KANT AVEC SADE, 1962

Ainda kantiano, demasiado kantiano

Nous choisissons cette place pour remarquer que, s’il y a toute chance pour que cette édition, qui s’annonce elle-même comme « définitive », soit menée à bonne fin, il n’y a pas encore en français d’édition des oeuvres complètes de Kant, non plus que de Freud. Il est vrai qu’il eût fallu que fût poursuivie une traduction systématique de ces oeuvres. Une telle entreprise eût semblé s’imposer pour Kant dans un pays où tant de jeunes forces se qualifient par l’enseignement de la philosophie. Sa carence à beaucoup près laisse à réfléchir sur la direction assurée aux travaux par les cadres responsables.”

Ici SADE est le pas inaugural d’une subversion, dont, si piquant que cela semble au regard de la froideur de l’homme, KANT est le point tournant, et jamais repéré [diagnosticado, reconhecido] – que nous sachions – comme tel.

La Philosophie dans le boudoir vient 8 ans après la Critique de la raison pratique.”

Todo diabo é fundado por um beato.

La recherche du bien serait donc une impasse, s’il ne renaissait, das Gute, le bien qui est l’objet de la loi morale. Il nous est indiqué par l’expérience que nous faisons d’entendre au-dedans de nous des commandements, dont l’impératif se présente comme catégorique, autrement dit inconditionnel.”

padecer o pai descer

pas d’être

Retenons le paradoxe que ce soit au moment où ce sujet n’a plus en face de lui aucun objet, qu’il rencontre une loi, laquelle n’a d’autre phénomène que quelque chose de signifiant déjà, qu’on obtient d’une voix dans la conscience, et qui, à s’y articuler en maxime, y propose l’ordre d’une raison purement pratique ou volonté.”

« J’ai le droit de jouir de ton corps, peut me dire quiconque, et ce droit je l’exercerai sans qu’aucune limite m’arrête dans le caprice des exactions que j’aie le goût d’y assouvir »

entre deux l’impudeur de l’un à elle seule faisant le viol de la pudeur de l’autre.”

Tels phénomènes de la voix, nommément ceux de la psychose, ont bien cet aspect de l’objet. Et la psychanalyse n’était pas loin en son aurore d’y référer la voix de la conscience.”

Assurément le christianisme a éduqué les hommes à être peu regardants du côté de la jouissance de Dieu, et c’est en quoi KANT fait passer son volontarisme de la Loi pour la Loi, lequel en remet, peut-on dire, sur l’ataraxie de l’expérience stoïcienne.”

Quand la jouissance s’y pétrifie, il devient le fétiche noir, où se reconnaît la forme bel et bien offerte en tel temps et lieu, et de nos jours encore, pour qu’on y adore la Présence de Dieu.”

Le désir, qui est le suppôt de cette refente du sujet, s’accommoderait sans doute de se dire volonté de jouissance. Mais cette appellation ne le rendrait pas plus digne de la volonté qu’il invoque chez l’Autre en la tentant jusqu’à l’extrême de sa division d’avec son pathos, car pour ce faire, il part battu, promis à l’impuissance. Puisqu’il part soumis au plaisir, dont c’est la loi de le faire tourner en sa visée toujours trop court. Homéostase toujours trop vite retrouvée du vivant au seuil le plus bas de la tension dont il vivote.”

L’expérience physiologique démontre que la douleur est d’un cycle plus long à tous égards que le plaisir, puisqu’une stimulation la provoque au point où le plaisir finit. Si prolongée qu’on la suppose, elle a pourtant comme le plaisir son terme: dans l’évanouissement du sujet.”

Une structure quadripartite est depuis l’inconscient toujours exigible dans la construction d’une ordonnance subjective. Ce à quoi satisfont nos schémas didactiques.”

la peu croyable survie dont SADE dote les victimes des sévices et tribulations qu’il leur inflige en sa fable.”

Unique (Justine) ou multiple, la victime a la monotonie de la relation du sujet au signifiant”

L’exigence dans la figure des victimes d’une beauté toujours classée incomparable (et d’ailleurs inaltérable, cf. plus haut) est une autre affaire, dont on ne saurait s’acquitter avec quelques postulats banaux, bientôt controuvés, sur l’attrait sexuel. On y verra plutôt la grimace de ce que nous avons démontré dans la tragédie, de la fonction de la beauté: barrière extrême à interdire l’accès à une horreur fondamentale.”

On le voit bien au paradoxe que constitue dans SADE sa position à l’endroit de l’enfer. “L’idée de l’enfer, cent fois réfutée par lui et maudite comme moyen de sujétion de la tyrannie religieuse, revient curieusement motiver les gestes d’un de ses héros, pourtant des plus férus de la subversion libertine dans sa forme raisonnante, nommément le hideux SAINT-FOND. Les pratiques, dont il impose à ses victimes le supplice dernier, se fondent sur la croyance qu’il peut en rendre pour elles dans l’au-delà le tourment éternel.

Cette incohérence dans SADE, négligée par les sadistes, un peu hagiographes eux aussi, s’éclairerait à relever sous sa plume le terme formellement exprimé de la seconde mort. Dont l’assurance qu’il en attend contre l’affreuse routine de la nature (celle qu’à l’entendre ailleurs, le crime a la fonction de rompre) exigerait qu’elle allât à une extrémité où se redouble l’évanouissement du sujet: avec lequel il symbolise dans le voeu que les éléments décomposés de notre corps, pour ne pas s’assembler à nouveau, soient eux-mêmes anéantis.”

pulsão de quase nada

Ni recueilli un de ces rêves dont le rêveur reste bouleversé, d’avoir dans la condition ressentie d’une renaissance intarissable, été au fond de la douleur d’exister?”

…la relation de réversion qui unirait le sadisme à un masochisme dont on imagine mal au dehors le pêle-mêle qu’elle supporte. Mieux vaut d’y trouver le prix d’une historiette, fameuse, sur l’exploitation de l’homme par l’homme: définition du capitalisme on le sait.

Et le socialisme alors? C’est le contraire…”

Ótima piada!

L’objet, nous l’avons montré dans l’expérience freudienne, l’objet du désir là où il se propose nu, n’est que la scorie d’un fantasme où le sujet ne revient pas de sa syncope. C’est un cas de nécrophilie.”

le moraliste nous paraît toujours plus impudent encore qu’imprudent.”

Il n’y a de fourgon que de la police, laquelle peut bien être l’État comme on le dit du côté de HEGEL, mais la loi est autre chose comme on le sait depuis ANTIGONE.”

Treize ans de Charenton pour SADE en sont en effet de ce pas – mais ce n’était pas sa place – tout est là. C’est cela même qui l’y mène. Car pour sa place, tout ce qui pense est d’accord là-dessus, elle [sa <folie>] était ailleurs. Mais voilà: ceux qui pensent bien, pensent qu’elle était dehors, et les bien-pensants, depuis ROYER-COLLARD qui le réclama à l’époque, le voudraient au bagne, voire sur l’échafaud.”

Si le bonheur est agrément sans rupture du sujet à sa vie, comme le définit très classiquement la Critique, il est clair qu’il se refuse à qui ne renonce pas à la voie du désir. Ce renoncement peut être voulu, mais au prix de la vérité de l’homme, ce qui est assez clair par la réprobation qu’ont encourue devant l’idéal commun les épicuriens, voire les stoïciens. Leur ataraxie destitue leur sagesse.”

Que le bonheur soit devenu un facteur de la politique est une proposition impropre. Il l’a toujours été et ramènera le sceptre et l’encensoir qui s’en accommodent fort bien.”

La tête de SAINT-JUST, fût-elle restée habitée des fantasmes d’Organt, il eût peut-être fait de Thermidor son triomphe.”

Nous voilà enfin en demeure d’interroger le « Sade, mon prochain », dont nous devons l’invocation à l’extrême perspicacité de Pierre KLOSSOWSKI. Disons que c’est la seule contribution de notre temps à la question sadienne qui ne nous paraisse pas entachée des tics du « bel esprit ».”

Nous croyons que SADE n’est pas assez voisin de sa propre méchanceté, pour y rencontrer son prochain. Trait qu’il partage avec beaucoup et avec FREUD notamment.” Homo tempranus

Chez SADE, nous en voyons le test, à nos yeux crucial, dans son refus de la peine de mort, dont l’histoire suffirait à prouver – sinon la logique – qu’elle est un des corrélats de la Charité.”

Nenhum personagem sádico infringiu o C.d.E.

FILEBO, Ou: Dos prazeres, da inteligência e do Bem

Tradução comentada de trechos de “PLATÓN. Obras Completas (trad. espanhola do grego por Patricio de Azcárate, 1875), Ed. Epicureum (digital)”

Além da tradução ao Português, providenciei notas de rodapé, numeradas, onde achei oportuno abordar pontos polêmicos ou obscuros. Quando a nota for de Azcárate (tradutor) ou de Ana Pérez Vega (editora), um (*) antecederá as aspas.

(*) “Os comentaristas ressaltam que o estilo literário e a composição dramática do diálogo foram deixados em segundo plano na comparação com a obra platônica precoce, dando lugar a definições, classificações e uma linguagem técnica mais áspera, própria de uma exposição didática” – A.P.V.

