. Et là encore, on distingue la prose de la poésie, la première étant à la portée de tout traducteur, la seconde étant réservée aux poètes. On reviendra sur ce point quand on abordera la personnalité du traducteur.Falso déjà vu ou a Jéssica B***** é realmente uma TECNOCRATA da Tradução? Papo muito antigo… Vergonha da classe… (É sempre horrível quando lembramos dos piores praticantes de nossas artes e ofícios!)

Il me semble nécessaire de distinguer les textes sacrés (bibliques) des textes non-sacrés, qu’on peut aussi appeler ecclésiastiques, qui sont l’oeuvre d’hommes d’Église (gloses, commentaires, vies de saints) et ne posent pas les mêmes problèmes philosophiques de traduction, puisqu’il ne s’agit pas de la «parole de Dieu» (je ne prends en considération que la tradition chrétienne dans sa version catholique romaine – c’est-à-dire que je limite mon champ de réflexion à l’Europe qui a connu la Renaissance).” “la traduction avait été «officialisée» par le miracle de la Pentecôte qui confirme le bien-fondé de la traduction des Septantes, à savoir qu’il n’y a pas de langue sacrée. Au IVe siècle, Saint Jérôme traduit la Bible en latin (la Vulgate) mais il faudra attendre le concile de Trente (1545-1563) pour que cette version soit déclarée authentique et devant servir de base à toute traduction ultérieure. Durant une dizaine de siècles, la question n’avait été ni posée ni tranchée.”

Au siècle suivant apparaissent des traductions de la Vulgate et surtout des originaux hébreux et grecs. En 1532 est imprimé un psautier traduit au XIIIe siècle et connu sous le nom de Psalterzflorianski; en 1552, Stanislaw Murzynowski publie une traduction du Nouveau Testament, suivie de plusieurs autres. Ce siècle est donc marqué par une intense activité de traduction qui se fixe 2 buts: d’une part, faire mieux connaître la Bible au peuple, d’autre part, mieux traduire la Bible.”

le mot plagiaire n’est attesté en français qu’en 1555, plagiat date de 1697 et plagier de 1801 et qu’il vient du latin plagiarus «débaucheur et receleur des esclaves d’autrui», lui-même venant de plagium «détournement», cf. Nouveau Dictionnaire Étymologique et historique, par A. Dauzat, J. Dubois et H. Mitterand, Larousse, 1971. Remarquons d’ailleurs que la première loi sur la propriété littéraire en France, championne de l’administration, date de 1866.” SESQUICENTENÁRIO DE MERDA!

On comprend l’importance de la déclaration d’authenticité de la Vulgate: c’est, en quelque sorte, le premier copyright de l’Histoire moderne.”

L’auteur devient propriétaire de son texte et ce dernier se sacralise en quelque sorte: tout texte a droit à une traduction fidèle, au même titre que la Bible. La traduction proprement dite, opposée à la libre adaptation, devient non seulement possible, mais peu à peu souhaitable et philosophiquement obligatoire.”

La lecture de quelques ouvrages et articles de traductologie, montre d’une part que c’est un discours extrêmement répétitif et, d’autre part, que plusieurs discours coexistent qui pretendent chacun à la traductologie. On distingue très nettement deux types d’études: les textes de linguistes (très souvent, ce sont des approches théoriques) et les textes de littéraires (dans l’ensemble plus pratiques).”

Il illustre son propos par l’anglais worker qu’il faut traduire en russe par robotnik ou robotnica, c’est-à-dire que la langue russe impose la précision du genre, ce qui n’est pas le cas em anglais pour ce mot-là. De tels exemples sont légion et de nombreux ouvrages y sont consacrés, principalement écrits par des linguistes structuralistes, comme Z. Klemensiewicz.”

Jakobson ilustra seu argumento pelo inglês worker, que deve ser traduzido em russo por robotnik ou robotnica, i.e., a língua russa impõe a determinação do gênero, o que passa longe de ser o caso do inglês, pelo menos para esta palavra. Inumeráveis exemplos num sem-fim de livros foram esmiuçados século XX adentro, campo no qual se destacam os lingüistas estruturalistas, como Z. Klemensiewicz.”

Le discours des littéraires a les limites qu’ont les récits d’expériences personnelles. Il est souvent peu généralisable – mais, par la précision de certaines remarques, il est soouvent une mine de renseignements pour le linguiste comparatiste.”

Pode-se comparar o tradutor a um artesão, a meio caminho entre o artista (o autor) e o técnico (o lingüista).” Há um texto meu que já virou um clássico: https://www.recantodasletras.com.br/artigos-de-literatura/5827201 (originalmente de 2006, republicado neste link em 2016).

Eu-tradutor sou eu menos inspirado. Eu-cientista sou eu em crise.

Pour résumer, on peut dire que: 1. les linguistes disent – voici ce qu’il faut faire! 2. les littéraires disent – voilà ce que nous avons fait! et 3. les philosophes disent – comment diable pouvez-vous faire?”

Resumindo, pode-se dizer que: 1. Os lingüistas dizem – eis o que se deve fazer! 2. Os literatos dizem: eis o que nós fizemos! 3. E os filósofos dizem: como diabos podeis fazê-lo?

A VERDADEIRA REVOLUÇÃO UNIVERSAL (Altivez, loquacidade e dignidade): Alexander F. Tytler – Essay on the Principles of Translation (1791)

deux courants de traducteurs: les «fidèles» (sans doute proches des linguistes) et les auteurs de «belles infidèles» (plus proches des littéraires).”

En effet, la plupart des textes de traductologie prennent des exemples «nobles»:traduction de philosophes ou de grands auteurs comme Shakespeare, Cervantès, Corneille,etc. Je n’ai pas trouvé d’auteurs «mineurs» ou d’auteurs de best-sellers (comme, par exempleP.L. Sulitzer qui affirme dans l’un de ses livres que la Tchéka était la police secrète du tsar,qui nomme son héros polonais Taddeuz, alors que l’orthographe correcte est Tadeusz, etc).Le style des «grands écrivains» n’est pas critiquable: nous n’avons pas le droit de les juger,nous devons nous en inspirer, éventuellement les imiter – en tout cas, les respecter. Dans lestextes de traductologie, les exemples «non nobles» sont considérés froidement: ce sont destechnolectes ou des sociolectes, déviant par rapport à la langue standard mais respectablesen eux-mêmes. C’est là qu’on trouve le problème du discours politique, souvent réduit à sonaspect purement terminologique (voir à ce propos J.B. Neveux, La traduction du vocabulairepolitique, dans La traduction, 1979).

Or, il y a des textes littéraires «de moindre importance» et des textes ni littéraires ni techniques,c’est-à-dire le texte journalistique, le reportage et surtout les Mémoires et entretiens de toutesorte qu’on trouve en abondance dans les librairies – ce qu’on peut appeler la littérature de témoignage.Que faire, par exemple, avec un texte où un personnage déclare tout à fait sérieusementque «les liens» qui le lient à une certaine organisation sont «éteints»? Si on applique à lalettre les principes de Tytler, à mauvais texte en langue-source doit correspondre un mauvaistexte en langue-cible. Ou bien faut-il améliorer? C’était le point de vue de la plupart des traducteursdu XVIIème siècle, mais on en a aussi de nombreux exemples dans les traductions plusrécentes. Le discours traductologique du XXème siècle a tendance à critiquer ces améliorationsqui sont, en fait, de véritables déformations du texte.”

A maior parte dos textos de Tradutologia utiliza exemplos <nobres>: tradução de filósofos ou de grandes autores como Shakespeare, Cervantes, Corneille, etc. Não encontro, neles, os chamados <autores menores> ou de best-sellers (como, p.ex., P.L. Sulitzer, que afirma em um de seus livros que a Tcheka era a polícia secreta do czar, e batiza seu herói polonês de Taddeuz, ao passo que a grafia correta seria Tadeusz, etc.). O estilo dos <grandes escritores> não é criticável, evidentemente: não temos o direito de julgá-los, devemos sim nos inspirar neles, eventualmente imitá-los – em todo caso, respeitá-los. Nos textos de Tradutologia, exemplos <plebeus> são olhados com desconfiança: estes são classificáveis como tecnoletos ou socioletos, desvios da língua-padrão ainda respeitáveis em si mesmo, regulares o bastante, porém não têm um <estilo>, portanto não merecem grande atenção.

Daí deriva o conhecido problema do discurso político, com frequência reduzido a seu aspecto puramente terminológico (ver, a respeito, J.B. Neveux, La traduction, capítulo <A tradução do vocabulário político>, 1979).

Ademais, há sempre os textos literários <de menor importância> e os textos que não são tampouco literários ou técnicos, i.e., textos jornalísticos, a reportagem, memórias e entrevistas de todo gênero, encontrados em abundância nas bibliotecas e livrarias – o que se passou a denominar literatura de testemunho ou biográfica. O que fazer, p.ex., dum texto onde o personagem declara, de forma séria, que <les liens> (as relações) que o ligam a uma determinada organização são <éteints> (apagadas, nulas, opacas – termo difícil de traduzir)? Se se aplicam à letra os princípios de Tytler, aos textos mal-feitos da língua de partida deveria corresponder um mau texto na língua de chegada. Ou seria lícito melhorá-lo? O auge deste ponto de vista foi no século XVII, mas essa tendência nunca esmoreceu de verdade entre os tradutores (sendo aliás a obsessão por excelência dos editores). Nos discursos tradutológicos do século XX vemos uma pronunciada tendência à crítica desses <melhoramentos>, que são considerados agora deformações do texto original.”

Qui est traducteur (je ne prends en considération que les traducteurs littéraires et je n’aborderaidonc pas les problèmes des traducteurs jurés, techniques ou interprétes dont la traduction estla principale source de revenus)? A priori, toute personne connaissant bien une langue étrangèreet sa langue maternelle, sans être nécessairement «parfaitement bilingue» – les dictionnairesle sont suffisamment – peut être traductrice.Cependant, le traducteur est avant tout um lecteur: sans goût pour la littérature (ou même simplement la chose écrite), il est peu probableque quelqu’un se mette à traduire, puisque cet acte nécessite une première lecture (en termeslinguistiques: un premier décodage). Le nombre des traducteurs est tout de même inférieur aunombre de lecteurs connaissant plus d’une langue, car en plus, il faut savoir écrire (être capablede faire le ré-encodage) – c’est-à-dire avoir au moins un peu de talent littéraire, ainsi que le remarquefort justement G. Karski et même le structuraliste Z. Klemensiewicz qui parle de congénialité:la traduction ne doit être «ni une réécriture, ni une transécriture, mais une co-écriture». C’est d’ailleurs un métier qui ne s’enseigne pas: les écoles de traducteurs forment des interprèteset des traducteurs techniques, non des traducteurs littéraires.”

ANATOMIA DO TRADUTOR – Quem é tradutor? (Daqui para a frente, me eximo da responsabilidade de considerar os tradutores não-literários, isto é, NÃO ABORDAREMOS EM ABSOLUTO OS PROBLEMAS DAS TRADUÇÕES JURAMENTADAS, TÉCNICAS OU DE INTÉRPRETES, PROFISSÕES BASICAMENTE DE DEDICAÇÃO EXCLUSIVA)

RESPOSTA: A priori, qualquer bom conhecedor de ao menos uma língua estrangeira e da própria língua materna, sem ser necessariamente <um bilíngue perfeito> – de modo que os dicionários já lhe são ajuda suficiente.

Acima de tudo, o tradutor é um leitor. Sem tesão pela literatura (ou simplesmente pela <coisa escrita>), é muito pouco provável que qualquer um se meta a traduzir. Trata-se dum ato que exige no mínimo uma primeira leitura (o que na Lingüística se chamaria de primeira decodificação). Segunda implicação: o número de tradutores é sempre inferior ao de leitores conhecedores de mais de um idioma, porque, afora a <decodificação inicial>, é preciso saber fazer a re-codificação (em termos leigos, saber (re)escrever).

O que é esse <saber ler-reescrever>? Possuir um mínimo de talento literário (este mínimo não é <mensurável>), o que lingüistas como Karski e Klemensiewicz definem como a posse da cogenialidade, isto é, menos que a genialidade mas mais do que a banalidade, além de ser sempre uma espécie de <parceria diacrônica> com um outro co-gênio que precede ao tradutor.¹ Resumindo, é uma atividade impassível de ensino: as escolas de tradutores formam intérpretes e tradutores técnicos, não tradutores literários.”

¹ Matizes kardecistas, até!

Os vilões do meu universo encastelado: os assessores, os sociólogos não-marxianos, os pré-existencialistas e, finalmente, os tradutores juramentados ou leigos que solicitam ou falam em “tradução livre” (verdadeira abominação em forma de binômio). Trocando em miúdos, estes são os péssimos profissionais das minhas áreas ou ex-áreas de atuação (respectivamente, Jornalismo, Sociologia, Filosofia, Letras), tudo que eu jamais seria ou jamais tomaria como modelo.

Rares sont les traducteurs littéraires dont la traduction est la principale (ou seule) source derevenus: la plupart du temps, ils exercent des métiers intellectuels, sont souvent des universitaires- mais rarement des écrivains. Il suffit de consulter les bibliographies d’auteurs pour levoir: les écrivains écrivent «pour leur propre compte». Quant aux traducteurs, s’ils ont assez detalent pour traduire, il leur en manque pour créer. Remarquons toutefois que le travail de traductionest ingrat : il demande un effort considérable, est plus ou moins bien rémunéré – mais lestraducteurs passés à la postérité sont rares, si l’on excepte les premiers traducteurs de la Bible.Comme le remarque I. Géher, on ne lit jamais un texte parce qu’il a été traduit par X, mais parcequ’il a été écrit par Y. Les grands traducteurs sont donc peu nombreux: en France, Baudelairen’est un traducteur célèbre que parce qu’il était par ailleurs un immense poète, en Pologne TadeuszBoy-Zelenski n’est célèbre que parce qu’il a, à lui seul, traduit énormément de littératurefrançaise (dont Montaigne, Descartes, Pascal, Rabelais, tout Molière, Chateaubriand, Stendhal,Proust, Gide, tout Balzac, etc.) alors que lui-même n’était qu’un écrivain-créateur médiocre.

Donc, les écrivains ne sont pas des traducteurs – sauf les poètes. Cependant, il est remarquableque les poètes signent quelquefois des traductions de langues qu’ils ne connaissent pas. En fait, ils ne sont pas traducteurs, mais «poétisateurs» de textes précédemment traduits par destraducteurs non poètes (dans la terminologie de H. Meschonnic, l’un parle «langue» et l’autreparle «texte». L’auteur s’insurge avec raison, contre cette pratique qui pose des problèmesphilosophiques et méthodologiques sur lesquels je ne m’attarderai pas).”

O PARADOXO DO POETA NÃO-ESCRITOR E DO ESCRITOR NÃO-POETA (ALÉM DO LIMBO CHAMADO TRADUTOR)

Raros são os tradutores literários para quem traduzir é a principal (ou única) fonte de renda: a maior parte do tempo, eles exercem qualquer outra função intelectual, comumente nas universidades – salvo que raramente são escritores. Basta consultar as bibliografias dos autores para atestá-lo: os escritores <escrevem por conta própria>. Quanto aos tradutores, malgrado tenham o talento imprescindível à tradução, falta-lhes o talento para criar. Observemos quão ingrato é o ofício do tradutor: traduções demandam um esforço considerável e são mais ou menos bem-remuneradas, dependendo do contexto – mas o notável da carreira é quão poucos dentre os tradutores gravam seu nome na posteridade. As maiores exceções foram os primeiros tradutores da Bíblia, por motivos óbvios. Como lembra Géher, ninguém lê um livro <porque foi traduzido por Fulano>, mas sim <porque foi escrito por Cicrano>. Os grandes tradutores são, desta feita, pouco numerosos: na França, Baudelaire só se tornou um tradutor de renome porque além de traduzir era também um enorme poeta; na Polônia, Tadeusz Boy-Zelenski só atingiu fama imortal por ter sido quem traduziu sozinho quase toda a Literatura francesa que realmente interessa: Montaigne, Descartes, Pascal, Rabelais, Molière (a obra completa), Chateaubriand, Stendhal, Proust, Gide, Balzac (a obra completa), e ainda outros! Fora isso, o próprio Tadeusz nada era senão um escritor autoral medíocre.

Sendo assim, os escritores não são tradutores – isto é, com a exceção dos poetas. O insólito da situação do poeta é que ele assina traduções de línguas que não conhece (conhece muito mal, comparado com os tradutores por vocação). Na verdade, quando poetas se aventuram a traduzir, não são tradutores, são <poetizadores> de textos anteriormente traduzidos por tradutores não-poetas (na terminologia de Meschonnic, o poeta fala uma língua, o tradutor fala um texto). O autor (escritor) se insurge (com razão?) contra esta prática, que encerra uma vasta gama de problemas filosóficos e metodológicos, os quais por si só já mereceriam livros e mais livros.”

Tudo já foi escrito” é a desculpa esfarrapada do primeiro dos últimos pós-modernos!

Já traduzi até Heine… Não sei nem mais que(m) sou…

Quem

Queim

Queime

Queimei

Quem

Ei!

Quem queimou

Quem queimou meu queijo?

#IdéiadeTítulodeLivro

UÉ?!

E quem disse que o filósofo é mais escritor do que poeta e tradutor?

Qual é o TAMANHO da sua escrita? Imortal e milenar ou 500 páginas sem margens e espaçamento 1?

Le traducteur est doublement dépendant: en amont, de l’auteur, en aval de l’éditeur.”

L’éditeur est une invention récente que toutefois on trouve à l’état embryonnaire dès l’invention de l’imprimerie. Avant, chaque livre était unique et le copiste devait posséder un savoir (la lecture et l’écriture) et maîtriser une technique (la calligraphie). L’imprimerie introduit une technique lourde et extérieure au copiste et donc, qui plus est, à l’auteur. L’imprimeur devient l’intermédiaire obligatoire (monopolistique) entre auteur et lecteur. Cette situation dure très longtemps: l’éditeur, c’est l’imprimeur, c’est-à-dire un technicien qui se double rapidement d’un commerçant (dans des cas extrêmes, l’imprimeur peut être analphabète, comme le père Séchard dans les Illusions perdues de Balzac). Voulant connaître la nature de sa marchandise, il se met à lire et à juger ce qu’il imprime, pour décider peut-être de ne pas le faire, et devient éditeur à proprement parler. Le statut de l’éditeur est ambigu: il est à la fois connaisseur littéraire et commerçant. Suivant le cas, c’est l’une ou l’autre facette qui l’emporte. Son double jugement (littéraire et/ou commercial) n’est pas infaillible, loin de là. Actuellement, l’éditeur délègue les travaux d’impression (le côté technique) et assume les rôles de commerçant et de juge, quitte, bien sûr, à s’entourer de «commerciaux» et d’un «comité de lecture».”

Lorsqu’un auteur propose (soumet) um texte à un éditeur et que ce dernier accepte de le publier, il accepte par là-même de faire un investissement correspondant aux frais d’impression, de diffusion et éventuellement de publicité. Les revenus de l’auteur dépendent alors étroitement de ceux de l’éditeur. La démarche du traducteur est différente, encore qu’il faille distinguer deux cas de figure: 1. le traducteur propose un texte à l’éditeur, 2. l’éditeur commande une traduction. La différence entre les deux s’inscrit dans la durée. Dans le second cas, le traducteur reçoit un travail pour lequel il sera rétribué. Il n’a donc aucune démarche – au sens propre du terme – à accomplir. Dans le premier cas, le traducteur commence en général par convaincre longuement l’éditeur de l’intérêt littéraire d’un texte, échantillon à l’appui. En cas de refus, il aura travaillé pour rien. Dans les deux cas de figure, si l’éditeur accepte de publier la traduction, son investissement est important: il doit racheter les droits d’auteurs s’ils n’appartiennent pas encore au domaine public, il doit payer le traducteur et, bien sûr, veiller à l’impression, etc.

Le contrat de traduction est signé et, quelques temps après, le manuscrit (ou plutôt le «tapuscrit») est remis à l’éditeur qui va le lire, ou le faire lire. Ce lecteur (qu’il soit l’éditeur lui-même ou une personne tierce, on l’appellera le correcteur) ne connaît pas nécessairement le milieu-source: il ne fera donc que veiller au respect du 3ème principe de Tytler, c’est-à-dire la lisibilité. L’intermédiaire du correcteur est une bonne chose en soi: quel traducteur n’a pas remarqué une baisse affligeante de sa compétence linguistique en langue-cible, qui est en général sa langue maternelle, pendant l’acte de traduction? Les relectures que l’on fait «à froid» sont nécessaires pour se débarrasser du modèle contraignant de la langue-source, mais même là, il arrive que des phrases sonnent juste seulement pour le traducteur, hélas! C’est ce qu’exprime clairement G. Mounin (cité par J.R. Ladmiral), quand il parle de la «richesse merveilleuse de toutes les langues de départ, pauvreté incurable de toutes les langues d’arrivée». Encore faut-il que le correcteur soit effectivement compétent…

C’est là que se pose le problème du «mauvais» texte de départ, ou, si l’on préfere, des maladresses stylistiques qui peuvent s’y trouver. Si on applique le principe de fidélité, à mauvais original doit correspondre mauvais texte en traduction (et ce sera justement cela la bonne traduction) – la première réaction du correcteur sera de considérer que la traduction est mauvaise, et non le texte original, et il se dépêchera de corriger, d’améliorer le texte en langue-cible, pratique autrefois courante, aujourd’hui plutôt critiquée. Il faut cependant faire une distinction entre «petites» et «grosses» maladresses. Voyons un exemple de petite maladresse.

Dans La légende de Pendragon, Antal Szerb répète très souvent le mot különös, quelquefois à l’intérieur d’un même paragraphe. Ce mot signifie «singulier, bizarre, étrange». La stricte fidélité à l’original demanderait de choisir l’un de ces adjectifs – de préférence «singulier» – et de l’employer systématiquement, comme un terme technique. Or, pour la traduction, nous avons choisi de varier les équivalents français pour éviter des répétitions qui, tout en alourdissant le style, n’apportent pas d’information particulière et – surtout – nous auraient fait passer pour de mauvais traducteurs… Nous avons donc prévenu les critiques du correcteur, d’autant plus qu’il s’agissait effectivement d’une maladresse de la part d’Antal Szerb: c’était un éminent historien de la littérature qui écrivait des romans en dilettante, vite et sûrement sans se relire, ce que le lecteur français ne sait pas, alors que le personnage de Szerb est très connu en Hongrie. On a ici un problème non de langue, mais de milieu. Ce roman est passionnant de bout en bout – il n’en est pas pour autant exempt de ce type de maladresses qu’on peut corriger sans porter atteinte au texte.”

Escrita, a anti-bosta: quanto mais mexe, menos fede?! Há um momento, no entanto, em que ela petrifica, para o bem ou para o mal…

Il arrive cependant que la «maladresse» (en particulier, la répétition) soit voulue et significative. C’est le cas du roman du Polonais Julian Kawalec intitulé W sloncu où la répétition de mots ou de membres de phrase crée un effet lancinant comparable à la poésie de Gertrude Stein. Dans ce cas, il faut conserver cet aspect de l’original – et il ne sera guère aisé de convaincre l’éditeur qu’il doit en être ainsi. L’éditeur est un être soupçonneux: il met en doute les compétences linguistiques du traducteur aussi bien en langue-source qu’en langue-cible – ce qui n’est d’ailleurs qu’une manifestation de son souci du lecteur.”

¹ E mais uma vez o dia foi salvo graças ao poder deveras oportuno da… NOTA DE RODAPÉ!!!

Prancha de salvação que leva direto aos tubarões. Conversas off-topic gravadas. Quando a nota é do editor, o “tradutor venceu” a guerra, e o Ed. se vinga. Quando a nota é do tradutor, o “editor venceu” a guerra, e o Trad. quita dalgum modo a dívida e restabelece o equilíbrio. Isso supondo que não se trate só de mea culpas baratas…

Remarquons que la plupart des «notes du traducteur» sont des informations portant sur le milieu-source.”

Quelle frustration de voir écrit en bas de page «calembour intraduisible». La responsabilité repose entièrement sur les épaules du traducteur; et comme la plupart des calembours sont intraduisibles, le traducteur essaie de compenser comme il peut, éventuellement en plaçant un bon mot à un autre endroit du texte. Ces deux types d’exemples sont peu importants – même s’ils donnent quelquefois des nuits blanches aux traducteurs – si l’on pense qu’ils ne concernent la plupart du temps que des mots et expressions éparpillés dans un texte par ailleurs normalement traduisible. Le problème se pose plus gravement quand c’est le texte tout entier qui nécessite une note du traducteur – qui alors peut choisir de se taire ou de se manifester par une introduction. Je ne citerai qu’un seul exemple: l’introduction à la traduction française de Trans-Atlantique de W. Gombrowicz. Il s’agit d’une longue introduction historico-littéraire ainsi que traductologique. C. Jelenski & G. Serreau, les traducteurs, expliquent que le roman, écrit en 1948, s’inscrit dans une convention littéraire du XVIIIème siècle – j’en ai parlé au début, à propos du «voyage dans le temps». La traduction est stylisée, archaïsée au point qu’elle crée une impression aussi étrange et grotesque que l’original. On a un «style fonctionnellement équivalent» (Taber). De ce point de vue, et du point de vue des libraires aussi, c’est une réussite et pourtant… Le texte français est beaucoup plus long que l’original polonais. On observe, pour employer la terminologie de J.R. Ladmiral une incrémentialisation et une péri-paraphrase généralisées – en d’autres termes, c’est une traduction explicative.”

Mais C. Jelenski n’a-t-il pas dit lui-même à propos de ce travail qu’on ne comprenait vraiment une oeuvre qu’en la traduisant? Cette traduction illustre l’application stricte du second principe de Tytler, au détriment du premier – à cela près, qu’il n’y a pas déperdition, mais excès. Ce phénomène est constant dans tout le roman – en fait de traduction, on a presque une adaptation.”

HAHA: “adaptation, appelée quelquefois traduction libre (…) L’apparition des notions de propriété littéraire et de plagiat oblige l’adaptateur à citer son modèle – quitte à se faire passer pour un traducteur.” Bom menino-mau: Em nome da Honra – Chapeuzinho Vermelho; O Orfanato & O Senhor-Robô – Dalá-gonu Borô Zeta; Do Caos ao Barro, da Lama ao Caos: Lisboa, 1755 – Moonspell & Nação Zumbi & Chico Science… O Andarilho Triclope… …. ….. Sofrimentos do Jovem Ed…itor

* * *

Trechos de Marianne Lederer, “La traduction aujourd’hui”

Même à un stade très avancé de l’acquisition d’une langue étrangère, on entend encore des étudiants demander comment traduire tel mot ou tel mot. Comment dit-on <préposé> en anglais? ou <pronouncement> en français? Ils espèrent une réponse qui ferait apparaître une forme sonore différente dans uns signification inchangée.”

Les mots anglais <control>, <region>, <opportunity> ont tout d’abord été compris au sens français de <contrôle> (vérification), <région> (partie d’un pays), <opportunité> (qui vient à propos). (…) Aujourd’hui <contrôle> a perdu en grande partie sa signification initiale pour prendre le sens anglais de <maîtriser>, <commander>, <diriger>; <région> englobe plusieurs pays et <opportunités> remplace de plus en plus <occasion>. Les déformations sémantiques de <global>, <rampant>, <attractif>, etc., ont suivi ce processus à des degrés divers. <Global>, à l’instar de l’anglais, signifie aujourd’hui <universel> en plus de sa signification de <entier>, <total>. <Rampant> a gardé sa signification française mais est utilisé avec une fréquence qui lui vient de l’anglais. <Attractif> a la forme de l’anglais tout en gardant la signification de <attrayant>, <attirant>, etc.”

La stylistique comparée du français et de l’anglais, cependant, malgré toutes ses qualités, n’est pas une méthode de traduction des textes, contrairement à ce que laisse entendre son sous-titre, <Méthode de traduction>. Elle ne peut l’être car, observant les désignations différentes de situations identiques, elle ne va pas, sauf pour en analyser le résultat, jusqu’à expliquer la traduction par équivalences.”

J. Delisle écrit: L’analyse de la langue que pratiquent les stylisticiens comparatistes reste en deçà de l’analyse du discours sur lequel se fonde toute vraie traduction.

Les 7 procédés techniques si célèbres de La stylistique comparée (…) (l’emprunt, le calque, la traduction littérale, la transposition, la modulation, l’équivalence, l’adaptation) ne peuvent contribuer à la traduction, qui est essentiellement un exercice d’interprétation car, ne facilitant ni l’analyse d’un message ni sa restitution, ils ne peuvent pas avoir valeur de règles pratiques de traduction.”

La stylistique (et d’autres <manuels de traduction>) peuvent rendre de grands services aux étudiants dans leur auto-perfectionnement linguistique. L’apprenant peut puiser à la source du comparatisme pour perfectionner ses connaissances.”

* * *

La polémique “Cibliste vs. Sourciste”.

Trechos de Pierre Baccheretti, “Traduire ou interpréter”, in: La traduction: problèmes théoriques et pratiques

Dans la pluplart de cas, c’est la réalité décrite qui se refuse à la traduction, pour la simples raison qu’elle n’a point d’équivalent dans le pays où est parlée l’autre langue. Se pose alors le problème, bien connu, de la traduction des <réalia>.”

Nous traduirons donc filosofija trëx vesëlyx kombinatorov P’enikle. Nous soulignerons, en qualifiant cette philosophie de mudrënaja et en recourant à un verbe noble:

A brotik Pol’, zabrosiv azbuku, po veceram, lëza v krovatke, vnikal v mudrenuju filosofiju <Trëx vesëlyx Kombinatorov P’enikle>”

E meu irmão Paulinho, em sua cama, penetrava nos segredos da sábia filosofia dos três fanfarrões vigaristas Pieds Nickelés, menos três patetas que uma espécie de Cebolinha arquitetando um de seus Planos Infalíveis…

Um dia só é bom quando o próximo é um feriado.

le français montagne se verra-t-il attribuer comme équivalent le russe gora. C’est du moins ce que recommandent, à l’unanimité, tous les dictionnaires bilingues. Et, pourtant, un examen, même superficiel, des emplois de gora en russe montre à l’évidence que la réalité recouverte ressemble souvent, à s’y méprendre, à une simple colline de Provence.”

Il est évident que l’imagination des parents ne connaît point de bornes lorsqu’il s’agit de toruver un nom zoologique gentil à ces chers petits, et, dans l’intimité du nid familial, tout est permis. Mais les assimilations être humain/animal sont loin d’avoir une valeur universelle immuable, et dans le domaine de la traduction, il est, sans aucun doute, souhaitable d’éviter des équivalences au mot à mot qui, dans la langue d’arrivée, risquent d’avoir une valeur comique qui n’était certainement pas recherchée au départ.”

Je frappai le mulet sous le ventre […] tandis que le paysan l’appelait: <carcan, carogne> et l’accusait de se nourrir d’excréments.

Pagnol fait là allusion à une injure fort prisée dans le Midi et dont le sens laisserait à supposer que votre interlocuteur, pour se sustentar, mange autre chose que de la fougasse et des olives. Malgré la richesse de son vocabulaire dans ce domaine, le russe ne possède pas d’équivalent terme à terme qui soit couramment utilisé. Et, difficulté supplémentaire, tout cet aspect de la langue parlée est totalement tabou dans la langue écrite: le bon citoyen russe peut être, dans la vie de chaque jour, tout aussi mal embouché que le plus grossier des charretiers de France, mais l’usage littéraire jette un voile pudique sur les expressions qui sortent des sentiers battus, et les dictionnaires – à l’exception d’un ouvrage anglais (Beyond the Russian dictionary, 1973, London, Flegon Press) restent étrangement muets sur le sujet.”

Le grossier personnage n’hésitera pas à compléter nos points de suspension en recourant à un verbe précis que conférera à la phrase le sens approximatif de tu sais ce qu’on lui fait à ta mère? L’injure est à ce point vivante en russe que la langue en arrive à renoncer à employer à l’accusatif le mot mat’ précedé du possessif, de façon à éviter toute réminiscence mal venue.”

ryba, le poisson, est, en russe, de genre féminin”

De la même façon, dans la traduction du Petit Prince, le traducteur soviétique a été amené à traduire le renard et la Fleur respectivement pas lis, masculin, quasiment inemployé en russe, à côté du très courant lisa de genre féminin, et roza (la rose, et non la fleur cvetok masculin) de façon à respecter la répartition féminin/masculin, essentielle dans le texte original.”

En effet, alors qu’en français, le mâle donne habituellement son non à l’espèce (un chat, une chatte, le chat), le russe préférera d’ordinaire la forme féminine pour désigner l’espèce (kot, koska). Le canard sera ainsi utka de genre féminin, ce qui saurait convenir à un exemplaire, défini comme le vieux père canard, et, plus loin dans le texte, le vieux dur-à-cuire.”

Le locuteur français (qui dit ) reste, en quelque sorte, à distance, immobile, considère le mouvement d’un point fixe, depuis l’endroit d’où il observe, et il n’est qu’observateur. Le locuteur russe (qui dit ici) se déplace en même temps que son personnage, participe au mouvement, est, d’une certaine façon, acteur de la scène.”

On pourrait expliquer l’implicite du français par le fait d’une capacité d’abstraction plus grande, le contexte étant suffisamment clair pour donner à comprendre la succession chronologique de divers mouvements sous-entendus.”

Jacques entra dans le café, avisa une table libre à l’écart, et commanda une bière.

=

Zak vosël v kafe, primetil svobodnyj stolik v storone, sel i zakazal pivo

=

Jacques entra dans le café, avisa une table libre à l’écart, s’assit et commanda une bière.

Là oú le locuteur français, du seul fait du cheminement de la logique interne de l’énoncé, distingue sans ambiguïté les divers personnages, tous nommés <il>, le russe ne reconnait pour <il> (on) que la personne qui était déjà le sujet de la proposition précédente, et si la personne, sujet de la nouvelle proposition, est autre, doit impérativement la nommer, ou recourir au démonstratif tot qui désigne la personne ou l’objet éloigné, par opposition à étot réservé à l’objet de la personne proche.”

nous avions la triste impression de lire un autre livre qui parlait la même chose, mais ne disait rien.”

il n’y a qu’un pas entre l’abattoir, skotobojnja, et bojnja, la tuerie, la boucherie, la guerre.”

En effet, on peut constater dans l’usage russe une tendance marquée à préciser ce que le français se contentait de suggérer, et, sur un certain nombre de points, la langue dispose d’une série de moyens techniques pour le faire, moyens que le français, soit ne possède pas, soit répugne à utiliser”

En français, le contexte éclaire la mimique, donne leur signification aux gestes, alors qu’en russe ce sont les gestes qui contribuent à créer le contexte.”

Ainsi l’expression zadrav nos, littéralement <le nez en l’air> marque, en russe, l’attitude hautaine, l’air conquérant de celui qui est trop content de soi, et non, comme en français, une certaine insouciance, un manque évident d’attention.”

Cabeça na lua, nariz empinado, olhando sempre pra baixo, boca tesa, ouvido surdo concentrado, pêlos eriçados, cabelo sem viço, derrubado.

O russo precisa incluir muitos travessões num diálogo, certo, Dosto?

…dit ma mère, répliqua vivement mon père, précisa tante Rose, dit, dubitatif, mon pére, etc. Bien entendu, tous ces verbes auraient été possibles dans le texte français, mais telle ne semble pas être la tendance de la langue.”