SÓCRATES – Filebo diz que o Bem para todos os seres animados consiste na alegria, no prazer, no recreio e em todas as demais coisas deste gênero. Eu sustento, por outro lado, que não é isto, senão que consiste o Bem na sabedoria, na inteligência, na memória e em tudo o que for da mesma natureza. Todas essas coisas, a justa opinião e os raciocínios verdadeiros são, para todos os que os possuem, melhores e mais apreciáveis que o prazer; e são, ao mesmo tempo, mais vantajosos também, seja para seres presentes ou para seres futuros, capazes de praticá-los.”

SÓCRATES – Que é que resultaria se descobríssemos algum outro meio preferível a estes dois extremos? Não é certo que se descobrirmos nesse terceiro meio mais afinidade com o prazer estaremos, tu e eu, em situação de viver o prazer e a sabedoria simultaneamente, muito embora a vida dirigida aos prazeres exerça, dentro desse terceiro meio, mais influência sobre nós do que aquela voltada exclusivamente à sabedoria?

PROTARCO – Mas é claro que sim, Sócrates.

SÓCRATES – Porém, não seria mentira, também, que esse terceiro meio se aproximaria muito mais da sabedoria que a vida dedicada exclusivamente ao culto dos prazeres… Logo, que tal se tratássemos de descobrir, nesta espécie de união, qual fator, se os prazeres ou a sabedoria, prevalece de maneira mais decisiva? Estais de acordo, meus dois bons jovens, que é possível promover este concurso, a fim de saber quem leva a melhor?

PROTARCO – A mim me parece uma proposta justa e exeqüível.

SÓCRATES – E quanto a ti, Filebo?

FILEBO – Creio e crerei sempre que a vitória se encontra sem dúvida do lado do prazer. Não obstante, já que é assim, numa contenda entre mim e tu Protarco poderá servir de juiz.

PROTARCO – Se tu nos delega esse poder (pois não o farei sem o auxílio de Sócrates), fica atento e só escuta. Não terás o direito de negar nem conceder nada a Sócrates. Eu me encarrego de tudo.

FILEBO – Assim está ótimo, fico nesta disputa, em verdade, como mero expectador; e tomo por testemunha a própria deusa do prazer!”

SÓCRATES – Comecemos, pois, por esta mesma deusa a que se refere Filebo, ninguém menos que Afrodite, que na verdade é apenas um disfarce para seu verdadeiro nome, Prazer.

PROTARCO – Muito bem.

SÓCRATES – Sempre que pronuncio o nome dos deuses, Protarco, sinto um temor, mas não um temor humano, um temor sobre-humano que a tudo ultrapassa, de pronunciar seus nomes em vão: por isso evoco aqui o nome secreto de Afrodite, pois sei que deve ser de seu pleno agrado esse gesto de franqueza. Quanto ao prazer em si mesmo, creio que ele tenha mais de uma forma, sendo necessário apurar suas naturezas. Mas ao falarmos simplesmente em prazer e prazeres, como se o prazer fosse apenas uma palavra e nada mais, como fazem os homens, tomaríamos nosso problema pela coisa mais simples do mundo; mas incorreríamos assim em profundo erro. É preciso aqui pensar em gêneros diferentes de coisas. Sê bastante flexível a fim de que nosso exercício não seja abortado pela impossibilidade de estabelecermos um entendimento em comum. Podemos afirmar que o homem corrompido encontra prazer na libertinagem, e o homem moderado na temperança; que o insensato, cheio de crenças, caprichos, loucuras e esperanças, sente prazer, mas que o sábio também é capaz de senti-lo. (…)

PROTARCO – Concedo, Sócrates, que estes dois tipos de prazeres decorram de origens opostas, mas nem por isto se opõem um ao outro. De resto, como poderia o prazer ser diferente de si mesmo?

SÓCRATES – Então a cor, meu querido, enquanto cor, não difere em nada da cor! Sem embargo, todos sabemos que o preto, além de ser diferente do branco, é-lhe de fato o exato contrário.”

Tu dizes que todas as coisas agradáveis são boas, e ninguém em seu juízo perfeito deixará de saber distinguir o que é agradável do que não o é; mas sendo a maior parte dos prazeres má, e a minoria boa, como estabelecemos, tu dás, não obstante, a todos os tipos de prazeres, não importando sua origem, o nome de <bons>, por mais que reconheças agora que são dissemelhantes entre si, quando se te interroga com mais apuro. Que qualidade comum vês nos prazeres bons e nos prazeres maus, qualidade comum esta suficiente para reconhecer todos os prazeres sob a alcunha de Bem?”

Um prazer não difere de outro prazer: são todos semelhantes. E joguem-se fora os exemplos que antes citei! Voltemos a afirmar as coisas que afirmam aqueles homens que são incapazes de discutir qualquer assunto.”

Não devemos dissimular, caro Protarco, a diferença que há entre meu bem e o teu bem!”

SÓCRATES – (…) Não há nem pode haver um meio mais precioso para as indagações que este que adoto já há longo tempo; mas confesso que ele vem falhando bastante ultimamente, deixando-me sozinho e perplexo.

PROTARCO – Que meio é este?

SÓCRATES – Não é difícil descrevê-lo ou saber sobre ele; o difícil é segui-lo. Todas as descobertas obtidas até agora, que exigem algum conhecimento técnico, derivam deste mesmo método que vou-te apresentar.

(…)

Enquanto permaneço capaz de avaliar, é-me um presente divino. Creio que nos caiu do céu devido ao ato de algum Prometeu, pois emana do fogo sagrado. Os antigos, muito mais valorosos que nós, nos transmitiram a tradição de que todas as coisas às quais se atribui uma existência eterna se compõem de unidades, isto é, de um ou de muitos, e reúnem em sua natureza o finito e o infinito. Já que as coisas são assim, é preciso, na indagação de cada objeto, aspirar sempre à descoberta de uma idéia singular. Efetivamente só pode existir uma idéia para cada existência verdadeira; e uma vez descoberta esta idéia, é preciso examinar se não podemos ainda depurá-la mais, por estarmos diante de um coletivo de coisas existentes, i.e., se não se trata, investigando melhor, de mais de uma idéia, com certas afinidades entre si. Podem ser duas, três, quatro… não importa o número. Das idéias que descobrirmos, vale a pena apurar, de novo e de novo, se estas idéias não abrigam outras idéias em si, ou seja, se elas não passam apenas de imagens de idéias, tendo apenas aparências de unidade. É preciso chegar até o final da depuração, a fim de se descobrir, por fim, se a Idéia mais primitiva seria una, múltipla ou uma infinidade. Veja que não se deve aplicar a uma pluralidade a idéia do infinito, pelo menos não até havermos fixado o número preciso que descreve a quantidade de idéias, maior que 1 e menor que o infinito, necessariamente! Só então é que se pode deixar a cada qual que se encaixe na categoria de <infinito>.¹ Os deuses, como eu disse, nos presentearam com o dom de avaliar, de aprender e nos instruirmos entre nós; mas os sábios de hoje em dia fazem essas coisas como que a esmo, sem método consciente; digamos que eles erram mais do que seria conveniente para uma investigação digna. Ou se demoram demais sobre algo supérfluo ou se demoram de menos em algo fundamental, sem darem por isso. Depois da unidade, estes falsos sábios já passam de repente, sem transição clara, ao infinito, e os números intermediários fogem-lhes de vista. Contudo, estes números intermediários são a chave de nossa discussão, pois encerram a ordem e as leis da dialética, e diferenciam-na das artes que não passam de jogo e disputa não-verdadeira, seja oratória ou retórica ou outro nome qualquer que lhas dêem.”

¹ Podemos estar diante, basicamente, dos parágrafos que iniciam, verdadeiramente, a tradição do Idealismo alemão. Eis o que Azcárate tem a dizer sobre esta passagem: “A unidade é o gênero; o infinito é a coleção dos indivíduos; o número intermediário é o das espécies”. Não sei se mais ajuda ou atrapalha àquele não-familiarizado com o platonismo e a teoria das Idéias! Mas vejamos como poderei “mediar este debate” e traduzir com minhas próprias palavras o teor da longa passagem do discurso de Sócrates: essas considerações, embora não se deva ignorar a repercussão filosófica (metafísica) invisível destas palavras, para um começo de compreensão, não distam muito da estruturação do conhecimento do método científico do Ocidente moderno. Para que algo seja empírico e teorizável, é preciso que se organize num quadro de referências lógicas, enfim, de categorias. Assim o Homem pós-platônico estuda as coisas. Pouco importa, por exemplo, remetendo-nos à Biologia, que haja 7 bilhões de seres humanos na Terra e que não conhecemos todos. Estudamos o Homem pela unidade (gênero Homo sapiens). Não devemos ignorar que o número, por mais quantificável que seja, está sempre sujeito a alterações imediatas, seja pelas mortes ou pelos nascimentos ininterruptos, seja porque no momento somos incapazes de dizer se fora de nosso alcance (planeta Terra, atualmente) não haveria de haver outros homens. Nesse sentido, pode-se chamar a quantidade de homens de infinita, mas isso tampouco prejudica nossa faculdade investigativa. Como usei o homem como exemplo, não posso dividi-lo em sub-espécies, i.e., raças, mas isso (números intermediários) utilizamos sem problemas para os mamíferos, p.ex. Lembrar que poderíamos considerar os homens, mas de uma perspectiva outra que não a biológica, que acabei de eleger: as espécies poderiam ser cada nacionalidade. Continua a haver uma Idéia dentro da outra (homens nascidos em uma nação), mas esta Idéia de nação é concisa o suficiente para se opor à mais abrangente de Humanidade. Cientistas podem debater entre si sobre vários de seus descobrimentos, inúmeros detalhes suscetíveis de controvérsia dentro de seu campo do conhecimento, mas sempre se estabelecem verdades reconhecidas como universais que se tornam o legado das próximas gerações.

SÓCRATES – A voz, que sai da boca, é uma e ao mesmo tempo infinita em número para todos e para cada um.

PROTARCO – Estou conforme.

SÓCRATES – Não somos sábios por havê-lo afirmado; nem porque reconheçamos as naturezas infinita e una da voz. Mas saber quantos são os elementos distintos de cada uma e quais são estes não seria o objeto da Gramática?¹

PROTARCO – De pleno acordo.

SÓCRATES – O mesmo para a Música.

PROTARCO – Hein?

SÓCRATES – A voz considerada em relação a esta arte é una.

PROTARCO – Ó, sem dúvida.

SÓCRATES – Podemos considerá-la de duas maneiras: uma voz grave e uma voz aguda; e um terceiro tom uniforme. Não é assim?

PROTARCO – Sim.

SÓCRATES – Se não sabes mais que isto, porém, jamais serás hábil em música; e se o ignoras, tanto pior, pois nem mesmo atendes ao pré-requisito mais fundamental para entender esta arte.

PROTARCO – Isso é certo!

SÓCRATES – Mas, querido amigo, só quando tiveres aprendido a conhecer o número dos intervalos da voz – tanto para o som agudo quanto para o grave –, a qualidade e os limites destes intervalos, e os sistemas que deles resultam, é que, tal como os antigos fizeram, irás descobrir e ser capaz de transmitir aos vivos as idéias sobre harmonia; através dos ensinamentos dos antigos compreendemos tanto isso como as propriedades análogas que emanam do movimento dos corpos, que, medidos por números, devem se chamar ritmo e medida. Quando perceberes que deves portar-te desta maneira em todo saber (em tudo que é uno e múltiplo), aí então poderás enfim chamar-te a ti mesmo sábio.”

¹ Atual Lingüística.

FILEBO – Eu penso da mesma maneira. Mas que significa tudo isto, e aonde quer nos levar Sócrates?”

Descobrir que a voz é infinita foi a obra de um deus ou de algum homem divino, como se refere no Egito de um certo Tot que foi o primeiro que se apercebeu de que este infinito continha unidades chamadas vogais, distinguindo, então, que era não uma, mas muitas; depois, descobriu outras letras, cuja natureza era distinta das vogais, mas que mesmo assim participavam dos sons, vindo a reconhecer, conforme estudava e refletia, o número destas vozes não-vocálicas, que chamou de consoantes. Distinguiu até uma terceira ordem ou espécie de letras, que são o grupo que hoje chamamos de mudas.¹ Depois, ainda, aperfeiçoou seus conhecimentos e separou uma a uma as letras mudas ou privadas de som; e em seguida fez o mesmo com as vogais e as intermediárias [consoantes], até que, havendo descoberto o número das existentes, deu a todas e a cada uma o nome de elemento. Tot, notando que nenhum homem poderia aprender nenhum desses sons ou letras isoladamente, i.e., que reconhecer que uma implicava ao mesmo tempo em reconhecer todas as outras, imaginou o enlace de uma nova unidade, e ao representar-se isto, deu-lhe o nome Gramática, que então nasceu.”

¹ O lingüista sabe que aqui estamos falando de sílabas ou fonemas, não mais de letras em si, embora esta distinção não importasse no tempo de Sócrates (Gramática antiga). Se refere Sócrates, nesse discurso, a semi-vogais ou semi-consoantes, que há em todos os sistemas lingüísticos.

PROTARCO – (…) Sócrates, depois de mil rodeios, metestes-nos numa questão que não é nada fácil resolver. (…) Está-me parecendo que Sócrates nos pergunta se o prazer tem espécies ou não, quantas e quais são; e espera de nós a mesma resposta também com relação à sabedoria.

SÓCRATES – Mataste a charada, filho de Cálias!”

PROTARCO – (…) Havendo-se a discussão empenhado tanto dum lado como do outro, chegamos a ameaçar-te, em tom desafiador e confiante, de não deixar-te arredar o pé e voltar a tua casa antes de que sanasses esta questão! Tu consentiste finalmente, e estás-te dedicando a nós há vários minutos. Agora dizemos como as crianças que não se pode abandonar a meias aquilo que já está bem-desenvolvido, mais perto de terminar do que de haver começado. Portanto, cessa de enrolar-nos, Sócrates, da forma como estás fazendo, e volta a cumprir o combinado!

SÓCRATES – Mas que é que estou a fazer?

PROTARCO – Pões-nos obstáculos atrás de obstáculos e nos suscitas questões e questiúnculas, às quais não podemos dar uma resposta satisfatória sem muita meditação. Porque não imaginamos que o objeto desta conversação seja o reduzir-nos simplesmente a não saber o que dizer! (…) Já que a situação é esta, fala tu! Delibera tu mesmo e fornece-nos a divisão completa dos prazeres e das sabedorias; a menos que possas deixar isto sem exame e ainda assim possas e queiras tomar outro rumo e explicar-nos as coisas de outro modo até chegarmos a uma solução.

SÓCRATES – Depois do que acabo de ouvir, nada de mal posso temer de vossa parte! Esta frase: <a menos que… …queiras> é o que me tranqüiliza, em verdade. E, de resto, me parece que um deus acaba de visitar-me e iluminar-me a memória com certas luzes!”

Começaste prodigiosamente, Sócrates. Agora termina idem!”

SÓCRATES – Examinemos e avaliemos, pois, a vida do prazer e a vida da sabedoria, considerando cada uma à parte.

PROTARCO – Como é?!

SÓCRATES – Façamos de forma que a sabedoria não invada nunca a vida do prazer, e nem o prazer invada jamais a vida da sabedoria. Porque se um dos dois for o Bem, é preciso que não haja absolutamente nada que se mescle, e se um ou outro nos parece carente dalguma coisa, não seria já o verdadeiro Bem que buscamos.”

SÓCRATES – Consentirias tu, Protarco, em passar o resto de teus dias no gozo dos maiores prazeres?

PROTARCO – Ora, se não!

SÓCRATES – Se nada a ti faltasse, crerias então que tens ainda necessidade dalguma coisa?

PROTARCO – Evidente que não.

SÓCRATES – Examina bem se não terias necessidade de pensar, nem de conceber, nem de raciocinar quando se mostrasse necessário, nem de nada do tipo. Será que nem mesmo precisarias ver?

PROTARCO – Pra quê? Se fruísse para sempre do prazer, já tudo teria!

SÓCRATES – Não é necessário que, vivendo desta maneira, passarias os dias em meio aos maiores prazeres?

PROTARCO – Indubitavelmente.

SÓCRATES – Mas como faltar-te-ia a inteligência, a memória, a ciência, a opinião, estarias privado de toda reflexão, e é uma conseqüência que ignorarias então se sentias prazer ou não.

PROTARCO – Ora, é verdade.

SÓCRATES – Assim como assim, desprovido de memória, decorre daí obrigatoriamente que não poder-te-ias lembrar se já houveras sentido prazer ou não outrora, e que não saberias, portanto, aquilo que sentes no presente imediato. E, ao não possuir qualquer opinião verdadeira, é certo que não crerias em absoluto sentir gozo no instante em que de fato está-lo-ias sentindo! Por estar destituído da razão, serias incapaz, outrossim, de concluir que te regozijarias no futuro. Ou seja: viverias tal qual uma esponja, e não como um homem! Se não como uma esponja, pelo menos como uma espécie de animal marinho que vive encerrado em concha, fechado ao mundo, vá lá. Concordas até este ponto, ou tens algo a dizer sobre em que estado te encontrarias?

PROTARCO – Sócrates, não haveria como formar uma outra idéia melhor.

SÓCRATES – E bem: tal vida é apetecível?

PROTARCO – Sócrates, esta pergunta não faz o menor sentido.”

SÓCRATES – Será que qualquer um de nós três seria capaz de viver possuindo sabedoria, inteligência, ciência, memória, em que pese não fosse apto para sentir o mínimo prazer, nem dor, nem para experimentar qualquer sentimento correlato?

PROTARCO – Tal vida em nada me invejaria, Sócrates. Nem creio mesmo que fosse possível uma única vida assim entre todos os mortais.

SÓCRATES – E se se juntassem estas duas vidas, Protarco? E se não formassem mais que uma só, amalgamando-se prazer e sabedoria na mesma unha e carne?

(…)

PROTARCO – Não haveria ninguém que deixasse de preferir este gênero de vida aos dois extremos que elencaste, Sócrates. Insisto que não seja coisa de preferência de uns ou outros: é um juízo universal, sem exceções.

SÓCRATES – Já podemos, portanto, extrair as conclusões do que acaba de ser dito?

PROTARCO – Sim, meu caro Sócrates. Que dos três gêneros de vida apresentados, dois são insuficientes em si mesmos, e mesmo que o fossem são inapetecíveis para qualquer homem ou ser.”

SÓCRATES – Já demonstramos suficientemente que a deusa de Filebo não deve ser vista como o Bem em si.