Le verbe de parole en fraçais répond essentiellement à la question: qui parle? Le russe va, souvent, plus loin: qui parle, et comment?

c’est la vi(ll)e désertes amis

Trechos de Françoise Flamant, “Pour en venir au texte lui-même”, in: La traduction: problèmes théoriques et pratiques

O artigo de Pierre Baccheretti Traduire ou interpréter, que se funda sobre uma prática assídua da tradução, incita com naturalidade todo tradutor a refletir sobre sua própria prática. Constatamos imediatamente que os tradutores, que se comprazem, em geral, em debater e confrontar pares, repugnam, o mais das vezes, comunicar suas experiências por escrito. Esta repugnância – ou essa negligência – (que o próprio P. Baccheretti decerto não reprova em alguns contextos) não seria reveladora da inquietude que acompanha o tradutor incontinenti ao longo da elaboração de seu texto, e desse resíduo de insatisfação que persiste nele ao contemplar o resultado de seu trabalho? Angústia e insatisfação que não são sanadas pela leitura de nenhuma obra teórica sobre tradução. Com efeito, a atividade do tradutor não se caracteriza como uma posta em prática de teorias e princípios, quaisquer que sejam, estabelecidos pelo tradutor mesmo ou consagrados muito antes dele – se caracteriza, sim, como uma tensão irredutível entre dois pólos: duma parte a convicção de que a estrangeiridade dum texto compõe um de seus atributos primordiais; doutra, a necessidade imperiosa de comunicar essa estrangeiridade, i.e., esse algo insólito e inefável, convertendo-o nalgo familiar para o receptor, e, afinal, redigido na língua natal deste último! A tradução se realiza num vaivém permanente entre estes 2 pólos, percorrendo uma infinidade de escolhas, uma mais insatisfatória que a outra, caso fossem examinadas em separado, mas que tendem a se equilibrar, se compensar, consideradas como um todo mais que a soma das partes.”

O tradutor moderno perdeu a tranqüila confiança de seus predecessores franceses do século passado, intimamente convencidos da supremacia de sua própria língua vernacular e de sua civilização. (…) Viardot alcançava o denominador comum (do gosto francês) entre a prosa de um Cervantes e a de um Turgueniev.”

<tradutor de Arte> (é assim que os russos denominam o <tradutor literário>)”

Veja-se o exemplo da palavra muzik, transcrita geralmente como moujik em francês (definição: <camponês russo>). Em sua obra Tolstoï et Dostoïevski (1901), o escritor e filósofo Mérejkovski consagra um capítulo à religião de Dostoïevski, para a qual duas palavras diferentes conotam o <camponês> a depender da situação: muzik ou krest’janin. Mérejkovski defende a idéia de que o apego de Dostoïevski a um cristianismo do terror que ele associa intimamente ao camponês russo (o krest’janin) teve sua origem num episódio da infância do escritor, contado aliás por ele próprio: aterrorizado pelo uivo dum lobo, Dostoïevski-criança sai correndo e se joga nos braços fortes e protetores do camponês (muzik) Maréï, que trabalha nos campos das proximidades de sua casa, o que o conforta e o alivia de sua crise. O sentido do <texto em si mesmo> indica aqui, ao tradutor, que deve se servir da palavra moujik toda vez que fizer referência ao <moujik Maréï>, e da palavra paysan [a tradução literal, i.e., camponês, o pobre, o povo, e não mujique, dicionarizada em português, inclusive] sempre que a questão for traduzir krest’janin. A palavra muzik, formação diminutiva pela qual se auto-designava o camponês-servo na sociedade feudal russa, é a que Dostoïevski aplica em seu relato da lembrança de infância. Ao conservar a denominação, o tradutor permite ao leitor francês identificar a citação – tão rapidamente quanto o próprio leitor russo. Ao traduzir o camponês médio ou o camponês em geral pela outra palavra, krest’janin, distingue-se, na prática, o evento-concreto fundador (de feição particular, historicamente datado, de caráter patriarcal, a relação, em suma, do <jovem mestre> com um de seus servos) do conceito universal ressignificado ulteriormente na visão teológica de Dostoïevski que gira em torno do arquétipo do camponês (o krest’janin).

A mesma palavra no plural, Muziki, é o título de uma longa novela de Tchékhov datada de 1897, cujo enredo se passa no mesmo ano. A tradução de um título é sempre perigosa: sua formulação geralmente lacônica (o mais lacônica possível, aliás) tem como meta representar, ou ao menos sugerir, a idéia primordial contida na obra. Mas, ao mesmo tempo, um título deve ser chamativo, despertar a vontade de ler. Daí que não nos pareça recomendável traduzir a obra como Les moujiks: a estranheza da palavra – estranheza que, em si mesma, não impede a palavra de ser utilizada, e até pode ser um critério para preferi-la, como já indicamos – não ajuda em tornar o título atrativo para o potencial leitor de ficção (muito embora o caráter de estranho possa ser sempre atrativo para aficionados em relatos de viagens, por exemplo). E, ademais, a palavra muziki passa longe de ser neutra, uma vez que designa os camponeses russos do fim do séc. XIX aproximadamente 40 anos após a abolição da servidão. Em que pese esse período coincidir com a infância de Dostoïevski, não podemos assinalá-la como bom sinônimo de krest’jane. Na verdade quem não lê a novela obviamente não pode entender o sentido do título Muziki: a estória da decadência inelutável duma família camponesa e de toda uma vila, em meio a uma sociedade que não libertou os camponeses senão para abandoná-los a eles mesmos, figuras ontologicamente irresponsáveis pela própria existência. Sendo assim, Muziki aqui é um misto de termo carregado de compaixão com leve depreciação ou crítica nuançada. Agora, em nosso tempo, essa palavra, ainda empregada, se tornou muito mais – abertamente – pejorativa. Quanto à melhor sugestão de tradução, seria Paysans, sem artigo, preferível a Les Paysans, que vem a ser a escolha mais freqüente.”

a neutralidade estilística está para o texto como o silêncio está para a peça musical e o plano de fundo para a pintura.”

* * *

L’autre forme de l’interprétation de conférence est l’interprétation simultanée, introduite dans la pratique professionnelle à partir du procès de Nuremberg: l’interprète est isolé dans une cabine vitrée qui lui permet de voir les participants. Il reçoit le son grâce à des écouteurs et traduit ainsi dans un micro les propos entendus, non pas simultanément, mais avec un léger décalage dont la durée varie en fonction de la nature du discours. C’est à Marianne Lederer (op. cit.), ancienne directrice de l’EST, que la traductologie doit l’ouvrage majeur sur l’interprétation simultanée: La traduction simultanée, expérience et théorie, paru en 1981. Les recherches de Seleskovitch se poursuivent par toute una série d’articles qui élargissent peu à peu le champ de son étude de l’interprétation à la traduction en général. Le texte qui suit retrace le cheminement de son analyse et ses notions clés”

Trechos de Colette Laplace, Théorie du langage et théorie de la traduction

on pense mieux en parlant qu’au stade de la pensée non formulée. Toute parole est donc en même temps expression de la pensée et génératrice de pensée.” Selesk.

Selon l’interprète, la langue signale par le pluriel même auquel elle se prête (les langues), qu’elle a un caractère instrumental” “L’impression retirée de la lecture de L’interprète dans les conférences internationales se trouve immédiatement confirmée: en 20 ans de recherche, Seleskovitch ne s’est jamais lancée dans une étude analytique de la langue, elle s’est toujours tenue volontairement à l’écart des grands courants de la linguistique contemporaine, distributionnalisme bloomfieldien, strucuturalisme saussurien, glossématique de Hjelmslev, fonctionnalisme d’un Jakobson ou d’un Martinet, etc.” “Quel musicologue se contenterait d’étudier le bois dont est fait un stradivarius pour s’expliquer une musique? Ainsi les recherches d’un Chomsky sur la structure profonde ne sauraient trouver grâce à ses yeux, car elles ne permettent pas de <sortir de la langue>.”

Les idées doivent se couler dans les catégories que leur impose la langue, mais elles ne se confondent pas plus avec ces catégories qu’elles ne se confondent avec la langue.

Toute conception de la langue de Seleskovitch est dans cette phrase et ses différentes publications fourmillent d’illustrations de cette thèse.”

O KEYHOLE PRINCIPLE DE SELESK.: “un Anglais et un Français ont certainement la même représentation mentale, le même concept, d’un trou de serrure [buraco de fechadura, ‘lock-hole’], pourtant l’un utilise le terme <trou de serrure> et l’autre celui de <keyhole> (trou pour la clef).”

L’anglais dit outlet, le français dit prise (de courant)” Uma queima de estoque ligada no 220V!

a língua não diz, ela permite dizer”

Le vouloir-dire est la cause du discours, le sens en est la finalité.”

Dans les conférences internationales, les orateurs se succèdent, abordant des sujets politiques, écnonomiques, techniques ou scientifiques, que leurs auditeurs, délégués de même langue ou interprètes, sont supposés comprendre à la vitesse du débit oral, sans jamais disposer de la possibilité d’opérer un retour en arrière, alors que le lecteur a, lui, toujours loisir de le faire. C’est donc la situation idéale pour observer le jeu des mécanismes de compréhension, sans que rien ne le fausse.”

Il est certes plus difficile de dégager le sens d’un poème d’Hölderlin ou de René Char que d’un discours de Margaret Thatcher, et le travail d’exégèse n’est sans doute pas encore achevé mais il n’en reste pas moins que ce sens a une entité objective.”

The chickens are ready to eat! est ambiguë car nul ne peut opter à partir de la seule signification de la phrase: Les poulets sont cuits à point ou plutôt pour on peut maintenant donner à manger aux poulets.”

Nul besoin d’aller chercher des mots comme Gemüt et Schadenfreude pour affirmer que certains mots sont intraduisibles.”

on conserve le mot étranger come on l’a fait pour l’isba des romans russes ou pour le software des ensembles électroniques ou bien l’on crée un mot nouveau comme on l’a fait pour cybernétique, ou une acception nouvelle comme satellite qui a vite perdu son épithète d’artificiel.”

Bread pour l’Américain c’est une matière spongieuse, coupée en tranches et enveloppée de cellophane; pour le Français, le pain c’est une longue baguette croustillante et dorée” “nous serions tentée de demander si le soleil est bien la même chose pour un esquimo qui, pendant une partie de l’année seulement voit un astre pâle décrire une courbe molle au-dessus de l’horizon en difusant de la lumière 24 heures sur 24 et pour un Africain, qui identifie le soleil à une pluie de feu qui tombe du ciel et contre laquelle il convient de se protéger.”

«Ainsi les chiffres qui sont traduisibles par excellence puisqu’il y a une parfaite correspondance entre le référent et les signifiés des différentes langues, peuvent dans certaines circonstances devenir contextuels. Seleskovitch cite l’exemple des <15 jours> en français qui se traduisent par <14 Tage> en allemand. On pourrait également citer la signification attachée au chiffre 13 dans certains pays occidentaux (signification de malheur) qui se traduirait dans certains pays asiatiques par le chiffre 4.»

«Pour nous en convaincre, il suffit d’ouvrir le dictionnaire bilingue au hasard. Voici ce que propose le dictionnaire bilingue français-allemand de Sachs et Villatte: Kern: noyau, pépin, amande, coeur, puis des expressions diverses telles que der Kern der Sache: le vif do sujet; des Pudels Kern: le fin mot de l’affaire. Nous constatons que le terme allemand a un champ sémantique très large, plus large serait-on tenté de dire que celui de ces correspondants français. Mais est-ce bien vrai? Vérifions maintenant les équivalents proposés pour l’un des termes français. Coeur: Herz, Gefühl, Gemüt, Mut, etc. et d’innonbrables expressions: par coeur: auswendig; loin des yeux, loin du coeur: aus den Augen aus dem Sinn; faire à contre coeur: widerwillig machen; coeur d’un arbre: Kern, etc. Nous constatons que le champ sémantique du terme français est lui aussi très vaste, mais qu’il n’est nullement superposable au champ sémantique du terme allemand.»

Can you give me a lift? : Tu es en voiture? / Tu peux me déposer quelque part? / Vous êtes motorisé?

Trechos de Philippe Forget, Il faut bien traduire

«ces représentantes du vouloir-dire, de la parole vivante, de la conscience maîtresse du sens sont ici en train de pratiquer le spiritisme: elles convoquent le sens, donc l‘esprit, le font apparaître en dehors de sa forme matérielle pour, identifique à lui-même (insensible aux contextes, donc) le rematérialiser ensuite!»

* * *

ELEMENTOS CULTURAIS, CONOTAÇÃO, ESTILÍSTICA

Trechos de Ladmiral (op. cit.)

«D’un point de vue historique, le concept de connotation a été remis à l’honneur par la linguistique américaine, dans le sillage de Bloomfield, avant d’être repris ensuite et thématisé surtout par les linguistes européens (cf. Mounin, 1963). Au-delà de l’héritage bloomfieldien, c’est donc essentiellement à l’apport de linguistes européens comme Martinet, Mounin, Guiraud, Lyons, Hjelmslev, voire Barthes… que nous serons conduit à faire réferérence.»

«On trouve le mot déjà chez Littré, qui consacre à la notion 3 entrées dans son dictionnaire – où connotation est définie comme ‘l’idée particulière que comporte un terme abstrait à côté du sens général’, où connoter signifie ‘faire une connotation, c’est-à-dire, indiquer, en même temps que l’idée principale, une idée secondaire qui s’y rattache’, et où connotatif a aussi une adresse qui luit est propre.»

* * *

O CROATA APRESENTA INCRÍVEIS PARALELOS COM O PORTUGUÊS!

«C’est ici que se situe la grande majorité des cas. Notons que ces termes relèvent souvent de sphères où le français faisait jadis figure de langue de communication internationale: les lettres et les arts: esej, rezime, portret, revija, feljton, vodvilj, gvas; la politique: portfelj, revans, alijansa; les sciences et techniques: emalj, rezervoar, freza; la médecine: celulit; les finances: financije, akreditirati, garancija; l’art militaire: kampanja, bajuneta; la mode: dekolte, drapirati; l’art culinaire: blansirati, rulada, desert, fondan, frikase, et puis le savoureux frape, qu’en bon français nous préférons appeler milk-shake.

(…) interpolacija [interpolação] (…) bizuterija – désignant uniquement les bijoux de pacotille; frizura – la coiffure en général [cabelo frisado]; bombonijera – désignant une boîte de bonbons ou bien une confiserie [confeito]); soit avec una acception très pointue du mot source (apartman – qui le plus souvent désigne un logement locatif dans un lieu de villégiature); soit, et c’est beaucoup plus rare, avec une notion plus large que dans la langue d’origine (goblen, à partir de Gobelins, aboutit à l’idée de tapisserie en général).»

«avantura, butik, degutantan, dekadansa, impozantan»

TRADUZIR POESIA

Trechos de Inês Oseki-Dépré, Théories et pratiques de la traduction littéraire

«‘La Traduction-Allusion se propose seulement d’ébranler l’imagination du lecteur qui n’aura qu’à achever l’esquisse.’ Ainsi, selon Etkind, ‘n’est-il pas rare de voir les traducteurs ne faire rimer que les 4 ou les 8 premiers vers comme dans l’original, comme pour orienter l’esprit du lecteur dans la bonne direction’»

«recréer un poème dans son indivisible unité, dans sa totalité est un miracle qui ne serait accessible qu’à un poète.»

O que aconteceria se se esperasse de uma tradução poética que atendesse à lei formal das traduções, que é serem mais longas que o original?

« les Allemands et les Russes ont admirablement traduit dans leurs langues Homère, Eschyle, Sapho, Alcée, Virgile, Catulle, Horace, Juvénal. Il y a, entre la versification russe, tonique, et la versification polonaise, syllabique, une différence de principe fondamentale: elle n’a pas empêché Julian Tuwim de faire une excellente tradution d’Eugéne Onéguine de Pouchkine, ni Severin Pollack de recréer, de manière trèssatisfaisante, la poésie d’Anna Akmatova, de Maldelstam, de Tsvetaieva, de Pasternak.

De leur côté, la différence entre le système syllabique et le système tonique n’a pas empêché les poètes russes de traduire André Chénier, Évariste Parny (Pouchhine[?]), Auguste Barbier (Benediktov, Antokolski), Baudelaire, Verlaine, Rimbaud. »

«Le vers classique croule sous le poids des connotations livresques: impossible d’écrire une ligne, et encore moins une phrase, sans qu’aussitôt se présentent à l’esprit de longues séries de réminiscences scolaires, de citations et de commentaires transmis de génération en génération. Cet héritage s’est accumulé pendant plus de 4 siècles: on est fatigué par tant de liens culturels, la réalité vivante en est occultée. Libérer la vie des alluvions culturelles qui la recouvrent, telle est l’aspiration essentielle du vers libre. Paul Valéry, qui y avait tenu sa part, évoque ce refus total de l’ancienne tradition classique à partir des années 1890.»

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INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

BALLARD, Michel. Qu’est-ce que la traductologie?, 2006.

BENJAMIN, Walter. La tâche du traducteur in: Oeuvres I.

ECO, Umberto. Dire presque la même chose.

LADMIRAL, Théorèmes pour la traduction.

TYTLER, op. cit.

DEL SIGNIFICADO A LAS OPCIONES – Gillo Dorfles

Trad. Carlos Manzano (1973, 1975)

DIC:

capellone: (it.): cabeludo

engreimiento: presunção

gagà (it.): presumida

PREFACIO: PREFERENCIA Y SIGNIFICADO

El problema de la preferencia (o de la proairesis para los griegos) es un problema candente, por el cual se suele mostrar demasiado poco interés.” Em síntese, o problema monumental para o qual as massas não estão maduras (talvez jamais estejam): a relatividade e o absoluto envolvidos no <gosto>.

SEMÂNTICA PROAIRÉTICA: SIGNIFICADO (Semiótica) + PREFERÊNCIA (Estética)

A supostamente utópica ou impossível DISCUSSÃO DO GOSTO após a Metafísica.

Até que ponto e mediante que meios é possível determinar as razões primordiais que me permitem considerar algo como preferível e atribuir um significado a tal preferência?”

Superioridade intrínseca e escala de valores.

Outridade

mosaico de opções”

Que peso tem a preferência do indivíduo contra a das massas?”

Se não se pode discutir a arte, não se pode discutir mais nada.

Hume (Of the standard of taste), ensaísta e crítico do lado de lá (metafísico): a moral bíblico-alcorânica e o drama sanguinolento são inaceitáveis.

Zeitgeist da aletheia e do Belo.

SEMÂNTICA AUTOGENÉTICA: Fragmentação pós-moderna. Morte da Zeitgeist. Coabitação virtual de todas as Zeitgeister no mesmo indivíduo. Fim de um ciclo milenar e início do IMPÉRIO DA ESQUIZOFRENIA, que não sabemos quanto tempo durará.

a necessidade de restabelecer, com critérios diferentes, um critério valorativo [valor dos valores] para aplicação aos fenômenos da vida, da arte e da sociedade.”

as enquetes de Kinsey, método contestável”

Vejamos alguns exemplos de vanguardas artísticas consideradas escandalosas quando apareceram: 1) numa galeria romana, o pintor Kounellis apresentou o quadro de uma mulher grávida, nua, por cujo ventre passeavam algumas baratas; 2) o artista americano Acconci, em NY, apresentava-se confinado em uma cabine estreita de madeira dentro da qual se entregava à masturbação; 3) na exposição Documenta de Kassel (1972), o romano Vettor Pisani expôs uma mulher nua (que vinha a ser sua irmã), cujo pescoço tinha uma argola metálica, e Pisani lhe aplicava uma <tortura simulada>, cutucando uma ferida falsa pintada na perna da modelo; 4) a escultora polaca Alina Szapocznikow expunha em Paris (1970) alguns <tumores>, modelados em plástico, hiperrealistas; 5) o artista austríaco Herman Nitsch alugou um castelo nos arredores de Viena (1968-72) para representar seu <teatro das orgias e dos mistérios> (Orgien und Mysterien Theater): tratavam-se de matanças <rituais> de cordeiros e bezerros, com cujo sangue e tripas os expectadores eram banhados; para isso, Nitsch usava condutos especialmente concebidos, que derramavam o sangue e pedaços dos intestinos sobre o público; o roteiro incluía a participação dos expectadores, que deviam, além de receber os restos mortais dos animais, besuntar-se a si mesmos e aos seus vizinhos com seus próprios excrementos; havia uma série de outros <jogos> sado-masoquistas na exposição, como a celebração de missas hereges e a crucificação simbólica de algumas das ovelhas. Aos interessados, uma descrição detalhada e explicação crítica deste evento figuram em PETER GORSEN, Das Prinzip Obszön, Rowohlt Verlag, Hamburgo, 1969,(*) pp. 114-5, que transcreve também um comunicado da polícia austríaca proibindo esse gênero de <espetáculo aberrante>. Segundo Nitsch, em carta ao próprio Gorsen, o cordeiro crucificado representa simultaneamente o Pai, o Rei, a autoridade política, o ídolo estatal, a divindade. Em suma, tratava-se de uma revivificação dos cultos dionisíacos (<A revolução é um fenômeno dionisíaco>, diz Nitsch), conducentes à liberação do homem de seus tabus religiosos e políticos. (…) É típico de nossa época pretender ressuscitar cultos e práticas iniciáticos ou pseudo-mágicos pertencentes a culturas antigas, em que ditas práticas possuíam ou podiam possuir um valor autêntico; hoje sua <imitação> – seja mediante a astrologia, alucinógenos, ritos budistas, mistérios dionisíaco-órficos como neste caso, ginástica iogue, etc. – tende a ser daninha e contraproducente a despeito da intenção autoral.

(*) Até o momento, o volume-resenha mais completo sobre as relações entre arte, pornografia e sociedade.”

Exemplos como os acima multiplicam-se em outros segmentos: já pude discorrer em outra obra sobre o caso do musicólogo que gravou em fita magnética os últimos gemidos de um homem agonizante após um acidente de trânsito; bastante conhecido é ainda o caso do cineasta japonês que filmou o transcurso dos últimos instantes da vida de seu pai moribundo de câncer.”

um deslizamento (contínuo) do significado por debaixo do significanteLacan

Conceito de ASSIMETRIA ESTÉTICA por VON WRIGHT (ou mais bem uma primeira lei da assimetria): “Assimetria significa que se um estado é preferido em relação a outro, necessariamente o segundo estado não é preferido em detrimento do primeiro; i.e., pelo mesmo sujeito na mesma ocasião” Relação subsumida na fórmula-função (pPq) ~(qPp), p≠q.

O assimétrico é a premissa de qualquer proairesis.” “O simétrico se identifica com a geometrização mórbida da esquizofrenia.” Paradoxo: a ERA DA ASSIMETRIA é a ERA DA ESQUIZOFRENIA. Que seja apenas um estágio transitório entre duas eras mais autênticas, não destrói-se a contradição inerente. Resta saber se ficaremos indefinidamente presos a uma simulação indefinida desta mesma condição, como diz Baudrillard, ou se essa dialética deixa de ser estéril e se torna propulsora da superação em algum momento. Em suma, se o “novo elemento” vitorioso será ou seguirá sendo a esquizofrenia, em seu sentido pejorativo, ou a assimetria. Em busca de uma nova simetria, de um novo pathos normal.

moral corrente: contradição em termos! moral petrificada

PRIMERA PARTE – UN ANÁLISIS PROAIRÉTICO

CAPÍTULO 1. PREFERENCIA, PREVISIÓN Y CAUSALIDAD

belief is nothing but a strong and lively idea derived from a present impression (perception) related to it” HUME, A Treatise of Human Nature, 1739

A maioria das vezes, os lingüistas realizam o estudo dessas modificações [de significante-significado] exclusivamente por zelo científico e erudito, sem ter em conta adequadamente as premissas socioantropológicas que as originam (ou, se se quer, invertendo os termos da proposição no sentido de Whorf, até que se vejam as próprias premissas socioantropológicas determinadas por tais modificações!).”

Quando, p.ex., um termo como o italiano testa (para nos atermos a um dos exemplos oferecidos por Guiraud, La sémantique), originariamente uma metáfora estilística nascida da associação da cabeça (caput) com o vaso de terracota (latim testa), passou a significar cabeça, com o que se semantizou de outro modo, enquanto que – acrescentaria eu – em outras línguas românicas adquiriu um significado mais parcial e setorial: testa em português = <frente> ou, inclusive, permaneceu unido ao lexema antigo (cabeza em espanhol = caput), etc., encontramo-nos perante um exemplo fácil do difícil que resulta <prognosticar> a evolução semântica de um termo – do difícil que resulta a previsão de um significado –, mas ao mesmo tempo da importância que pode ter para os efeitos denotativos e conotativos de uma língua o fato de que se produzam semelhantes transformações.

Outro exemplo: a palavra italiana finestra – em espanhol ventana, em português janela – apresenta, ainda considerando só estes 3 idiomas, conotações completamente diferentes, relacionadas com as condições de <abertura ao exterior> (finestra e também no caso do alemão fenster), de <proteção contra o vento> (ventana e também no caso do inglês window) ou de <porta pequena> (janela, de janua).”

Our ideia of necessity and causation arises entirely from the uniformity observable in the operations of Nature.” Hume

Max Müller, para quem a própria interpretação falsa ou aberrante de algumas normas é a que abre caminho para muitas interpretações míticas destinadas a se consolidar depois com o hábito e a adquirir valor de norma. Müller explica as razões do mito de Deucalião e Pirra, que fazem nascer os homens das pedras, pela analogia entre as expressões laoi e laas; e o mito de Dafne, transformada em planta de laurel, pelo fato de que a palavra dafne tem a mesma raiz sânscrita ahana, que significa aurora, etc.” “Pouco tempo depois Cassirer viria a refutar tal teoria, detalhadamente.”

Segundo Julius Schwabe (em seu riquíssimo volume sobre os signos do zodíaco, Archetyp und Tierkreis. Grundlinien einer kosmischen Symbolik und Mythologie, 1951), a constelação de Gêmeos conotava no passado um elemento masculino em Pólux e outro feminino (ou fracamente masculino) em Cástor. Prova-o o fato de que entre os romanos os homens <juravam a Pólux> e as mulheres a Cástor. Outra prova desta masculinidade duvidosa de um dos gêmeos da constelação seria seu próprio nome, que apresenta um evidente significado castratório, como, além do mais, a própria lenda sobre o animal castor. De acordo com a lenda, esse animal, quando caçado, preferia autocastrar-se antes que ver-se privado de seus testículos pelo caçador: segundo os antigos, nestes órgãos encontrava-se uma substância utilíssima para o preparo de medicamentos contra a histeria, o tifo e outras doenças.”

Segundo a concepção da alternância de grandes ciclos temporais (que alguns chamam de <grande ano platônico>), à medida que avançam as diferentes constelações no céu, entra-se ou sai-se de uma era determinada. Cada grande era <cósmica> pertenceria a uma constelação zodiacal determinada e se veria influenciada por ela. Pois bem: podemos comprovar então que o nascimento de Cristo se produziu ou coincidiu com a passagem do sol da constelação de Áries para a de Peixes (e temos de sobra exemplos e conotações, não só astrológicos, como geofísicos, geográficos e lingüísticos para a sucessão dos <anos platônicos>), o que nos levaria a reconhecer uma razão muito mais profunda e <oculta> para o uso do nome e da imagem do peixe como símbolo de Cristo, além da aparição do nome peixe em grego para se referir algumas vezes a Jesus Cristo no Novo Testamento. A passagem da Era de Áries à Era de Touro, e desta à de Peixes (que coincide precisamente com o cristianismo e, portanto, com nossa era), à qual sucederá a de Aquário, aparece agora ilustrada com muitos dados inéditos a respeito dos já conhecidos à época de Schwabe. A propósito da denominação das <eras cósmicas> a partir dos signos do zodíaco, consultar o referido autor.”

Ist es nötig noch darauf hinzuweisen, dass die Urchristen, als sie das uralte Fischsymbol aufgriffen, sich damit eben als eine Gemeinschaft kennzeichnen wollten, die an Wiedergeburt im Geiste, Auferstehung, und Unsterblichkeit glaubte? Sie knüpften damit an die orphischpythagoreische Vorstellung der delphinischen Menschenseele an.” Schwabe “Is it necessary to point out that when the original Christians picked up the ancient fish symbol, they were trying to identify themselves as a community that believed in rebirth in the spirit, resurrection, and immortality? In doing so, they followed up on the Orphic-Pythagorean concept of the Dolphinic human soul.”

Quanto à relação entre peixe e golfinho, considerado como animal fundamental, veja-se KARL KERÉNYI, Einführung in das Wesen der Mythologie.”

as discussões sobre a importância que esses deslocamentos das constelações no firmamento poderiam ter para a confecção do horóscopo, segundo se tenha ou não em conta a posição astronômica e real do sol com respeito ao zodíaco, foram e seguem sendo numerosíssimas e encarniçadas: alguns astrólogos sustentam que o horóscopo não deveria considerar deslocamentos puramente físicos; outros afirmam que tais modificações contam também para fins astrológicos. Vemos que até o possível aspecto premonitório, presente nas práticas astrológicas, se encontra subordinado a um aspecto puramente semiótico, ou pelo menos se discute a partir dele – algo no mínimo curioso para uma crença esotérica!”

Só a arte está em condições de propor os invólucros vazios de um significado ainda não exposto à luz do dia.”

Por lo demás, estudios recientes sobre el factor tiempo, sobre su base fisiológica, biológica, patológica, han demostrado de sobra la posibilidad de una dilatación o de una restricción de lo <vivido> temporal y la posibilidad de obtener (mediante drogas, medicamentos y ejercicios especiales del tipo del Yoga, como el <training autógeno> de J.H. Schultz) las modificaciones más variadas de la temporalidad.”

CAPÍTULO 2. EL SIMBOLISMO DEL TIEMPO EN EL ARTE DE HOY

Mucho más evidente es el aspecto simbolizador del tiempo en la categoría limítrofe del arte óptico-cinético (op art) en la que nos encontramos con obras inmóviles en realidad, pero que <sugieren> el movimiento (Bridget Riley, Alviani, Soto, Cruz Díez, etc.). En dichas obras – que hace unos 10 años [1962] aproximadamente estuvieron muy en boga – el tiempo existe <potencialmente>”

Por que o ritmo é tão importante para nossa existência e por que uma alteração daquele se reflete num mal-estar profundo?”

No me parece que haya otra forma de explicar la razón por la que muchas creaciones de nuestros días – basadas en tiempos alterados (en sentido psicodélico, en sentido musical-aleatorio, en sentido poético, etc.) – conducen a otras tantas situaciones de malestar físico y psíquico.”

Así, pues, esa sensación de ligereza y de <ausencia de tiempo> que se puede experimentar en un rápido vuelo transoceánico (en el que la única sensación experimentada es, no la de la velocidad, sino la de la lentitud, dado que así se nos aparece el movimiento del avión frente a la vastedad y a la inmovilidad del paisaje de nubes y del océano situado debajo) corresponde a la ausencia de tiempo de muchos ejemplos de música moderna y de algunas situaciones de las artes visuales que hoy utilizan la dimensión temporal para expresarse.”

la obsolescencia de la obra (de arte o producida por la industria) – hoy tan aguda, tan paradigmática – demuestra tangiblemente la invasión y la acción de la <consunción> [destruição lenta mas progressiva], del factor temporal, sobre las obras del hombre y la necesidad de su simbolización por parte de las diferentes artes”

la marcada separación entre mentalidad y comportamiento juvenil y senil encuentra una contrapartida en una diversificación igualmente marcada en la mentalidad y en las actitudes de quienes tienen 16, 25, 30 años. Así, pues, existe una diferenciación destacada entre grados que todavía pueden referirse a una edad juvenil, cosa que no me parece sucediera con igual relieve hace 20 o 40 años.” [!]

En mi opinión, ese hecho significa que se está produciendo una aceleración del tiempo <existencial> con respecto al fisio-patológico. El tiempo – como símbolo de un devenir que no se detiene – ha invadido estructuras todavía ayer sólidas y consistentes.”

la sensación de una <amenaza temporal>, propensa a resquebrajar la seguridad de la existencia, está presente por todas partes y la simbolizan los aspectos artísticos y pseudoartísticos a los que he aludido”

O conceito de tempo “SAE (Standard Average European” de Whorf.

No hay duda de que el fenómeno de la progresiva desaparición o atrofiamiento del pretérito indefinido en lenguas como el italiano (a excepción del toscano) y el francés (y NO en el español), o como la eficacia cada vez menor del futuro (en lenguas que lo presentan, p.ej., en forma compuesta exclusivamente: alemán, griego moderno, croata, esloveno) o <asimilado> al presente (como el ruso y otras lenguas eslavas, cuando utilizan el presente del aspecto perfectivo para indicar el futuro) o recurren a construcciones complejas en lugar de utilizar la forma originaria del futuro (como el francés: je vais faire, el español: voy a hacer, y el propio italiano: conto di fare, sto per fare, mi accingo a fare, por no hablar del futuro japonés, que muchas veces se puede identificar con el presente), demuestra que la actitud del hablante tiende la mayoría de las veces a eludir las situaciones temporales <definitivas> o bien definidas y a adoptar otras más desdibujadas y ambiguas.”

CAPÍTULO 3. ARTE CONCEPTUAL: PREFERENCIA Y TESAURIZACIÓN [“MAL DO ACUMULADOR”]

El abismo que separa a 2 Weltanschauungen – o, mejor, a dos Kunstanschauungen – a sólo pocos años de distancia parece insalvable.”

¿Por qué kitsch? Porque el cielo es demasiado azul, la vegetación demasiado verde, la superficie de la figura demasiado translúcida; y, en consecuencia, el conjunto aparece ya manipulado en gran medida y preparado para que se lo comercialice y se lo ofrezca a los turistas, para uso del <delfín burgués>, que pasará en este lugar vacaciones suficientemente prestigiosas como para que sirvan de status symbol de cara a los amigos y a los conocidos.”

la presentación más o menos exacta, más o menos magnificada, de la realidad, ya sea la fotográfica, ya sea – con mayor razón aún – la impresionista o la enteramente abstracta, resulta estar superada.”

Aquí quisiera limitarme a precisar el porqué de la aparición de una clase de preferencia por el aspecto conceptual en el arte visual, tal como se ha ido revelando en el último decenio, porque me parece uno de los temas en que la separación entre la época actual y la que acaba de transcurrir resulta más marcada, en que resulta más sintomática la afirmación de un tipo de preferencia hasta hace poco inimaginable.”

dadá, el surrealismo, fueron las consecuencias extremas de un persiflage de la presentación naturalista del mundo exterior. El informalismo señaló un regreso inútil a una especie de impresionismo pictórico, sin <contenidos>, pero no sine materia; e incluso la pintura-objeto, que desembocó, por un lado, en el pop-art y, por otro, en el arte programado y cinético (me excuso por la rapidez telegráfica y por la aproximación de estas definiciones), seguía recurriendo, a pesar de todo, a la tangibilidad densa y manipulable de la obra.”

Por lo demás, no es casualidad que un movimiento tan vasto y, en definitiva, tan <incómodo> como el del conceptualismo se haya revelado precisamente en estos últimos años (de 1965 en adelante): años que han visto el surgimiento de las sublevaciones estudiantiles de 66-8 y su decadencia, la extensión y continuación de la guerra en Vietnam y de las guerrillas en tantas partes del mundo, la difusión de la droga, la decadencia de los movimientos de vanguardia en el cine y en el teatro underground, la crisis de la novela y de la música dodecafónica y, después, de la aleatoria”

un nihilismo diferente del dadaísta, porque carece de fermentos irónicos y humorísticos, un nihilismo ya no propio de Duchamp, con frecuencia macabro, a veces irritante, otras masoquista o sádico.”

hace 20 años [1952], la única o más importante tarea del crítico comprometido, del estetólogo, era la de defender la vanguardia, de intentar hacer de mediador entre el universo circunscrito, circunspecto, del artista y el obtuso, cargado de anteojos culturales y morales, del público.”

la temporada de los happenings fue de corta duración, y en muchos casos se vio <comercializada> mediante la reproducción cinematográfica.”

nuestra época ha llegado a un punto en que la escisión entre arte <puro> y arte utilitario es cada vez más clara y cruel. El primer sector se va alejando cada día más de la comprensión y del interés del gran público (incluso de un público relativamente culto), más aún de lo que ocurría con el arte abstracto de los años 30, con el op y el pop de los años 60; el segundo sector se acerca cada vez más al producto del diseño industrial y se une a la gran familia del kitsch.”

El público se alimenta constantemente, de um modo que ya otras veces he definido como absurdo, de <sonidos musicales>, casi siempre carentes de interés artístico alguno, sin propósito renovador alguno, con una función de <relleno sonoro> exclusivamente, ni más ni menos que la del ruido que sube de la calle o del <gorjeo de los pájaros> de los tiempos remotos.” Aqui, muita coisa mudou!

el llamado público de conciertos, los viejos ambientes de los aficionados a la <música clásica>, incluso gran parte de los profesionales (directores de orquestra, profesores de conservatorio, etc.) desarrollan sólo programas a base de música del pasado, sin interés ni comprensión algunos por la música de nuestros días (me refiero a la de Stockhausen, Schnebel, Berio, Cage, Donatoni, etc.). Las obras de los músicos contemporáneos están destinadas a pocos centenares de personas dispersas por el mundo, todavía menos que las que se interesan por el arte conceptual, por el land art, por el arte pobre.”

Algunos de esos conceptos (como los de tesaurización y analidad aplicados al coleccionismo) surgieron en una discusión con el neurofisiólogo y psicoanalista Mauro Mancia.”

CONCEITO DE ANALIDADE POBREMENTE APLICADO AO COLECIONADOR: “Para muitos colecionadores, o fato de entrar em posse do quadro, da estátua, é por si mesmo fonte de gozo, de igual modo que o é o entesouramento [retenção] de suas próprias fezes pela criança.”

Muchas veces, las casas de los coleccionistas tienen pocos muebles y objetos, están mal conservadas, con mobiliario anticuado y desmesuradamente moderno, incluso de gusto dudoso. Las obras están amontonadas en las paredes, una junto a otra, sin ningún respeto por su naturaleza particular, sin ninguna preocupación por ese <espacio vital> que cada una necesitaría ni por su convivencia recíproca.”

En realidad, poetas concretos tradicionales como Ferdinand Kriwet, Rot, De Campos, etc., siguen ateniéndose, como por lo demás, Gominger (quizás el más riguroso y más imaginativo de los concretistas), al aspecto semántico del lenguaje verbal”

En definitiva: muchos artistas conceptuales han tenido que someterse al deseo de los aficionados. Han tenido que encontrar el modo de saciar el apetito voraz de los <objetos>, siempre renovado, de aquéllos; han tenido que renunciar a sus sueños de pureza, de transitoriedade, de pobreza.”

CAPÍTULO 4. LA MODA COMO EXALTACIÓN PROAIRÉTICA

Nenhum outro setor da atividade e da criatividade humana é mais representativo que a moda para uma investigação de caráter proairético [que versa sobre as preferências estéticas do público].” “a moda encarna, quase em estado puro, a preferencialidade, que, ressaltamos, não é a <superioridade> de determinada situação.” Sendo assim, a moda não é uma arte. Ou quem sabe seja o que vem depois do fim da arte.

Quando dizemos hoje: <a lingüística, o estruturalismo, a psicanálise, o marxismo, a fenomenologia, etc., estão na moda>, no fundo reconhecemos que essas doutrinas poderosas, que essas solenes correntes do pensamentos, podem-se reduzir, no final, a simples momentos efêmeros de preferência, e que, portanto, depois de saboreadas o suficiente, destrinchadas e ostentadas, acabarão rápida e afortunadamente sendo substituídas por outras.”

A palavra alemã Genuss, que os dicionários costumam traduzir por: gozo, posse, desfrute, uso, etc., significa na realidade: saboreio unido a gozo de uma substância ou situação determinada, e não me parece que exista uma palavra em nossa língua com a qual se a possa substituir. Fala-se de um Genuss pelo café, pelo álcool, pela droga, etc.”

Estilo X Styling (kitsch)

(passado – séc. XIX X séc. XX)

ex: Estilo Império, estilo Luís XVI, rococó, estilo Rainha Ana…

Havia um sincronismo e validades universais (ditados pela aristocracia).

Bastaria recordar os numerosos trabalhos de Wölfflin, Dvorak, Panofsky, para se dar conta de que muitas de suas análises já não se podem aplicar às formas artísticas de nossos dias. Mas hoje – dado que nossa análise é predominantemente sincrônica – já nem podemos falar de estilo a propósito de certos móveis dinamarqueses, ou eletrodomésticos italianos, senão, sobretudo, de moda e de styling. É um fato – e muitos o afirmaram com razão – que o Art Nouveau, o Jugendstil, constituiu-se como o último estilo autêntico de nossa época.”

A moda do kitsch e o kitsch da moda.

El propio hecho de haber considerado que se pudieran aplicar esquemas estructuralistas a la moda (como ha hecho Barthes en su Système de la mode), pero limitando en realidad su análisis al aspecto <verbal>, de nomenclatura, relacionado con ella, ha hecho que muchos prediquen la necesidad, o la oportunidad, de incluir la moda dentro de un aspecto lingüístico-estructuralista, como tantos otros sectores de la sociedad y de las ciencias humanas en general. Y la cosa no presentaría dificultad, si no se diera en este caso una eventualidad que no me parece se haya considerado: la de una institucionalización a priori, y no a posteriori, de los elementos lingüísticos relativos a dicho supuesto código.”

Con frecuencia se afirma que la moda es un fenómeno vinculado a la sociedad capitalista y desconocido, o poco conocido, en los países socialistas y revolucionarios; no resulta muy difícil demostrar la falsedad de esa hipótesis.”

A redundância: tudo é um invólucro teatral e barroco da propriedade doméstica: a mesa é coberta por uma toalha de mesa, ela mesma protegida por uma outra toalha de plástico. Cortinas e cortinas duplas às janelas. Tapetes, capas, revestimentos, abajures…” Baudrillard

se o fato de trajar mangas de jaqueta excessivamente largas ou calças excessivamente apertadas (nos períodos em que <é moda>) deve ser considerado de mau gosto – kitsch –, podíamos também ampliar este juízo a outros setores para além da moda. Sempre voltará a época da lâmpada com luz oblíqua, talheres escandinavos, louça de aço inox, etc.”

Mesmo no cinema, apenas em casos excepcionais – Potemkin, Greta Garbo, Buster Keaton, O vampiro de Düsseldorf (para citar 4 exemplos bem distintos entre si) – as imensas qualidades artísticas conseguem <vencer> o desgaste estilístico devido a uma questão de moda, que predomina nos longas bons mas não <ótimos>. O modo de se mover dos personagens, as frases pronunciadas, a entonação das vozes, certas atitudes românticas ou passionais hoje completamente defasadas e consideradas ingenuamente românticas, ou ridiculamente licenciosas, acabam contaminando mesmo as cenas que eram (e seriam ainda) de qualidade estética e técnica.”

observar os rostos carrancudos e truculentos ou então inexpressivos, severos e carnavalescos dos diferentes hierarcas nazifascistas é – para todos, hoje – um espetáculo grotesco, ainda mais cômico que propriamente penoso e entristecedor. Como justificar o fato, senão pensando que um grande componente de moda interveio para dar àquela época o trato que ela merece?”

De praxe, consideramos a toilette (a higiene, os hábitos e estilo) de nossos pais mais ridícula e démodé que a de nossos avós ou bisavós.”

Na música, teatro, poesia não se adverte esse envelhecimento estético tão veloz decorrente da passagem da moda, uma vez que conseguimos substituir instintivamente com nosso modo de ser e de nos comportarmos aquilo que está descrito na novela ou indicado na peça. No cinema e na fotografia (meios <realistas>) isso é impossível. (…) Uma possível fonte de retroalimentação, que pode ser causa, ainda que também efeito de um espírito de época, desse estado de coisas efêmero é o fato de que no passado não era possível apresentar aos próprios descendentes, documentalmente, e com absoluta fidelidade, uma dada moda, sendo assim imperceptível, senão menos evidente e estridente, o contraste entre o ontem e o hoje.”

Está ligeiramente out (fora de moda) quem ostenta nas paredes de seu chalé ou casa de verão uma pintura informal (em 1972), como também o está quem usa como música de fundo para receber seus amigos um Respighi¹ ou Pfitzner², embora o mesmo não se possa dizer de quem opta pelo jazz de vanguarda mais recente ou uma marcha de Bach.”

¹ Compositor italiano do XIX-XX, já ele mesmo um nostálgico de períodos ainda mais remotos (sécs. XVI ao XVIII).

² Praticamente o mesmo se pode dizer deste segundo compositor alemão, incluindo o período em que viveu e exerceu sua influência e seu gosto nostálgico, particularmente entusiasta de Palestrina.

…e as coisas estão mudando enquanto escrevo”

na Itália, basta seguir um automóvel para observar um exemplo perfeito dessa veemência gesticulatória do povo (não só abundante como até excessiva), com freqüência a causa de acidentes de trânsito, graves até: a maioria das vezes ambas as mãos do motorista abandonam o volante para que ele possa comunicar a seu companheiro a profundidade de seu pensamento de maneira apropriada (que o <co-piloto> decerto não vê, ocupado em vigiar o tráfego!).” “um baixo contínuo que acompanha a palavra”

o V de vitória com a mão era quase desconhecido, antes de Churchill popularizar o gesto”

A saudação de punho cerrado de tipo comunista está, talvez, em fase de decadência, como muitos gestos indicativos de <ter fome>, <enganar>, <vou dormir>. A saudação fascista, que esteve em voga, desgraçadamente, por muitos anos, seguiu, depois, existindo com um valor de saudação <normal>, desde que fosse executada com menor elevação do braço e com menos vigor (perdendo assim seu ar <romano>).”

O ciao ou adeus italiano na estação de trem, p.ex., antes de uma larga viagem, era vertical ou frontal (oscilações do braço entre a pessoa que saúda e a direção do viajante); com o tempo, passaram a usar o tchau que hoje conhecemos: oscilações laterais, à moda anglo-saxã ou germânica. Mais curioso ainda: em poucos anos, usos gestuais passaram por transformações importantes: antes mexiam-se os dedos das mãos no adeus, e a palma ficava imóvel; depois, os dedos ficavam juntos e sem se mexerem, e a mão adquiriu dinamismo.

a passagem do tabaco da aspiração ao fumo se deveu a um aperfeiçoamento do gosto, ou <mudança de moda>. Não se pode dizer que amanhã não se voltará à moda de aspirar o tabaco ou de fumar o café ou mascar o chá.” Congelamento!

é provável que num futuro próximo (quando, como é verossímil, se tenha liberado a maconha e substâncias semelhantes) o período atual pareça fortemente condicionado: primeiro, pelo proibicionismo; depois, pela liberação; e, finalmente, pela provável decadência do uso de tais substâncias.”

Isso é o que não me parece admissível: buscar refúgio numa abolição ou atenuação da própria atividade consciente mediante fármacos que a embotam (ou a exaltam, mas desfigurando-a, desegotizando-a) é contrário a todos os princípios a que se dirigiu a civilização ocidental; é ainda adverso buscar refúgio ou auxílio em tentativas mecânicas de vidência ou de visões supressensíveis (práticas iogues, p.ex.).”

conhecida é a relação entre sexualidade e iniciação no budismo clássico, como na prática do despertar do Chakra” “métodos ocultos que não são apropriados para nossa época”

Um tal Timothy Leary, psicólogo doidão, prescrevia o cogumelo Teonanacatl, tradicional entre aborígenes mexicanos, a seus pacientes nos anos 70. O Dalai-Lama rebateu este “profissional” em 1971: “O que mais falta aos próprios usuários desses narcóticos é o que poderia ser benéfico em seu uso – a Claridade, a Pureza e a Liberdade.”

CAPÍTULO 5. IDEOLOGÍA COMO PROAIRÉTICA PATOLÓGICA

Joseph Gabel, em seu La conciencia falsa, que segue sendo indubitavelmente o melhor estudo dum aspecto patológico-político ou, se se quer, psicanalítico-marxista da ideologia, analizou bastante bem este <ponto fraco> do fanatismo ideológico.”

Segundo Dévreux, se podemos considerar o período nazi como o estabelecimento de uma forma esquizofrênica, poderíamos, igualmente, considerar a sociedade européia de finais do séc. XIX como tendencialmente <histérica>.”

Talvez não se possa dizer o mesmo da Itália em sua relação com o fascismo o mesmo da Alemanha em sua relação com o nazismo; a <cura> italiana não se produziu com o mesmo vigor.”

Um caso de paranóia política poderia ser o de Israel: o enlace com pontos de partida ético-religiosos, que remontam a milhares de anos; a incrível firmeza na perseguição de um ideal construído sobre um conceito de <nação>, totalmente teórico; o fato de ter ressuscitado uma língua morta há vários séculos…”

É sabido que a ignorância das funções mais elementares relacionados com o sexo era (até há pouco, se bem que segue sendo em parte) enorme, como também é conhecida a razão para isso: religião ou confissão (catolicismo), falso moralismo (vitoriano) ou alegações puritanas de virtude hipócritas (quakers, calvinistas e protestantes no geral).”

O VOCÁBULO “TEMPO” NOS IDIOMAS ESLAVOS (TEMPO METEOROLÓGICO, TEMPO CRONOLÓGICO):

Croata – vrijeme (clima); goda, rok (devir)

Eslovaco – cas (devir)

Esloveno – vreme (clima); ura (devir)

Polaco – cas (devir)

Russo – vremja (raiz ambivalente); pogoda (clima); cas (devir)

Tcheco – cas (devir)

SEGUNDA PARTE – LAS OPCIONES ECOLÓGICO-URBANÍSTICAS

INTRODUCCIÓN

A arte (pintura e escultura, mas inclusive a poesia) deixou-se implicar nessa <glorificação do objeto> (a partir do surrealismo, percorrendo a pop art e a op art) de tal modo que não consegue mais livrar-se dessa objetualização dominante.”

O sutil mal-estar, o sentimento de frustração que experimenta hoje um homem que tenha vivido sua infância no tempo pré-guerras, especialmente nas zonas densamente industrializadas, talvez passem batidos ao jovem nascido no pós-guerras, quando o estrondo das motos, a concentração de fumaça, o estrépito do tráfego, a poluição dos mares eram já uma realidade. E é igualmente possível imaginar que o homem de um futuro próximo esteja já imunizado, ainda mais que o jovem contemporâneo [1972!], contra o barulho e o ar poluído e cinzento onipresentes.”

Numa praia contaminada nos arredores de Roma tive a ocasião de presenciar um filho perguntar ao pai se podia encher seu baldinho de água do mar: estava o menino tão impregnado da noção de contaminação que não podia deixar de considerar a água do mar como uma espécie de veneno, que se deveria evitar ao máximo.”

Expressões como “o céu azul” e “os eternos cumes nevados da montanha” já se tornaram tão kitsch quanto “amor à pátria” ou “lar doce lar” ou “a moral cristã”, “o seio materno”, “o espírito do corpo” e por aí vai…

Seria hoje absurdo seguir falando de construção e urbanismo nos termos caros a um Le Corbusier ou um Lúcio Costa há não mais de 20 anos, ou a um Gropius, por exemplo.”

1. DESFASE [DEFASAGEM] ECOLÓGICO Y RESEMANTIZACIÓN URBANÍSTICA

a indiferença quase total quanto à contribuição e à missão das <artes visuais> em integração com o meio ambiente tem feito com que o que se chama de arquitetura perca quase toda conexão com sua matriz expressiva primária.”

RECADO A LÚCIO COSTA: “A utopia do Bauhaus, que creu poder predicar e pôr em prática a identificação absoluta entre <utilidade> e <beleza> chegou ao fim.”

Em lugar de almejar colonizar montes de pedra sem atmosfera como os da Lua (meta de aventuras recentes, já nada empolgantes, uma vez que nem as crianças assistem mais os programas dedicados aos vôos lunares na TV [1972!]), seria melhor que o homem tentasse não arruinar em definitivo o belíssimo planeta no qual teve a ventura de nascer.”

Em primeiro lugar, é necessário livrar-se de formulações estéticas antiquadas que se obstinam em considerar a arquitetura como uma arte plástica, irmã da pintura e da escultura, como se fôra uma espécie de superdecoração em escala de cidade.”

Se bem que em algumas artes (música e poesia) se possa apontar os equivalentes das partículas elementares da fala (morfemas, lexemas, sintagmas), no caso da arquitetura e urbanismo isso é muito mais problemático.”

De um ponto de vista semiótico-territorial serão mais aceitáveis as tristíssimas favelas brasileiras, ou tugúrios colombianos, que as villas miseria argentinas. Talvez esta afirmação necessite um esclarecimento: significará, então, o que eu disse que não se pode identificar o aspecto semiológico com o sociológico? Se nos dispusermos a aceitar as abomináveis favelas, por se integrarem de modo mais <orgânico> à cidade do Rio, somos por isso insensíveis às conotações sociais que esta preferência supõe? Aí está o núcleo do problema: também na antiguidade romana, babilônica, grega, pré-colombiana, existiram as injustiças sociais mais inacreditáveis, mas não monstruosidades urbanístico-arquitetônicas como nas atuais Milan, Roma e Buenos Aires.”

Os centros das cidades-satélites suecas não são nada senão shopping centers de tipo americano, enquanto que, na contra-mão, o <não-centro> das grandes cidades ianques (Cleveland, Atlanta, Houston) – excluindo-se talvez Manhattan, Boston e São Francisco da conta – já deixaram de existir, degradaram-se até se converter em setor de negócios ou mera sede administrativo-bancário-política, onde ninguém vive, onde a vida cessa quando cessa o expediente. E esse fenômeno começa a prevalecer em algumas cidades alemãs de design <americanizado>.”

2. LOS FACTORES PROAIRÉTICOS EN EL DESIGN AMBIENTAL

Alvin Toffler contaba cómo en 70 de las mayores ciudades americanas el tiempo de residencia media en el mismo lugar era menos de 4 años. El desarraigo con respecto al hábitat propio no sería grave por sí mismo, si condujese a la reconstrucción en otro lugar de otro Heimat; pero eso es precisamente lo que ya no sucede a causa del carácter provisional del empleo, de la familia, que provocan el desinterés afectivo por el suelo urbano o por el natural.”

3. PREFERENCIAS Y PREVENCIONES EN LA ARQUITECTURA INDUSTRIALIZADA Y EN EL DESIGN

a arquitetura industralizada (ou pré-fabricada, como com freqüência se diz, erroneamente) constitui um dos pontos delicados da exposição, que reaparece sempre que se fala de originalidade dos edifícios, de fantasia construtiva, da tão necessária luta contra o descenso do nível inventivo, contra a uniformização e a homogeneização das construções arquitetônicas de nossos dias.”

4. LOS PRECEDENTES DE UNA SEMIÓTICA ARQUITECTÓNICA

Por mi parte, estoy convencido de que antes que nada hay que considerar la lingüística como una de las ramas de la semiótica, y no al revés (…) (como sostienen con frecuencia algunos autores franceses).” “En el caso de la arquitectura es evidente que no se puede hablar de una división en fonemas, sino, si acaso, sólo en <morfemas> (o sea, en partículas morfológicamente significativas, ¡ya que el elemento fonético está ausente!)” Um capítulo que não faz o menor sentido (como quase toda a segunda parte do livro)!

Desgraçado do edifício que se disfarça sob o aspecto de outro, como – desgraçadamente – ocorre com freqüência: igreja com aparência de night club; estádio com a de templo; escola com a de açougue [!!!] (a menos que não seja incomum alguns prédios constituírem uma espécie de curiosidade <agradável>, conquanto isso parece ter sido moda passageira dos 1800)!”

si una partitura de Bussotti puede considerarse con el mismo criterio que una pintura o un diseño moderno, también algunas notaciones arquitectónicas (croquis, proyectos, etc.), modernas y antiguas, tienen ya de por sí un gran valor artístico: basta con pensar en los célebres esbozos de Mendelssohn, en los de Haering o, sobre todo, en los de Scharoun, y, en el pasado, en algunos proyectos, realizados o no, de Ammannati, de Leonardo, de Miguel Angel, de Leon Battista Alberti. El valor artístico de dichos proyectos – prescindiendo de su <colocación semiótica> – es notable, y sería muy difícil decidir hasta qué punto se trata de obras de diseño, de maqueta, o equiparables a las realizaciones arquitectónicas auténticas. Como es sabido, según algunos, el croquis y el proyecto, si se desarrollaran y profundizaran lo suficiente, equivaldrían perfectamente a la obra ya realizada. (Y en cierto sentido lo vimos, cuando, durante la última guerra, se pudieron reconstruir algunas arquitecturas de la antigüedad sobre la base y con la ayuda de diseños de la época conservados y, por tanto, realizables.)”

La lectura de la partitura, aunque informa, incluso de forma muy precisa, sobre determinado fragmento musical, no por ello deja de ser una lectura-no-musical (o, por lo menos, no sonora); según la opinión de algunos músicos (Stockhausen, Castaldi) no es otra cosa que el registro mediante un código muy perfeccionado de un objeto sonoro cuyo auténtico disfrute sólo puede producirse a través del órgano del oído. Stockhausen, p.ej., afirma que el tipo de <goce> que le produce el recorrer rápidamente una partitura (incluso saltando de un ponto a otro de la composición) es totalmente diferente al de la audición del mismo fragmento.” Cf. STOCKHAUSEN, Texte zur elektronischen und instrumentale Musik, 1963.

5. LA OPCIÓN POR LO ASIMÉTRICO Y LA ASIMETRÍA DE LAS OPCIONES

en la Weltanschauung zen y taoísta predomina la tendencia a lo asimétrico, y algunos conceptos como los de wabí y de sabi podrían aproximarse al de asimetría.”

Parece impossível, mas minha criada de quarto não admite que eu coloque minhas coisas na cômoda de forma assimétrica; quando limpa minha casa se apressa em <colocar simetricamente>, de acordo com um esquema fixo seu, todos os objetos que eu havia colocado de propósito fora do lugar.” Léger

Podemos antecipar o começo do fenômeno, se pensamos na marcada tendência nessa direção que se pode advertir a partir dos últimos anos do séc. XIX com o florescimento do simbolismo na França e ainda antes, com o do pré-rafaelismo na Inglaterra: pintores e decoradores como Gustave Moreau, D.G. Rossetti, Burnes Jones, Odilon Redon, Khnopff, Puvis de Chavanne e, à geração seguinte, os austríacos da Secessão: Klimt, Schiele, etc., são todos tendencialmente assimétricos, pois começam a olhar com simpatia para o Extremo Oriente” “a adoração pelo número áureo, derivada dos círculos renascentistas, teria de ceder e ver-se invertida por novos módulos estéticos.”

por que o coração está à esquerda e o fígado à direita? por que é mais comum ser destro? por que a mãe costuma segurar o recém-nascido pelo lado esquerdo?”

O rosto esquerdo revela o lado oculto ou noturno (sinistro) da vida.” Werner Wolff

…ao passo que a metade direita – precisamente por <depender> do hemisfério cerebral esquerdo, sede dos processos de criação de idéias mais racionalizados – parece ser o <espelho> da personalidade humana mais socializada e consciente.”

normalmente o homem entrelaça as mãos de com o polegar direito superposto ao esquerdo, e a mulher ao contrário”

e como pode ser que o laevus latino não se conservou no italiano (enquanto que se conservou no left inglês, no link alemão, no lijevo esloveno e croata e no lievyi russo?)”

derecho droit destro direito

izquierdo gauche sinistro esquerdo

Se consideramos alguns esquemas urbanísticos clássicos – dos hipodâmicos aos estelares (tipo Palmanova), aos de L’Enfant (tipo Washington) ou Haussmann (tipo Paris) ou inclusive à aparente heterodoxia de Lúcio Costa no caso de Brasília –, vemos facilmente que em quase todos predomina um princípio de euritmia e equilíbrio, i.e., de obtenção do máximo de equilíbrio baseando-se numa simetria <dinâmica>, numa pseudo-assimetria, à la Hambidge. Hoje (1972!), até esse tipo de equilíbrio me parece pouco aceitável rumo a uma evolução da ordenação territorial e do <caráter distributivo> de nossos edifícios.”

Na linguagem e no pensamento a assimetria está em todo lugar ou, para ser assimétrico, em quase todo lugar: podemos considerar simétricas as manobras analogizantes ensaiadas – de forma muitas vezes ingênua, mecânica – por um Lévi-Strauss? Sim, sem dúvida; mas isso seria pertencente à exceção: uma tentativa ou mania de assimilar códigos diferentes (sociológicos, alimentares, musicais, etnológicos!) sobretudo dum ponto de vista meramente sintático e sem levar em conta, salvo superficialmente, os autênticos aspectos semânticos e axiológicos que se interrelacionam. Mas, continuando, o fato de considerar como analógicas as metáforas propriamente ditas conduzirá à descoberta dum aspecto assimétrico também nelas, i.e., porque unem dois signifiés diferentes por meio dum signifiant único.”

#SugestõesdeTítulosdeLivros

OXÍMORO OU CARÍBDIS

LEITURAS PROSPECTIVAS

YASUICHI ARAKAWA, Die malerei des Zen-Buddhismus. Pinselstriche des Unendlichen, 1970

JEAN BAUDRILLARD, Le système des objets, 1968

MARIO BUNGE, The Place of the Causal Principle in Modern Science, 1963

GERMANO CELANT, Arte povera

Revista “Noigandres” (São Paulo), sobre a vertente mais séria da dita poesia concreta de origem germano-suíço-brasileira

GILLO DORFLES, Il Kitsch, antologia del cattuvi gusto, 1969 (1972) / El kitsch, antología del mal gusto, 1973

LUDWIG GIESZ, Phänomenologie des Kitsches, 1960 / Fenomenología del kitsh, 1973

HECAEN, La Symétrie en Neuropsychologie, 1970

EUGÈNE MINKOWSKI, Les conséquences psychopatologiques de la guerre et du nazisme, 1948

ALEXANDER MITSCHERLICH, La inhospitalidad de nuestras ciudades, 1969

EDWIN SCHUR, The Family and the Sexual Revolution, 1964

DAISETZ SUZUKI, Zen and Japanese Culture, 1959

VÁRIOS AUTORES, Psicología del vestir, 1975

HERMANN WEYL, Symmetry, 1952

IVOR DE WOLFE, Civilia, Architectural Press, Londres, 1972

GLOSSÁRIO PSICANALÍTICO ou A FANTÁSTICA FÁBRICA DE CASOS ou ainda “NOVELA DAS NOJEIRAS E SUJIDADES DAS BIOGRAFIAS DOS PSICANALISTAS ATÉ AQUI (2001, por falta de dados mais atuais)”

considerações preliminares (Roud. & Plon)

a terminologia analítica dá uma impressão insólita que a língua de Freud não dá, se os recursos da língua do tradutor não (sic) forem sempre explorados; em outros casos é a simplicidade da expressão freudiana que torna imperceptível o seu tecnicismo.” “O método conveniente é antes de mais nada histórico-crítico, como o do Vocabulaire technique et critique de la philosophie, de André Lalande. Eram estas as intenções iniciais quando, por volta de 1937-39, se começou a executar o projeto de um vocabulário da psicanálise. Os dados recolhidos perderam-se”

a oposição entre <pulsão> e <instinto>, necessária para a compreensão da teoria psicanalítica, em nenhum lugar é formulada por Freud: a oposição entre <escolha por apoio> de objeto (ou anaclítica) e <escolha narcísica de objeto>, embora retomada pela maior parte dos autores, nem sempre é relacionada com aquilo que em Freud a esclarece: o <apoio> ou <anáclise> das <pulsões sexuais> sobre as funções de <auto-conservação>; a articulação entre <narcisismo> e <auto-erotismo>, sem a qual não se pode situar estas duas noções, perdeu rapidamente a sua primitiva nitidez, e isto até no próprio Freud.”

Psicanalistas não batem cabeça.

O primeiro dicionário de psicanálise, intitulado Handwörterbuch der Psychoanalyse, foi elaborado por Richard Sterba, entre 1931 e 1938. Foram publicados cinco fascículos, até o momento em que a ocupação da Áustria pelos nazistas pôs fim ao empreendimento. A intenção era compor um léxico geral dos termos freudianos, um vocabulário mais do que um recenseamento dos conceitos: <Não desconheço, escreveu Freud em uma carta a seu discípulo, que o caminho que parte da letra A e passa por todo o alfabeto é muito longo, e que percorrê-lo significaria para você uma enorme carga de trabalho. Assim, não o faça, a menos que se sinta internamente levado a isso. Apenas sob o efeito desse impulso, mas certamente não a partir de uma incitação externa!>” “Em sua famosa análise do caso Dora (Ida Bauer), ele frisava que um dicionário é sempre objeto de um prazer solitário e proibido, no qual a criança descobre, à revelia dos adultos, a verdade das palavras, a história do mundo ou a geografia do sexo.” “Sterba interrompeu a redação do seu Handwörterbuch na letra L, e a impressão do último volume na palavra Grössenwahn: <Não sei, declarou vinte anos depois em uma carta a Daniel Lagache, se esse termo se refere à minha megalomania ou à de Hitler.> De qualquer forma, o Handwörterbuch inacabado serviu de modelo para as obras do gênero, todas publicadas na mesma data (1967-1968), em uma época em que o movimento psicanalítico internacional, envolvido em rupturas e dúvidas, experimentava a necessidade de fazer um balanço e recompor, através de um saber comum, a sua unidade perdida. Diversas denominações foram utilizadas: GLOSSÁRIO, dicionário, enciclopédia, vocabulário.” “o Critical Dictionary of Psychoanalysis (600 verbetes) do psicanalista inglês Charles Rycroft, claro, conciso e racional, tinha a vantagem de não ser uma obra coletiva. (…) Rycroft foi também o primeiro a pensar o freudismo sem com isso deixar de considerar a terminologia pós-freudiana (especialmente a de Melanie Klein e de Donald Woods Winnicott).”

Quanto ao célebre Vocabulário da psicanálise(417 verbetes) de Jean Laplanche e Jean-Bertrand Pontalis, foi o primeiro e único a estabelecer os conceitos da psicanálise encontrando as <palavras> para traduzi-los, segundo uma perspectiva estrutural aplicada à obra de Freud. Composto de verdadeiros artigos (de 20 linhas a 15 páginas), e não de curtas notas técnicas, como os precedentes, inaugurou um novo estilo, optando por analisar <o aparelho nocional da psicanálise>, isto é, os conceitos elaborados por esta para <explicar suas descobertas específicas>. Marcados pelo ensino de Lacan e pela tradição francesa da história das ciências, os autores conseguiram a proeza de realizar uma escrita a duas vozes, impulsionada por um vigor teórico ausente nas outras obras. É a essas qualidades que ela deve seu sucesso.

Os insucessos terapêuticos, a invasão dos jargões e das lendas hagiográficas levaram a uma fragmentação generalizada do movimento freudiano, deixando livre curso à ofensiva fin-de-siècle das técnicas corporais. Relegada entre a magia e o cientificismo, entre o irracionalismo e a farmacologia, a psicanálise logo tomou o aspecto de uma respeitável velha senhora perdida em seus devaneios acadêmicos. O universalismo freudiano teve então o seu crepúsculo, mergulhando seus adeptos na nostalgia das origens heróicas.” Ó! “apareceram monstros polimorfos [Cilas], com entradas anárquicas e profusas, nas quais a lista dos verbetes, artigos e autores estendia-se infinitamente, pretendendo esgotar o saber do mundo, sob o risco de mergulhar as boas contribuições em um terrível caos.” Ver Bouvard e Pécuchet, de Flaubert!

Foram incluídos, enfim, os membros da família de Sigmund Freud, seus mestres diretos, os escritores e artistas com os quais ele manteve correspondência importante ou contato pessoal determinante, [PARTE DA FOFOCA E BASTIDORES] e os 23 livros por ele publicados entre 1891 e 1938, inclusive o segundo, escrito com Josef Breuer (Estudos sobre a histeria), e o último, inacabado e publicado a título póstumo (Esboço de psicanálise). Foi acrescentada uma outra obra póstuma, O presidente Thomas Woodrow Wilson, da qual Freud redigiu apenas o prefácio, mas à qual deu contribuição essencial como co-autor ao lado de William Bullitt.”

ABREVIATURAS BIBLIOGRÁFICAS

ESB Sigmund Freud, Edição Standard Brasileira das obras psicológicas completas de Sigmund Freud, 24 vols., Rio de Janeiro, Imago, 1977

GW Sigmund Freud, Gesammelte Werke, 17 vols., Frankfurt, Fischer, 1960-1988

IZPInternationale ärztlische Zeitschrift für Psychoanalyse

IJP International Journal of Psycho-Analysis

OC Sigmund Freud, Oeuvres complètes, 21 vols., Paris, PUF, em preparação desde 1989

SE The Standard Edition of the Complete Psychological Works of Sigmund Freud, org. James Strachey, 24 vols., Londres, Hogarth Press, 1953-1974

INÍCIO DO GLOSSÁRIO PROPRIAMENTE DITO, EM ORDEM ALFABÉTICA (ver BIBLIOGRAFIA-BASE e RECOMENDAÇÕES DE LEITURA ao final)

a posteriori ou ação diferida ou só-depois

O termo nachträglich é de uso repetido e constante em F., que muitas vezes o emprega sublinhado. Encontramos também a forma substantivada Nachträglichkeit

Segundo Jung, o adulto reinterpreta o seu passado nas suas fantasias, que constituem outras tantas expressões simbólicas dos seus problemas atuais. (…) meio de fugir das <exigências da realidade> presente” Vinculação com os estratos de Reich.

F. pergunta: por que o recalque incide preferencialmente sobre a sexualidade? (…) O primeiro acontecimento no tempo é constituído por uma cena sexual (sedução por um adulto), mas que não tem então para a criança significação sexual. O segundo apresenta certas analogias, que podem ser superficiais; mas, pelo fato de que nesse meio tempo surgiu a puberdade, a emoção sexual é possível, emoção que o sujeito ligará conscientemente a este segundo acontecimento, quando na realidade é provocada pela recordação do primeiro. (…) O ego utiliza então o recalque, modo de <defesa patológica>”

A tradução como “ação diferida”, em português e inglês, é hoje considerada anacrônica e indutora de confusão. Hoje: complemento ao verbete ab-reação.

ab-reação

#Autorreferente #facebookCasosdeFamília

Tudo menos os anos de zumbi (2009-2011)! Tudo menos o passado e o futuro remotos (o Ceará e a Soneca dos mortos)! Tudo menos o gelo do zero absoluto a que cheguei nestas incríveis zonas temporais que hoje me são estranhas, como se pertencessem a séculos enterrados pela humanidade, cujas vicissitudes ficaram sem registros. Postura que eu classificaria hoje como Anti-Ed***d****. A cura do Vanigracismo. Son of Netherrealm, aiming the Ascension. Thorns and Aborted Trees. You shouldn’t needa drink to kill or exorcize some painful devils… Foda-se a SOMAtória de suas vãs probabilidades…

A persistência do afeto que se liga a uma recordação depende de diversos fatores, e o mais importante deles está ligado ao modo como o sujeito reagiu a um determinado acontecimento. Esta reação pode ser constituída por reflexos voluntários e involuntários, pode ir das lágrimas à vingança. Se tal reação for suficientemente importante, grande parte do afeto ligado ao acontecimento desaparecerá. Se essa reação for reprimida(unterdrückt), o afeto se conservará ligado à recordação.”

A ab-reação é o caminho normal” “a ab-reação pode ser secundária, provocada pela psicoterapia catártica, que permite ao doente rememorar e objetivar pela palavra o acontecimento traumático, e libertar-se assim do quantum de afeto que o tornava patogênico.” TABU É O TEU CU: Verbalizar a morte do próximo. A maior burrice é ser inteligente o tempo todo. Em briga de condomínio de homens das cavernas não se usa terno e gravata nem se apara barba. Às vezes cagar nas calças é, sim, o melhor remédio. Uma ventilada brutal ou cem azias, tu escolhes – que fria! Vaso entupido, contanto que não seja o meu, é merda na cu da pimenta, ehr, quer dizer… Eu não levo desaforo pra casa: deixo debaixo da ponte mesmo…

AB-NEGADO AB-O-TO-‘ADO OR ÍGIDO FREE-GIDON (MICE MARINEER-BIKERS)

CRACK CRACK CRACK! SHRECK!

ranço

abraço

dinasTIA

Jardimdim fancyn’

Socorro!