FILEBO – Mas tua inteligência, Sócrates, tampouco poderia ser este Bem, porquanto está sujeita às mesmas objeções…

SÓCRATES – A minha sim, Filebo, talvez tenhas razão… Mas quanto à verdadeira e divina Inteligência julgo eu que seja outra coisa completamente diferente. Na vida mista não se contesta a vitória da inteligência, mas é necessário ainda avaliar que opinião adotaremos com relação ao segundo posto hierárquico. Talvez devamos dizer, cada qual: <a inteligência>, eu; <o prazer>, tu; no caso de se nos perguntar qual é a principal causa da felicidade presente na condição mista. Procedendo assim, ainda que esta causa predileta não seja o Bem em si mesmo, pelo menos vemos cada qual nosso fator favorito como causa primeira. E acerca disso estou mais excitado do que nunca para a pugna contra meu rival Filebo! Sou capaz de jurar que qualquer que seja a coisa que faz dessa vida algo apetecível, a inteligência tem, de qualquer modo, mais afinidade e semelhança com tal coisa que o prazer. Vou ainda mais longe, ousado que estou: o prazer não tem sequer o direito de aspirar ao posto de <vice> nesta eleição, e com bastante probabilidade não ocupará nem sequer o pódio ou o bronze! Mas para que eu o demonstre necessito de vossa complacência e paciência, ainda que temporárias. Ou seja, confiai em minha inteligência, por Zeus!”

Ó, Protarco! Creio que ainda temos muita estrada pela frente nesta discussão! Neste momento sinto como nossa empreitada é árdua. Porque se aspiramos ao segundo posto, e minha opinião é de que a inteligência o ocupará, é preferível, a essa altura, dadas as circunstâncias, volvermo-nos a outros métodos. Abandonemos por ora a linha de raciocínio precedente.”

SÓCRATES – Dividamos em duas ou mais partes, p.ex., 3, todos os seres deste universo.

PROTARCO – Como?

SÓCRATES – Repitamos algo do que já tínhamos estabelecido.

PROTARCO – Que coisa?

SÓCRATES – Disséramos, não faz muito, que deus foi quem nos fez conhecer os seres, uns como infinitos, outros como finitos.”

SÓCRATES – (…) Mas vejo que em breve serei visto como ridículo se continuar empregando estas divisões.

PROTARCO – Ora, Sócrates, não entendo-te tão bem.

SÓCRATES – Parece-me que tenho necessidade de um quarto gênero!

PROTARCO – Qual seria esse?

SÓCRATES – Apura com o pensamento a causa da mescla das duas primeiras espécies: põe-na ao lado das três; eis a quarta.

PROTARCO – Não seria possível, procedendo assim, também um quinto gênero, com o que poderias separar os seres mais a gosto?

SÓCRATES – Ó, sim! Mas neste momento da argumentação não acho conveniente. Em todo caso, se no decorrer de nossa exposição se fizer necessário um quinto, por que não?!

PROTARCO – De acordo.

SÓCRATES – Bem, destas quatro espécies ponhamos 3 à parte; procuremos, em seguida, examinar as duas primeiras, que têm muitas ramificações e divisões; depois compreendamos cada uma sob uma só idéia; e tratemos, finalmente, de descobrir como numa e noutra se dão o Um e o Muito.

PROTARCO – Se te explicas com mais clareza, talvez eu te possa seguir, Sócrates, mas isto no momento é impossível!

SÓCRATES – As duas espécies a que me refiro são a infinita e a finita. Esforçar-me-ei por provar que a infinita é, de certa maneira, múltipla. Quanto à finita, peço que aguarde um juízo, por ora.

PROTARCO – Creio que a espécie finita não fugirá, Sócrates. Temos tempo.”

SÓCRATES – O mais e o menos, dizíamos, encontram-se sempre no mais quente e no mais frio.

PROTARCO – Com certeza.

SÓCRATES – Por conseguinte, a razão sempre nos faz entender que estas duas coisas não têm fim; e, ao não terem fim, são, por isso, infinitas.

PROTARCO – Agora definiste a coisa com exuberância!

SÓCRATES – Creio que agora fui mais didático, não, Protarco?! Por falar em exuberância e exuberante, eis aí um termo que possui seu oposto em pobre ou escasso, não di-lo-ias? E não dirias que este binômio exuberante-escasso funciona sobre as mesmas bases que o mais e o menos? Em qualquer ponto em que se encontrem, não consentem jamais que a coisa tenha uma quantidade determinada, senão que, passando sempre do mais exuberante ao mais escasso, e reciprocamente, fazem com que nasça o mais e o menos, obrigando o quantum a desaparecer. Com efeito, como já dissemos, caso essas classificações de extremo a extremo acerca de uma coisa não fizessem desaparecer o <quanto?>, deixando-o ocupar o lugar do mais e do menos, do exuberante e do pobre, sendo um intermediário polimórfico, estas coisas mesmas correriam o risco de desaparecer, pois já não faria sentido falar em exuberância, em escassez, em quente, em frio ou em algo que fosse mais e em algo que fosse menos. Ficaria tudo embaralhado, afinal um número nada é, ou pelo menos não pode ser tudo em simultâneo! Porque se se admite o quantum tem-se que a coisa não é mais quente ou mais fria, porque o mais quente cresce indefinidamente, não havendo fenômeno que o desminta; coisa igual acontece com o mais frio. Essas escalas ou retas são infinitas e inserem as coisas em transições sem começo nem final. Mas um ponto fixo será sempre um ponto fixo, não concordas? Desde que cesse o movimento, aí tens alguma propriedade bem-definida no lugar de um quantum. Convimos, portanto, que o mais quente e o mais frio são infinitos.”

Parece que faremos melhor se abrangermos na categoria do finito o que não admite essas qualidades mas sim suas contrárias, ou seja, em primeiro lugar o igual e a igualdade; em seguida o dobro; repara que sempre que tivermos um número, poderemos equivalê-lo à metade de outro número, por exemplo.”

SÓCRATES – Como é que representaremos a terceira espécie que resulta das duas anteriores?

PROTARCO – Aguardo tua lição, Sócrates, pois estou no escuro quanto a isso.

SÓCRATES – Não, não serei eu, Protarco, será um deus, se algum se digna a ouvir minhas súplicas!

PROTARCO – Suplica, então; e medita no problema.

SÓCRATES – Medito, medito… E me parece, caro Protarco… que alguma divindade nos foi favorável em nossos rogos!”

Entendo a espécie do igual, do dobro, como aquilo que faz cessar a inimizade entre contrários, produzindo entre eles a proporção e o acordo, numericamente representáveis.”

SÓCRATES – Tu opinas que limitar o prazer é destruí-lo, e eu sustento, pelo contrário, que limitar o prazer é conservá-lo!

PROTARCO – Nisso não mentes, Sócrates.

SÓCRATES – Expliquei as 3 primeiras espécies. Até agora, compreendeste minhas palavras.

PROTARCO – Sim, creio que compreendi, a maior parte. Distingues, na natureza das coisas, uma espécie que é o infinito; uma segunda espécie, que é o finito; porém, Sócrates, com respeito a essa terceira, não concebo muito bem como a defines em tua cabeça.”

SÓCRATES – (…) Compreendo numa terceira espécie tudo aquilo que é produzido pela mescla das duas primeiras, e que a medida que acompanha o finito produz as condições para a geração da essência da coisa.(*)

PROTARCO – Positivo.

SÓCRATES – Mas para além destes 3 gêneros, é preciso ver qual é aquele que eu disse ser o 4o. Façamos juntos esta apuração!”

(*) “Pela geração da essência, Platão entende neste caso a transição rumo a existência física do objeto.” – P.A. – Modo análogo de dizer: o mundo observável está contido entre as fronteiras inexpugnáveis e apenas inferíveis do finito e do infinito.

O que produz não precede sempre, por sua natureza; e o que é produzido não vem sempre depois, sendo considerado efeito?

(…)

Disso advém que são duas coisas e não uma só; causa-e-efeito (o que causa e o que obedece à causa em seu trânsito rumo à existência).

(…)

Porém, as coisas produzidas e as coisas que produzem geram, por assim dizer, 3 espécies de ser.

(…)

Digamos, então, que a causa produtora de todos esses seres constitui uma 4ª espécie, e que está suficientemente demonstrado que ela difere das outras 3.”

Portanto, vai esta suma: a primeira espécie é o infinito; a segunda, o finito; a terceira, a essência,¹ que é produzida pela mescla das duas primeiras; a quarta é a causa mesma dessa mescla e produção.²”

¹ O “fenômeno” ou “aparência” na linguagem técnica de hoje. A existência em si, poder-se-ia da mesma forma dizer, já que a <essência> do texto é um conceito bastante ardiloso, quase antagônico ao que Platão quer de fato expressar.

² O protótipo ideal ou Deus.

SÓCRATES – E tua pura vida de prazer, Filebo, em qual espécie está situada?

(…)

O prazer e a dor têm limites, ou são das coisas suscetíveis do mais e do menos?

FILEBO – São da segunda espécie, são infinitas, Sócrates. Porque o prazer não seria o soberano bem se por sua própria natureza não fosse infinito em número e em magnitude.

SÓCRATES – E portanto a dor não seria o soberano mal. Por isso é preciso contemplar as coisas de um outro ângulo, saindo da espécie do infinito, a fim de descobrirmos quê é que comunica ao prazer uma parte do bem. Conviríamos acaso que esta coisa emanasse da própria espécie do infinito? Ora, que o prazer nela esteja, se fazeis tanta questão! Mas ainda persistiria o seguinte problema: em que classe estão a sabedoria, a ciência, a inteligência, meus queridos Protarco e Filebo? Não sejamos ímpios! Parece-me que corremos grandes riscos ao ensaiar uma resposta para esta última pergunta.