Carolíngia

do Papado

ad-block

ab-rock

ad odd world Helenistic Hell flows like an

Hell-aclitean pseudorriver

on that party that’s over

DAD

DED

HA-DAD-É O NOVO PRES-

O? PREÇO DO SENTIMENTO SUFO

CADO

PRESIDENTE DO BRASIL

S’Il y a fascists…

we’re gonna smash them

with all your heavy solos

and boots

but

le but qui est

faire le but

ter in the br…

lay down and d,…

abread

abreact

acts

ontology

AUTOANALstesia

on the

me,ta

metatable

constance

exis’

nstância-do-querer

rot

rough

road

frog

bog

jog

mob

throat

float

at

the

flow

frown

but not

nut bot

drown’d.

into the dust

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us

estou tenso, logo fezes muito tudo ISSO

to be or not to be oh honey

sterile

barking at the moon

As 3 histerias antigas (retenções de reação):

a) limitação psicofisiológica (pavor, estado hipnótico) HISTERIA HIPNÓIDE

b) limitação social atual HISTERIA DE RETENÇÃO (sovina de MERDA)

c) repressão consciente voluntária (conscientemente esquecer!) HISTERIA DE DEFESA (é o pior ataque?! – eu diria, antes, MÁ-FÉ)

OBS: “a” e “b” foram “extintas”.

Abraham, Karl

nome indissociável da história da grande saga freudiana. (…) pioneiro no desenvolvimento da psicanálise em Berlim. (…) Elaborou uma teoria dos estágios inspirado em Klein, que foi sua aluna. Formou muitos analistas, entre os quais Helene Deutsch, Edward Glover, Karen Horney, Sandor Rado, Ernst Simmel.”

Em 1906, casou-se com Hedwig Bürgner. Tiveram dois filhos. Abraham analisou sua filha Hilda (1906-1971), descrevendo o caso em um artigo de 1913, intitulado A pequena Hilda, devaneios e sintomas em uma menina de 7 anos.

Mais clínico do que teórico, Abraham escreveu artigos claros e breves, nos quais domina a observação concreta. Devem-se distinguir três épocas. Entre 1907 e 1910, dedicou-se a uma comparação entre a histeria e a demência precoce (que ainda não era chamada esquizofrenia) e à significação do trauma sexual na infância. Durante os dez anos seguintes, estudou a psicose maníaco-depressiva, o complexo de castração na mulher e as relações do sonho com os mitos. Em 1911, publicou um importante estudo sobre o pintor Giovanni Segantini (1859-1899), atingido por distúrbios melancólicos. Em 1912, redigiu um artigo sobre o culto monoteísta de Aton, do qual Freud se serviria em Moisés e o monoteísmo, esquecendo de citá-lo. Enfim, durante o terceiro período, descreveu os três estágios da libido: anal, oral, genital.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Karl Abraham, Oeuvres complètes, 2 vols. (1965), Paris, Payot, 1989;

Hilda Abraham, Karl Abraham, biographie inachevée, Paris, PUF, 1976.

Adler, Alfred (1870-1937)

Adler, primeiro grande dissidente da história do movimento psicanalítico,¹ nasceu em Rudolfsheim, subúrbio de Viena, em 7 de fevereiro de 1870. Na verdade, nunca aderiu às teses de Sigmund Freud, de quem se afastou em 1911, sem ter sido, como Carl Gustav Jung, seu discípulo privilegiado. (…) Ambos eram judeus e vienenses, ambos provinham de famílias de comerciantes que nunca conheceram realmente o sucesso social. Adler freqüentou o mesmo Gymnasium que Freud e fez estudos de medicina mais ou menos idênticos aos seus. Entretanto, originário de uma comunidade de Burgenland, era húngaro, o que fazia dele cidadão de um país cuja língua não falava. Tornou-se austríaco em 1911 e nunca teve a impressão de pertencer a uma minoria ou de ser vítima do anti-semitismo.

Segundo de 6 filhos, tinha saúde frágil, era raquítico e sujeito a crises de falta de ar. Além disso, tinha ciúme do irmão mais velho, que se chamava Sigmund, e com quem teve uma relação de rivalidade permanente, como a que teria mais tarde com Freud.” Vira-se para o Marxismo.

¹ Uma estátua para o rapaz já!

Em 1897, casou-se com Raissa Epstein, filha de um comerciante judeu originário da Rússia. A jovem pertencia aos círculos da intelligentsia e propalava opiniões de esquerda que a afastavam do modo de vida da burguesia vienense, em que a mulher devia ser antes de tudo mãe e esposa. Através dela, Adler freqüentou Léon Trotski (1879-1940) e depois, em 1908, foi terapeuta de Adolf Abramovitch Ioffe (1883-1927), futuro colaborador deste no jornal Pravda.

Em 1898, publicou sua primeira obra, Manual de higiene para a corporação dos alfaiates. Nela, traçava um quadro sombrio da situação social e econômica desse ofício no fim do século: condições de vida deploráveis, causando escolioses e doenças diversas ligadas ao uso de tinturas, salários miseráveis, etc.”

Em 1902, depois de ficar conhecendo Freud, começou a freqüentar as reuniões da Sociedade Psicológica das Quarta-Feiras, fazendo amizade com Wilhelm Stekel.” “Foi nessa data (1909) que começaram a se manifestar divergências fundamentais entre suas posições e as de Freud e seus partidários. Elas constam das Minutas da Sociedade, transcritas por Otto Rank e editadas por Hermann Nunberg.” “Freud começou então a criticar o conjunto das posições de Adler, acusando-o de se apegar a um ponto de vista biológico, de utilizar a diferença dos sexos em um sentido estritamente social e, enfim, de valorizar excessivamente a noção de inferioridade. Hoje, encontra-se a concepção adleriana da diferença dos sexos entre os teóricos do gênero (gender).” “Adler estava edificando uma psicologia do eu, da relação social, da adaptação, sem inconsciente nem determinação pela sexualidade.” “A noção de órgão inferior já existia na história da medicina, em que muitos clínicos observaram que um órgão de menor resistência sempre podia ser o centro de uma infecção. Adler transpunha essa concepção para a psicologia, fazendo da inferioridade deste ou daquele órgão em um indivíduo a causa de uma neurose transmissível por predisposição hereditária. Segundo ele, era assim que apareciam doenças do ouvido em famílias de músicos ou doenças dos olhos em famílias de pintores, etc.” Doenças do estômago em famílias retirantes?

A ruptura entre Freud e Adler foi de uma violência extrema, como mostram as críticas recíprocas que trocaram 35 anos depois. A um interlocutor americano que o questionava sobre Freud, Adler afirmou, em 1937, que <aquele de quem nunca fôra discípulo era um escroque astuto e intrigante>. Por sua vez, informado da morte de seu compatriota, Freud escreveu estas palavras terríveis em uma célebre carta a Arnold Zweig: <Para um rapaz judeu de um subúrbio vienense, uma morte em Aberdeen é por si só uma carreira pouco comum e uma prova de seu progresso. Realmente, o mundo o recompensou com generosidade pelo serviço que ele lhe prestou ao opor-se à psicanálise.>” “Foi preciso esperar pelos trabalhos da historiografia erudita, principalmente os de Henri F. Ellenberger e os de Paul E. Stepansky, para se formar uma idéia mais exata da realidade dessa dissidência.”

Em 1912, publicou O temperamento nervoso, em que expôs o essencial da sua doutrina, e um ano depois fundou a Associação para uma Psicologia Individual, com ex-membros do círculo freudiano, entre os quais Carl Furtmuller (1880-1951) e David Ernst Oppenheim (1881-1943).”

Em 1930, recebeu o título de cidadão de Viena, mas 4 anos depois, pressentindo que o nazismo dominaria a Europa inteira, pensou em emigrar para os Estados Unidos.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Alfred Adler, La Compensation psychique de l’état d’infériorité des organes (1898), Paris, Payot, 1956;

Manès Sperber, Alfred Adler et la psychologie individuelle (1970), Paris, Gallimard, 1972.

abstinência

É em 1915, ao se interrogar sobre qual deve ser a atitude do psicanalista confrontado com as manifestações da transferência amorosa, que Sigmund Freud fala pela primeira vez da regra de abstinência. Esclarece que não pretende evocar apenas a abstinência física do analista em relação à demanda amorosa da paciente, mas o que deve ser a atitude do analista para que subsistam no analisando as necessidades e desejos insatisfeitos que constituem o motor da análise.

Para ilustrar o caráter de tapeação de que se revestiria uma análise em que o analista atendesse às demandas de seus pacientes, Freud evoca a anedota do padre que vai dar os últimos sacramentos a um corretor de seguros descrente: ao final da conversa no quarto do moribundo, o ateu não parece haver se convertido, mas o padre contratou um seguro.”

o tratamento psicanalítico deve, <tanto quanto possível, efetuar-se num estado de frustração e abstinência>. Mas F. deixa claro que não se trata de proibir tudo ao paciente e que a abstinência deve ser articulada com a dinâmica específica de cada análise. Este último esclarecimento foi progressivamente perdido de vista, assim como se esqueceu a ênfase depositada por Freud no caráter incerto da satisfação a longo prazo. O surgimento de uma concepção pedagógica e ortopédica do tratamento psicanalítico contribuiu para a transformação da regra de abstinência em um conjunto de medidas ativas e repressivas, que visam fornecer uma imagem da posição do analista em termos de autoridade e poder.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Sigmund Freud, “Observações sobre o amor transferencial”, (1915), ESB, XII, pp. 208-21. (artigo)

afaniseou afânise

Termo introduzido por Ernest Jones (Early Development of Female Sexuality, 1927); desaparecimento do desejo sexual. Segundo este autor, a afanise seria, nos 2 sexos, objeto de um temor mais fundamental que o temor da castração.”

afeto

O afeto é a expressão qualitativa da quantidade de energia pulsional e das suas variações.” Mais tarde, ainda em Freud (muito confuso): “O afeto é aí definido como a tradução subjetiva da quantidade de energia pulsional. Freud distingue aqui nitidamente o aspecto subjetivo do afeto e os processos energéticos que o condicionam.”

LINK COM #Ab-reação: “Somente quando a evocação da recordação provoca a revivescência do afeto que estava ligado a ela na origem é que a rememoração encontra a sua eficácia terapêutica.”

O mundo como afeto & representação (não existe afeto inconsciente)

Sub-espécies de estados do afeto dinâmico:

a) transformação (ansiedade, depressão)

b) deslocamento (obsessão, paranóia)

c) conversão (histeria)

(Classificação tripartite provavelmente tão obsoleta quanto aquela da histeria enumerada no verbete ab-reação.)

afonia

Perda mais ou menos considerável da força e da clareza da voz.”

afonia”, in Dicionário Priberam da Língua Portuguesa, http://dicionario.priberam.org/afonia [consultado em 05-10-2018].

agressão

a hipótese de uma <pulsão de agressão> autônoma, emitida por Adler logo em 1908, foi durante muito tempo recusada por Freud” Normal.

…o doente no decorrer de outros tratamentos só evoca transferências ternas e amigáveis em favor da sua cura […]. Na psicaná., em contrapartida, todas as moções, incluindo as hostis, devem ser despertadas, utilizadas pela análise ao se tornarem conscientes.” F.

Um-dois abismo(s) entre o dever e o poder e o ser, hehe!

Os 3 tipos de chistes (e lá vamos nós de novo com esse de TRÊS TIPOS DE…):

a) o ingênuo (o chiste pelo chiste)

b) o hostil (agressivo, negro, defensivo)

c) o obsceno (???)

Alemanha

Sem o advento do nazismo, que a esvaziou da quase totalidade de seus intelectuais e eruditos, a Alemanha teria sido o mais poderoso país de implantação da psicanálise. Se fosse necessário comprovar essa afirmação, bastariam os nomes de seus prestigiosos fundadores, que se naturalizaram americanos, quando não morreram antes de poder emigrar: Karl Abraham, Max Eitingon, Otto Fenichel, Ernst Simmel, Otto Gross, Georg Groddeck, Wilhelm Reich, Erich Fromm, Karen Horney.”

Tratada de <psiquiatria de dona de casa> pelos meios da medicina acadêmica, a psicanálise foi mal-aceita pelos grandes nomes do saber psiquiátrico, e principalmente por Emil Kraepelin. Reprovavam o seu estilo literário e a sua metapsicologia, embora Freud tivesse assimilado em seus trabalhos uma parte importante da nosologia kraepeliniana. Entretanto, foi mesmo no campo do saber psiquiátrico que ela acabou por ser reconhecida, graças à ação de alguns pioneiros.”

No nível universitário, a resistência se manifestou de modo mais determinado. Como sublinha Jacques Le Rider, <a psicologia alemã construíra a sua reputação sobre a pesquisa em laboratório, sobre um método científico do qual a física e a química eram o modelo ideal, e cujo espírito positivo pretendia banir qualquer especulação, reconhecendo apenas um saber sintético: a biologia>. A escola alemã de psicologia reagiu contra a Naturphilosophie do século XIX, essa ciência da alma que florescera na esteira do romantismo e de que se nutriam os trabalhos freudianos.Thomas Mann seria um dos poucos a reconhecer o valor científico desse freudismo julgado excessivamente literário pelos psicólogos universitários.

No campo da filosofia, a psicanálise passava por ser aquele <psicologismo> denunciado por Edmund Husserl desde seus primeiros trabalhos. Assim, ela foi criticada em 1913 por Karl Jaspers (1883-1969) em uma obra monumental, Psicopatologia geral, que teve um grande papel na gênese de uma psiquiatria fenomenológica, principalmente na França, em torno de Eugène Minkowski, de Daniel Lagache e do jovem Jacques Lacan. Em 1937, Alexander Mitscherlisch tentou convencer Jaspers a modificar a sua opinião, mas chocou-se com a hostilidade do filósofo, que manteve-se surdo aos seus argumentos.”

Três congressos se realizaram em cidades alemãs: Nuremberg em 1910, onde foi criada a International Psychoanalytical Association (IPA), Weimar em 1911, do qual participaram 116 congressistas, Munique em 1913, quando se consumou a partida de Jung e seus partidários. Um ano depois, Freud pediu a Abraham que sucedesse a Jung na direção da IPA.”

Centro da divulgação clínica, Berlim continuava sendo pioneira de um certo conservadorismo político e doutrinário. E foi Frankfurt que se tornou o lugar da reflexão intelectual, dando origem à corrente da <esquerda freudiana>, sob a influência de Otto Fenichel, e à instituição do Frankfurter Psychoanalytisches Institut.” “Institut für Sozialforschung (…) Núcleo fundador da futura Escola de Frankfurt, esse instituto de pesquisas sociais fundado em 1923 originou a elaboração da teoria crítica, doutrina sociológica e filosófica que se apoiava simultaneamente na psicanálise, na fenomenologia e no marxismo, para refletir sobre as condições de produção da cultura no seio de uma sociedade dominada pela racionalidade tecnológica.”

Muito se disse, como sabemos, que o seu método original correspondia essencialmente à natureza da burguesia muito refinada de Viena, na época em que ele foi concebido. Claro que isso é totalmente falso em geral, mas mesmo que houvesse um grão de verdade isso em nada invalidaria a obra de Freud. Quanto maior for uma obra, mais estará enraizada em uma situação histórica concreta.”Horkheimer

Em 1930, graças à intervenção do escritor Alfons Paquet (1881-1944), a cidade concedeu a Freud o prêmio Goethe. Em seu discurso, lido por sua filha Anna, Freud prestou homenagem à Naturphilosophie, símbolo do laço espiritual que unia a Alemanha à Áustria, e à beleza da obra de Goethe, segundo ele próxima do eros platônico encerrado no âmago da psicanálise.

Depois da ascensão de Hitler ao poder, Matthias Göring, primo do marechal, decidido a depurar a doutrina freudiana de seu <espírito judaico>, pôs em prática o programa de <arianização da psicanálise>, que previa a exclusão dos judeus e a transformação do vocabulário. Rapidamente, conquistou as boas graças de alguns freudianos, dispostos a se lançarem nessa aventura, como Felix Boehm e Carl Müller-Braunschweig, aos quais se reuniram depois Harald Schultz-Hencke e Werner Kemper. Nenhum deles estava engajado na causa do nazismo. Membros da DPG e do BPI, um freudiano ortodoxo, o segundo adleriano e o terceiro neutro, simplesmente tinham ciúme de seus colegas judeus. Assim, o advento do nacional-socialismo foi para eles uma boa oportunidade de fazer carreira.

ambivalência

Ver também OBJETO (“BOM” E “MAU”).

#OFFTOPICFILOSOFAL É Além do Bem e do Mal a superação do princípio da não-contradição ou apenas uma solução guiada por este princípio? Pegadinha do Mallandgenstein.

anáclise ou apoio

[Devido a divergências de traduções ou simplesmente à incompetência da teoria,] o conceito de Anlehnungnão foi nitidamente apreendido pelos leitores de Freud.” “em francês o substantivo anaclise (anáclise), que traduziria Anlehnung, não é admitido. (…) os autores deste Vocabulário propuseram como equivalente étayage (apoio)”

Trata-se do momento de escolha do primeiro objeto de amor (paixão). A famosa necessidade do supérfluo(encobridor).

Parece que, até hoje, a noção de apoio não foi plenamente apreendida na obra de Freud; quando vemos intervir esta noção, é quase sempre na concepção de escolha de objeto, que longe de defini-la por inteiro, supõe que ela esteja no centro de uma teoria das pulsões.

O seu sentido principal é estabelecer uma [diferença entre as pulsões de autoconservação e o nascimento das pulsões sexuais e auxiliar na compreensão entre a separação entre desenvolvimento da heteronomia e autoerotismo ou narcisimo].” Apoio Exterior

anaclítica, depressão (Klein)

É um tipo de depressão passível de desenvolvimento já em bebês. Poder-se-ia chamar de “desmame traumático” que não foi satisfatoriamente reposto. É estruturalmente oposta à depressão adulta. = HOSPITALIZAÇÃO de ROUDINESCO. O verbete vem de René Spitz (The Psycho-Analytic Study of the Child; La première année de la vie de l’enfant).

análise didática

O ensino formal da psicanálise para a formação do profissional clínico, que inclui a análise propriamente dita do inconsciente do paciente-aprendiz.

Sobre o mito da autoanálise (a 1ª análise didática feita dentro da psicanálise, necessariamente, pelo Pai da disciplina): só Freud? Ou o mesmo afirmara, num congresso, que seria pré-requisito para o exercício da profissão? Respostas mais adiante, nos IMPERDÍVEIS CAPÍTULOS VERBORRÁGICOS DESTA SAGA, amigos!

F. presta homenagem à escola de Zurique por ter <…apresentado a exigência segundo a qual quem quiser praticar análises sobre outros deve 1º submeter-se a uma análise realizada por alguém com experiência>.” Experiência é relativa, diria seu mentor na Filosofia…

Foi em 1922, no Congresso da Associação Psicanalítica Internacional, 2 anos após a fundação do Instituto de Psicanálise de Berlim, que se apresentou a exigência da análise didática para todo e qualquer candidato a analista.”

Para resistir firmemente a essa investida geral do paciente, é preciso que o analista também tenha sido plena e completamente analisado. (…) muitas vezes se julga suficiente que um candidato passe um ano familiarizando-se com os principais mecanismos naquilo a que se chama a sua análise didática. Quanto ao seu progresso ulterior, confia-se no que virá a aprender no decorrer da própria experiência. (…) enquanto nem todos os empreendimentos com fins terapêuticos precisam ser levados até a profundidade quando falamos de uma terminação consumada da análise, o próprio analista deve conhecer e controlar mesmo as fraquezas mais secretas do seu caráter, e isto é impossível sem uma análise plenamente acabada.” Ferenczi

Hmmm… Que torre de Babel não temos aqui!

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Balint, Sobre o sistema de formação psicanalítica

análise direta

Espécie de “análise intensiva” para casos de psicose. Inimiga, portanto, do princípio freudiano de abstinência.

o paciente sente-se compreendido por um terapeuta ao qual atribui a compreensão todo-poderosa de uma mãe ideal; tranqüiliza-se com palavras que visam o conteúdo infantil das suas angústias mostrando a inanidade delas.” Tem-se por base que na terapia para o neurótico a postura do psicanalista tem de ser muito mais neutra. A teoria de base que sustenta essa metodologia é a de que o psicótico é necessariamente aquela criança que sofreu a influências de uma mãe perversa.

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Rosen, Direct Analysis

análise existencial (Daseinanalyse)

Entre os adeptos franceses da análise existencial encontramos Eugène Minkowski, o Jean-Paul Sartre de O ser e o nada [Hm… muito mais na persona literária…] e o jovem Michel Foucault (até 1954). (…) Na Grã-Bretanha, é essencialmente em Ronald Laing que encontramos a temática existencial.” how LAING will this treatment take?

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Viktor Frankl, La Psychothérapie et son image de l’homme, Paris, Resma, 1970.

Andersson, Ola

Pioneiro da historiografia erudita, Ola Andersson teve um destino curioso no movimento freudiano. O único livro que escreveu, publicado em 1962 com o título anglófono de Studies in the Pre-history of Psychoanalysis. The Etiology of Psychoneuroses (1886-1896) [ver versão francesa nas indicações de leitura], foi completamente ignorado na Suécia nos meios psicanalíticos, embora seu autor ocupasse funções acadêmicas importantes e fosse responsável pela tradução sueca das obras de Sigmund Freud. [!]”

No seu próprio trabalho, Andersson empreendeu então a primeira grande revisão de um caso princeps dos Estudos sobre a histeria: o caso Emmy von N.. Descobriu seu nome verdadeiro, Fanny Moser, expôs a sua história no congresso da IPA de Amsterdam em 1965, e esperou 14 anos para publicar um artigo sobre esse tema na The Scandinavian Psychoanalytic Review.” “Entretanto, ao contrário de Ellenberger, continuou apegado, como membro da IPA, à ortodoxia oriunda de Ernest Jones, cujo trabalho biográfico admirava, o que o impediu de empenhar-se mais na história erudita. Sofreu muito com seu isolamento no seio da Sociedade Psicanalítica Sueca, a ponto de pedir a Ellenberger, em 1976, que o ajudasse a emigrar para os Estados Unidos.”

Seu sobrenome Andersson, psicanalista ao mesmo tempo integrado e marginal, foi realmente apagado da história intelectual de seu país, a ponto de não figurar na Enciclopédia nacional sueca, ele que havia escrito tantos artigos em diversas enciclopédias suecas.”

Andreas-Salomé, Lou, née Lelia (Louise) von Salomé (1861-1937)

Mais por sua vida do que por suas obras, Lou Andreas-Salomé teve um destino excepcional na história do século XX. Figura emblemática da feminilidade narcísica,¹ concebia o amor sexual como uma paixão física que se esgotava logo que o desejo fosse saciado. Só o amor intelectual, fundado na mais absoluta fidelidade, era capaz, dizia ela, de resistir ao tempo.”

¹ O que seria isso?

Ironizava as invectivas, os boatos e os escândalos, decidida a não se dobrar às imposições sociais. Depois de Nietzsche (1844-1900) e de Rilke (1875-1926), Freud ficou deslumbrado por essa mulher, a quem amou ternamente e que revolucionou a sua existência.

Nascida em São Petersburgo, em uma família da aristocracia alemã, Lou Salomé era filha de um general do exército dos Romanov. Com a idade de 17 anos, recusando-se a ser confirmada pelo pastor da Igreja evangélica reformada, à qual pertencia sua família, colocou-se sob a direção de outro pastor, Hendrik Gillot, dândi brilhante e culto, que se apaixonou por ela logo que a iniciou na leitura dos grandes filósofos.”

Graças a Malwida von Meysenburg (1816-1903), grande dama do feminismo alemão, ficou conhecendo o escritor Paul Rée (1849-1901), que lhe apresentou Nietzsche. Persuadido de que encontrara a única mulher capaz de compreendê-lo, este lhe fez um pedido solene de casamento. Lou recusou-se. A esses dois homens, profundamente apaixonados por ela, propôs então constituírem uma espécie de trindade intelectual, e em maio de 1882 [38 x 33 x 21 anos], para selar o pacto, fizeram-se fotografar juntos, diante de um cenário de papelão: Nietzsche e Rée atrelados a uma charrete, Lou segurando as rédeas.” “Foi a adesão ao narcisismo nietzschiano, e de modo mais geral o culto do ego, característico da Lebensphilosophie (filosofia da vida)¹ fin de siècle, que preparou o encontro de Lou com a psicanálise.” Blá, blá, blá…

¹ Por que afinal via de regra é a filosofia-da-morte, certo?

PICÂNCIA EDÍPICA CHULA

Em junho de 1887, Lou casou-se com o orientalista alemão Friedrich-Carl Andreas, que ensinava na Universidade de Göttingen. O casamento não foi consumado, e Georg Ledebourg, fundador do Partido Social-Democrata alemão tornou-se seu primeiro amante, algum tempo antes de Friedrich Pineles, médico vienense. Essa segunda ligação terminou com um aborto e uma trágica renúncia à maternidade. Lou instalou-se então em Munique, onde ficou conhecendo o jovem poeta Rainer Maria Rilke: <Fui tua mulher durante anos, escreveria ela em Minha vida, porque foste a primeira realidade, em que o homem e o corpo são indiscerníveis um do outro, fato incontestável da própria vida […]. Éramos irmão e irmã, mas como naquele passado longínquo, antes que o casamento entre irmão e irmã se tornasse um sacrilégio.>” “como diria Freud em 1937, <ela foi ao mesmo tempo a musa e a mãe zelosa do grande poeta […] que era tão infeliz diante da vida.>” Mal consigo contar os clichês deste verbete…

Em seu artigo de 1914 sobre o narcisismo, era nela que pensava quando descreveu os traços tão particulares dessas mulheres, que se assemelham a grandes animais solitários mergulhados na contemplação de si mesmos.”“Logo ela abraçou exclusivamente a causa do freudismo. Foi então que se apaixonou porViktor Tausk, o homem mais belo e mais melancólico do círculo freudiano.”“Introduzida no círculo da Berggasse, tornou-se familiar da casa e apegou-se particularmente a Anna Freud. Depois das reuniões das quartas-feiras, Freud a conduzia a seu hotel; depois de cada jantar, a cumulava de flores.”

Fiquei sabendo com temor — e pela melhor fonte — que todos os dias você dedica até dez horas à psicanálise. Naturalmente, considero isso uma tentativa de suicídio mal-dissimulada, o que muito me surpreende, pois, que eu saiba, você tem muito poucos sentimentos de culpa neurótica. Portanto, insisto que pare e de preferência aumente o preço de suas consultas em um quarto ou na metade, segundo as flutuações da queda do marco. Parece que a arte de contar foi esquecida pela multidão de fadas que se reuniram em torno do seu berço quando você nasceu. Por favor, não jogue pela janela este meu aviso.”

Empobrecida pela inflação que assolava a Alemanha e obrigada a manter os membros de sua família arruinados pela Revolução de Outubro, Lou não conseguia suprir suas necessidades. Embora nunca pedisse nada, Freud lhe enviava somas generosas e dividia com ela, como dizia, a sua <fortuna recentemente adquirida>.

OEDIPUS GONNA ANTIOEDIPALIZE YOU: “Lou tornou-se confidente da filha de Freud e até sua segunda analista, quando isso se tornou necessário.”

Para comemorar o seu 75º aniversário, Lou decidiu dedicar a Freud um livro, para expressar sua gratidão e alguns desacordos. Criticava principalmente os erros cometidos pela psicanálise a respeito da criação estética, reduzida abusivamente, dizia ela, a um caso de recalque. Freud aceitou sem reservas a argumentação, mas tentou conseguir que ela mudasse o título da obra (Minha gratidão a Freud).”

A partir de 1933, Lou assistiu com horror à instauração do regime nazista. Conhecia o ódio que lhe consagrava Elisabeth Forster (1846-1935), irmã de Nietzsche, que se tornara adepta fervorosa do hitlerismo. Conhecia os desvios que esta impusera à filosofia do homem de quem fôra tão próxima e que tanto admirava. Não ignorava que os burgueses de Göttingen a chamavam A Feiticeira. Mas decidiu não fugir da Alemanha. Alguns dias depois de sua morte, um funcionário da Gestapo foi à sua casa para confiscar a biblioteca, que seria jogada nos porões da prefeitura:Apresentou-se como razão para esse confisco, escreveu Peters, que Lou fôra psicanalista e praticara aquilo que os nazistas chamavam de ciência judaica, que ela fôra colaboradora e amiga íntima de Sigmund Freud e que a sua biblioteca estava apinhada de autores judeus.

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Lou Andreas-Salomé, Fenitschka (Stuttgart, 1898), Paris, Des Femmes, 1985;

______. Érotisme (Frankfurt, 1910, Munique, 1979), in: Eros, Paris, Minuit, 1984; (art.)

______. Rainer Maria Rilke (Leipzig, 1928), Paris, Marendell, 1989;

______. Ma gratitude envers Freud (Viena, 1931, Paris, 1983), Seuil, col. “Points”, 1987, traduzido com o título Lettre ouverte à Freud;

______. Ma vie (Zurique, 1951, Frankfurt 1977), Paris, PUF, 1977;

______. L’Amour du narcissisme, Paris, Gallimard, 1980;

______. Carnets intimes des dernières années (Frankfurt, 1982), Paris, Hachette, 1983;

______. En Russie avec Rilke, 1900. Journal inédit, Paris, Seuil, 1992;

Freud & Lou Andréas-Salomé, correspondência completa (Frankfurt, 1966), Rio de Janeiro, Imago, 1975;

Nietzsche, Rée & Salomé, Correspondance (Frankfurt, 1970), Paris, PUF, 1979;

H.F. Peters, My sister, my spouse (N. York, 1962), Rio de Janeiro, Jorge Zahar, 1986;

Rudolph Binion, Frau Lou, Nietzsche’s Wayward Disciple, Princeton, Princeton University Press, 1968;

Angela Livingstone, Lou Andreas-Salomé: Her Life and Work (Londres, 1984), Paris, PUF, 1990.

antipsiquiatria

Sob certos aspectos, a antipsiquiatria foi a seqüência lógica e o desfecho da psicoterapia institucional. Se esta havia tentado reformar os manicômios e transformar as relações entre os que prestavam e os que recebiam cuidados, no sentido de uma ampla abertura para o mundo da loucura, a antipsiquiatria visou a extinguir os manicômios e eliminar a própria idéia de doença mental.” “foi justamente por ter sido uma revolta que a antipsiquiatria teve, ao mesmo tempo, uma duração efêmera e um impacto considerável no mundo inteiro. Ela foi uma espécie de utopia: a da possível transformação da loucura num estilo de vida, numa viagem, num modo de ser diferente e de estar do outro lado da razão, como a haviam definido Arthur Rimbaud (1854-1891) e, depois dele, o movimento surrealista.”

Assim como o movimento psicanalítico havia fabricado sua lenda das origens através da história de Anna O. (Bertha Pappenheim), a antipsiquiatria também reivindicou a aventura de uma mulher: Mary Barnes. Essa ex-enfermeira, reconhecida como esquizofrênica e incurável, tinha cerca de 40 anos ao ingressar no Hospital de Kingsley Hall, onde Joseph Berke a deixou regredir durante 5 anos. Através dessa descida aos infernos e de uma espécie de morte simbólica, ela pôde renascer para a vida, tornar-se pintora e, mais tarde, redigir sua <viagem>.”

GUERRA FRIA LACAN X SEU MESTRE: “Na França, não houve nenhuma verdadeira corrente antipsiquiátrica, de um lado porque a esquerda lacaniana ocupou parcialmente o terreno da revolta contra a ordem psiquiátrica, através da corrente da psicoterapia institucional, e de outro, em função de Foucault e Gilles Deleuze (1925-1995) [Batman & Robin], cujos trabalhos cristalizaram a contestação <antipsiquiátrica> a uma dupla ortodoxia, freudiana e lacaniana.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

David Cooper, Psiquiatria e antipsiquiatria (Londres, 1967);

Mary Barnes & Joseph Berke. Un voyage à travers la folie (Londres, 1971), Paris, Seuil, 1973;

Thomas Szasz, Le Mythe de la maladie mentale (N. York, 1974), Paris, Payot, 1975.

antropologia

O debate entre os antropólogos e os psicanalistas começou após a publicação, em 1912-1913, do livro Totem e tabu e deu origem a uma nova disciplina, a etnopsicanálise, cujos dois grandes representantes foram Geza Roheim e Georges Devereux. Seu principal contexto geográfico inicial foi a Melanésia, isto é, a Austrália, onde ainda viviam aborígines que, no final do século, eram considerados o povo mais <primitivo> do planeta, e as ilhas situadas a sudoeste do oceano Pacífico (Trobriand e Normanby), habitadas pelos melanésios propriamente ditos e pelos polinésios. Posteriormente, o campo de eleição foi o dos índios da América do Norte.”

Derivada do grego (ethnos: povo, e logos: pensamento), a palavra etnologia só veio a surgir no século XIX. Todavia, o estudo comparativo dos povos remonta a Heródoto. Se, de acordo com os antigos, o mundo estava estaticamente dividido entre a civilização e a barbárie (externa à cidade), a questão colocou-se de outra maneira na era cristã. Os missionários e conquistadores se indagaram, com efeito, se os indígenas tinham alma ou não.”

Daí nasceu a tese de que o primitivo se assemelha à criança, que se assemelha ao neurótico. Foi nesse darwinismo que Freud se inspirou, através dos trabalhos de James George Frazer (1854-1941) sobre o totemismo e de William Robertson Smith (1846-1894) sobre o tabu.”

Na França, a palavra ethnologie, etnologia, surgiu em 1838, para designar o estudo comparativo dos chamados costumes e instituições <primitivos>. Dezessete anos depois, foi suplantada pelo termo antropologia, ao qual o médico Paul Broca (1824-1881) associou seu nome, ao fazer dela uma disciplina física e anatômica que logo desembocou, no contexto da teoria da hereditariedade-degenerescência, no estudo das <raças> e das <etnias>, concebidas como espécies zoológicas.

No mundo anglófono, ao contrário (na Grã-Bretanha e, depois, nos Estados Unidos), a palavra ethnology cobriu o campo da antropologia física (no sentido francês), enquanto se cunhou, em 1908, o termo social anthropology, para designar a cátedra de antropologia de Frazer na Universidade de Liverpool.”

Observe-se que Charles Seligman (1873-1940) e William Rivers (1864-1922), dois antropólogos de formação médica, foram os primeiros a tornar conhecidos no meio acadêmico da antropologia inglesa os trabalhos freudianos sobre o sonho, a hipnose e a histeria. Mais tarde, esse trabalho teve seguimento através da escola culturalista norte-americana, desde Margaret Mead até Ruth Benedict (1887-1948), passando por Abram Kardiner e pelo neofreudismo.”

Quanto à antiga escola de antropologia, ela evoluiria para o racismo, o anti-semitismo e o colaboracionismo, em especial sob a influência de Georges Montandon, ex-médico e adepto das teses do padre Wilhelm Schmidt (1868-1954). Fundador da Escola Etnológica de Viena e diretor, em 1927, do museu etnográfico pontifical de Roma, Schmidt acusaria Freud de querer destruir a família ocidental. Quanto a Montandon, ele participaria do extermínio dos judeus durante o regime de Vichy e seria amigo do psicanalista e demógrafo Georges Mauco.

Foi preciso esperar pela segunda metade do século XX para que fosse introduzida na França, através de Claude Lévi-Strauss, a terminologia anglófona. Em 1954, ele livrou o termo <antropologia> de todas as antigas imagens da hereditariedade-degenerescência, a fim de definir uma nova disciplina que abarcasse, ao mesmo tempo, a etnografia, como primeira etapa de um trabalho de campo, e a etnologia, designada como segunda etapa e primeira reflexão sintética.

Se Marcel Mauss, sobrinho de Émile Durkheim, havia desvinculado a etnologia da sociologia durkheimiana, embora se inspirasse em seus modelos, Claude Lévi-Strauss passou da etnologia para a antropologia, unificando os dois campos (anglófono e francófono) em torno de três grandes eixos: o parentesco (em vez da família e do patriarcado), o universalismo relativista (em vez do culturalismo) e o incesto. Situou-se prontamente como contemporâneo da obra freudiana, à qual se referiu, como ao Curso de lingüística geral de Ferdinand de Saussure (1857-1913), sublinhando, em Tristes trópicos, o que ela lhe havia trazido: <…(essa obra) me revelou que […] são as condutas aparentemente mais afetivas, as operações menos racionais e as manifestações declaradas pré-lógicas que são, ao mesmo tempo, as mais significativas.>“Lévi-Strauss foi, sem sombra de dúvida, o primeiro etnólogo a teorizar a viagem etnológica segundo o modelo de uma estrutura melancólica: todo etnólogo redige uma autobiografia ou escreve confissões, diria ele, em essência, porque tem que passar pelo eu para se desligar do eu.”

PREFIGURAÇÃO DE BAUDRILLARD: “Foi dentro dessa orientação que ele estabeleceu uma analogia entre a técnica de cura xamanista e o tratamento psicanalítico. Na primeira, dizia, o feiticeiro fala e provoca a ab-reação, isto é, a liberação dos afetos do enfermo, ao passo que, na segunda, esse papel cabe ao médico que escuta, no bojo de uma relação na qual é o doente quem fala. Além dessa comparação, Lévi-Strauss mostrou que, nas sociedades ocidentais, tendia a constituir-se uma <mitologia psicanalítica> que fizesse as vezes de sistema de interpretação coletivo: <Assim, vemos despontar um perigo considerável: o de que o tratamento, longe de levar à resolução de um distúrbio preciso, sempre respeitando o contexto, reduza-se à reorganização do universo do paciente em função das interpretações psicanalíticas.> Se a cura, portanto, sobrevém através da adesão a um mito, agindo este como uma organização estrutural, isso significa que esse sistema é dominado por uma eficácia simbólica. Daí a idéia, proposta já em 1947 na Introdução à obra de Marcel Mauss, de que o chamado inconsciente não seria outra coisa senão um lugar vazio onde se consumaria uma autonomia da função simbólica.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

(a eterna busca pelo ramo de ouro) Pierre Bonte & Michel Izard, Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Paris, PUF, 1992;

R. Lowie, Histoire de l’ethnologie classique (N. York, 1937), Paris, Payot, 1971.

anulação

o isolamento, uma forma de defesa característica da neurose obsessiva, processo mágico em Freud (1926)

Anzieu, Marguerite (Aimée), paciente de Lacan

Foi Élisabeth Roudinesco quem revelou pela primeira vez, em 1986, a verdadeira identidade dessa mulher, e depois reconstruiu, em 1993, a quase totalidade de sua biografia, a partir do testemunho de Didier Anzieu e dos membros de sua família.”

Marguerite Pantaine provinha de uma família católica e interiorana do centro da França. Criada por uma mãe que sofria de sintomas persecutórios, sonhou desde muito cedo, à maneira de Emma Bovary, sair de sua situação e se tornar uma intelectual. Em 1910, ingressou na administração dos correios e, sete anos depois, casou-se com René Anzieu, também funcionário público. Em 1921, quando grávida de seu filho Didier, começou a ter um comportamento estranho: mania de perseguição, estados depressivos. Após o nascimento do filho, instalou-se numa vida dupla: de um lado, o universo cotidiano das atividades de funcionária dos correios, de outro, uma vida imaginária, feita de delírios. Em 1930, redigiu de enfiada dois romances que quis mandar publicar, e logo se convenceu de estar sendo vítima de uma tentativa de perseguição por parte de Hughette Duflos, uma célebre atriz do teatro parisiense dos anos 30. Em abril de 1931, tentou matá-la com uma facada, mas a atriz se esquivou do golpe e Marguerite foi internada no Hospital Sainte-Anne, onde foi confiada a Jacques Lacan, que fez dela um caso de erotomania e de paranóia de autopunição.

A continuação da história de Marguerite Anzieu é um verdadeiro romance. Em 1949, seu filho Didier, havendo concluído seus estudos de filosofia, resolveu tornar-se analista. Fez sua formação didática no divã de Lacan, enquanto preparava uma tese sobre a auto-análise de Freud sob a orientação de Daniel Lagache, sem saber que sua mãe tinha sido o famoso caso Aimée. Lacan não reconheceu nesse homem o filho de sua ex-paciente, e Anzieu soube da verdade pela boca da mãe, quando esta, por um acaso extraordinário, empregou-se como governanta na casa de Alfred Lacan (1873-1960), pai de Jacques” [!!]

Argentina

Independente desde 1816, depois de ter-se submetido à colonização espanhola, a Argentina viveu sob o reino dos caudilhos durante todo o século XIX. A partir de 1860, a cidade de Buenos Aires, sob a influência da sua classe dominante, os portenhos, esteve na liderança da revolução industrial e da construção de um Estado moderno. Em 1880, realizou-se a unidade entre as diferentes províncias e a cidade portuária se tornou a capital federal do país. Em 50 anos (1880-1930), a Argentina acolheu 6 milhões de imigrantes, italianos ou espanhóis na maioria; três vezes o volume de sua população inicial. Fugindo dos pogroms, os judeus da Europa central e oriental se misturaram a esse movimento migratório e se instalaram em Buenos Aires, fazendo da capital o centro de um cosmopolitismo aberto a todas as idéias novas.” “Fundador do asilo argentino, Lucio Melendez repetiu no seu país o gesto de Philippe Pinel, criando uma organização de saúde mental dotada de uma rede de hospitais psiquiátricos e edificando uma nosografia inspirada em Esquirol. Domingo Cabred, seu sucessor, prosseguiu a obra, adaptando a clínica da loucura aos princípios da hereditariedade-degenerescência. Na mesma época, começaram a afirmar-se as pesquisas em criminologia e em sexologia, enquanto o ensino da psicologia, em todas as suas tendências, tomava uma extensão considerável, com a criação, em 1896, de uma primeira cátedra universitária em Buenos Aires.”

Em 1904, José Ingenieros, psiquiatra e criminologista, publicou o primeiro artigo que mencionava o nome de Freud. Depois, durante os anos 1920, vários autores apresentaram a psicanálise ora como uma moda ou uma epidemia (Anibal Ponce), ora como uma etapa da história da psicologia (Enrique Mouchet). Em 1930, Jorge Thénon afirmou que ela era excessivamente metapsicológica, sem com isso negar o seu interesse. Curiosamente, enquanto uma notável tradução espanhola das obras de Freud estava em preparação em Madri, sob a direção de José Ortega y Gasset, os autores argentinos se referiam a versões francesas. Do mesmo modo, importavam as polêmicas parisienses, às quais acrescentavam — imposição da latinidade — as críticas italianas. Assim, os argumentos de Enrico Morselli (1852-1929) tiveram uma repercussão favorável, enquanto o temível Charles Blondel tinha um franco sucesso ao declarar, por ocasião da sua viagem de conferências em 1927, que Henri Bergson (1859-1941) era o verdadeiro descobridor do inconsciente

e Freud uma espécie de Balzac fracassado [haha!].”

A escola argentina nunca se limitaria a uma única doutrina. Acolheria todas com um espírito de ecletismo, inscrevendo-as quase sempre em um quadro social e político: marxista, socialista ou reformista. Ao longo dos anos e através de suas diversas filiações, ela conservaria o aspecto de uma grande família e saberia organizar suas rupturas sem criar clivagens irreversíveis entre os membros de suas múltiplas instituições.” “Tendo adquirido uma tradição clínica e uma verdadeira identidade freudiana, os argentinos formaram então, pela análise didática, seja em Buenos Aires, seja em seus próprios países, a maioria dos terapeutas dos países de língua espanhola que, por sua vez, se integrariam à IPA, constituindo grupos ou sociedades: Uruguai, Colômbia, Venezuela.” “Em 1977, a América Latina estava a ponto de tornar-se o continente freudiano mais poderoso do mundo, sob a égide da COPAL (futura FEPAL) e em ligação com os grupos brasileiros, capaz de rivalizar com a American Psychoanalytic Association (APsaA) e a Federação Européia de Psicanálise (FEP).” “As duas cisões se produziram no momento em que a Argentina saía de um regime militar clássico, fundado no populismo e herdado do velho caudilhismo, para um sistema de terror estatal. Ora, se o primeiro feria as liberdades políticas, não limitava a liberdade profissional e associativa, da qual dependia o funcionamento das instituições psicanalíticas. O segundo, ao contrário, visava erradicar todas as formas de liberdade individual e coletiva. Por conseguinte, poderia destruir a psicanálise, como fizera outrora o nazismo. § Em 1973, quando Perón voltou ao poder, nomeou Isabelita, sua nova esposa, para o posto de vice-presidente e fez de seu secretário José Lopez Rega o ministro dos assuntos sociais do país. Este apressou-se a criar a Tríplice A (Aliança Argentina Anticomunista), conhecida por seus esquadrões da morte, que serviram de força suplementar para o exército, em suas operações de controle da sociedade civil.Um ano depois, Perón morreu e Isabelita assumiu a sua sucessão, sendo substituída em março de 1976 pelo general Jorge Videla, que instaurou durante 9 anos um dos regimes mais sangrentos do continente latino-americano, com o do general Pinochet no Chile: 30 mil pessoas foram assassinadas e torturadas, sob o rótulo de desaparecidos.” “E foi em nome da defesa de um <ocidente cristão> e da segurança nacional que as forças armadas decidiram erradicar o freudismo e o marxismo, julgados responsáveis pela <degeneração> da humanidade. Ao contrário dos nazistas, não erigiram um instituto como o de Matthias Heinrich Göring e não aboliram a liberdade de associação. A perseguição foi silenciosa, anônima, penetrando no coração da subjetividade.” “Marxista e veterana das Brigadas Internacionais, Marie Langer encontrou-se, desde o seu exílio no México, na vanguarda dos combates, arrastando consigo todos os psicanalistas politizados do país. Foi nessa época que os argentinos, como outrora os judeus europeus, emigraram em grande número para os quatro cantos do mundo, a fim de formar novos grupos freudianos ou integrar-se aos que já existiam na Suécia, na Austrália, na Espanha, nos Estados Unidos, na França.” “Durante todo o período de terror estatal (1976-1985), o interesse pelo pensamento de Lacan progrediu na Argentina de maneira curiosa. Recebido como uma contracultura subversiva e de aspecto esotérico, a doutrina do mestre permitia aos que a faziam frutificar mergulhar em debates sofisticados sobre o passe, o matema e a lógica, e esquecer, ou mesmo ignorar, a sangrenta ditadura instaurada pelo regime. Como seus colegas politizados da IPA, os lacanianos marxistas e militantes se exilaram ou resistiram ao terror.” “Em 1991, Horacio Etchegoyen foi eleito presidente. Técnico do tratamento de tendência kleiniana, analisado por Heinrich Racker e membro da ABdeBA, foi o primeiro presidente de língua espanhola do movimento freudiano.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Jacques Derrida, Geopsychanalyse and the rest of the world, 1981.

associação verbal, teste de

Técnica experimental usada por Carl Gustav Jung, a partir de 1906, para detectar os complexos e isolar as síndromes específicas de cada doença mental. Consiste em pronunciar diante do sujeito uma série de palavras, cuidadosamente escolhidas, pedindo-lhe que responda com a primeira palavra que lhe vier à cabeça e medindo seu tempo de reação.”

Historicamente, essa técnica está ligada à noção de associação de idéias, já utilizada por Aristóteles, que definira seus 3 grandes princípios: a contigüidade, a semelhança e o contraste. No século XIX, a psicologia introspectiva e a filosofia empirista conferiram-lhe tamanha importância que o associacionismo transformou-se numa verdadeira doutrina, na qual se inspirariam todas as correntes da psicologia e, em especial, Freud”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Freud/Jung: correspondência completa (Paris, 1975).

atenção (uniformemente) flutuante

É o “espelho” da associação livre: faz parte do método de conduta do analista frente ao paciente (busca de neutralidade).

Tal como o paciente deve contar tudo o que lhe passa pelo espírito, eliminando todas as objeções lógicas e afetivas que pudessem levá-lo a fazer uma escolha, assim o médico deve estar apto a interpretar tudo o que ouve a fim de que possa descobrir aí tudo o que o insconsciente dissimula”F., 1912

Graças a ela, o analista pode conservar na memória uma multidão de elementos aparentemente insignificantes cujas correlações só aparecerão posteriormente.”

ouvir com o terceiro ouvido”Reik

empatia infraverbal”

Se o isso são imagens, como escutá-las? Porque mesmo que emitissem sons, o isso também não tem ouvidos, ainda que tivesse bocas

ato falho

Os editores da Standard Edition observam que para designá-lo foi preciso criar em inglês um termo, parapraxis. Em francês, o tradutor de Psicopatologia da vida cotidiana utilizou a expressão acte manqué, que adquiriu fôro de cidadania, mas parece que na prática psicanalítica corrente na França ela designa principalmente uma parte do campo coberto pelo termo Fehlleistung, quer dizer, as falhas da ação stricto sensu [enquanto que, para Freud, o ato falho pode ser compreendido como um ato bem-sucedido do inconsciente, vd. verbete do livro citado].”

auto-análise

Doctor Dream

mantenho a opinião de que esta espécie de análise [dos sonhos] pode ser suficiente para quem é um bom sonhador e não muito anormal.”O inconveniente é que esse tipo de pessoa teria de ser avisado disso (2ª característica)!

Num instante 2, em carta: “Uma verdadeira auto-análise é impossível; se não fosse isso não haveria doença.”

LOOK WHO SAYS… “Considera-se geralmente a auto-análise uma forma particular de resistência à psicanálise que embala o narcisismo e elimina a mola mestra do tratamento, que é a transferência.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Anzieu, Freud’s Self-Analysis (1986) (filho da paciente Marguerite Anzieu de Lacan!)

deb(u)t of the doubt

Nada mais risível e não-enriquecedor do que testemunhar os mútuos ataques dos psicanalistas entre si.

autismo

A PSICANÁLISE CLÁSSICA PRECISA SER SUPEREGOTIZADA APÓS SEU PAPAI: “Termo criado em 1907 por Eugen Bleuler e derivado do grego autos (o si mesmo), para designar o ensimesmamento psicótico do sujeito em seu mundo interno e a ausência de qualquer contato com o exterior, que pode chegar inclusive ao mutismo.” “É numa carta de Carl Gustav Jung a Sigmund Freud, datada de 13 de maio de 1907, que descobrimos como Bleuler cunhou o termo autismo. Ele se recusava a empregar a palavra auto-erotismo, introduzida por Havelock Ellis e retomada por Freud, por considerar seu conteúdo por demais sexual. Por isso, fazendo uma contração de auto com erotismo, adotou a palavra autismo, depois de ter pensado em ipsismo, derivada do latim. Posteriormente, Freud conservou o termo auto-erotismo para designar esse mesmo fenômeno, enquanto Jung adotou o termo introversão.” “Em 1911, em seu principal livro, Dementia praecox ou grupo das esquizofrenias, Bleuler designou por esse termo um distúrbio típico da esquizofrenia e característico dos adultos.”

Cinco grandes sinais clínicos permitiriam, segundo Kanner, reconhecer a psicose autística: o surgimento precoce dos distúrbios (logo nos dois primeiros anos de vida), o extremo isolamento, a necessidade de imobilidade, as estereotipias gestuais e, por fim, os distúrbios da linguagem (ou a criança não fala nunca, ou emite um jargão desprovido de significação, incapaz de distinguir qualquer alteridade).”

Além de Bettelheim, foram a corrente annafreudiana, por um lado, com os trabalhos de Margaret Mahler sobre a psicose simbiótica, e a corrente kleiniana, por outro, que melhor estudaram e trataram o autismo, amiúde com sucesso, com a ajuda dos instrumentos fornecidos pela psicanálise. Nesse contexto, Frances Tustin trouxe uma nova visão sobre essa questão na década de 1970, ao propor uma classificação do autismo em três grupos: o autismo primário anormal, resultante de uma carência afetiva primordial e caracterizado por uma indiferenciação entre o corpo da criança e o da mãe; o autismo secundário, de carapaça, que corresponde em linhas gerais à definição de Kanner; e o autismo secundário regressivo, que seria uma forma de esquizofrenia sustentada por uma identificação projetiva.”

apesar da evolução da psiquiatria genética, nenhum trabalho de pesquisa conseguiu comprovar (como de resto não o fez em relação à esquizofrenia e à psicose maníaco-depressiva) que o autismo verdadeiro (quando não existe nenhuma lesão neurológica anterior) seja de origem puramente orgânica.”

Balint, Michael

Como muitos judeus húngaros cujos antepassados adotaram nomes alemães, decidiu, no fim da guerra, <magiarizar-se> para afirmar assim que pertencia à nação húngara. Tomou então o sobrenome de Balint. Na universidade, ficou conhecendo Alice Szekely-Kovacs, estudante de etnologia, que despertou seu interesse pela psicanálise.”

Foi obrigado, como todos os imigrantes, a refazer os estudos de medicina e teve que enfrentar, além do exílio, a dor de perder de uma só vez quase todos os membros da família. Alice Balint (1898-1939) (a Kovacs acima), sua mulher, e Wilma Kovacs [psicanalista e outrora paciente tratada por Groddeck!], sua sogra, a quem era muito apegado, morreram com um ano de intervalo. Depois da guerra, ficou sabendo que seus pais tinham se suicidado para escapar à deportação.”

A LINHA TÊNUE ENTRE SER WORKHALOIC E “PSICAEROTÔMANO”: “Foi lá também que ficou conhecendo Enid Albu-Eichholtz, sua terceira mulher. Analisada por Donald Woods Winnicott, Enid Balint (1904-1994) iniciou Michael em uma nova técnica, o case work. Tratava-se de comentar e trocar relatos de casos no interior de grupos compostos de médicos e de psicanalistas. Essa experiência deu origem ao que se chama de grupos Balint. Apesar de sua separação em 1953, Michael e Enid continuaram a trabalhar juntos.”

A sobrinha da falecida primeira mulher de Balint se tornou sua tradutora ao Francês!

Grande técnico do tratamento, Balint soube aliar o espírito inovador de seu mestre Ferenczi à tradição clínica da escola inglesa. Nesse aspecto, foi realmente o <húngaro selvagem> da British Psychoanalytical Society (BPS), cujos rituais e cuja esclerose ele criticou com muito humor, prestando homenagem, na primeira ocasião, aos costumes mais liberais da antiga sociedade de Budapeste”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Balint, A falha básica (Londres, 1968), P. Alegre, Artes Médicas, 1993.

Bateson, Gregory (1904-1980)

Marido de Margaret Mead.

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

B. (ed.), Perceval le fou. Autobiographie d’un schizophrène (Londres, 1962), Paris, Payot, 1975.

Bauer, Ida, sobrenome de casada Adler (1882-1945), caso Dora

Primeiro grande tratamento psicanalítico realizado por Freud, anterior aos do Homem dos Ratos (Ernst Lanzer)e do Homem dos Lobos (Serguei Constantinovitch Pankejeff), a história de Dora, redigida em dezembro de 1900 e janeiro de 1901 e publicada quatro anos depois, desenrolou-se entre a redação de A interpretação dos sonhos e a dos Três ensaios sobre a teoria da sexualidade.

GUINESS: “trata-se do documento clínico que mais se comentou, desde sua publicação. (…) o caso dessa jovem tornou-se o objeto privilegiado dos estudos feministas.”

Para a publicação desse 1o tratamento exclusivamente psicanalítico, conduzido com uma mocinha virgem de 18 anos de idade, Freud tomou precauções inauditas. Na época, de fato, a cruzada que se travava contra o freudismo consistia em fazer com que a psicanálise passasse por uma doutrina pansexualista, que tinha por objetivo fazer os pacientes (sobretudo as mulheres) confessarem, por meio da sugestão, <sujeiras> sexuais inventadas pelos próprios psicanalistas. Na Grã-Bretanha e no Canadá, por exemplo, Ernest Jones suportaria o peso de acusações dessa ordem. [Veja em ESCANDINÁVIA que E.J. não era nenhum ‘santinho’.]”

A melhor maneira de falar dessas coisas é sendo seco e direto; e ela é, ao mesmo tempo, a que mais se afasta da lascívia com que esses assuntos são tratados na ‘sociedade’, lascívia esta com que as moças e mulheres estão plenamente habituadas.”

um marido fraco e hipócrita engana sua mulher, uma dona de casa ignorante, com a esposa de um de seus amigos, conhecida numa temporada de férias em Merano. A princípio enciumado, depois indiferente, o marido enganado tenta, de início, seduzir a governanta de seus filhos. Depois, apaixona-se pela filha de seu rival e a corteja durante uma temporada em sua casa de campo, situada às margens do lago de Garda. Horrorizada, esta o rejeita, pespega-lhe uma bofetada e conta a cena a sua mãe, para que ela fale do assunto com seu pai. Este interroga o marido da amante, que nega categoricamente os fatos pelos quais é recriminado. Preocupado em proteger seu romance extraconjugal, o pai culpado faz com que a filha passe por mentirosa e a encaminha para tratamento com um médico que, alguns anos antes, prescrevera-lhe um excelente tratamento contra a sífilis.

A entrada de Freud em cena transforma essa história de família numa verdadeira tragédia do sexo, do amor e da doença. Sob esse aspecto, sua narrativa do caso Dora assemelha-se a um romance moderno: hesitamos entre Arthur Schnitzler, Marcel Proust (1871-1922) e Henrik Ibsen (1828-1906).” “Grande industrial, ele desfrutava de uma bela situação financeira e era admirado pela filha [Dora]. Em 1888, contraiu tuberculose, o que o obrigou a se instalar com toda a família longe da cidade. Assim, optou por residir em Merano, no Tirol, onde travou conhecimento com Hans Zellenka (Sr. K.), um negociante menos abastado que ele, casado com uma bela italiana, Giuseppina ou Peppina (Sra. K.), que sofria de distúrbios histéricos e era uma assídua freqüentadora de sanatórios. Peppina tornou-se amante de Phillip [Bauer] e cuidou dele em 1892, quando ele sofreu um descolamento da retina.”

Katharina, a mãe de Ida, provinha, como o marido, de uma família judia originária da Boêmia. Pouco instruída e bastante simplória, sofria de dores abdominais permanentes, que seriam herdadas pela filha. Nunca se interessara pelos filhos e, desde a doença do marido e da desunião que se seguira a ela, exibia todos os sinais de uma <psicose doméstica>: <Sem mostrar nenhuma compreensão pelas aspirações dos filhos, ela se ocupava o dia inteiro, escreveu F., em limpar e arrumar a casa, os móveis e os utensílios domésticos, a tal ponto que usá-los e usufruir deles tinha-se tornado quase impossível […]. Fazia anos que as relações entre mãe e filha eram pouco afetuosas. A filha não dava a menor atenção à mãe, fazia-lhe duras críticas e escapara por completo de sua influência.> E era uma governanta quem cuidava de Ida. Mulher moderna e <liberada>, esta lia livros sobre a vida sexual e dava informações sobre eles à sua aluna, em segredo. Abriu-lhe os olhos para o romance do pai com Peppina. Entretanto, depois de tê-la amado e de lhe ter dado ouvidos, Dora se desentendera com ela.”

Aos 9 anos de idade [o irmão mais velho de Dora, Otto] se tornara um menino prodígio, a ponto de escrever um drama em cinco atos sobre o fim de Napoleão. Depois, rebelara-se contra as opiniões políticas do pai, cujo adultério aprovava, por outro lado. (…) Secretário do Partido Social-Democrata de 1907 a 1914 e, depois, assessor de Viktor Adler no ministério de Assuntos Exteriores em 1918, viria a ser uma das grandes figuras da intelectualidade austríaca no entre-guerras. No entanto, apesar de seu talento excepcional, nunca se refez do desmoronamento do Império Austro-Húngaro e despendeu mais energia atacando Lenin do que combatendo Hitler (…) Bauer insistiu, até 1934, em fazer cruzadas típicas do pré-guerra contra a Igreja e a aristocracia, num momento em que, justamente, deveria ter-se associado a seus inimigos de outrora para repelir o fascismo. Poucas cegueiras tiveram conseqüências tão pesadas.”

foi em outubro de 1901 que Ida Bauer visitou Freud para dar início a esse tratamento, que duraria exatamente 11 semanas.”

Minha Ida já está garantida.

Dora fôra acusada por Hans[o amigo tarado do pai, quem curiosamente lhe havia metido chifres, i.e., furado seu olho; aqui cabe a citação da coincidência: o pai de Dora era cego de um olho] e por seu pai de ter inventado a cena de sedução. Pior ainda, fôra reprovada por Peppina Zellenka (Sra. K. [a chifradora – e quase chifruda]), que suspeitava que ela lesse livros pornográficos, em particular A fisiologia do amor, de Paolo Mantegazza (1831-1901), publicado em 1872 e traduzido para o alemão 5 anos depois. O autor era um sexólogo darwinista [?], profusamente citado por Richard von Krafft-Ebing e especializado na descrição <etnológica> das grandes práticas sexuais humanas: lesbianismo, onanismo, masturbação, inversão, felação, etc. Ao encaminhar sua filha a Freud, Philipp Bauer esperava que este lhe desse razão e que tratasse de pôr fim às fantasias sexuais da filha.” “O primeiro sonho revelou que Dora era dada à masturbação e que, na realidade, estava enamorada de Hans Zellenka.” “Dora não encontrara em Freud a sedução que esperava dele: ele não fôra compassivo e não soubera empregar com ela uma relação transferencial positiva. Nessa época, com efeito, ele ainda não sabia manejar a transferência na análise.”

fôra a própria Sra. K. que fizera a moça ler o livro proibido, para depois acusá-la. E fôra também ela quem lhe havia falado de coisas sexuais.” Que beleza…

Esse tema da homossexualidade inerente à histeria feminina seria longamente comentado por Jacques Lacan em 1951, enquanto outros autores fariam questão de demonstrar ora que Freud nada entendia de sexualidade feminina,¹ ora que Dora era inanalisável.”

¹ A única coisa certa nesse imbróglio todo!

Ida Bauer nunca se curou de seu horror aos homens.Mas seus sintomas se aplacaram. Após sua curta análise, ela pôde vingar-se da humilhação sofrida, fazendo a Sra. K. confessar o romance com seu pai e levando o Sr. K. a confessar a cena do lago.” “Em 1903, casou-se com Ernst Adler [Adler é o quê afinal, uma espécie de ‘Silva’?], um compositor que trabalhava na fábrica de seu pai.” “Em 1923, sujeita a novos distúrbios — vertigens, zumbidos no ouvido, insônia, enxaquecas —, por acaso chamou à sua cabeceira Felix Deutsch. Contou-lhe toda a sua história, falou do egoísmo dos homens, de suas frustrações e de sua frigidez. Ouvindo suas queixas, Deutsch reconheceu o famoso caso Dora: <Desse momento em diante, ela esqueceu a doença e manifestou um imenso orgulho por ter sido objeto de um texto tão célebre na literatura psiquiátrica.> Então, discutiu as interpretações de seus dois sonhos feitas por Freud. Quando Deutsch tornou a vê-la, os ataques tinham passado.”

Dora tinha voltado contra o próprio corpo a obsessão de sua mãe: <Sua constipação, vivida como uma impossibilidade de ‘limpar os intestinos’, causou-lhe problemas até o fim da vida.>

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Freud, Fragmento da análise de um caso de histeria (1905);

Felix Deutsch, Apostille au “Fragment d’une analyse d’hystérie (Dora)” (1957), Revue Française de Psychanalyse, n. 37, janeiro-abril de 1973, 407-14;

Lacan. O Seminário, livro 17, O avesso da psicanálise (1969-1970) (Paris, 1991), Rio de Janeiro, Jorge Zahar, 1992.

benefício primário e secundário da doença

Defesa secundária e benefício secundário surgem como duas modalidades de resposta do ego a esse <corpo estranho> que o sintoma antes de mais nada é”

O que R***** e Maria D’Stress nunca entenderão: os benefícios de ser sedentário são muito maiores que os de ser um “saudável”!

Bernays, Anna, née Freud (1859-1955), irmã de Sigmund Freud

Em suas lembranças, manifestou o mesmo ciúme que seu irmão sentira em relação a ela, quando era criança. Contou até que pontoAmalia Freudprivilegiava o filho mais velho: ele tinha direito a um quarto só para ele, enquanto as irmãs se apertavam no resto do apartamento. Quando Amalia quis dar aulas de piano a Anna Freud (futura Bernays), Sigmund se opôs e ameaçou deixar a casa. Quando ela tinha 16 anos, ele a impediu de ler as obras de Honoré de Balzac e deAlexandre Dumas (1802-1870). Essa atitude tirânica estava ligada ao fato de que Freud fora muito ciumento de seu irmão Julius Freud, nascido depois dele, e posteriormente se sentira culpado de sua morte.” E o kiko?

Em outubro de 1883, Anna Freud casou-se comEli Bernays, irmão deMartha Bernays, futura mulher de Freud, com o qual este não tardou a se indispor por causa de uma banal história de dinheiro.Novamente manifestou seu ciúme querendo que Martha, sua noiva, tomasse partido por ele, o que ela não fez. Por isso, não assistiu ao casamento da irmã. Tempos depois, deu fim à briga e ajudou os Bernays a emigrar para os Estados Unidos, onde Eli se tornou um homem de negócios muito rico.”

Bettelheim, Bruno (1903-1990)

Não se pode evocar a vida e a obra de Bruno Bettelheim sem levar em conta o escândalo que estourou nos Estados Unidos algumas semanas depois de sua morte. Em conseqüência da publicação, em alguns grandes jornais, de cartas de ex-alunos da Escola Ortogênica de Chicago, que ele dirigira durante cerca de 30 anos e que acolhia crianças classificadas como autistas, a imagem do bom <Dr. B.>, como era chamado, se apagava por trás da figura de um tirano brutal, que fazia reinar o terror em sua escola.”

Os termos de impostor, de falsificador e de plagiário se somaram ao de charlatão. Esse tumulto teve pouca repercussão na França, onde ele gozara, em razão do sucesso de seu livro A fortaleza vaziae do programa dedicado à Escola Ortogênica, realizado por Daniel Karline Tony Lainépara a televisão francesa e difundido em outubro de 1974, de um imenso prestígio que só foi prejudicado pelo declínio geral das idéias filosóficas e psicanalíticas dos anos 1970.”

Nascido em Viena a 28 de agosto de 1903, em uma família da pequena burguesia judaica assimilada, de uma feiúra constatada sem delicadeza pela mãe, que nunca lhe dedicou grande afeição, Bruno Bettelheim manifestou cedo suas tendências à depressão.”

Preso pela Gestapo, chegou a Dachau a 3 de junho de 1938, depois de ter sido violentamente espancado. Transferido depois para o campo de concentração de Buchenwald a 23 de setembro de 1938, encontrou ali Ernst Federn, filho de Paul Federn, companheiro de Freud. Naquele universo de medo, angústia e humilhação permanentes, começou a fazer um trabalho consigo mesmo, para resistir à ação mortífera dos SS. Foi a experiência desses campos a origem do conceito de <situação extrema>, pelo qual ele designava as condições de vida diante das quais o homem pode seja abdicar, identificando-se com a força destruidora, constituída tanto pelo carrasco ou pelo ambiente quanto pela conjuntura, seja resistir, praticando a estratégia da sobrevivência — Sobreviver seria o título de um de seus livros — que consiste em construir para si, a exemplo do que Bettelheim supunha ser a origem do autismo, um mundo interior cujas fortificações o protegeriam das agressões externas. Libertado a 14 de abril de 1939, graças a intervenções que seriam para ele uma nova ocasião de fabular, emigrou para os Estados Unidos, despojado de todos os seus bens.”

Assim, Bruno Bettelheim tornou-se especialista em campos de concentração, qualidade que se revelaria sobrecarregada de muitos mal-entendidos, desta vez com o conjunto da comunidade judaica. Com efeito, os testemunhos dos raros sobreviventes dos campos de morte fariam aparecer a insondável distância que separava o universo concentracionário da empreitada de extermínio sistemático, cujo símbolo será, para sempre, Auschwitz. Bruno Bettelheim levaria anos para admitir essa diferença, recusando-se a ver nela o limite trágico de sua virulenta crítica daquilo que ele apresentava como a passividade dos judeus diante de seus torturadores.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

B., Psychanalyse des contes de fées;

Nina Sutton, Bruno Bettelheim, une vie, Paris, Stock, 1995.

Biblioteca do Congresso (Washington), a tragédia “alexandrina” (para não dizer que tudo se resume a Édipo) da família Freud!

Foi ali, no departamento de manuscritos, que foram depositados os arquivos de Freud (cartas, manuscritos, etc.) e os de inúmeros outros psicanalistas de diferentes países. Essa iniciativa foi tomada por Siegfried Bernfeld. Depois dele, Kurt Eissler, psicanalista também de origem vienense e autor de vários livros sobre Freud, foi, depois da II Guerra Mundial, o principal responsável por esse grande depósito de saber e memória, que assumiu o nome de Sigmund Freud Archives (SFA) ou Arquivos Freud. Ele colecionou documentos apaixonantes, tanto interrogando todos os sobreviventes da saga freudiana quanto preservando a gravação de suas entrevistas em fitas magnéticas. De comum acordo com Anna Freud, Eissler editou normas de conservação draconianas, as quais, respeitando a vontade dos doadores, proibiram à maioria dos pesquisadores externos à IPA o acesso a esse reservatório. Foi sob a direção dele, sumamente ortodoxa, que, a partir de 1979, numa reação ao espírito de censura, produziu-se uma virada revisionista na historiografia freudiana, em especial a propósito da edição das cartas de Freud a Wilhelm Fliess, confiada pelo próprio Eissler a um pesquisador pouco escrupuloso: Jeffrey Moussaieff Masson. A censura e a desconfiança, assim, levaram ao favorecimento de uma iniciativa historiográfica violentamente antifreudiana.” O que eu chamo de ENANTIODROMIA.

A coleção Sigmund Freud, dividida em séries (A, B, E, F e Z), e cujos direitos de publicação dependem da Sigmund Freud Copyrights (que representa os interesses financeiros das pessoas legalmente habilitadas), está agora acessível a todos os pesquisadores. Seu regulamento prevê algumas restrições, ora justificadas e conformes às leis em vigor, ora contestáveis. Quanto à série Z, sujeita a uma suspensão progressiva da imposição de sigilo que se estende até 2100, ela encerra, supostamente, documentos concernentes à vida privada de pessoas (pacientes, psicanalistas, etc.), as quais é preciso proteger.

Na realidade, essa série Z contém alguns textos que nada têm de confidencial, outros que não comportam nenhuma revelação bombástica, ainda que digam respeito a segredos de família ou do divã, e outros, por fim, cuja presença nessa classe nada tem de evidente: p.ex., contratos de Freud com seus editores, cartas trocadas com uma organização esportiva judaica, ou documentos sobre Josef Freud que já são conhecidos dos historiadores. Patrick Mahony e o historiador Yosef Hayim Yerushalmi denunciaram o regulamento que rege a organização dessa série numa conferência notável, realizada em 1994. Este último sublinhou que esconder segredos de polichinelo conduz, antes, a alimentar boatos inúteis, e que a única maneira de evitá-los seria abrir os chamados arquivos secretos.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Yosef Hayim Yerushalmi, “Série Z” (1994), “Une fantaisie archiviste”, Le Débat, 92, novembro-dezembro de 1996, 141-52(artigo);

Jacques Derrida, Mal d’archive, Paris, Galilée, 1995.