FILEBO – Ó Sócrates! Será que não superestimas tua deusa?”

Diremos, Protarco, que um poder, desprovido de razão, temerário e que obra ao acaso, governa todas as coisas que formam o que chamamos universo? Ou, ao contrário, há, como disseram os antigos, uma inteligência, uma sabedoria admirável, que preside o governo do mundo?”

Com relação à natureza dos corpos de todos os animais, vemos que o fogo, a água, o ar e a terra, como dizem os velhos marinheiros, entram em sua composição.”

SÓCRATES – Não temos mais que uma pequena e desprezível parte de cada um, que não é pura de nenhuma maneira, de modo que a força que esta parte desemboca em nós não responde satisfatoriamente a sua natureza original. Tomemos um elemento em particular, com seus atributos derivados, e apliquemo-lo a todos os demais. Por exemplo, há fogo em nós, e o há, por igual, no universo.

PROTARCO – Sem dúvida assim o é.

SÓCRATES – O fogo que nós temos, não seria diminuto em quantidade, ao grau da debilidade e do desprezível, ao passo que o fogo do universo não é admirável em quantidade, beleza e força?

PROTARCO – Incontestavelmente.”

SÓCRATES – (…) Não é à reunião de todos os elementos que acabo de elencar que demos o nome de corpos?

PROTARCO – Exato.

SÓCRATES – Vê, pois, que o mesmo sucede com aquilo que chamamos de universo, porque, compondo-se este dos mesmos elementos, é o universo, por analogia, também um corpo.

PROTARCO – Disseste muito bem.”

SÓCRATES – Mas como? Não diremos que nosso corpo tem uma alma?

PROTARCO – É claro que diremos!

SÓCRATES – De onde a tiraste, querido Protarco, se o próprio corpo do universo não é animado, sendo que ele tem tudo que nossos corpos têm, e em ainda maior abundância?

(…)

E tudo isso, meu caro Protarco, porque não reparáramos até aqui que desses quatro gêneros, o finito, o infinito, o misto e a causa, este quarto e último, existindo em tudo, é que nos concede uma alma, que sustenta os corpos, que, quando enfermo, adoece a saúde, e que se combina de mil maneiras a fim de criar milhares de milhares de objetos, recebendo o nome de sabedoria absoluta e universal! Este quarto gênero está sempre presente sob uma infinda variedade de formas; o gênero mais belo e excelente se encontra na extensa região dos céus, onde sem dúvida tudo o que há são os mesmos elementos que nos constituem, conquanto em muito maior proporção, dispondo de beleza incomparável e de uma pureza sem igual.”

SÓCRATES – (…) neste universo há muito de infinito e uma quantidade suficiente de finito, mas todos são governados por uma causa, que nada tem de desprezível ou avara, pois que ajusta e ordena os anos, as estações, os meses, e merece com razão o nome de sabedoria ou inteligência.

PROTARCO – Ó Sócrates, tens toda a razão do mundo!

SÓCRATES – Mas não pode haver sabedoria e inteligência ali onde não há alma!

PROTARCO – Isso é verdade.

SÓCRATES – (…) Na natureza de Zeus, enquanto causa, há uma alma real, uma inteligência real, e na natureza dos outros deuses há muitas belas qualidades, pelo menos uma das quais cada deus gosta que se lhe atribua em especial.”

Algumas vezes o estilo festivo é uma forma de levar adiante as indagações mais sérias.”

SÓCRATES – A fome, p.ex., é uma dissolução e uma dor.

PROTARCO – Sim.

SÓCRATES – Comer, ao contrário, é uma repleção e um prazer.

PROTARCO – De acordo.

SÓCRATES – A sede é, de novo, dor e dissolução. Mas a qualidade do úmido, que preenche o que seca, origina um prazer. O mesmo pode ser dito da sensação de um calor excessivo e que seja anti-natural, causando segregação, dor, enfim; o restabelecimento do estado normal e o refrigério do corpo, neste caso, é encarado como um prazer.

(…)

O frio, que enregela o úmido presente no animal até o ponto de ser contra a natureza, quando excessivo, é considerado dolorido; os humores, cada um seguindo seu curso, quando em conformidade com a natureza, equivalem à sensação do prazer. (…) quando o animal se corrompe, a corrupção é uma dor; já o retrocesso de cada coisa a sua constituição primeva é um prazer.”

Eis um terceiro estado, diferente do prazer e da dor. Neste ponto é necessário um esforço intelectivo para me acompanhar. Sem compreender este estado, não resolveremos esta nossa questão. Mas continuo apenas com tua bênção.

(…)

Sabes que nada impede que viva desta maneira aquele que assumiu para si o estilo de vida do sábio?”

PROTARCO – Mas Sócrates, se estás correto isso seria indício de que os deuses não estariam sujeitos quer à alegria quer à tristeza.”

SÓCRATES – Parece-me que é preciso explicar antes o que é a memória, e antes da memória o que é a sensação, se é que pretendemos levar isso às últimas conseqüências.

PROTARCO – Não te entendo.

SÓCRATES – Dá por estabelecido, amigo, que entre as afeições que nosso corpo experimenta de ordinário algumas se estendem ao corpo sem tocar a alma, não impingindo-lhe nenhum sentimento; outras afeições são transmitidas do corpo à alma, e produzem uma espécie de comoção, que pode ser caracterizada como singular, pois que o corpo a interpreta duma maneira, a alma doutra, ainda que reste algo que seja comum às duas instâncias.”

SÓCRATES – (…) o esquecimento é a perda da memória, e no caso presente nem há que se falar propriamente de memória; seria um absurdo dizer que se pode perder aquilo que sequer existe, nem existiu jamais, não pões-te de acordo?

PROTARCO – E como não, Sócrates?

SÓCRATES – Modifica, pois, os termos um pouquinho.

PROTARCO – Ã?

SÓCRATES – Em vez de dizer que quando a alma não sente as comoções de que padece o corpo e estas comoções lhe escapam por completo há esquecimento, melhor seria dizer que há insensibilidade.

PROTARCO – Ah, agora está claro.

SÓCRATES – Mas nota que quando a afecção ou afeição é comum à alma e ao corpo, e ambos sentem-se comovidos, não te enganarás se chamares a este movimento de sensação.

PROTARCO – Continua, Sócrates, pois sigo de acordo.

(…)

SÓCRATES – Mas se se diz que a memória é a conservação da sensação, tem-se aqui uma boa definição, a meu ver.

PROTARCO – A meu ver também é uma boa definição.

SÓCRATES – Não dizíamos que a reminiscência é diferente da memória?

PROTARCO – Quem sabe…

SÓCRATES – Não consiste essa diferença no seguinte–

PROTARCO – No quê??

SÓCRATES – –que quando a alma, em condições de isolamento e julgamento equilibrado, afastada do corpo, entregue, por assim dizer, somente a si mesma, recorda o que experimentara noutro tempo, a isto chamamos reminiscência. Alguma objeção?¹

PROTARCO – De modo algum.

SÓCRATES – E quando, tendo perdido a recordação, seja de uma sensação, seja de um conhecimento, reprodu-lo em si própria, chamamos este processo reminiscência e memória, isto é, toda memória é uma reminiscência, mas jamais o contrário.”

¹ A memória diz respeito principalmente à vida fenomênica do sujeito, diria um filósofo contemporâneo. A reminiscência ajuda a explicar e fundamentar lembranças atávicas da alma, i.e., coisas vivenciadas pelo Ser antes de ser o eu atual, única explicação possível, no platonismo, para a capacidade que se tem, na vida fenomênica, de se chegar à Verdade e à Idéia das coisas. Há um quê de misticismo, por um lado, que associa Platão à Pitágoras, mas, no fundo, esta é a base da fenomenologia ocidental mais aplicada, lógica e abstrata, que não dá lugar ao inconsiderado (sobrenatural). Nossa essência, nosso Ser, diria um Heidegger, dependem desta discriminação aparentemente tão inocente entre uma simples memória e uma autêntica reminiscência.

PROTARCO – Examinemos então o desejo, como tu pedes, pois nisto nada perderemos, tendo em vista o fim que temos.

SÓCRATES – Sim, Protarco: ao encontrarmos o que tanto buscamos, desaparecerão imediatamente nossas dúvidas acerca de todos estes objetos, e parecerá que ganhamos tempo, ao invés de perdê-lo!

PROTARCO – Tua réplica é a mais justa de todas, mas de pouco adianta nos determos aqui com belas palavras, Sócrates.”

SÓCRATES – Que há de comum entre afecções tão diferentes, a ponto de denominá-las por uma mesma palavra?

PROTARCO – Por Zeus! Se eu soubesse, talvez não estivéssemos enredados em todo este imbróglio, Sócrates… É preciso, não obstante, achar algo que dizer.

SÓCRATES – Nada melhor que o ponto de partida ser o aqui e o agora.

PROTARCO – Explica isso melhor.

SÓCRATES – Não se diz, de ordinário, que tem-se sede?

PROTARCO – Ora, sim.

SÓCRATES – Ter sede, não é dar-se conta de um vazio em si?

PROTARCO – Decerto.

SÓCRATES – A sede não é um desejo?

PROTARCO – Sim, um desejo de bebida.

SÓCRATES – De bebida, ou de ver-se saciado pela bebida?

PROTARCO – Mais exatamente isto; ver-se saciado.

SÓCRATES – Então posso concluir que deseja-se o contrário daquilo que é? De maneira que quem sente-se vazio quer-se saciar.

PROTARCO – Permito-te esta conclusão.

SÓCRATES – E é possível que um homem que se encontra afetado por este vazio, pela primeira vez em sua vida chegue – seja através da sensação, seja através da memória – a preencher este vazio com algo imaginário e inaudito?

PROTARCO – Mas como poderia suceder tal loucura, Sócrates?

SÓCRATES – Todo homem que deseja, não deseja alguma coisa? É o que se diz.

PROTARCO – Conforme…

SÓCRATES – Não deseja o que ele experimenta, porque ele tem sede; a sede é um vazio e deseja suprimi-lo. Com efeito, seria contraditório dizer que ele experimenta algo e tem desejo desse algo ao mesmo tempo.

PROTARCO – Agora que o disseste…

SÓCRATES – É preciso que aquele que sente sede chegue a uma repleção exterior ou então a satisfaça com seu próprio ser.

PROTARCO – Entendo-te a meias, Sócrates.

SÓCRATES – Bem, posso-te adiantar que é impossível que com o corpo o corpo livre-se da sede, posto que é o corpo que se encontra de algum modo esvaziado.

PROTARCO – Claro…

SÓCRATES – Resta, portanto, que a alma chegue à repleção, e isto só se poderia dar mediante a memória!

PROTARCO – Isto é claro como a luz.

SÓCRATES – Por qual outro método este homem haveria de consegui-lo?

PROTARCO – Sou incapaz de conceber qualquer outro.

(…)

SÓCRATES – Esta reflexão nos faz ver, Protarco, que não há desejo do corpo.

PROTARCO – ???

SÓCRATES – O esforço de todo organismo animal se dirige sempre no sentido de atingir o estado contrário ao que experimenta no presente.

(…)

Este apetite, que arrasta dum extremo a outro através da experiência (sensações), prova que há nele uma memória congênita das coisas opostas às paixões do corpo, não vês?

(…)

Só pode ser a memória aquilo que leva o animal à realização de seu desejo e, portanto, todo desejo tem sua sede na alma, com o perdão do trocadilho.¹ A alma comanda o animal.²”

¹ Esta parte da tradução foi inovação minha: ambos conversavam sobre a <sêde> (vazio, dor ou sintomas da desidratação), e agora Sócrates fala da fonte, residência ou causa deste desejo de matar a sede (<séde>). A grafia das palavras, diferente da pronúncia, em nada difere.

² O animal deve ser entendido aqui como o homem, sob pena de comprometer-se todo o raciocínio caso estendamos esta compreensão às bestas ou criaturas irracionais, o <animal> no sentido da Biologia.

SÓCRATES – (…) Parece-me que chegamos ao ponto em que descobrimos uma espécie particular de vida.

PROTARCO – Que vida?!

SÓCRATES – Descobrimos esta vida que consiste no esvaziamento e na repleção; ou seja, tudo aquilo que se relaciona à conservação e à alteração do estado atual. É fácil notar que podemos sentir dor ou prazer independentemente do estado em que nos encontramos, não sendo o <vazio> ou o <cheio> o incômodo em si.

PROTARCO – Começo a entender onde queres chegar…

SÓCRATES – Que sucede quando nos achamos a meio caminho entre estas duas situações extremas de carência e de consumação?

PROTARCO – Agora explica isso de <meio caminho>.

SÓCRATES – Meio caminho ou ponto médio. Quando se sente dor em virtude da forma como o corpo está sendo afetado por algo, recordando-se sensações agradáveis, parece que a dor já cessa um pouco. Podes conceber que um homem sedento console-se de achar água, mesmo não achando, e consiga enganar a sede? Quem tem esperança de preencher o vazio, já não está num ponto médio entre a mais terrível sede e a realização plena do desejo de não ter mais sede?

(…)

E pensa que há algum ponto em que o homem é pura alegria? Ou pura dor?

PROTARCO – Refletindo bastante, penso que não. (…)

SÓCRATES – (…) Compreendes então que há um <duplo> invisível deste vazio ou falta de vazio, certo? Tanto quanto podemos conceber um homem esperançoso em preencher-se, há também o homem desesperado que não vê como poderia escapar de um agravamento desta sede.

PROTARCO – Consinto.”

SÓCRATES – Não seria estranho dizer que o homem e os demais animais experimentam simultaneamente dor e alegria.”

Devemos renunciar absolutamente a todos os rodeios e discussões que ainda nos separam de nosso objetivo final.”

Não é certo que aquele que forma uma opinião, seja fundada ou infundada, nem pela chance de estar errado deixa por isso de formar uma opinião?

(…)

Igualmente, não é evidente que aquele que goza uma alegria, haja ou não motivo para regozijar-se, nem por isso deixa de regozijar-se realmente?

(…)

Como seria possível que estejamos sujeitos a ter opiniões, tanto verdadeiras quanto falsas, e que nossos prazeres sejam sempre verdadeiros, como alegas, enquanto que os atos de formar uma opinião e regozijar-se existem de forma análoga e espelhada?”

SÓCRATES – Neste caso, nossa alma é parecida com um livro.

PROTARCO – Em que particularidade?

SÓCRATES – A memória e os sentidos, concorrendo ao mesmo objeto com as afecções que deles dependem, inscrevem, já que usei esta metáfora, em nossas almas, certos silogismos ou raciocínios, e quando aparece ali escrita esta verdade, nasce em todos nós uma opinião verdadeira derivada de raciocínios verdadeiros, bem como opiniões falsificadas, quando nosso secretário interior escreveu com base em opiniões fajutas, i.e., silogismos.”

SÓCRATES – As grandes e súbitas mudanças excitam-nos sentimentos de dor e prazer; já as mudanças mais matizadas ou insignificantes são incapazes de nos propiciar dor ou prazer.

(…)

Mas eis aí que o gênero de vida de que tratávamos faz sua reaparição!

(…)

Estou falando daquele gênero de vida normalmente isento da dor e do prazer.

(…)

admitamos 3 classes de vida: uma de prazer, outra de dor, e uma terceira que não é de um nem do outro. Que opinas sobre isso?

PROTARCO – Penso, como tu, que é preciso admitir estas 3 classes de vida.

SÓCRATES – Portanto, estar isento de dor nunca pode ser o mesmo que sentir prazer.

PROTARCO – Como?

SÓCRATES – Vejo, ó Protarco, que tu não conheces os inimigos de Filebo!

PROTARCO – E quem seriam?

SÓCRATES – Homens que passam por mui sábios sobre as coisas da natureza, capazes de sustentar, p.ex., que não há absolutamente prazer.(*)

PROTARCO – Hein?!

SÓCRATES – É isso mesmo que ouviste! Dizem que aquilo que os partidários de Filebo denominam prazer nada é senão a carência da dor.

PROTARCO – Mas e quanto a ti, Sócrates? Aconselhas-nos a seguir seu ditame?

SÓCRATES – De maneira alguma! Mas quero que os ouçamos como se fossem adivinhos ou oniscientes. Mortais assim, se existissem, ao dar-se-lhes crédito, seríamos obrigados a reconhecer que odiariam ou desprezariam o que chamamos nós de prazer. Aquilo que lhes agrada, tomam por ilusão, não algo existente. É dessa perspectiva que desejo que mireis o problema, a fim de ganharmos em conhecimento, ainda que eles não estejam certos.

(*) “Referência a Antístenes e os Cínicos.” – P.A.

Se desejássemos conhecer a natureza do que quer que seja, p.ex., da rigidez, não seria viável conhecê-la melhor fixando-nos no que há de mais rígido ao invés de entretermo-nos nas coisas mais ou menos rígidas? Anda Protarco, é necessário dar satisfação a estes homens cavilosos, como também a mim.”

Quem se encontra atormentado pela febre e outras enfermidades que-tais não sente mais sede, frio e outras afecções que o comum? Não se encontram com mais necessidades, e quando as satisfazem não experimentam certo grau de prazer? Deixaremos de confessar estas verdades?”

Não percebes na vida corrompida, senão um maior número, prazeres maiores e mais consideráveis, havendo sempre a necessidade de veemência e vivacidade por parte dessas pessoas, pelo menos muito mais do que na vida de uma pessoa moderada?”

SÓCRATES – Acaso ignoras que na comédia nossa alma se vê afetada por uma mescla de dor e prazer?

PROTARCO – Ainda não percebo muito bem esta característica.

SÓCRATES – Confesso, Protarco, que não estás de todo fora do tom: é um tipo de sentimento difícil de distinguir a princípio.

PROTARCO – Sinto que é.

(…)

SÓCRATES – Encaras como dor da alma isso que chamam de inveja?

PROTARCO – Sim.

SÓCRATES – E no entanto, vemos que o invejoso se regozija com o mal do próximo.

PROTARCO – E não é pouco!”

PROTARCO – Quais são os prazeres, Sócrates, que com mais razão podemos tomar por verdadeiros?

SÓCRATES – São aqueles que têm por objeto as cores belas e as belas figuras, a maior parte dos que nascem dos odores e sons, e todos aqueles, em suma, cuja privação não é sensível, nem dolorosa, e cujo gozo vai acompanhado de uma sensação agradável, sem mescla alguma de dor.¹”

¹ Platão acaba de resumir os fundamentos da ciência da Estética.