Binswanger, Ludwig (1881-1966)

O tio de Ludwig Binswanger, Otto Binswanger (1852-1929), que tratou de Friedrich Nietzsche (1844-1900) e conheceu Freud em 1894, por ocasião de um congresso em Viena, publicou trabalhos sobre a histeria e a paralisia geral. Nomeado professor em Iena, acolheu o sobrinho entre 1907 e 1908 no seu serviço da clínica psiquiátrica desta cidade, onde o jovem Ludwig ficaria conhecendo sua futura mulher, Hertha Buchenberger.”

Sua atração crescente pela filosofia, sua curiosidade e o contato assíduo com intelectuais e artistas de seu tempo, entre os quais Martin Buber (1878-1965), Ernst Cassirer (1874-1945), Martin Heidegger (1889-1976), Edmund Husserl (1859-1938), Karl Jaspers (1883-1969), Edwin Fischer, Wilhelm Furtwängler, Kurt Goldstein (1878-1965), Eugène Minkowski, o levaram a desenvolver uma concepção diferente da via freudiana. Mas esse afastamento não o faria renunciar à teoria. Seu respeito, sua admiração e amizade por Freud ficariam intactos ao longo dos anos, como mostram a sua intervenção do dia 7 de maio de 1936, por ocasião do octogésimo aniversário de Freud, e também o seu texto de 1956, destinado à comemoração do centenário de nascimento do inventor da psicanálise, intitulado Meu caminho para Freud.”

publicou em 1930 Sonho e existência, em que misturava a concepção freudiana da existência humana com as de Husserl e de Heidegger. Foucault redigiria para essa obra, que ele traduziria com Jacqueline Verdeaux, um longo prefácio. Em 1983, na versão inglesa (inédita em francês) da apresentação do seu livro O uso dos prazeres, Foucault evocaria a sua dívida em relação a Binswanger e as razões pelas quais se afastou dele.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Joseph Roth, La Marche de Radetzky (1932), Paris, Seuil, 1982.

Bion, Wilfred Ruprecht

Bion foi o aluno mais turbulento de Melanie Klein, cujo dogmatismo rejeitou para construir uma teoria sofisticada do self e da personalidade, fundada em um modelo matemático e repleta de noções originais — pequenos grupos, função alfa, continente/conteúdo, objetos bizarros, pressupostos de base, grade, etc. — que, em certos aspectos, se assemelhavam às de Jacques Lacan, seu contemporâneo. Como este, tentou dar um conteúdo formal à transmissão do saber psicanalítico, apoiando-se em fórmulas e na álgebra, e, também como ele, apaixonou-se pela linguagem, pela filosofia e pela lógica, mas com uma perspectiva nitidamente cognitivista.”

Nascido em Muttra, no Pendjab, de mãe indiana e pai inglês, engenheiro especialista em irrigação, foi educado por uma ama-de-leite e passou a infância na Índia, no fim da era vitoriana e no apogeu do período colonial. Não sem humor, diria que todos os membros de sua família eram <completamente malucos>. Em sua autobiografia, apresentou sua mãe como uma mulher fria e aterrorizante, que lhe lembrava as correntes de ar geladas das capelas inglesas.”

Só gostava das atividades esportivas e permaneceu virgem até seu casamento, aos 40 anos. Em janeiro de 1916, foi incorporado a um batalhão de blindados e logo estava no campo de batalha de Cambrai, no meio dos obuses e do fogo da guerra. Saiu em 1918 com a patente de capitão, uma sólida experiência da fraternidade humana e dos artifícios da hierarquia militar, de que se serviria anos depois.”

Em 1932, contratado como médico assistente na Tavistock Clinic de Londres, dirigiu tratamentos de adolescentes delinqüentes ou atingidos por distúrbios da personalidade, e ocupou-se durante cerca de dois anos do tratamento de Samuel Beckett.”

Amigo e admirador de James Joyce (1882-1941) desde 1928, Beckett se indispusera com ele dois anos depois, após ter repelido as pretensões amorosas de sua filha, Lucia Joyce, doente de esquizofrenia e tratada por Jung. Atormentado por uma mãe conformista e abusiva, que desconhecia seu talento e desaprovava sua conduta, sofria em 1932 de graves distúrbios respiratórios, de dores de cabeça e de diversos problemas crônicos ligados ao alcoolismo e a uma tendência para a vadiagem. Assim, decidira fazer uma psicoterapia, a conselho de seu amigo, o doutor Geoffrey Thomson. O tratamento com Bion foi conflituoso e difícil. A cada vez que Beckett voltava para a casa de sua mãe em Dublin, sofria de terrors noturnos, torpor e furúnculos no pescoço e no ânus. Por isso, Bion acabou recomendando-lhe que se afastasse dela. Beckett não conseguiu e interrompeu a análise, depois de ter assistido, a conselho de Bion, a uma conferência de Jung na Tavistock Clinic, na qual este afirmava que os personagens de uma ficção são sempre a imagem mental do escritor que os criou.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Didier Anzieu, “Beckett et Bion”, Revue Française de Psychanalyse, Paris, Mentha, 1992. (artigo)

bissexualidade

Assim como todos os trabalhos modernos sobre o transexualismo tomaram por mitos fundadores a lenda de Hermafroditos e os amores da deusa Cibele, as reflexões sobre a bissexualidade sempre tiveram por origem o célebre relato dos infortúnios de Andrógino, feito por Aristófanes no Banquete de Platão”

Foi com a publicação, em 1871, de A descendência do homem, de Charles Darwin (1809-1882), que começou a se efetuar a passagem do mito platônico da androginia para a nova definição da bissexualidade, segundo as perspectivas da ciência biológica. Tratava-se, na época, de dotar o estudo da sexualidade humana de uma terminologia adequada em matéria de <raça>, constituição, espécie, organicidade, etc. A contribuição da embriologia foi decisiva, na medida em que ela pôde mostrar, graças à utilização do microscópio, que o embrião humano era dotado de duas potencialidades, uma masculina e outra feminina. Daí a idéia de que a bissexualidade já não era apenas um mito, porém uma realidade da natureza. Através dos ensinamentos de Carl Claus e, mais tarde, em contato com seu amigo Wilhelm Fliess, Freud adotou, por volta de 1890, a tese da bissexualidade.”

Em seu livro de 1896 sobre as relações entre o nariz e os órgãos genitais, Fliess expôs sua concepção dupla da bissexualidade e da periodicidade, estabelecendo um vínculo entre as dores da menstruação e as do parto, todas remetidas a <localizações genitais> situadas no nariz. Daí decorria a tese da periodicidade, segundo a qual as neuroses nasais, os acessos de enxaqueca e outros sintomas do ciclo feminino obedeciam a um ritmo de 28 dias, como a menstruação.”

Em seguida, após seu rompimento com Fliess, Freud apagaria os vestígios desse empréstimo [teoria da bissexualidade psíquica], sobretudo por causa da delirante história de plágio em que seria implicado por intermédio de Hermann Swoboda.”Pense 2x: com Freud nada é delirante!

Weininger assimilava o judeu à mulher, sublinhando, além disso, que esta era pior do que aquele, uma vez que o judeu, como encarnação de uma dialética negativa, podia ter acesso à emancipação. Assim, a noção de bissexualidade serviu para reinstaurar sob nova forma os velhos preconceitos da época clássica.”

Depois de fazer da bissexualidade o núcleo central de sua doutrina da homossexualidade e da sexualidade feminina, Freud considerou que essa noção era de completa obscuridade, na medida em que não podia articular-se com a de pulsão. Em 1937, porém, deu meia-volta e, em Análise terminável e interminável, mencionou o nome de Fliess e voltou à idéia de 1919 de que ambos os sexos recalcavam o que dizia respeito ao sexo oposto: a inveja do pênis, na mulher, e, no homem, a revolta contra sua própria feminilidade e sua homossexualidade latente: Já mencionei em outros textos que, na época, esse ponto de vista foi-me exposto por Wilhelm Fliess, que se inclinava a ver na oposição entre os sexos a verdadeira causa e o motivo originário do recalque. Só faço reiterar minha discordância de outrora ao me recusar a sexualizar o recalque dessa maneira, e portanto, a lhe dar um fundamento biológico, e não apenas psicológico.

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Freud, Bate-se numa criança (1919);

Wilhelm Fliess, Les Relations entre le nez et les organes génitaux féminins présentés selon leurs significations biologiques (Viena, 1897), Paris, Seuil, 1977;

Otto Weininger, Sexe et caractère (Viena, 1903), Lausanne, L’Âge d’Homme, 1975;

Jacques Le Rider, Le Cas Otto Weininger. Racines de l’antiféminisme et de l’antisémitisme, Paris, PUF, 1982.

Bleuler, Eugen (1857-1939)

Inventor dos termos esquizofrenia e autismo, diretor, depois de August Forel, da prestigiosa clínica do Hospital do Burghölzli, por onde passaram todos os pioneiros do freudismo, Eugen Bleuler foi o grande pioneiro da nova psiquiatria do século XX e um reformador do tratamento da loucura comparável ao que tinha sido, um século antes, Philippe Pinel (1745-1825).”“fundou uma verdadeira escola de pensamento, o bleulerismo, que marcou o conjunto do saber psiquiátrico até aproximadamente 1970, data a partir da qual generalizou-se em todos os países do mundo um novo organicismo, nascido da farmacologia.”

Descendentes diretos de uma certa tradição francesa, de Charcot, por um lado, e por outro de Hippolyte Bernheim, os principais especialistas em doenças mentais e nervosas procuravam elaborar uma nova clínica da loucura, fundada não na abstração classificadora, mas na escuta do paciente: queriam ouvir o sofrimento dos doentes, decifrar sua linguagem, compreender a significação de seu delírio e instaurar com eles uma relação dinâmica e transferencial.” “do mesmo modo que Freud transformara a histeria em um paradigma moderno da doença nervosa, Bleuler inventava a esquizofrenia para fazer dela o modelo estrutural da loucura no

século XX.” “Através desse deslocamento, Bleuler renovava o gesto do alienismo do Século das Luzes, segundo o qual a loucura era curável, pois todo indivíduo insano conservava em si umresto de razão, acessível por um tratamento apropriado: o tratamento moral. Ora, no fim do século XIX, as diversas teorias da hereditariedade-degenerescência tinham abolido essa idéia de curabilidade, em proveito de um constitucionalismo da doença mental, tendo como corolário o confinamento perpétuo.”

Se Bleuler queria adaptar a psicanálise ao asilo, Freud sonhava conquistar, desde Viena, via Zurique, a terra prometida da psiquiatria de língua alemã que, nessa época, dominava o mundo. E contava com a fidelidade de Jung, assistente de Bleuler no Burghölzli, para ajudá-lo nesse empreendimento. Contra Bleuler, ele conservou a noção de auto-erotismo e preferiu pensar o domínio da psicose em geral sob a categoria da paranóia, ao invés da esquizofrenia. Opôs assim o sistema de Kraepelin à inovação bleuleriana, mas tranformou-o de cima a baixo, a fim de estabelecer uma distinção estrutural entre neurose, psicose e perversão.

Quanto a Jung, separou-se primeiro de Bleuler, seu mestre em psiquiatria, e depois de Freud, que fizera dele o seu sucessor. Decidiu utilizar a expressão demência precoce, e não a de esquizofrenia, e inventou em 1910 a palavra introversão, que preferiu a autismo, para designar a retirada da libido para o mundo interior do sujeito.”

Depois de ser contestada pela antipsiquiatria, a clínica freudo-bleuleriana foi marginalizada, a partir de 1970, pela elaboração de um Manual diagnóstico e estatístico dos distúrbios mentais (DSM III, IV etc.), de inspiração comportamentalista e farmacológica.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Jean Garrabé, Histoire de la schizophrénie, Paris, Seghers, 1992.

Manfred Bleuler (filho deste Bleuler), La Pensée bleulérienne dans la psychiatrie suisse, Nervure, VIII, novembro de 1995, 23-4.

Bonaparte, Marie

Filha de Roland Bonaparte (1858-1924), neto de Lucien, irmão do imperador, Marie Bonaparte, nascida em Saint-Cloud, era portanto sobrinha-bisneta de Napoleão Bonaparte (1769-1821). Sua mãe morreu por ocasião de seu nascimento e a menina teve uma infância e uma adolescência trágicas. Educada pelo pai, que só se interessava por suas atividades de geógrafo e antropólogo, e por sua avó paterna, verdadeira tirana doméstica, ávida de sucesso e de notoriedade, Marie tinha tudo de uma personagem romanesca.

Seu casamento arranjado com o príncipe Jorge da Grécia (1869-1957), homossexual depravado, alcoólatra e conformista, fez dela uma alteza real coberta de honras e de celebridade, mas sempre obcecada pela procura de uma causa nobre e principalmente preocupada com sua frigidez. Quando encontrou Freud em Viena em 1925, a conselho de René Laforgue, estava à beira do suicídio e acabava de publicar, sob o pseudônimo de Narjani, um artigo no qual louvava o mérito de uma intervenção cirúrgica, em voga na época, que consistia em aproximar o clitóris da vagina, a fim de transferir o orgasmo clitoridiano para a zona vaginal. Acreditava assim que poderia curar sua frigidez e não hesitou em experimentar a operação em si própria, mas sem nunca obter o menor resultado.

Graças ao minucioso trabalho de Célia Bertin, única a ter acesso aos arquivos da família, conhecemos a vida dessa princesa, estimada por Freud, que reinou como soberana sobre a Sociedade Psicanalítica de Paris, da qual foi um dos 12 fundadores, ao lado de René Laforgue, Adrien Borel, Rudolph Loewenstein, Édouard Pichon, Raymond de Saussure, René Allendy, etc. Tradutora incansável da obra freudiana, organizadora do movimento francês, que financiou em parte com seu dinheiro, Marie Bonaparte consagrou a vida à psicanálise, com um entusiasmo e uma coragem invejáveis. Lutou em favor da análise leiga e, diante do nazismo, adotou uma atitude exemplar, negando-se a qualquer concessão. Pagou um resgate considerável para arrancar Freud das garras da Gestapo, salvou seus manuscritos e instalou-o em Londres com toda a família. Foi sua atividade eficaz a serviço da causa que lhe valeu ocupar um lugar central na França e tornar-se uma das personalidades mais respeitadas do movimento freudiano.

Depois da Segunda Guerra Mundial, tornou-se uma espécie de monstro sagrado, incapaz de perceber as ambições, os sonhos e os talentos das duas novas gerações francesas (a segunda e a terceira).

Durante a primeira cisão (1953) e às vésperas da segunda (1963), opôs-se fanaticamente a Jacques Lacan, a quem detestava e que a tratava de <cadáver de Ionesco>. Na verdade, ele lhe tirava o papel de chefe de escola, ao arrastar consigo a juventude psicanalítica francesa.

Apesar de sua extensão, a obra escrita de Marie Bonaparte é bastante medíocre,à exceção de alguns belos textos, entre os quais uma obra monumental sobre Edgar Allan Poe (1809-1849), ilustração dos princípios freudianos da psicobiografia, um artigo de 1927 sobre Marie-Félicité Lefebvre (um caso de loucura criminosa) e os seus famosos <cadernos>: os Cinco cadernos de uma menina, nos quais comentou sua análise e suas lembranças da infância, e os Cadernos negros, diário íntimo em que relatou todos os detalhes de sua vida e as confidências que Freud lhe fez sobre vários assuntos.

Ao contrário do tratamento dos outros discípulos, o da princesa foi interminável. Fez-se em alemão e em inglês, por etapas sucessivas, de 1925 a 1938: cinco a seis meses nos primeiros anos, um a dois meses nos anos seguintes. Desde o início, Marie recebeu uma forte interpretação. Depois de um sonho, em que ela se via em seu berço assistindo a cenas de coito, Freud afirmou peremptoriamente que ela não tinha apenas ouvido essas cenas, como a maioria das crianças que dormem no quarto dos pais, mas que ela as vira em pleno dia. Assustada e sempre preocupada em obter provas materiais, recusou essa afirmação e protestou que não tinha tido mãe. Freud manteve o que afirmara e lembrou a presença de sua ama. Finalmente, Marie decidiu interrogar o meio-irmão de seu pai, que tratava dos cavalos na casa em que passou a infância. Constrangido, o velho contou como tivera relações sexuais em pleno dia, diante do berço de Marie. Ela tinha pois visto cenas de coito, de felação e de cunilíngua.” Um bebê nem sabe separar as partes do corpo!

Durante a análise, ele evitou que ela tivesse uma relação incestuosa com o filho, e impôs certos limites às suas experiências cirúrgicas, sem conseguir, entretanto, impedi-la de passar ao ato. Deve-se dizer que a sua situação contratransferencial era difícil: ao longo de toda a duração dessa análise, Freud sofreu temíveis operações da mandíbula, a fim de combater a progressão do câncer. Como poderia ele, em tais condições, interpretar o gozo sentido por Marie ao manejar o bisturi?”

Deduziu uma psicologia da mulher da qual o inconsciente era esvaziado. Afastando-se simultaneamente da escola vienense e da escola inglesa, distinguiu três categorias de mulheres: as que reivindicam e procuram apropriar-se do pênis do homem; as que aceitam e se adaptam à realidade de suas funções biológicas ou de seu papel social; as que renunciam e se afastam da sexualidade.Essas teses não teriam eco na França, onde o debate sobre esse tema seria conduzido por Simone de Beauvoir (1908-1986) e depois pelos alunos de Lacan (François Perrier e Wladimir Granoff) e Françoise Dolto.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Celia Bertin, La Dernière Bonaparte, Paris, Perrin, 1982.

Borderline (caso-limite)

A noção do borderline faz parte do vocabulário clínico norte-americano e anglo-saxão próprio da corrente da Self-Psychology e, sob certos aspectos, do pós-kleinismo da década de 1960. Perpassa igualmente o neofreudismo e o culturalismo e acabou se integrando à terminologia psicanalítica francesa, sob o nome de états-limites (no plural).”

Otto Fenichel foi um dos primeiros, em 1945, a sublinhar a existência desse tipo de patologia: Existem personalidades neuróticas que, sem desenvolver uma psicose completa, possuem inclinações psicóticas, ou manifestam uma propensão a se servir de mecanismos esquizofrênicos em caso de frustração. Essa noção foi consideravelmente desenvolvida, mais tarde, nos trabalhos de Heinz Kohut e Otto Kernberg, que propôs o termo <organização fronteiriça> para demonstrar com clareza que o estado borderline era estável e duradouro.

Foi o psicanalista norte-americano Harold Searles, especialista em esquizofrenia, quem produziu, nesse mesmo período, os trabalhos mais pertinentes a respeito dessa questão, a partir de uma longa prática na Chesnut Lodge Clinic, uma das mecas do tratamento psicanalítico das psicoses, onde trabalhou Frieda Fromm-Reichmann depois de sua emigração da Alemanha. Marcado pelo ensino de Harry Stack Sullivan, Searles desarticulou a definição clássica da loucura à maneira dos artífices da antipsiquiatria, mostrando que, nos pacientes borderline, o eu funciona de maneira autística. Em seu célebre livro de 1965, O esforço de enlouquecer o outro, Searles criticou a ortodoxia, freudiana sublinhando como a prática ortodoxa da transferência pode desembocar numa estratégia de terror, que consiste em tornar o paciente dependente do analista. Contrastou com isso uma prática da análise inspirada no tratamento dos estados borderline e fundamentada na idéia de reconhecimento mútuo entre o terapeuta e o paciente.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Otto Kernberg, com Michael A. Selzer, Harold W. Koenisgsberg, Arthur C. Carr e Ann H. Appelbaum, La Thérapie psychodinamique des personnalitiés-limites (N. York, 1989), Paris, PUF, 1995.

Bowlby, John

A partir de 1948, dirigiu uma pesquisa sobre as crianças abandonadas ou privadas de lar, cujos resultados tiveram repercussão mundial sobre o tratamento psicanalítico do hospitalismo, da depressão anaclítica e das carências maternas, assim como sobre a prevenção das psicoses. Em 1950, tornou-se assessor da ONU, onde suas teses tiveram papel considerável na adoção de uma carta mundial dos direitos da infância. Um ano depois, publicou o seu relatório Maternal Care and Mental Health, no qual mostrou que a relação afetiva constante com a mãe é um dado fundamental para a saúde psíquica da criança. No fim da vida, sempre apaixonado por biologia e etologia, redigiu a biografia de Charles Darwin (1809-1882). Estudou minuciosamente a primeira infância do sábio, suas doenças psicossomáticas, suas dúvidas e depressões, pintando um vigoroso quadro da época vitoriana e das reações que a revolução darwiniana suscitou na Inglaterra.”

Brasil

Em 1890, o antigo Hospício Pedro II foi transformado em hospital de alienados, na mais pura tradição do gesto de Philippe Pinel (1745-1826). A força da nosologia francesa foi tal, durante cerca de uma década, que a expressão <estar Pinel> passou, na linguagem corrente, a significar <estar louco>.

Foi nesse terreno da primeira reforma asilar que Juliano Moreira, baiano e negro, introduziu a nosografia alemã. Amigo de Emil Kraepelin e excelente conhecedor da Europa, foi nomeado professor na Universidade da Bahia com a idade de 23 anos, e tomou em 1903 a direção do Hospital Nacional de Alienados do Rio de Janeiro. Nove anos depois, graças à sua ação, a psiquiatria se tornou uma especialidade autônoma no currículo dos estudos médicos. Fundador da psiquiatria brasileira moderna, Juliano Moreira foi também o primeiro no país a adotar e divulgar a doutrina freudiana.

a atração dos filhos de família pelas mulheres de cor provinha das relações íntimas da criança branca com a sua ama negra: uma sexualidade carnal e sensual.”

Assim como sob a monogamia surgia sempre a prática mal encoberta da poligamia, sob o monoteísmo perfilavam-se todas as variantes de um politeísmo selvagem. Assim, quando foi instaurado, por um homem negro, um saber psiquiátrico que visava arrancar a loucura das práticas mágicas, a clivagem se repetiu. A nova ordem não conseguiu pôr termo às antigas tradições terapêuticas do transe e das possessões (o candomblé).”

Reservada inicialmente, no período entre as duas guerras, à grande burguesia paulista e a médicos preocupados em seguir as regras ortodoxas da IPA, a psicanálise se tornou, na segunda metade do século, ao desenvolver-se no Rio e em outras cidades, a nova psicologia das classes médias brancas, formadas na universidade. Tomou o lugar da antiga sociologia comteana.”

Nessa época, a análise didática era obrigatória, e Marcondes, que não fizera análise, não podia formar alunos. Aliás, em 1931, teve que enfrentar um charlatão chamado Maximilien Langsner, que obteve grande sucesso em São Paulo. Esse homem usava um nome vienense e praticava a telepatia, proclamando-se o melhor discípulo de Freud. Temendo que esse espetáculo desacreditasse a psicanálise nos meios médicos, Marcondes pediu a Freud que desmascarasse o impostor, o que ele logo fez.”

Dissolvida em 1944, a SBP se reconstituiu em um grupo puramente paulista, a Sociedade Brasileira de Psicanálise de São Paulo (SBPSP), reconhecida pela IPA no Congresso de Amsterdam de 1951. A partir desse momento, houve intercâmbios entre Londres e São Paulo. Apaixonados pelas teorias de Melanie Klein e seus discípulos, analistas paulistas atravessaram o Atlântico para receber uma formação na British Psychoanalytical Society (BPS). Foi o caso de Virgínia Bicudo. Depois de cinco anos em Londres, ela trouxe as suas experiências clínicas da Tavistock Clinic e as ensinou. Por sua vez, Frank Philips, voltando de Londres, realizou no seio do grupo paulista seminários técnicos e teóricos de inspiração kleiniana. À influência compósita argentina acrescentou-se então a do kleinismo, nitidamente mais implantado em São Paulo do que no Rio. Posteriormente, Wilfred Ruprecht Bion, convidado por Philips, se tornaria um dos mestres do grupo paulista.”

Essa expansão da psicanálise nas duas grandes cidades rivais, São Paulo e Rio, assim como na região sul do país, permitiu ao freudismo brasileiro recuperar progressivamente o seu atraso em relação ao movimento argentino, sem com isso fazer emergir em suas fileiras chefes de escola de estatura comparável à dos argentinos. Deve-se dizer que, desde a origem, a situação no Brasil era diferente. Efetivamente, a escola brasileira, na ausência de um sólido movimento migratório durante o período entre as duas guerras, não tivera <fundador> que fosse ao mesmo tempo didata e teórico. E ela só encontrou a sua identidade, de uma cidade à outra, ao filiar-se ora à escola inglesa ou a algumas correntes norte-americanas, ora à escola argentina. Entretanto, desenvolveu uma grande atividade clínica em diversas instituições (hospitais e centros de saúde). A partir de 1960, com a criação da COPAL (futura FEPAL) e depois da Associação Brasileira de Psicanálise (ABP, 1967), ela se tornou, ao lado da escola argentina, a segunda grande potência do freudismo latino-americano.”

Em 31 de março de 1964, depois de dez anos de governo social-democrata, durante os quais o presidente Kubitschek inaugurou a cidade de Brasília, o marechal Castello Branco, apoiado pelos Estados Unidos e pelas classes médias, derrubou o presidente João Goulart e instaurou uma ditadura que duraria vinte anos. (…) Orgulhosos de construírem um Brasil novo, os tecnocratas, os conservadores e os anticomunistas afirmaram sua vontade de governar sem o sufrágio das massas. Os partidos foram dissolvidos, as forças armadas reorganizadas.”

Helena Besserman Vianna, psicanalista de extrema esquerda e membro da outra sociedade (SBPRJ), tomou conhecimento desse artigo. Suas opiniões radicais eram conhecidas, pois ela se expressara publicamente na SBPRJ, por ocasião de um debate com Bion, perguntando-lhe se ele aceitaria analisar um torturador. A assembléia respondera que essa pergunta era <provocadora, nem científica nem construtiva>. Helena enviou a Marie Langer o artigo da Voz Operária, acompanhado do nome e do endereço de Leão Cabernite [psicanalista carioca ligado aos militares, que dentre seus pacientes contava com um torturador, denunciado pelo jornal proletário acima] escritos à mão, para que ela o publicasse em sua revista Cuestionamos e pedisse à direção da IPA a abertura de um inquérito. Marie Langer mandou imediatamente o artigo a Serge Lebovici, presidente da IPA, e a diversos responsáveis do movimento psicanalítico. Depois, publicou-a em sua revista. Marie Langer tinha um peso considerável na IPA, em razão de sua notoriedade e de seu engajamento contra todas as ditaduras latino-americanas.

Preocupado com as conseqüências desse caso para a imagem da psicanálise no mundo, Lebovici preveniu Cabernite e David Zimmermann [sobrenome de fascista], membro da SPPA (Porto Alegre) e presidente da COPAL, que lhe respondeu logo que essa publicação era <um jornaleco que não merecia respeito>.” “Não só os autores negavam qualquer participação de Amílcar Lobo nesse gênero de atividade, como também acusavam o denunciante de fomentar um complô para desestabilizar a psicanálise brasileira, no momento em que ia se realizar o IV Congresso da ABP.” O Amílcar é o Lobo do homem.

Identificada por uma perícia grafológica, Helena Besserman Vianna pagou caro a denúncia do torturador. Sua sociedade recusou-se, durante dois anos, a lhe conferir o título de membro titular, ao passo que ela tinha teoricamente direito a ele, considerando-se o seu currículo. Pior ainda, o conselho de administração da SBPRJ se transformou em tribunal interno para acusá-la de delação, envolvendo a pessoa de um inocente (Amílcar Lobo), de plágio dos textos de seus colegas e enfim de falta de respeito para com Bion: uma verdadeira degradação pública. Posteriormente, Helena foi vítima de uma tentativa de atentado fracassada, por parte da polícia brasileira, prevenida por Amílcar Lobo. Ela só foi definitivamente reabilitada em 1980, quando um ex-prisioneiro revelou publicamente as atrocidades de Amílcar Lobo. Entretanto, nem Cabernite, nem Zimmermann, nem Lebovici prestaram contas de seu erro durante esse período, o que provocou uma verdadeira tempestade nas fileiras das duas sociedades do Rio.”

o lacanismo se implantou maciçamente na universidade, em particular nos departamentos de psicologia, trazendo assim uma cultura e uma identidade para a profissão de psicoterapeuta, abandonada pela ABP, que tendia, apesar de algumas exceções, como Inês Besouchet (1924-1991) por exemplo, a favorecer os médicos. Daí a eclosão paralela de múltiplos grupos, com diversas orientações: 26 no Rio, 27 em São Paulo, 7 no Rio Grande do Sul, 9 em Minas Gerais, ao todo 70 associações, reunindo cerca de 1500 psicoterapeutas. Essa cifra elevava o efetivo total dos psicanalistas freudianos a mais de 3000.”

as extravagâncias xamanísticas do célebre lacaniano brasileiro dos anos 1970, Magno Machado Dias, mais conhecido sob o nome de MDMagno.” “Analisado por Lacan em alguns meses, esse esteta carioca culto e sedutor, professor de semiologia na universidade, fundou em 1975, com Betty Milan, outra analisada de Lacan, o Colégio Freudiano do Rio de Janeiro (CFRJ). Tornou-se o terapeuta dos membros de seu grupo, que freqüentavam seu divã e seus seminários. MDMagno deu ao lacanismo carioca uma furiosa expansão, e o seu Colégio foi o núcleo inicial de todos os grupos formados depois no Rio, por cisões sucessivas. Evoluindo para um culturalismo radical, Magno se apresentava como fundador da psicanálise <abrasileirada>. Segundo a nova genealogia, Freud era o bisavô, Lacan o avô, MDMagno o pai.”

Na Bahia, Emilio Rodrigué, grande figura da escola argentina, realizou uma experiência única em seu gênero. Dissidente da APA, próximo de Marie Langer e do grupo Plataforma, recebera sua formação didática em Londres, com Paula Heimann e Melanie Klein. Instalando-se em 1974 no coração da civilização brasileira, entre a negritude e a colonização, casado com uma sacerdotisa da aristocracia do candomblé, apaixonado por historiografia, conseguiu reunir em torno de si um grupo composto de todas as tendências do freudismo. Assim, foi um dos raros psicanalistas, talvez o único, a estabelecer uma ponte entre todas as culturas do continente latino-americano, sem ceder nem ao universalismo abstrato, nem ao culturalismo desenfreado. Daí o seu lugar de mestre socrático, único na psicanálise neste fim do século XX.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Jurandir Freire Costa, História da psiquiatria no Brasil, Rio de Janeiro, 1976; (documentário)

Marialzira Perestrello, História da Sociedade Brasileira de Psicanálise do Rio de Janeiro. Suas origens e fundação, Rio de Janeiro, Imago, 1987.

Breuer, Josef (1842-1925)

A imagem desse brilhante clínico vienense que tratou de Franz Brentano, Johannes Brahms (1833-1897), Marie von Ebner-Eschenbach e seus colegas médicos, o ginecologista Rudolf Chrobak (1843-1910), Theodor Billroth e o próprio

Freud, foi deformada por Ernest Jones. Em sua biografia de Freud, este o apresentou como um terapeuta tímido e estúpido, incapaz de compreender a questão da sexualidade. Foi necessário esperar pelo trabalho deAlbrecht Hirschmüller, historiador da medicina de língua alemã, para que fosse escrita a história das relações entre Freud e Breuer, longe das lendas da historiografia oficial.” “Josef Breuer não era crente nem praticante. Como Freud, permaneceu ligado à sua judeidade, sem proclamar nenhuma fé e defendendo os princípios da assimilação. Em 1859, orientou-se para a medicina, tornando-se aluno de Karl Rokitansky (1804-1878), de Josef Skoda, de Ernst von Brücke e, enfim, do assistente deste, Johann von Oppolzer(1808-1871), notável clínico geral, do qual foi por sua vez assistente. Foi no laboratório de fisiologia de Ewald Hering, rival de Brücke, que começou a trabalhar no problema da respiração. Essa formação fez dele o herdeiro de uma tradição positivista, originária da escola de Hermann von Helmholtz, pela qual se realizava a união de uma medicina de laboratório de estilo alemão e da medicina hospitalar vienense. Tornando-se célebre em 1868 por um estudo sobre o papel do nervo pneumogástrico na regulação da respiração, estudou depois os canais semicirculares do ouvido interno.”

Breuer e Freud tinham em sua clientela doentes mentais, principalmente mulheres histéricas da boa burguesia vienense. Assim, começaram a tornar-se, cada um a seu modo, especialistas em distúrbios psíquicos, o que os levou a assinarem juntos, em 1895, os famosos Estudos sobre a histeria.” “Sua amizade terminou na primavera de 1896. Entretanto, o conflito não foi nem violento nem definitivo, como aconteceu com Fliess e depois com Carl Gustav Jung. Constrangido por ter que pagar sua dívida financeira, Freud comportou-se com Breuer como um filho intransigente e revoltado. Suspeitou que ele quisesse tutelá-lo e acusou-o de ser oportunista e não ter a coragem de defender idéias novas. Na realidade, Breuer não tinha as mesmas ambições que Freud. Não procurando fazer nome na história das ciências nem tornar-se profeta de uma doutrina que iria abalar o mundo, mostrou-se sempre favorável à psicanálise.”

Brücke, Ernst Wilhelm von (1819-1892)

Brücke merece ser considerado o fundador da fisiologia na Áustria.”

Brücke ficara sabendo que eu cheguei várias vezes atrasado ao laboratório. Um dia, ele veio na hora em que eu deveria chegar e me esperou. […] O essencial estava em seus terríveis olhos azuis, cujo olhar me aniquilou. Aqueles que se lembram dos olhos maravilhosos que o mestre conservou até a velhice e que o viram encolerizado podem imaginar facilmente o que senti então.”Interpretação dos Sonhos

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Siegfried Bernfeld, Freud’s earliest theories and the school of Helmholtz, Psychoanalytic Quarterly, XIII, 1944, 341-62;

______. Freud’s scientific beginnings, American Imago, vol. 6, 1949, 163-96;

______. Sigmund Freud M.D., IJP, vol. 32, 1951, 204-17.

Caruso, Igor

em 1947, Caruso se separou sem traumas da WPV, cuja orientação lhe parecia excessivamente médica, excessivamente materialista, ou seja, excessivamente <americana>, para criar o primeiro círculo de trabalho vienense sobre a psicologia das profundezas. Mesmo continuando a ser freudiano, não aceitava os padrões de formação da IPA e, como Lacan, queria dar à psicanálise uma orientação intelectual, espiritual e filosófica. Assim, considerava-a, à luz da fenomenologia, como um método de edificação da personalidade humana (ou personalismo), destinado não a adaptar o sujeito ao princípio de realidade, mas a levá-lo a resolver as tensões resultantes da sua relação conflituosa com o mundo.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Igor Caruso, Psychanalyse et synthèse personnelle (Viena, 1952), Paris, Desclée de Brouwer, 1959.

castração

Em A interpretação dos sonhos todas as passagens relativas à castração, se excetuarmos uma alusão, aliás errada, a Zeus castrando Cronos, são acrescentadas em 1911 ou nas edições posteriores.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Stärcke, The Castration Complex

Charcot (1825-1893)

O nome de Jean Martin Charcot é inseparável da história da histeria, da hipnose e das origens da psicanálise, e também daquelas mulheres loucas, expostas, tratadas e fotografadas no Hospital da Salpêtrière, em suas atitudes passionais: Augustine, Blanche Wittmann, Rosalie Dubois, Justine Etchevery. Essas mulheres, sem as quais Charcot não teria conhecido a glória, eram todas oriundas do povo. Suas convulsões, crises, ataques, suas paralisias eram sem dúvida alguma de natureza psíquica, mas também eram conseqüência de traumas de infância, estupros, abusos sexuais. Em suma, da miséria da alma e do corpo, tão bem-descrita pelo mestre nas suas Lições da terça-feira.”