Por <beleza das figuras> não entendo o que muitos poderão imaginar: corpos formosos, pinturas de qualidade; entendo aquilo que é reto e circular, plano, sólido, obras desse gênero, trabalhadas em suas singularidades. Falo dessas figuras que poderíamos reproduzir com régua e esquadro. Será que penetras meu pensamento? A meu ver essas figuras não são como as outras, belas por comparação (relativamente belas), mas sempre e absolutamente belas, em si mesmas, naturalmente belas. (…) Outro tanto digo eu das belas cores que possuem uma beleza correlata à anterior, e de todos os prazeres que guardam relação com o que eu descrevi.

(…)

Quanto aos sons, digo que os fluidos e nítidos, componentes de uma melodia pura, são mais do que relativamente belos, são belos por si mesmos.

(…)

Já a espécie de prazer que resulta dos odores tem algo de menos divino, reconheço-o; mas os prazeres em que não se mescla nenhuma dor por necessidade devem ser classificados no gênero oposto ao dos prazeres de que falamos antes, por isso não posso me contradizer. Em suma, amigo Protarco, chegamos à definição de dois tipos diferentes de prazeres.

(…)

Não nos esqueçamos também dos prazeres que acompanham a ciência, se é que pressupomos que há qualquer coisa de gratuito no ato de conhecer, nada ligado ao desejo ou compulsão de aprender visando a outro fim, e que essa sede de ciência espontânea e como fim em si não causa qualquer tipo de dor.

(…)

Doeria na alma se, plena de conhecimento, chegasse a perder alguns por esquecimento?

(…)

Como bem concluíste, enquanto o conhecedor não refletir sobre isso, abandonando a naturalidade da questão, ele jamais sentirá qualquer dor ou pesar, enquanto não lembrar que esqueceu.

(…)

Resulta de tudo isso que os prazeres da ciência são puros e despidos de dor, e que não estão destinados a todo mundo.

(…)

Agora que já separamos com segurança os prazeres puros daqueles que não o são, acrescentemos que os prazeres violentos são desmedidos, e que os demais são comedidos. Afirmemos também que aqueles, maiores e mais fortes, fazendo-se sentir, não importa, uma ou múltiplas vezes, fato é que pertencem à classe do infinito, que atua com mais ou menos vivacidade sobre corpo e alma; estes (os comedidos) são da espécie finita.”

SÓCRATES – Como e em que consiste a pureza da brancura? Na magnitude e na quantidade? Ou no aparecer sem mescla, sem vestígio algum de outras cores?

PROTARCO – É evidente que na última característica, Sócrates.

SÓCRATES – Muito bem! Não diremos, pois, que esta brancura é a mais verdadeira e ao mesmo tempo a mais bela de todas as brancuras, e não a que é maior em quantidade nem em tamanho?”

Todo prazer que não carrega consigo uma dor, ainda que pequena e desprezível, é mais agradável, mais autêntico e mais belo que aqueles que a carregam, ainda que alguns prazeres que carreguem dores apareçam como mais vivos, numerosos e majestosos.”

SÓCRATES – Não ouvimos dizerem com contumácia que o prazer está sempre no caminho da gestação e nunca exatamente no estado da existência? Muitos oradores dos mais hábeis já tentaram demonstrá-lo. Nada mais poderíamos fazer senão agradecê-los!

PROTARCO – Por quê, Sócrates?

(…)

SÓCRATES – Não há duas classes de coisas, uma das que existem por si mesmas e outra das que aspiram sem cessar a ser outra coisa?” “Uma é naturalmente nobre, e a outra inferior àquela em dignidade.”

jovens formosos que tinham por amantes a homens cheios de valor.”

PROTARCO – Falaste algumas coisas que me soaram obscuras, Sócrates.

SÓCRATES – Não é bom que façamos mil recapitulações e digressões, assim não acabamos nunca. Mas, Protarco, eu não consigo evitar: a própria discussão parece ter gosto em me entorpecer! Ela quer nos fazer entender que, duas coisas consideradas, uma é sempre meio e a outra fim.

PROTARCO – Mesmo que repitas uma e duas vezes, isso não me entra na cabeça.”

SÓCRATES – Partamos de outro ponto então. Consideremos duas coisas novas…

PROTARCO – Quais?

SÓCRATES – Uma, o fenômeno; a outra, o ser.

PROTARCO – Pois bem, isto está conforme: o ser e o fenômeno.

SÓCRATES – Muito bem. Qual das duas diremos que foi feita para a outra? O fenômeno existe para a existência, ou a existência é que é causa do fenômeno?

PROTARCO – Me perguntas realmente isso: se a existência existe porque existe a aparência?

SÓCRATES – Exato!

PROTARCO – Que diabo de pergunta é essa?

SÓCRATES – Protarco, a construção dos navios se faz em nome dos navios, ou os navios em nome da construção? (…)

PROTARCO – Por que não te respondes a ti mesmo, Sócrates?

SÓCRATES – Não haveria inconveniente nisso, mas não quero falar só!

PROTARCO – Então com prazer…

SÓCRATES – Digo, então, que os ingredientes, os instrumentos, os materiais de todas as coisas servem a fenômenos; e que todo fenômeno serve a tipos de existências; e a totalidade dos fenômenos serve à totalidade da existência, que é o fim último.

PROTARCO – Perfeito.

SÓCRATES – E que, portanto, se o prazer é um fenômeno, é indispensável que seja o meio para alguma existência.

PROTARCO – Convenho totalmente.

SÓCRATES – Mas a coisa que é sempre fim para outra coisa que é sempre o meio, não deve ser esta coisa chamada de Bem? Logo, vemos que as coisas estão em classes diferentes.

PROTARCO – É óbvio.

SÓCRATES – Logo, se o prazer é um fenômeno, não diríamos que está subordinado ao Bem?

PROTARCO – Tens razão.

SÓCRATES – Desta forma, como disse no começo, precisamos ser gratos àqueles que nos fizeram conhecer que o prazer é um fenômeno e que não tem absolutamente existência em si mesmo¹”

¹ Platão volta a falar dos céticos.

SÓCRATES – Estes homens mesmos se rirão, sem dúvida, daqueles que fazem consistir sua felicidade no fenômeno.

PROTARCO – Mas de que maneira exatamente, e de quem falas?

SÓCRATES – Falo daqueles que, matando a fome e a sede e outras necessidades análogas, satisfazem-se no fenômeno. Está claro que se regozijam do prazer que lhes causa a repleção. Alegam que não gostariam de viver se não estivessem sujeitos à sede, à fome e outras tantas faltas, verificadas mediante sensações.

PROTARCO – Sim, de acordo.

SÓCRATES – Não conviremos todos em que a alteração dum fenômeno é o contrário de sua geração?

PROTARCO – Sim, conviremos.

SÓCRATES – O que elege a vida dos prazeres, elege a geração e a alteração, mas não um terceiro estado no qual não teriam lugar os prazeres, nem a dor, tão-somente a mais pura sabedoria.

PROTARCO – Agora entendo, Sócrates, que é o mais rematado absurdo eleger o prazer como o sumo Bem!”

SÓCRATES – (…) Não seria igualmente absurdo dizer que quem não experimenta o prazer e a dor é mau durante todo o tempo que sofre, ainda que estejamos falando do homem mais virtuoso do mundo? E não seria disparatado afirmar que quem experimenta o prazer é por esta mesma razão virtuoso, mais virtuoso quão maior for o prazer que experimenta?

PROTARCO – Sócrates, nada mais absurdo e disparatado que isso tudo!”

SÓCRATES – Não se dividem as ciências em dois ramos, um as artes mecânicas, o outro a educação, seja da alma ou do corpo?

PROTARCO – De acordo.”

SÓCRATES – Separemos, então, as artes que estão acima das outras.

PROTARCO – Quais seriam, e qual critério utilizaremos?

SÓCRATES – P.ex., se excluirmos dentre as diversas artes as de contar, medir e pesar, restará bem pouca coisa, não crês?

(…)

Depois, nada nos resta senão pedir socorro às probabilidades, exercitar os sentidos mediante a experiência e nos submeter a uma certa rotina, valendo-nos do talento para conjeturar, ao que muitos dão o nome de arte, pelo menos quando já se desenvolveu a um grau sublime pela reflexão e pelo trabalho nela desempenhado (aperfeiçoando o talento para conjeturas).

PROTARCO – Dizes algo irrefutável.

SÓCRATES – Não está neste último caso a música, pois que não se calcula sua harmonia, mas avança-se por conjeturas e ao azar, que depois são tornados familiares pelo hábito do tocador? Assim como a parte instrumental desta arte tampouco se submete a uma justa medida ao pôr-se em movimento cada corda, de maneira que na música há muitas coisas desconhecidas e algumas poucas seguras e certas?

PROTARCO – Nada mais verdadeiro.

SÓCRATES – Aplicando o raciocínio, veremos que é também o caso da medicina, da agricultura, da navegação e até da arte militar.

PROTARCO – Ó, sem dúvida!

SÓCRATES – E que, ao contrário, a arquitetura faz uso, a meu entender, de muitas medidas e cálculos, e instrumentos, que lhe dão grande firmeza e rigidez, fazendo-a exata, ou pelo menos mais exata que grande parte das ciências.¹”

¹ Está claro que hoje não pensamos mais assim.