Graças ao método anátomo-clínico, descreveu a doença que levaria o seu nome: esclerose lateral amiotrófica.”

Foi em 1870 que se interessou pela histeria, por ocasião de uma reorganização dos setores do hospital. De fato, a administração tomou a decisão de separar os alienados dos epiléticos (não-alienados) e das histéricas. Como essas duas últimas categorias de doentes apresentavam sinais convulsivos idênticos, decidiu-se reuni-los em uma seção especial: a seção dos epiléticos simples.” “Charcot inaugurou assim um modo de classificação que distinguia a crise histérica da crise epilética e permitia à doente histérica escapar da acusação de simulação. Assim, abandonou a definição antiga de histeria, para substituí-la pelo conceito mais moderno de neurose.”

recorreu à hipnose: adormecendo as mulheres na Salpêtrière, fabricava sintomas histéricos experimentalmente, fazendo-os desaparecer imediatamente, provando assim o caráter neurótico da doença. Foi nesse ponto que seria atacado por Bernheim.” “em 1887, publicou Os demoníacos na arte, em colaboração com seu aluno Paul Richer (1849-1933). Para ele, tratava-se de encontrar nas crises de possessão e nos êxtases os sintomas de uma doença que ainda não recebera a sua definição científica.” “a fase epileptóide, quando a doente se contraía em uma bola e dava uma volta completa em torno de si mesma, a fase de clownismo, com seu movimento em arco de círculo, a fase passional, com seus êxtases, e enfim o período terminal, com suas crises de contraturas generalizadas. A isso Charcot acrescentava uma variedade <demoníaca> da histeria: aquela em que a Inquisição via os sinais da presença do diabo no útero das mulheres.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Désiré-Magloire Bourneville & Paul Regnard (org.), Iconografia fotográfica da Salpêtrière, “verdadeiro laboratório das representações visuais da histeria” (livro fotográfico).

Mon cher docteur Freud: Charcot’s unpublished correspondance to Freud, 1888-1893, anotações, tradução e comentários de Toby Gelfand, in: Bulletin of the History of Medecine, 62, 1888, 563-88.

Chistes e sua relação com o inconsciente, Os

Freud tinha paixão por aforismos, trocadilhos e anedotas judaicas, e não parou de colecioná-los ao longo de toda a sua vida. Como inúmeros intelectuais vienenses — Karl Kraus, p.ex. —, era dotado de um senso de humor corrosivo e adorava as histórias das Schadhen (casamenteiras judias) ou dos Schnorrer (pedintes), através das quais se exprimiam, por meio do riso, os principais problemas da comunidade judaica da Europa Central, confrontada com o anti-semitismo. Sob esse aspecto, como sublinha Henri F. Ellenberger, seu livro sobre o chiste é um pequeno monumento à memória da vida vienense: ali ele conta histórias de dinheiro e sonhos de glória, e piadas referentes ao sexo, à família, ao casamento, etc.”

QUE INFANTIL… “De Mark Twain (1835-1910) a Dom Quixote, distingue o humor, o cômico e o chiste propriamente dito. Todos os três, afirma, remetem o homem ao estado infantil, pois <a euforia que almejamos atingir por esses caminhos não é outra coisa senão o humor […] de nossa infância, idade em que desconhecíamos o cômico, éramos incapazes de espirituosidade e não precisávamos do humor para nos sentirmos felizes na vida>.”

Em 1916, Abraham Arden Brill redigiu a primeira versão do livro em inglês e escolheu a palavra wit como equivalente de Witz, com o risco de restringir a significação do chiste à espirituosidade intelectual, no sentido como dizemos que alguém <tem espírito>, ou <é uma pessoa espirituosa>, ou <faz tiradas oportunas>. Opondo-se a essa redução, James Strachey preferiu, em 1960, o vocábulo joke, que ampliou a significação do termo, estendendo-o até a blague, a brincadeira ou a farsa, com o risco de dissolver o dito espirituoso, ou seja, o aspecto intelectual do Witz freudiano, no campo mais vasto das diferentes formas de expressão do cômico. Na verdade, por trás dessa querela perfilava-se uma luta ideológica entre os ingleses e os norte-americanos [os anglo-saxões e os judeus?] pela apropriação da obra freudiana. É que Brill havia procurado, em sua tradução, <adaptar> o pensamento freudiano ao espírito de além-Atlântico, transformando certas blagues judaicas em piadas norte-americanas. Strachey, ao contrário, opondo-se a Brill, reivindicava uma fidelidade maior tanto ao texto freudiano quanto à língua inglesa (e não norte-americana) e à história vienense.” “Na França, foi Lacan, contrariando Marie Bonaparte, quem procurou traduzir Witz por trait d’esprit, assim dissociando o trait (rasgo, traço), como significante, do esprit (intelecto, engenho, espírito). A partir daí, os lacanianos, fascinados pelos trocadilhos do mestre, privilegiaram o termo Witz, preferencialmente a chiste, como se o emprego do termo alemão permitisse remeter o Witz freudiano a uma função simbólica da linguagem, a um traço significante não-redutível à diversidade das línguas. Em 1988, quando do lançamento da excelente tradução de Denis Messier, Jean-Bertrand Pontalis redigiu uma nota em que se recusou a traduzir Witz por trait d’esprit. Mesmo levando em conta o caráter positivo da contribuição teórica de Lacan, sublinhou, com justa razão, que o Witz tinha, no sentido freudiano, uma significação muito mais ampla e menos conceitual do que a leitura que dele propusera Lacan. Daí a opção de traduzir o livro como Le Mot d’esprit et sa relation à l’inconscient.”

Ver verbete agressão.

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Theodor Lipps, Komik und Humor. Eine psychologisch-ästhetische Untersuchung, Hamburgo, L. Voss, 1898;

Joël Dor, Introdução à leitura de Lacan, t. 1 (Paris, 1985), P. Alegre, Artes Médicas, 1992;

André Bourguignon, Pierre Cotet, Jean Laplanche & François Robert, Traduzir Freud (Paris, 1989), S. Paulo, Martins Fontes, 1992.

Cinco lições de psicanálise (Sobre a Psicanálise), 1910

Livro de Sigmund Freud, publicado pela primeira vez em inglês, no American Journal of Psychology, sob o título The Origin and Development of Psychoanalysis, numa tradução de H.W. Chase, e depois retraduzido por James Strachey em 1957, sob o título Five Lectures on Psycho-analysis. Publicado em alemão em 1910, sob o título Über Psychoanalyse. Traduzido para o francês em 1920 por Yves Le Lay, sob o título Origine et développement de la psychanalyse, e mais tarde, em 1923, sob o título Cinq Leçons sur la psychanalyse. Retraduzido por Cornélius Heim em 1991, sob o título Sur la psychanalyse. Cinq conférences, e depois, em 1993, por René Lainé & Johanna Stute-Cadiot, sob o título De la psychanalyse.”

Para Freud, esse momento marcou o fim de seu isolamento. No entanto, em 1914, em seu ensaio sobre A história do movimento psicanalítico, falou com certa leviandade das Cinco conferências, afirmando havê-las improvisado. Na verdade — e sua correspondência com Ferenczi o atesta —, redigiu-as durante todo o verão de 1909.”

O COMEÇO DO FIM: “Na época, eu contava apenas 53 anos, sentia-me jovem e saudável, e essa breve temporada no Novo Mundo foi, de maneira geral, benéfica para meu amor-próprio; na Europa, eu me sentia meio proscrito, enquanto ali me vi acolhido pelos melhores como um de seus pares. Foi como que a realização de um devaneio improvável subir ao púlpito de Worcester, para ali proferir as Cinco lições de psicanálise. A psicanálise, portanto, já não era uma formação delirante, havendo-se transformado numa parte preciosa da realidade.”

Inicialmente publicadas em inglês, essas cinco lições nada trazem de novo para quem conhece a essência da obra freudiana. No entanto, por sua clareza exemplar, têm uma função didática e constituem uma iniciação particularmente simples aos princípios gerais da psicanálise.” (veja instruções sobre a ordem da leitura de Freud ao final do post)

ESBOÇO DA OBRA:

A primeira conferência versa sobre a especificidade da abordagem psicanalítica da

neurose. A propósito disso, Freud evoca a história de Anna O. (Bertha Pappenheim) e a lembrança de Josef Breuer.

Na segunda conferência, explica de que modo o abandono da hipnose lhe permitiu captar a manifestação das resistências, do recalque e do sintoma, assim como seu funcionamento em relação ao surgimento de <moções> do desejo por ele qualificadas de <perturbadoras> para o eu.”

¹ Vocabulário intragável!

A conferência de Freud na quarta-feira à tarde, com efeito, foi perturbada pela intromissão de Emma Goldmann, a célebre anarquista norte-americana, acompanhada, nesse dia, por Ben Reitman, o <rei dos vagabundos>.

Em seu prefácio à tradução francesa de 1991, Jean-Bertrand Pontalis sublinhou a engenhosidade de que Freud deu mostras ao usar essa imagem do perturbador. Contudo, sublinhou também que a tática que consiste em desarmar o adversário em potencial comporta o risco de gerar, por força da moderação, um número excessivo de mal-entendidos. Assim, para não chocar o público norte-americano, Freud havia recuado, nesse momento, em relação às posições adotadas em 1905, em seus Três ensaios sobre a teoria da sexualidade. Essa concessão, entretanto, não evitaria que sua doutrina fosse assemelhada a um pansexualismo, tanto nos Estados Unidos quanto em todos os outros lugares.

Esse exemplo de deslizamento epistemológico, responsável por uma certa edulcoração da teoria, também responde pelo interesse desse livro. Nele, com efeito, podemos apreender como foi difícil o combate travado por Freud em prol do uso e da manutenção do termo sexualidade. Como sublinhou Jean Laplanche a esse respeito, <Ceder quanto à palavra já é ceder em ¾ quanto ao próprio conteúdo da idéia.>

cisão

Dá-se o nome de cisão a um tipo de ruptura institucional ocorrida no interior da IPAa partir do fim da década de 1920. O cisionismo é um processo ligado ao desenvolvimento maciço da psicanálise durante o entre-guerras e, mais tarde, durante a segunda metade do século XX. Atesta uma crise da instituição psicanalítica e a transformação desta num aparelho burocrático, destinado a administrar os interesses profissionais da corporação (análise didática e supervisão, análise leiga ou análise feita por médicos) a partir de regras técnicas (duração das sessões e dos tratamentos, currículo, hierarquias) que se tornaram contestáveis aos olhos de alguns de seus membros, a ponto de conduzi-los a rejeitá-las radicalmente e, depois, a promover uma secessão.”

O cisionismo, portanto, é o sintoma da impossibilidade de a psicanálise e o freudismo da segunda metade do século XX serem representados em sua totalidade unicamente pela IPA, ainda que ela seja a associação mais poderosa e mais legítima do mundo. Quanto mais importante é o movimento freudiano num país, mais freqüentes são as cisões. Por isso é que o cisionismo é realmente um fenômeno ligado ao desenvolvimento das instituições psicanalíticas.”

Somente a Grã-Bretanha conseguiu evitar as cisões, através de um arranjo interno da British Psychoanalytical Society (BPS) após as Grandes Controvérsias: em vez de levar a uma verdadeira cisão, os conflitos conduziram a uma divisão tripartite da própria BPS (kleinismo, annafreudismo e o Grupo dos Independentes).”

O termo difere, portanto, de cisma, muitas vezes empregado na terminologia inglesa e que, embora designe a contestação de uma autoridade legítima, tem uma conotação religiosa que não convém à inscrição da psicanálise no século. [hehe]”

A dissidência é um fenômeno historicamente anterior ao das cisões, contemporâneas da expansão maciça da psicanálise no mundo, e do advento da terceira geração psicanalítica mundial (Jacques Lacan, Heinz Kohut, Marie Langer, Wilfred Ruprecht Bion, Igor Caruso, Donald Woods Winnicott).” “De modo geral, emprega-se o termo dissidência para qualificar as duas grandes rupturas que marcaram os primórdios do movimento psicanalítico: com Alfred Adler, em 1911, e com Carl Gustav Jung, em 1913. Essas duas rupturas conduziram seus protagonistas a abandonar o freudismo e fundar, ao mesmo tempo, uma nova doutrina e um novo movimento político e institucional: a psicologia individual, no caso do primeiro, e a psicologia analítica, no que tange ao segundo.” “As dissidências de Wilhelm Stekel e Otto Rank, sob esse aspecto, são diferentes da adleriana e da junguiana, porquanto dizem respeito a certos aspectos da doutrina e não à sua totalidade. Trata-se, pois, de dissidências internas à história da teoria freudiana, da qual conservam quer o essencial, quer uma parte. A dissidência de Wilhelm Reich é da mesma ordem, tendo sido acompanhada, como a de Rank, de uma expulsão da IPA.”

Note-se que Lacan foi o único a utilizar a palavra excomunhão para designar a maneira como foi obrigado a deixar a IPA em 1963. Com isso, inscreveu sua ruptura com a legitimidade freudiana na linha direta do herem de Baruch Spinoza (1632-1677), que era um castigo de caráter leigo, e não religioso. (…) Censurando a instituição freudiana por já não ser freudiana, ele se viu coagido a fundar um novo lugar de legitimidade para o exercício da psicanálise — a École Freudienne de Paris (EFP) —, assim fazendo nascer um movimento que, apesar de se pretender freudiano, seria chamado de lacaniano. Essa é a contradição traduzida pela palavra excomunhão: também o jovem Spinoza foi coagido por seu herem a fundar uma filosofia spinozista.”

Claus, Carl (1835-1899) [não confundir com Karl Kraus]

Em 1874, Freud seguiu seus cursos, no momento em que Claus se dedicava a uma vasta polêmica com outro discípulo alemão de Charles Darwin, Ernst Haeckel. No ano seguinte, obteve por duas vezes uma bolsa para Trieste, onde efetuou pesquisas sobre as gônadas da enguia. Em 1990, Lucille Ritvo foi a primeira a estudar a importância do ensino de Carl Claus na gênese da adesão de Freud ao darwinismo, especialmente à tese da hereditariedade dos caracteres adquiridos.”

complexo

Nenhum outro termo instituído pela psicanálise para as suas necessidades adquiriu tanta popularidade nem foi mais mal-aplicado em detrimento da construção de conceitos mais exatos” F., História da psicanálise

Podemos encontrar diversos motivos para esta reserva de Freud. Repugnava-lhe uma certa tipificação psicológica (por exemplo, o complexo de fracasso), que implica o risco de dissimular a singularidade dos casos e, ao mesmo tempo, apresentar como explicação aquilo que constitui o problema.” “surge, com efeito, a tentação de criar tantos complexos quantos forem os tipos psicológicos que se imaginem” “Note-se que a aparente diversidade dos termos <paterno>, <materno>, etc., remete em cada caso para dimensões da estrutura edipiana, quer essa dimensão seja particularmente dominante em determinado sujeito, quer Freud pretenda dar um relevo especial a determinado momento da sua análise. E assim que, sob o nome de complexo paterno, ele acentua a relação ambivalente com o pai. O complexo de castração, embora o seu tema possa ser relativamente isolado, inscreve-se inteiramente na dialética do complexo de Édipo.” Hm.

No Dictionnaire de psychanalyse et psychotechnique publicado sob a direção de Maryse Choisy na revista Psyche, são descritos cerca de 50 complexos. Escreve um dos autores: <Tentamos dar uma nomenclatura tão completa quanto possível dos complexos conhecidos até agora. Mas todos os dias se descobrem mais.>” HAHAHA

complexo de Electra

Expressão utilizada por Jung como sinônimo do complexo de Édipo feminino, para marcar a existência nos dois sexos, mutatis mutandis, de uma simetria da atitude para com os pais.” Nem mesmo Simone de Beauvoir sabia disso.

compulsão à repetição (Wiederholungszwang)

Ver vocábulos das neuroses

Em psicopatologia concreta, processo incoercível e de origem inconsciente, pelo qual o sujeito se coloca ativamente em situações penosas, repetindo assim experiências antigas sem se recordar doprotótipo e tendo, pelo contrário, a impressão muito viva de que se trata de algo plenamente motivado na atualidade.”

Ela participa de tal modo da investigação especulativa de Freud nesse momento decisivo, com suas hesitações, impasses e mesmo contradições, que é difícil delimitar a sua acepção restrita como também a sua problemática própria.”

De um modo geral, o recalcado procura <retornar> ao presente, sob a forma de sonhos, de sintomas, de atuação

…o que permaneceu incompreendido retorna; como uma alma penada, não tem repouso até que seja encontrada solução e alívio” Quem diria que não foi escrito por um espírita! Mas um surdo pressentimento – ou grande ignorância – me faz pensar que um bisavô meu me deu esse presente e que desde criança esse é meu fado… Tudo se inverte quando percebemos que criamos isso, imploraríamos por isso se não existisse (única realidade possível) e vivemos nossa vida como a MALDIÇÃO DO ESCRITOR, espontaneamente, por paradoxal que pareça.

Lacan distingue duas ordens de repetição, as quais analisa numa perspectiva aristotélica: por um lado, a tyche, encontro dominado pelo acaso — de certo modo, ela é o contrário do kairos, o encontro que ocorre no <momento oportuno> — e que podemos assimilar ao trauma, ao choque imprevisível e incontrolável.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

F., Recordar, repetir, perlaborar

comunismo

instaurou-se entre o marxismo e o freudismo um vínculo que deu origem a uma corrente intelectual designada pelo nome de freudo-marxismo, cujos principais representantes foram os filósofos da Escola de Frankfurt e os psicanalistas da <esquerda freudiana>: desde Otto Fenichel a Wilhelm Reich, passando por Erich Fromm e Herbert Marcuse.”

Freud sempre manifestou uma hostilidade, se não ao marxismo, pelo menos ao comunismo e, acima de tudo, aos freudo-marxistas. Foi contra Reich que se mostrou mais violento, sobretudo em 1933, no momento em que os freudianos de todas as tendências deveriam ter se mobilizado contra o nazismo, e não contra os dissidentes marxistas de seu próprio movimento.(Freud, entretanto, jamais confundiu comunismo com nazismo, como mostra uma carta publicada por Jones, dirigida a Marie Bonaparte em 10 de junho de 1933: <O mundo está se transformando numa enorme prisão. A Alemanha é a pior de suas celas. O que acontecerá na cela austríaca é absolutamente incerto. Prevejo uma surpresa paradoxal na Alemanha. Eles começaram tendo o bolchevismo como seu inimigo mortal e terminarão com algo que não se distinguirá dele — exceto pelo fato de que o bolchevismo, afinal, adotou ideais revolucionários, ao passo que os do hitlerismo são puramente medievais e reacionários.>)

Em todos os países que se tornaram comunistas e onde a psicanálise estava implantada no começo do século, ela foi proibida e seus representantes foram perseguidos, caçados ou obrigados a se exilar. Naqueles em que ainda não existia antes do advento do regime comunista, ela também foi proibida. Num primeiro momento, de 1920 a 1949, e à medida que se deu a stalinização do movimento comunista e a transformação do regime soviético (e de seus satélites) num sistema totalitário, a supressão de todas as liberdades associativas e políticas acarretou a extinção pura e simples da prática psicanalítica e de suas instituições. (…) O pavlovismo tornou-se o padrão generalizado de uma psicologia chamada materialista, que foi contrastada com a ciência burguesa freudiana, dita espiritualista ou reacionária.” “Somente após a queda do comunismo, em 1989, é que o freudismo pôde implantar-se novamente na Rússia e na Romênia, ou encontrar uma nova via de introdução na Polônia, na Bulgária e na República Tcheca.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

André Jdanov, Sur la littérature, l’art et la musique (1948), Paris, Éd. de la Nouvelle Critique, 1950.

Conferências introdutórias sobre psicanálise

Livro inicialmente publicado por Sigmund Freud em 3 partes distintas, entre 1916 e 1917, e depois num único volume, em 1917, sob o título Vorlesungen zur Einführung in die Psychoanalyse. Traduzido para o francês pela primeira vez em 1921, por Samuel Jankélévitch, sob o título Introduction à la psychanalyse. Traduzido para o inglês pela primeira vez em 1920, sem indicação do tradutor mas sob a direção e com um prefácio de Stanley Granville Hall, sob o título A General Introduction to Psychoanalysis. Mais tarde, traduzido em 1922 por Joan Riviere sob o título Introductory Lectures on Psycho-Analysis, com um prefácio de Ernest Jones. A tradução de Joan Riviere foi posteriormente reeditada em 1935 sob o título A General Introduction to Psychoanalysis, incluindo os dois prefácios. Traduzido em 1964 por James Strachey sob o título Introductory Lectures on Psycho-Analysis.”

As Conferências introdutórias sobre psicanálise compreendem 3 grupos de aulas: as quatro primeiras aulas dizem respeito aos atos falhos; as 11 seguintes são dedicadas ao sonho, e as outras 13, que em si constituem a verdadeira segunda parte do livro, são agrupadas sob o título de Teoria geral das neuroses.”

Mas, nova dificuldade, é impossível assistir a uma sessão de psicanálise, embora seja corriqueiro observar apresentações de doentes no âmbito dos serviços de psiquiatria. Com efeito, a psicanálise pressupõe a fala espontânea e não controlada por parte do paciente; assim, ela versa sobre o que há de mais íntimo e mais pessoal, que não pode ser dito na presença de terceiros.”

As quatro primeiras conferências retomam de forma sintética o tema da Psicopatologia da vida cotidiana.” “Esse corpus de símbolos tende a constituir uma espécie de reservatório de traduções permanentes a que a análise deve recorrer quando o conteúdo manifesto não suscita nenhuma associação, o que, esclarece Freud, não pode ser atribuído a um fenômeno de resistência, mas à especificidade do material. Ele reconhece que esse conjunto de símbolos não deixa de evocar <o ideal da antiga e popular interpretação dos sonhos, um ideal do qual nossa técnica nos afastou consideravelmente>. Nesse ponto e em termos ainda mais claros, renova a advertência acrescentada em 1909 ao texto de A interpretação dos sonhos: <Não se deixem, contudo, seduzir por essa facilidade. Nossa tarefa não consiste em realizar façanhas. A técnica que repousa no conhecimento dos símbolos não substitui a que repousa na associação e não pode comparar-se com ela. Apenas a complementa e lhe fornece dados utilizáveis.>Dito isso, a freqüência das analogias simbólicas no sonho permite a Freud sublinhar o caráter universalista da psicanálise, bem diferente, nesse como em outros aspectos, da psicologia e da psiquiatria.”

as Conferências introdutórias sobre psicanálise não são apenas um manual didático, mas constituem, assim como a maioria das publicações de Freud, uma etapa no desenvolvimento de sua elaboração teórica. Isso se aplica, em particular, ao capítulo sobre a angústia, onde é retomado um certo número de observações clínicas, previamente desenvolvidas no âmbito dos históricos de casos, mas onde são igualmente introduzidas novas concepções, que anunciam as elaborações que Freud iria teorizar em Inibições, sintomas e angústia (1926).”

Em algumas linhas, esclarece sua reticência em fornecer, nesse como noutros pontos, um <guia prático para o exercício da psicanálise>, e demonstra através de exemplos como a transmissão dessa prática passa por vias que não podem ser as do ensino abstrato.” Seria um perigo para os não-hunters aprenderem sobre o Nen.

denegação, negação, for(a)clusão (Lacan, psicose)

Etimologia: do francês forclusion ou prescrição legal (decadência de prazo no Direito).

a denegação é um meio de todo ser humano tomar conhecimento daquilo que recalca em seu inconsciente. Através desse meio, portanto, o pensamento se liberta, por uma lógica da negatividade, das limitações que lhe são impostas pelo recalque.”

* * *

O termo foraclusão foi introduzido pela primeira vez por Lacan, em 4 de julho de1956, na última sessão de seu seminário dedicado às psicoses e à leitura do comentário de Sigmund Freud sobre a paranóia do jurista Daniel Paul Schreber.”

Para compreender a gênese desse conceito, há que relacioná-lo com a utilização que Hippolyte Bernheim fez, em 1895, da noção de alucinação negativa: esta designa a ausência de percepção de um objeto presente no campo do sujeito após a hipnose. Freud retomou o termo, porém não mais o empregou a partir de 1917, na medida em que, em 1914, propôs uma nova classificação das neuroses, psicoses e perversões no âmbito de sua teoria da castração. Deu então o nome de Verneinung ao mecanismo verbal pelo qual o recalcado é reconhecido de maneira negativa pelo sujeito, sem no entanto ser aceito: <Não é meu pai.> Em 1934, o termo foi traduzido em francês por négation.”

Laforgue propunha traduzir por escotomização tanto a renegação (Verleugnung) quanto um outro mecanismo, próprio da psicose e, em especial, da esquizofrenia. Freud recusou-se a acompanhá-lo e distinguiu, de um lado, a Verleugnung, e de outro, a Verdrängung (recalque). A situação descrita por Laforgue despertava a idéia de uma anulação da percepção, ao passo que a exposta por Freud mantinha a percepção, no contexto de uma negatividade: atualização de uma percepção que consiste numa renegação.”

Lacan inspirou-se no trabalho de Maurice Merleau-Ponty (1908-1961), Phénoménologie de la perception, e sobretudo nas páginas desse livro dedicadas à alucinação como <fenômeno de desintegração do real>, componente da intencionalidade do sujeito.”

O ULTRA-ROMÂNTICO VS. O PÓS-MOD. RESSEQUIDO

Normalmente, o alucinado vê coisas a mais, que não existem. Mas e se se tratasse de um alucinado lacaniano? É aquele que não vê o que existe. É como o niilista nietzschiano: cético, não acredita em nada para-além do empírico; mas, o que é pior, sequer dá fé ao empírico e imediato. Dá valor de nada ao que efetivamente está-aí. Não dá presença ao que é imaginário, como o niilista ingênuo clássico. Devaloração de todos os valores.

* * *

um recalque é algo diferente de uma rejeição F.

RECALQUE: Eu não quero lembrar como meu pai é ruim (neurose)

FORACLUSÃO: Não existe um pai que seja ruim. (psicose)

O conceito de foraclusão assumiu, em seguida, uma extensão considerável na literatura lacaniana, a ponto de os discípulos do mestre francês acabarem vendo (senão alucinando) sua existência no corpus freudiano.” He-he.

* * *

A forclusão distinguir-se-ia do recalque em dois sentidos: 1) Os significantes forcluídos não são integrados no inconsciente do sujeito; 2) Não retornam <do interior>, mas no seio do real, especialmente no fenômeno alucinatório.”

Em conclusão, podemos verificar, limitando-nos ao ponto de vista terminológico, que nem sempre o uso do termo Verwerfung abrange a idéia expressa por forclusão e que, inversamente, outras formas freudianas designam o que Lacan procura evidenciar.”

Ulteriormente, quando Freud tender a reinterpretar a projeção como um simples momento secundário do recalque neurótico, ver-se-á obrigado a admitir que a projeção — tomada neste sentido — já não é o fator propulsor essencial da psicose: <Não era exato dizer que a sensação reprimida (ünterdrückt) no interior era projetada para o exterior; reconhecemos antes que o que foi abolido (das Aufgehobene) no interiorvolta do exterior.>

O ego arranca-se à representação insuportável, mas esta está indissoluvelmente ligada a um fragmento da realidade e, realizando esta ação, o ego desligou-se também total ou parcialmente da realidade.” F., 1894

INFELIZMENTE A ÚNICA VÍTIMA DE UM COMPLEXO DE CASTRAÇÃO AQUI ERA O PRÓPRIO SEGISMUNDO: “Nos diversos textos de Freud existe uma ambigüidade indubitável quanto ao que é rejeitado (verworfen) ou recusado (verleugnet) quando a criança não aceita a castração. Será a própria castração? Neste caso, seria uma verdadeira teoria interpretativa dos fatos que seria rejeitada e não uma simples percepção. Tratar-se-á da <falta de pênis> na mulher? Mas então é difícil falar de uma <percepção> que seria recusada, porque uma ausência só é um fato perceptivo na medida em que é relacionada com uma presença possível.”

[Para Lacan,] a forclusão consiste então em não simbolizar o que deveria sê-lo (a castração): é uma <abolição simbólica>.” De acordo com a enantiodromia ou necessidade do retorno do recalcado (forcluído, neste caso) e homeostase das pulsões, o forcluído tem de re-advir no real em forma de ALUCINAÇÃO (ex: quando o Pequeno Hans vê seu dedo ser decepado).

Esse assunto é uma bosta de árido e confuso. Consultar bibliografia complementar!

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Jacques Damourette & Édouard Pichon, “Sur la signification psychologique de la négation en français” (1928), Le Bloc-notes de la Psychanalyse, 5, 1985, 111-32.

Deutsch, Helene

Aos 14 anos, a despeito de sua inteligência e sua beleza, Helene era deprimida, marcada pela hostilidade da mãe em relação a ela e pela tentativa de estupro de que tinha sido vítima por parte do irmão. Para grande escândalo da família, tornou-se então amante de um homem casado e conhecido em toda a cidade: Herman Lieberman. Esse eminente dirigente socialista, que seria ministro do governo polonês no exílio em Londres em 1940, lhe apresentou Rosa Luxemburgo, figura histórica, de quem ela falaria ainda com entusiasmo e admiração no fim da vida, aos 85 anos.”

encontrou Felix Deutsch, jovem médico atraído pelas idéias freudianas, com quem se casou no ano seguinte.”

Seduzido pela inteligência e pelos conhecimentos da jovem, Freud quis fazer dela sua principal discípula e acelerou o curso das coisas.”

seu livro mais importante, Psicologia da mulher, que seria, em 1949, a referência psicanalítica maior de Simone de Beauvoir (1908-1986) em O segundo sexo.”

As longas décadas que se seguiram — ela viveu até os 98 anos — foram ritmadas pelas tensões e conflitos de uma vida conjugal insatisfatória e pela nostalgia da paixão amorosa que marcou sua juventude. Sem dúvida, era essa uma das razões de seu apego à Polônia natal. Manifestava esse sentimento por um forte sotaque, o que fazia com que seus amigos dissessem que <ela falava cinco línguas, todas em polonês>. A grande dama [selvagem] de um freudismo sem concessões, criticando tão severamente a Ego Psychology quanto a standardização, à moda americana, da análise didática, desprovida segundo ela daquele espírito militante ao qual aderira apaixonadamente durante a sua juventude, foi então reconhecida e celebrada no continente americano.”

diferença sexual (A QUESTÃO FREUDO-FEMINISTA)

Razão da cisão kleiniana, que reconhece uma libido masculina e outra feminina.

Quando Simone de Beauvoir (1908-1986) publicou O segundo sexo, em junho de 1949, anunciou desde logo que a reivindicação feminista já estava ultrapassada. Para abordar esse tema a sério, após uma guerra que, na França, permitira às mulheres obterem o direito de voto, era preciso, doravante, tomar uma certa distância. Beauvoir não sabia que seu livro estaria na origem, após um longo desvio pelo continente norte-americano, de uma transformação simultânea dos ideais do feminismo e dos do freudismo.” “Beauvoir estudou a sexualidade à maneira de um historiador e tomou o partido da escola inglesa [kleinismo].” “A seu ver, a questão feminina não era assunto das mulheres, mas da sociedade dos homens, a única responsável, em sua opinião, pela submissão a ideais masculinos.”

O FALO HERMAFRODITA OU BINOMIAL DE LACAN: “o falo é assimilado a um significante puro da potência vital, dividindo igualmente os dois sexos e exercendo, portanto, uma função simbólica. Se o falo não é um órgão de ninguém, nenhuma libido masculina domina a condição feminina.”

Na França, essa leitura lacaniana do falocentrismo abriu caminho, entre 1968 e 1974, para teses diferencialistas encontradas sob a pena de autores — em geral mulheres e psicanalistas — preocupados em definir as características de uma identidade feminina liberta de qualquer substrato biológico ou anatômico. Assistiu-se então, em seguida à reformulação lacaniana, ao surgimento de um feminismo psicanalítico francês que, embora apoiando-se no livro fundador de Simone de Beauvoir, procurou ora contestá-lo radicalmente, ora corrigir seu aspecto naturalista e existencialista através de uma nova referência a Freud.” “Daí esse feminismo radical que renunciou, ao mesmo tempo, ao universalismo iluminista e à concepção freudiana da sexualidade.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Luce Irigaray, Speculum de l’autre femme, 1974;

Juliet Mitchell, Psychanalyse et féminisme, 1974;

Michèle Montrelay, L’Ombre et le nom, Paris, Minuit, 1977.

Dolto, Françoise

Em 1949, Françoise Dolto expôs à Sociedade Psicanalítica de Paris (SPP) o caso de duas meninas psicóticas, Bernadette e Nicole. A primeira gritava, sem conseguir fazer-se ouvir. Humanizava os vegetais e coisificava os seres humanos. A segunda permanecia muda, embora não fosse surda. Dolto teve a idéia de pedir à mãe de Bernadette que fabricasse um objeto que teria, para a criança, o papel de um bode expiatório. Deu-lhe o nome de <boneca-flor>: uma haste coberta de tecido verde no lugar do corpo e dos membros, uma margarida artificial para representar o rosto. Bernadette projetou no objeto as suas pulsões mortíferas e começou a falar, enquanto Nicole saía de seu mutismo. Com essa <boneca-flor>, Dolto integrava à sua prática a técnica dos jogos e, embora não tivesse conhecimento, na época, dos trabalhos de Melanie Klein, referia-se implicitamente a uma clínica das relações de objeto, desprovida, entretanto, da temática kleiniana do ódio, da inveja e de qualquer forma de perseguição ligada à idéia de objeto mau. Dessa <boneca-flor>, sairia a representação particular que Dolto faria da imagem do corpo, mais próxima da concepção lacaniana do estágio do espelho do que da definição de Paul Schilder.”

Em janeiro de 1979, Françoise Dolto criou em Paris a primeira Casa Verde, para acolher crianças até a idade de 3 anos, acompanhadas dos pais. <Segundo Dolto, tratava-se de evitar os traumas que marcam a entrada na pré-escola e de manter a segurança que a criança adquiriu no nascimento.>, declarou Jean-François de Sauverzac. Essa experiência teve sucesso e muitas casas verdes foram abertas no Canadá, na Rússia, na Bélgica, etc.”

Tornou-se a figura mais popular da França freudiana, mas foi criticada pelos meios psicanalíticos, que a acusavam de pôr o divã na rua.<Cientista, ela se comportava à maneira dos jornalistas, escreveu Madeleine Chapsal, dizendo o que tinha a dizer a cada dia, com urgência e com desprezo pelo escândalo, pelo choque que poderia causar. Evidentemente, sofreu o contragolpe de sua deliberada imprudência. Foi atacada, afastada, desprezada. Nada disso a deteve.>

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Françoise Dolto, Psicanálise e pediatria (Paris, 1939), Rio de Janeiro, Zahar, 1980; O caso Dominique (Paris, 1971), Rio de Janeiro, Zahar, 1981; Seminário de psicanálise de crianças (Paris, 1982, 1988), Rio de Janeiro, Zahar, 1985.

Doolittle, Hilda, dita H.D. (1886-1961)

Publicou várias antologias importantes e um romance autobiográfico, que relata os conflitos da bissexualidade em uma mulher apaixonada por um homem e por outra mulher. Analisada por Sigmund Freud em 1933-1934, publicou em 1956 um depoimento sobre o seu tratamento, composto de duas partes: O advento, conjunto de notas tomadas diariamente durante a análise e Escrito na parede. Reminiscências de uma análise com Freud, relato redigido 10 anos depois.”

duplo vínculo, double bind

Dilema do esquizofrênico, referente à incapacidade de decodificação da mensagem exterior.

egooueu

é corrente em psicanálise admitir que a noção de ego só se teria revestido de um sentido estritamente psicanalítico, técnico, após aquilo a que se chamou a virada de 1920. Esta mudança profunda da teoria, aliás, pode ter correspondido, na prática, a uma nova orientação, voltada para a análise do ego e dos seus mecanismos de defesa, mais do que para a elucidação dos conteúdos inconscientes. É claro que ninguém ignora que Freud falava de ego (Ich) desde os seus primeiros escritos, mas afirma-se que isso acontecia, geralmente, de forma pouco especificada, pois o termo designava então a personalidade no seu conjunto. Considera-se que as concepções mais específicas que atribuem ao ego funções bem determinadas no seio do aparelho psíquico (no Projeto para uma psicologia científica [Entwurt einer Psychologie, 1895], por exemplo) são prefigurações isoladas das noções da segunda tópica.”

o ego do amor-próprio segundo La Rochefoucauld

Freud não só encontra e utiliza acepções clássicas, opondo, por exemplo, o organismo ao meio, o sujeito ao objeto, o interior ao exterior, como emprega o próprio termo Ich nestes diferentes níveis, chegando até a jogar com a ambigüidade da utilização desta palavra; isso mostra que não exclui do seu campo qualquer das significações atribuídas aos termos ego (moi) ou eu (je).”

O ego só põe em funcionamento o processo primário quando não está em condições de fazer funcionar as suas defesas normais (atenção e evitação, por exemplo). No caso da lembrança de um traumatismo sexual (ver: a posteriori) o ego é surpreendido por um ataque interno e só pode <deixar agir um processo primário>. A situação da <defesa patológica> em relação à palavra [associação de complexos] não é pois determinada de maneira unívoca; em certo sentido, o ego é na verdade o agente da defesa, mas, na medida em que só pode se defender separando-se daquilo que o ameaça, abandona a representação inconciliável a um tipo de processo sobre o qual não tem domínio [primário].” Deixa os resquícios para os sonhos encobertos – mas isso só enquanto o trauma não adquire o status de ferida aberta (mórbido). Do contrário, a vida do sujeito em seus processos secundários estará avariada.

para que a alucinação seja evitada e para que a descarga não se produza quer na ausência quer na presença do objeto real, é necessário que seja inibido o processo primário que consiste numa livre propagação da excitação até a imagem.” HOMEOSTASE: “É a permanência nele de um nível de investimento que permite ao ego inibir os processos primários, não só aqueles que levam à alucinação, mas também os que seriam suscetíveis de provocar desprazer (= defesa primária).”

Processos psíquicos primários X Processos psíquicos secundários

Medidas drásticas e daninhas (representações alucinatórias, angústia, pânico) ou que no mínimo se exaurem rapidamente X Amadurecimento do Consciente por interferência paulatina do Supereu (pulsões refreadas, noção de dosagem da energia responsiva)

Ex: sonho X introjeção moral

Esta ambigüidade constitutiva do ego reaparece na dificuldade em dar um sentido unívoco à noção de interior, de excitação interna.Só sei que não sei nem o eu.

O mais engraçado é que, se Freud estivesse correto, a vontade que o eu moral tem de dormir (esgotamento energético) para repor o equilíbrio das representações,ciclicamente perturbado, significaria que a instância auto-cultivada de nosso Ser é impotente e escrava justamente dos instintos mais selvagens (os processos primários salvam os secundários, os secundários em nada são uma evolução ou aperfeiçoamento daqueles). Precisa o Ser esgotar-se a todo momento a fim de estar novamente compensado (energizado) e não sucumbir. Ou seja, a homeostase do sistema (acima) é a liberação dos processos primários, não sua inibição. A leitura de ponta-cabeça do cânone freudiano faria infinitamente mais sentido. Ler Schopenhauer e entendê-lo corretamente (às avessas do que entendeu F.) faria infinitamente mais sentido e nos faria economizar tempo do nosso intelectual, ajudando-nos a compreender melhor nós mesmos e nossa Vontade…

1ª TÓPICA, 2ª TÓPICA, 3ª TÓPICA, TÓPICA ANNAFREUDIANA & “TÓPICA INGLESA” OU HETERODOXA (só para citar as MAIS TRADICIONAIS), uma salada irreconciliável: “É claro que não se pensaria em contrapor a esta orientação da Ego psychology uma exposição do que seria a <verdadeira> teoria freudiana do ego: antes nos impressiona a dificuldade em situar numa única linha de pensamento o conjunto das contribuições psicanalíticas para a noção de ego.” “Mas, se a única energia de que dispõe o aparelho psíquico é a energia interna proveniente das pulsões, aquela de que o ego poderia dispor não pode deixar de ser secundária, derivada do id. Esta solução, que é a mais geralmente admitida por Freud, não podia deixar de conduzir à hipótese de uma <dessexualização> da libido, hipótese da qual se pode pensar que apenas localiza numa noção, por sua vez também problemática, uma dificuldade da doutrina.” “A idéia de uma gênese do ego é cheia de ambigüidades, que aliás foram mantidas por Freud ao longo de toda a sua obra e que só se agravaram com o modelo proposto em Além do princípio do prazer

ego ideal ou eu ideal

Derivado do estágio narcísico, representa o supra-sumo da concepção de um eu perfeito. Sensação de onipotência. Psicose.

O ego ideal é ainda revelado por admirações apaixonadas por grandes personagens da história ou da vida contemporânea, caracterizados pela independência, orgulho, autoridade. Quando o tratamento progride, o ego ideal se delineia, emerge como uma formação irredutível ao supereu.” Lagache, La psychanalyse et la structure de la personnalité

ego, ideal do ou superego

Instância da moral.

Ego Psychology (Psicologia do eu)

foi a Ego Psychology que serviu de grande referência doutrinal, na segunda metade do século, para análises intermináveis e cronometradas, imobilizadas no silêncio, reservadas à burguesia urbana rica e praticadas por médicos preocupados com o prestígio social e a rentabilidade financeira. Essa técnica psicanalítica, aliás, seria violentamente criticada, no interior da própria IPA.”

PAÍS DE RETARDADOS: “As diferentes correntes desse freudismo norte-americano, quaisquer que sejam suas (numerosas) variações são quase sempre perpassadas por uma religião da felicidade e da saúde, contrária tanto à concepção vienense do mal-estar da Kultur quanto ao recentramento kleiniano do sujeito numa pura realidade psíquica, ou à visão lacaniana do freudismo como uma peste subversiva. Aliás, é em razão dessa contradição radical entre as interpretações européias e norte-americanas da psicanálise que o kleinismo, o lacanismo e o freudismo <original> (vienense e alemão) não puderam implantar-se como tais nos Estados Unidos. Quanto aos partidários da <esquerda freudiana> (em torno de Otto Fenichel), foram obrigados a renunciar a suas atividades porque elas eram julgadas <subversivas> no solo norte-americano. Depois de sofrerem os ataques do macarthismo, eles tiveram de se medicalizar, recalcar seu passado europeu e se transformar em técnicos da adaptação. Daí a ortodoxia burocrática que acabaria por desacreditar a imagem do psicanalista e deixar o campo livre à supremacia dos laboratórios farmacêuticos, fornecedores de <pílulas da felicidade>, ou às diversas terapias da New Age — tratamentos xamanísticos e experiências de espiritismo, vidência ou telepatia.”

Hartmann introduziu uma distinção entre o eu (ego), como instância psíquica, e o si mesmo (self), tomado no sentido da personalidade ou da própria pessoa. Esse termo seria retomado por Winnicott, que lhe acrescentaria uma referência fenomenológica, e por Kohut, que o transformaria numa instância específica, a única apta a explicar os distúrbios narcísicos.” “o terapeuta do ego deve ocupar o lugar do eu <forte> com o qual o paciente quer se parecer a fim de conquistar a autonomia do eu.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Heinz Hartmann, La Psychologie du moi et le problème de l’adaptation

Eitingon

Lixo humano! Ver verbete ESCANDINÁVIA.

Ellenberger, Henri F. (1905-1993)

Em meados do século, tinha adquirido um grande conhecimento da história da psiquiatria e da psicanálise na Europa. Falava e escrevia muito bem em francês, alemão e inglês, e interessava-se pela evolução de todas as formas de tratamento psíquico. Só lhe faltava iniciar-se na história da emigração freudiana de leste para oeste.”

Depois de trabalhar durante 20 anos com arquivos, redigiu em inglês sua obra fundamental: The Discovery of the Unconscious. The History and Evolution of Dynamic Psychiatry, que foi publicada nos Estados Unidos em 1970, o que lhe valeu o reconhecimento da maior parte dos países do mundo, à exceção da França, onde, quando de sua primeira tradução em 1974, interessou apenas aos meios psiquiátricos. Ellenberger fazia uma revolução que lembrava a dos Annales. Opondo-se sobretudo à história oficial segundo Ernest Jones e seus herdeiros, seu método associava o tratamento positivo das fontes, à maneira de Alphonse Aulard, à sondagem imaginária, tal como a concebia Lucien Febvre.

Segundo ele, existia uma dicotomia entre a história da teorização da noção de inconsciente e a da sua utilização terapêutica. A primeira começara com as intuições dos filósofos da Antiguidade, depois prosseguira com as dos grandes místicos. No século XIX, a noção de inconsciente se consolidou com Arthur Schopenhauer (1788-1860), Friedrich Nietzsche e os trabalhos da psicologia experimental: Johann Friedrich Herbart, Hermann Helmholtz, Gustav Fechner. Quanto à segunda história, esta remontava à arte do feiticeiro e do xamã, e passava pela confissão cristã. Dois métodos terapêuticos foram praticados. Um consistia em provocar no doente a emergência de forças inconscientes, sob forma de <crises>: possessões ou sonhos. O outro gerava o mesmo processo no médico. Do tratamento centrado no paciente derivava a neurose de transferência no sentido freudiano; do tratamento centrado no médico derivava a análise didática. Efetivamente, esta herdava a <doença iniciática> que conferia ao xamã o seu poder de cura, e a <neurose criadora> tal como a tinham vivido no fim do século XIX os pioneiros da descoberta do inconsciente: Pierre Janet, Freud, Jung, Adler.

Nessa perspectiva, a primeira grande tentativa de integrar a investigação do inconsciente à sua utilização terapêutica começava com as experiências de Franz Anton Mesmer, iniciador da primeira psiquiatria dinâmica.”

e foi então que nasceu, sobre as ruínas de um magnetismo que se tornara hipnotismo, a segunda psiquiatria dinâmica, dividida em quatro grandes correntes: a análise psicológica de Pierre Janet, centrada na exploração do subconsciente, a psicanálise de Freud, fundada na teoria do inconsciente, a psicologia individual de Adler, a psicologia analítica de Jung. Ellenberger observou que o paradoxo dessa segunda psiquiatria dinâmica, cuja história se detinha em 1940, era que, ao cindir-se em escolas opostas, ela rompia o pacto fundador que a ligava ao ideal de uma ciência universal nascida do Iluminismo, para voltar ao antigo modelo das seitas greco-romanas.”

Ellis, Henry Havelock (1859-1939)

Homossexual revoltado contra os códigos morais da Inglaterra vitoriana, decidiu, aos 16 anos, dedicar a vida à análise da sexualidade humana sob todas as suas formas. Foi com essa intenção que estudou medicina: <Queria poupar à juventude das gerações futuras as preocupações e perplexidades que a ignorância do sexo me infligiu.> De 1884 a 1889, tornou-se amigo íntimo de uma romancista feminista, Olive Schreiner, que conhecera através da filha de Karl Marx (1818-1883). [!] Depois do casamento de Olive, desposou Edith Lees, uma intelectual que mergulhou progressivamente na loucura.”

Em 1890, começou a redação de sua grande obra: Estudos de psicologia sexual. Publicado em Londres um ano depois do processo de Oscar Wilde (1856-1900), o primeiro volume era consagrado à inversão sexual. O livro causou escândalo, e o livreiro que vendeu a obra foi processado na justiça. Posteriormente, Ellis seria obrigado a publicar os outros volumes nos Estados Unidos:<A envergadura da documentação de Ellis nesses Estudos, escreveu Frank Sulloway, era realmente impressionante. Ele estava completamente a par de toda a literatura médica do seu tempo e citava mais de dois mil autores, pertencentes a 12 áreas lingüísticas diferentes. Cada volume era uma suma enciclopédica do saber contemporâneo sobre cada uma das questões tratadas.>

Esboço de Psicanálise

Iniciado em 22 de julho de 1938, esse último livro de Freud permaneceu inacabado e comporta apenas 3 partes. Fazia muito tempo que Freud tinha o projeto de escrever um opúsculo destinado a apresentar ao grande público uma síntese de sua doutrina. Iniciou esse trabalho em Viena, às vésperas de seu exílio, queixando-se de ter que escrever coisas que já tinha dito e às quais nada tinha a acrescentar. No entanto, redigiu o texto em ritmo animado e ao sabor da pena, apelando para abreviaturas. De fato, o livro é certamente bem melhor do que o julgava Freud. Trata-se de uma excelente síntese dos eixos fundamentais do pensamento freudiano no tocante ao aparelho psíquico, à teoria das pulsões, à sexualidade, ao inconsciente, à interpretação dos sonhos e à técnica psicanalítica. Em algumas passagens, Freud se interroga sobre novas direções de investigação, em especial a propósito do eu, e prenuncia, acima de tudo, a descoberta de substâncias químicas capazes de agir diretamente sobre o psiquismo e tornar obsoleto o método psicanalítico, do qual, no entanto, assume vigorosamente a defesa:<Por ora, no entanto, dispomos apenas da técnica psicanalítica, e é por isso que, a despeito de todas as suas limitações, convém não desprezá-la.>

Escandinávia

PRÓLOGO: UM POUCO DE LINGÜÍSTICA E GEOGRAFIA

Sob essa designação genérica estão agrupados 5 países da Europa: Dinamarca, Noruega, Suécia, Finlândia e Islândia. No plano político, existem apenas 3 Estados ditos escandinavos: Suécia, Noruega e Dinamarca. Geograficamente, chama-se Escandinávia a parte norte da Europa que reúne a Suécia, a Noruega, a Dinamarca e a Finlândia, ou seja, 4 países no total, e dá-se o nome de Península Escandinava ao conjunto constituído pela Suécia e pela Noruega. São 4 as línguas escandinavas ligadas ao grupo das línguas germânicas: dinamarquês, sueco, norueguês e islandês, enquanto o finlandês pertence à família das línguas ditas fino-úgricas.”

Foi na Suécia que o freudismo obteve mais sucesso, ao passo que, por razões políticas, ligadas ao forte desenvolvimento dos partidos trabalhistas, a Dinamarca e a Noruega foram principalmente receptivas às teses de Wilhelm Reich, ou seja, ao materialismo biológico e à síntese entre o freudismo e o marxismo.”

Obcecados pelo exílio, preocupados com a loucura ou com a estranheza do homem em relação a si mesmo, todos procuravam captar em suas obras a angústia existencial de uma época dominada pelo ceticismo, pelo irracionalismo e pela recusa da idéia de progresso linear. Foi nesse terreno crítico, e em um contexto em que o puritanismo luterano era ao mesmo tempo religião do Estado e uma atitude mental e espiritual, que surgiram as primeiras interrogações sobre a doutrina freudiana.”

A CONTIGO DA PSICANÁLISE:

A EXECRAÇÃO REACIONÁRIA DO LEGADO REICHIANO

Na Dinamarca, ao invés de adotar uma posição flexível, os dirigentes da IPA, especialmente Max Eitingon e Anna Freud, apoiados por Ernest Jones e Freud, não autorizaram Reich a praticar análises didáticas, ao passo que ele era membro da International através de sua filiação à Deutsche Psychoanalytische Gesellschaft (DPG). Ora, apesar de suas divergências técnicas e políticas com os freudianos ortodoxos, ele era na época o único psicanalista capaz de formar clínicos em Copenhague, como mostra uma carta dirigida a Freud, em 10 de novembro de 1933, por Erik Carstens, publicada em 1967 em Reich fala de Freud[Carl Lesche].

Evocando o papel desastroso desempenhado por Naesgaard, que recusava o princípio da formação didática, Carstens enfatizava que a atividade de Reich fôra positiva nessa área. E, principalmente, queixava-se de que o comitê de formação da DPG, sob a responsabilidade de Eitingon, concedera a Jenö Harnik, psicanalista húngaro exilado, e não a Reich, o estatuto de didata. Todos sabiam que Harnik sofria de paranóia com crises de delírio: de qualquer forma, muito mais patológico que Reich e, sobretudo, sem a menor competência psicanalítica. Em 1912, Sandor Ferenczi tentara tratá-lo de impotência sexual, dissuadindo-o de se tornar psicanalista. Posteriormente, quando Harnik quis aderir à Wiener Psychoanalytische Vereinigung, Ferenczi, a pedido de Freud e com sua inteira aprovação, apresentou um motivo de oposição categórica: <Ciumento, psiquicamente impotente, patologicamente vaidoso, inepto. Deveria tomar outro caminho.> Apesar dessa opinião desfavorável, Harnik conseguiu integrar-se ao Berliner Psychoanalytisches Institut (BPI) e ser enviado por Eitingon, como didata, para desenvolver a psicanálise na Dinamarca.”

Considerei como virtualmente estabelecido o fato de que os teólogos eram enviados para Oskar Pfister, os filósofos morais para Carl Müller-Braunschweig e os socialistas recuperados para Siegfried Bernfeld.” Reich

Acusado de ser ele próprio simultaneamente paranóico, bolchevista e antifreudiano, Reich foi instado por Anna Freud [outra cobrinha criada], em julho de 1934, a aceitar que seu nome fosse riscado da lista dos membros da DPG: <O problema todo tem apenas um valor teórico, acrescentou ela, já que o reconhecimento pelo congresso do grupo escandinavo acarretaria automaticamente a inserção de seu nome na lista dos membros desse novo grupo.> A manobra era simples: Eitingon conseguira secretamente que Reich fosse expulso da DPG, e conseqüentemente da IPA. Para evitar qualquer reintegração no grupo escandinavo, ele fizera com que a filiação da Sociedade Dano-Norueguesa à IPA, que devia ocorrer em Lucerna em agosto de 1934, dependesse de uma promessa de não-integração de Reich. Mas os noruegueses se recusaram a submeter-se a essa imposição, e essa determinação impressionou o comitê executivo da IPA, que foi obrigado a admitir a entrada dos noruegueses sem impor qualquer condição. Assim, Reich foi riscado da IPA em Lucerna, através da sua exclusão da DPG. Dois meses depois, instalou-se em Oslo [fialiado apenas à Sociedade Dano-Norueguesa, mesmo que esta fosse reconhecida pela IPA!]. Em 1935, Eitingon negou qualquer participação nesse episódio, que entretanto ele havia habilmente arquitetado.

Com essa política, a direção da IPA contribuiu para desvalorizar a imagem do freudismo no seio da comunidade psicanalítica escandinava, já atravessada por fenômenos de dissidência e ainda muito frágil para se submeter aos padrões impostos nessa época pela ortodoxia freudiana. Em 1937-1938, Reich foi vítima de uma obstinada campanha de imprensa na Noruega. Depois de ser tratado muitas vezes de <charlatão> e de <pornógrafo judeu>, emigrou para os Estados Unidos, deixando por sua vez uma marca desastrosa na comunidade psicanalítica nórdica.Efetivamente, não sendo mais membro da IPA, não foi defendido contra os ataques (exceto por Schjelderup) e evoluiu rapidamente para um biologismo exacerbado, para o qual arrastou Ola Raknes. Seus conflitos com Fenichel, exilado em Oslo entre 1933 e 1935, também contribuíram para a deterioração da situação do freudismo na Noruega.Quatro anos depois, em plena guerra, a Sociedade Dano-Norueguesa de Psicanálise foi banida da IPA. Ernest Jones [outro picareta desonesto], novo presidente da Associação, estava fazendo com que Schjelderup, Raknes, Nic Waal (née Hoel, 1905-1960) <pagassem> por sua desobediência à imposição de 1934. Assim, sem dizer claramente, acusou-se o grupo de ter sido demasiado sensível às teses reichianas. Estas, aliás, continuaram a ganhar terreno, graças a Raknes e a Nic Waal. Essa psicanalista norueguesa, analisada primeiramente por Schjelderup, e depois por Fenichel e Reich, passara pela clínica de Karl Menninger em Topeka, no Kansas, antes de fundar em Oslo, em 1953, uma instituição para crianças.” só em 1957 reconstituiu-se oficialmente um grupo psicanalítico dinamarquês, filiado à IPA, a Dansk Psykoanalytisk Selskab (DPS). Aliás, só em 1975 foi criada uma nova sociedade norueguesa, a Norsk Psykoanalitisk Forening (NPF). Nessa data, os pioneiros e imigrantes haviam desaparecido, e os dois grupos, compostos de terapeutas anônimos, se regularizaram sem obstáculos, às custas de uma progressiva esclerose.”

AS DURAS MARCAS DO NAZISMO

Em 1943, com a morte de Kulovesi, a Sociedade Fino-Sueca foi dissolvida, sendo substituída por uma associação exclusivamente sueca, a Svenska Psykoanalytiska Föreningen (SPF), que durante muitos anos contou apenas com 8 membros.”

Durante a Segunda Guerra Mundial, apenas a Suécia [dentre os escandinavos da Psicanálise, lembrando que a Islândia não possuía Psicanálise], declarou sua neutralidade. Mas nem por isso serviu de refúgio para os vários freudianos da Europa, que preferiram emigrar para a Grã-Bretanha, para os Estados Unidos ou para a América Latina. Enquanto o corajoso Harald Schjelderup decidiu engajar-se na luta antinazista, depois de recusar a proposta de Matthias Heinrich Göring [o epítome da psicanálise nazi, ver ALEMANHA] para criar em Oslo um instituto <arianizado> a partir do modelo do instituto de Berlim, Poul Bjerre [judeu] adotou, ao contrário, uma atitude ambígua, mantendo com Göring, desde 1933, excelentes relações em nome de um diferencialismo que assimilava o freudismo a um semitismo tão fanático quanto o hitlerismo. Por sua vez, o psicanalista Tore Ekman (1887-1971), formado no BPI, ficou na Alemanha até 1943 e trabalhou no Instituto Göring. Ao voltar à Suécia, foi acusado pelos colegas de colaboração com o nazismo. Posteriormente, conseguiu abafar o caso e reintegrar-se à SPF, mascarando o seu passado.”

nenhum dos grandes componentes do freudismo moderno (kleinismo, lacanismo, Ego Psychology, etc.) implantou-se verdadeiramente nos países nórdicos nem nessa <noite sueca>, em que Foucault foi duramente criticado pelo professor Sten Lindroth (1914-1980), depois de encontrar, em 1959, na BibliotecaCarolina Rediviva todos os arquivos necessários à redação de seu grande livro História da loucura na idade clássica.”

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Bror Gadelius, Tro och helbrägdagörelse jämte en kritisk studie av psykoanalysen [Crença e cura pela fé com um estudo crítico sobre a psicanálise], Estocolmo, Hugo Gebers Förlag, 1934; [!]

Nigel Moore, “Psychoanalysis in Scandinavia”, 1ª parte: “Sweden and Finland”, The Scandinavian Psychoanalytic Review, 1, 1978, 9-64;

Reimer Jensen & Henning Paikin, “On psychoanalysis in Denmark”, ibid., 2, vol. 3, 1980, 103-16;

Randolf Alnaes, “The development of psychoanalysis in Norway. An historical overview”, ibid., 2, vol. 3, 1980, 55-101.

Espanha

Enquanto na França essa primeira fase de introdução desembocou em 1926 na criação da Sociedade Psicanalítica de Paris (SPP), na Espanha não houve nada disso. Na verdade, longe de se orientar para a prática da psicanálise, criando um grupo freudiano, os pioneiros espanhóis incorporaram os dados do freudismo ao saber psiquiátrico, deixando lugar não para a constituição de uma corrente crítica ou de uma escola ligada à ortodoxia, como ocorreu por toda a parte, mas apenas para um movimento antifreudiano, amplamente orquestrado pela Igreja católica.

Do lado literário, Ortega y Gasset não deixou herança. Quando voltou à Espanha depois de ter emigrado, já não se interessava mais pela psicanálise: <Não se pode citar nenhum romancista espanhol da segunda metade do século, escreveu Christian Delacampagne, para quem a psicanálise tenha constituído fonte de inspiração ou de criação. Quanto aos raros artistas para os quais ela parece ter tido esse papel — o cineasta Buñuel, os pintores Dalí ou Clavé —, estes pertencem a uma geração já antiga, a geração surrealista, que, além disso, realizou grande parte de sua obra fora da Espanha.>Compreende-se então por que, já em 1936, Lopez Ibor, representante de uma concepção repressora e reacionária da psiquiatria, conseguiu ocupar tal lugar, publicando um livro de anátemas contra Freud, Vida e morte da psicanálise, que escamoteava todos os trabalhos dos pioneiros espanhóis. Depois da Segunda Guerra Mundial, a psicanálise foi banida da Espanha durante 30 anos, enquanto o saber psiquiátrico, violentamente antifreudiano, tomava uma orientação ultraorganicista, e até policial, generalizando a utilização da lobotomia, do eletrochoque e da insulinoterapia.Através das campanhas feitas pela Opus Dei, a psicanálise foi então denunciada como um <complô judeu-maçônico> e Freud tratado de <gênio satânico>. (…) Em 1951, Lopez reeditou seu livro sob um novo título (Agonia da psicanálise) e, em 1975, renovou o seu anátema com outra obra: Freud e seus deuses ocultos.” “Como o regime franquista não tinha nem eliminado a liberdade de associação, nem impedido os intercâmbios culturais, nem proibido a prática das diversas psicoterapias, foi possível fundar uma associação psicanalítica reunindo os círculos de Madri e de Barcelona.”

Depois da morte de Lacan e da reorganização empreendida por Jacques-Alain Miller, a maioria dos grupos se fundiu com a criação em Barcelona, em setembro de 1990, da Escola Européia de Psicanálise (EEP), que logo se transformaria, no interior da Association Mondiale de Psychanalyse (AMP), em um pólo avançado da corrente milleriana na Europa. No fim do século, a Espanha se tornou assim o único país em que essa tendência é amplamente majoritária, ao contrário da Argentina e da França”

espiritismo

Na historiografia da psicanálise, o espiritismo e a telepatia (ou transmissão do pensamento à distância) são considerados pertinentes ao campo do ocultismo ou do oculto. O espiritismo diz respeito à história da parapsicologia, assim como o ocultismo, a telepatia ou o sonambulismo. Contudo, é tênue a fronteira entre o estudo positivista do psiquismo e a tentação faustiana de conquistar o domínio do irracional.” “fascinou André Breton (1898-1966) e os surrealistas, assim como havia fascinado Victor Hugo (1802-1885).”

Historicamente, o espiritismo, em sua forma moderna, nasceu por volta de 1840, sobre as ruínas do magnetismo mesmeriano, e permitiu que o hipnotismo se disseminasse numa nova doutrina do conhecimento do inconsciente, do qual emergiria a psicanálise, no alvorecer do século XX.”

esquizofrenia

Em 1832, Honoré de Balzac (1799-1850) descreveu pela primeira vez, em Louis Lambert, a quintessência do que viria a se transformar no sintoma esquizofrênico: <Louis ficava de pé como eu o estava vendo, dia e noite, de olhos vidrados, sem jamais baixar e erguer as pálpebras como costumamos fazer […]. Tentei falar-lhe em várias ocasiões, mas ele não me ouvia. Era uma carcaça arrancada do túmulo, uma espécie de conquista feita à morte pela vida, ou feita à vida pela morte. Fazia cerca de uma hora que eu estava ali, mergulhado num devaneio indefinível, às voltas com mil idéias aflitivas. Escutava a Srta. de Villenoix, que me contava com todos os detalhes aquela vida de criancinha de berço. De repente, Louis parou de esfregar suas pernas uma na outra e disse em voz lenta: — Os anjos são brancos.>

Ao contrário da melancolia, da mania, da histeria e da paranóia (já conhecidas antes de serem denominadas), a demência precoce era uma nova doença da alma, que atingia com a impotência e a hebetude jovens da sociedade burguesa, revoltados contra sua época ou seu meio, mas incapazes de traduzir suas aspirações de outro modo que não por um verdadeiro naufrágio da razão. A psiquiatria nascente procurou classificar esse estado e denominá-lo em função das outras entidades já identificadas. Por isso é que o termo deu margem a numerosas discussões. Tratava-se realmente de uma doença nova, ou seria uma afecção antiga, que estava sendo batizada com outro nome? Durante todo o fim do século XIX e até a definição bleuleriana, as opiniões ficaram ainda mais divididas, na medida em que era perfeitamente possível incluir na histeria, por um lado, e na melancolia, por outro, numerosos sintomas atribuídos à demência precoce.”

Bleuler inventou, ao mesmo tempo, a noção de Spaltung (clivagem, dissociação, discordância)“essa nova demêncianão era uma demência e já não era precoce, mas englobava todos os distúrbios ligados à dissociação primária da personalidade e conducentes a diversos sintomas, como o ensimesmamento, a fuga de idéias, a inadaptação radical ao mundo externo, a incoerência, as idéias bizarras, e os delírios sem depressão, nem mania, nem distúrbios do humor, etc.”

Dado que tudo o que se opõe ao afeto sofre uma repressão acima do normal, e que o que tem o mesmo sentido do afeto é favorecido de forma igualmente anormal, acaba resultando que o sujeito não pode mais de modo algum pensar aquilo que contradiz uma idéia marcada pelo afeto: o esquizofrênico, na sua pretensão, sonha apenas os seus desejos; o que poderia impedir a sua realização não existe para ele. Assim, complexos de idéias, cuja ligação consiste mais em um afeto comum do que em uma relação lógica, são não apenas formados, como ainda reforçados. Não sendo utilizados, os caminhos associativos que levam de determinado complexo a outras idéias perdem, no que diz respeito às associações adequadas, a sua viabilidade; o complexo ideativo marcado de afeto separa-se cada vez mais e consegue uma independência cada vez maior (Spaltung das funções psíquicas).”

As ressonâncias semânticas do termo francês dissociation (dissociação), pelo qual se traduz a Spaltung esquizofrênica, evocam sobretudo o que Bleuler descreve como Zerspaltung.”

a segunda psiquiatria dinâmica seria dominada, até cerca de 1980, pelo sistema de pensamento freudo-bleuleriano. Toda uma terminologia seria cunhada, sobretudo pela escola francesa (Henri Claude e René Laforgue) e, mais tarde, por Ernst Kretschmer, para exprimir diversas modalidades dessa <esquize>: desde a esquizomania, onde o autismo se faz presente sem a dissociação, até a esquizoidia, caracterizada por um estado patológico sem psicose, passando pela esquizotimia, a tendência <morfológica> à interiorização.”

Foi na perspectiva de uma abordagem geral das psicoses, herdada do ensino de Karl Abraham e Sandor Ferenczi, que Melanie Klein elaborou sua concepção da posição depressiva e da posição esquizo-paranóide, para mostrar que elas eram o destino comum de qualquer sujeito e que a <normalidade> era apenas uma maneira de cada um superar um estado psicótico original.”

Para Binswanger, que apresentou a história de 5 grandes casos clínicos, dentre eles os de Ellen West e Suzan Urban, a causalidade primária da esquizofrenia era o ingresso numa vida inautêntica, conducente à <perda do eu na existência>, a uma grave alteração da temporalidade e ao autismo, isto é, a um <projeto de não ser quem se é> [aloisismo].”

A partir de 1922 e buscando inspiração em biografias clássicas de figuras patológicas, Karl Jaspers (1883-1969) empenhou-se em estudar 4 destinos de criadores retroativamente considerados esquizofrênicos: Friedrich Hölderlin (1770-1843), Emmanuel Swedenborg (1688-1772), Vincent Van Gogh (1853-1890) e August Strindberg (1849-1912).”

Existe uma vida do espírito da qual a esquizofrenia se apodera para nela fazer suas experiências, criar suas fantasias e implantá-las; a posteriori, talvez possamos crer que essa vida espiritual basta para explicá-las, mas, sem a loucura, elas não poderiam manifestar-se da mesma maneira.” Jaspers

Desde a década de 1920, a esquizofrenia, como aliás a histeria, escapou, portanto, à definição bleuleriana, transformando-se na expressão de uma verdadeira linguagem da loucura, não <patológica> mas subversiva, portadora de uma revolução formal e de uma contestação da ordem estabelecida. Foi essa a significação, em 1925, do manifesto surrealista intitulado <Lettre aux médecins-chefs des asiles de fous>, inspirado por Antonin Artaud (1896-1948) e redigido por Robert Desnos (1900-1945): <Sem insistir no caráter perfeitamente genial das manifestações de alguns loucos, desde que estejamos aptos a apreciá-las, afirmamos a absoluta legitimidade de sua concepção da realidade e de todos os atos dela decorrentes.>

Onde há obra, não há loucura; e no entanto, a loucura é contemporânea da obra, uma vez que inaugura o tempo de sua verdade.” Foucault

Quanto a Deleuze, em O anti-Édipo — Capitalismo e esquizofrenia, livro redigido com Félix Guattari, ele se apropriou do termo esquizofrenia para fazê-lo ressoar de outra maneira. Os dois autores esforçaram-se por repensar a história universal das sociedades a partir de um único postulado: o capitalismo, a tirania ou o despotismo encontrariam seus limites nas máquinas desejantes de uma esquizofrenia bem-sucedida, isto é, nas redes de uma loucura não-entravada pela psiquiatria. (…) O livro, notável por sua verve antidogmática, pela beleza de seu estilo, pela generosidade da inspiração e pelo valor programático de seu ideal bioquímico e energético, não provocou nenhuma reforma do saber psiquiátrico no campo do tratamento da esquizofrenia e se inscreveu, da maneira mais simples do mundo, na história progressista da psicoterapia institucional.”

Publicado pela primeira vez em 1952, sob o título de DSM I, a princípio ele foi influenciado pelas teses higienistas de Adolf Meyer. Em 1968, sob o nome de DSM II, tornou-se a expressão de uma concepção puramente organicista da doença mental, da qual foi eliminada qualquer idéia de causalidade psíquica. Doze anos depois, após vastos debates sobre os abusos da psiquiatria na União Soviética, editou-se um novo manual, o DSM III, no qual se concretizou uma escolha deliberadamente <ateórica>. A própria noção de doença da alma, ou loucura, com seus 2 mil anos de idade, foi liquidada, em prol de uma classificação dos indivíduos segundo o comportamento e os sintomas. Ao mesmo tempo, a esquizofrenia e a histeria desapareceram do quadro. Assim foram abolidos os dois grandes paradigmas da clínica freudo-bleuleriana, que havia dominado o século inteiro, dando uma nova significação ao universo mental do homem moderno.Com o sucesso considerável do DSM nas sociedades industriais avançadas, a psiquiatria deixou o campo do saber clínico para se colocar a serviço dos laboratórios farmacêuticos, e se transformou numa psiquiatria sem alma e sem consciência, baseada na crença nas pílulas da felicidade e adepta do famoso niilismo terapêutico tão combatido por Freud e Bleuler.”

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Para Freud, PSICOSE = (PARANOIA + ESQUIZOFRENIA[PARAFRENIA em sem léxico]).

Quanto ao binômio principal da “loucura”, NEUROSE X PSICOSE, a parte da PSICOSE chamada PARANOIA (PROJETIVA apud KLEIN) seria mais próxima, nosograficamente, à NEUROSE, subtipo OBSESSÃO. Formas mais monistas ou simplórias de ‘ser louco’, se posso assim dizer. Faltam nuances para estes arquétipos se igualarem ou equipararem a nós, os reis-loucos!

BIBLIOGRAFIA SUGERIDA:

Binswanger, “Der Fall Ellen West. Studien zum Schizophrenieproblem”, Schweiz. Archiv für Neurologie und Psychologie, vols. 54, 55 & 58, 1945;

______. Le Cas Suzan Urban (1952), Paris, Desclée de Brouwer, 1958;

______. Schizophrenie, Pfullingen, Günther Neske, 1957;

Garrabé, Histoire de la schizophrénie, Paris, Seghers, 1992;

Laplanche, Hölderlin e a questão do pai (Paris, 1961), Rio de Janeiro, Jorge Zahar, 1991.

estágio / estádio