Sigamos: separaremos as artes em duas ordens. Umas, dependentes da música, são mais imprecisas; outras, dependentes dos princípios arquitetônicos, são mais precisas.

PROTARCO – Assim seja.

SÓCRATES – Coloquemos entre as artes mais exatas aquelas de que primeiro faláramos.

PROTARCO – Se não me engano, falas da aritmética e das suas mais aparentadas.”

Veja a aritmética: não estamos conformes que há uma vulgar e outra própria dos filósofos?”

o vulgo faz entrar na mesma conta unidades desiguais, como dois exércitos, dois bois, duas unidades muita pequenas ou muito grandes. Os filósofos, ao contrário, jamais darão ouvidos a quem se nega a admitir que, entre todas as unidades, não há uma unidade que não difira absolutamente em nada de qualquer outra unidade.”

A arte de calcular e de medir – que empregam os arquitetos e os mercadores –, não difere ela da geometria e dos cálculos racionais dos filósofos? Diremos que é a mesma arte, ou a dividiremos em duas?”

SÓCRATES – Protarco, compreendes por que entramos neste mérito?

PROTARCO – Talvez…”

SÓCRATES – Há duas aritméticas e duas geometrias, e dependendo de quais outras múltiplas artes consideremos, por mais que vulgarmente se as compreenda sob um mesmo nome, pode muito bem haver várias artes ou ciências duplas.”

SÓCRATES – A dialética nos acusará, Protarco, de termos dado a preferência a outra ciência em detrimento dela.

PROTARCO – Que entendes por dialética, Sócrates?

SÓCRATES – É a ciência das ciências, que conhece todas as outras ciências. É o conhecimento mais verdadeiro e sem comparação, pois tem por objeto o ser mesmo, aquilo que realmente existe, e cuja natureza é inalterável. Que pensas da dialética, Protarco?

PROTARCO – Não nego, Sócrates, que ouvi muitas vezes Górgias dizer que a arte da persuasão leva vantagem sobre todas as demais. Fica tudo submetido à persuasão do orador, não pela força, mas pela vontade. Em suma, não haveria nada mais excelente. Me sinto desconfortável, portanto: não quero contradizer meu mestre Górgias, nem tampouco a ti, querido.

SÓCRATES – Me parece que no momento de alvejar tua flecha contra mim, vacilaste.

PROTARCO – Se assim o queres, digo que tu podes tratar como bem entender, nesta conversação, o estatuto destas duas ciências.

SÓCRATES – Mas é culpa minha se não entendes o que digo exatamente?

PROTARCO – Como?

SÓCRATES – Não te perguntei, meu querido, qual é a arte ou a ciência que se encontra no topo das outras em termos de importância, excelência e vantagens que possa conceder ao usuário, mas qual é a ciência cujo objeto é o mais claro, exato e verdadeiro, seja ou não de grande utilidade. Eis o que agora buscamos. Se ages com prudência, não cais em desgraça com Górgias, nem tampouco me afrentas.”

SÓCRATES – (…) quando alguém diz estudar a natureza, já sabes que se ocupa a vida inteira em averiguar as causas, ou seja, como veio a se produzir o universo; pois todo efeito, que se apura agora, provém de determinadas causas. Ou não?

PROTARCO – Mas é claro que sim, Sócrates.

SÓCRATES – O objeto do naturalista não é necessariamente aquilo que existe sempre? O que é, o que foi e o que será?

PROTARCO – Em última instância, é isto mesmo.

SÓCRATES – Podemos dizer que é auto-demonstrável o objeto que procuramos, que nunca existiu, nem existe, nem existirá de forma dessemelhante? Ou bem a única coisa que podemos afirmar, com base na investigação dos fenômenos, seria: nada há que permanece idêntico e estável?!

PROTARCO – O segundo, Sócrates, porque o fenômeno é o meio, mas–

SÓCRATES – …Já sei o que irás dizer! Está claro que se trata de fenômenos, mas como chegar à misteriosa causa, já que este fim é invisível e só vemos o meio?

PROTARCO – Pois creio que ficaremos eternamente no escuro quanto a isso.

SÓCRATES – Portanto, a verdade pura não se encontra na inteligência nem no conhecimento possível sobre os objetos.

PROTARCO – Com efeito.

SÓCRATES – E então é preciso que deixemos de lado tudo isso, tu, eu, Górgias e Filebo: seguindo tão-só a razão, devemos afirmar o que segue…–

PROTARCO – O quê, Sócrates?

SÓCRATES – …que a estabilidade, a pureza, a verdade e o que nós chamamos de sinceridade, não se encontram senão no que subsiste eternamente, no mesmo estado, da mesma maneira, sem mescla; e onde mais se encontra de forma menos mesclada, isto é, em segundo lugar? Podemos chegar lá? Creio que todo o demais deve ser rebaixado em nossa hierarquia de valores.

PROTARCO – Concordo plenamente.”

SÓCRATES – Não são os nomes mais preciosos os da inteligência e sabedoria?

PROTARCO – Parece que sim.”

SÓCRATES – Sigo uma velha máxima, que nunca é má: Nunca é demais indagar duas, três ou mais vezes, se preciso, sobre o quê é o Bem.

PROTARCO – Convenho, convenho.

SÓCRATES – Em nome de Zeus, muita atenção agora! Vamos recordar como começamos todo este debate, a fim de podermos rematá-lo!

(…)

Filebo sustentava que o prazer é o fim legítimo de todos os seres animados e o objeto a que se devem consagrar sem exceção; que o prazer é o supremo Bem e que estas duas palavras, bom e agradável, pertencem, no fim de contas, a uma mesma natureza. Sócrates, ao contrário, sustentava que, como bom e agradável são duas palavras distintas, expressavam igualmente duas coisas de natureza distinta, e que a sabedoria participava mais da condição do Bem que o prazer. Não começamos assim, Protarco?

PROTARCO – Sim, Sócrates, foste verdadeiro.

SÓCRATES – E, dando continuidade: convimos que o ser animado que esteja em possessão plena e integral, ininterrupta, durante toda sua vida, do Bem, não tem ele necessidade de nada mais, porque aquilo já lhe basta. Que dizes?

PROTARCO – Mais uma vez, foste impecável ao rememorar nossos passos.”

SÓCRATES – Nem o prazer nem a sabedoria são esse Bem perfeito, o bem que apetece a todos, o soberano Bem!

PROTARCO – Agora vejo que não!

SÓCRATES – Destarte, é preciso descobrir o Bem ou em si mesmo ou nalguma imagem, para ver, como já dissemos, a quem devemos adjudicar o segundo posto.”

Não cabe buscar o bem numa vida sem mescla, pois que ele reside na vida mesclada ou intermediária.”

SÓCRATES – Seja: Conseguiríamos atingir nosso objeto mesclando toda sorte de prazeres com toda sorte de sabedorias?

PROTARCO – Hm, talvez…

SÓCRATES – Não, este meio não é confiável. Vou te propor um novo método de mesclar as coisas sem tantos riscos.

(…)

Há, segundo entendo, alguns prazeres muito mais meritórios que outros; e artes mais exatas que outras.”

Segue daí que devemos mesclar só as porções mais autênticas de uma e outra parte, e cabe-nos examinar se há uma mescla verossímil o suficiente para que a classifiquemos de vida mais apetecível.”

SÓCRATES – Será preciso incluir a música, que, conforme vimos, está repleta de conjeturas e de imitação, e carente, por isso mesmo, de pureza?

PROTARCO – Isso me parece necessário, a fim de tornar a vida suportável.

SÓCRATES – Em outras palavras, queres que eu seja um porteiro relaxado e deixe que um tropel de arraias-miúdas arrombe o portão e invada, com todas as ciências e mesclas possíveis e imagináveis?

PROTARCO – Sócrates, não vejo como pode ser um mal que um homem possua em si todas as ciências, contanto que possua as principais.

SÓCRATES – Sigo, então, tua prescrição, e deixo com que todas passem pelo meu portão, para invadirem o jardim poético de Homero.”

Porém, quanto aos prazeres, ainda resta por decidir: quais classes de prazeres deixaremos entrar impunemente? Só caberão neste jardim os verdadeiros, ou aceitaremos todos sem distinção?”

A essência do Bem nos escapa novamente! Foi-se refugiar dentro da essência do Belo, porque em todo lugar e por todas as partes a justa medida e a proporção são uma beleza e uma virtude.

(…)

Mas não esqueçamos que a verdade tem de entrar com as outras coisas neste mescla.

(…)

Portanto, se não podemos abarcar o Bem sob uma só idéia, fá-lo-emos sob 3, a saber: a da Beleza, a da Proporção e a da Verdade. Digamos que, se essas 3 coisas pudessem ser 1 só, formariam assim a causa verdadeira da excelência desta mescla do tipo de vida perfeita e alcançável pelo homem. Se a causa é boa, a mescla só pode ser boa.”

PROTARCO – (…) o prazer é a coisa mais mentirosa do mundo. Assim se diz por aí. E também que os deuses perdoam todo perjúrio cometido em meio aos prazeres do amor, ou da carne, que passam por ser os mais elevados de todos; isso me faz pensar que os prazeres, tal como as crianças, não têm a menor faísca de sabedoria!”

o primeiro Bem é a medida, o justo meio, a oportunidade e todas as qualidades semelhantes, que devem ser tomadas como condições imprescindíveis de uma natureza imutável.” “o segundo Bem é a proporção, o belo, o perfeito, o que se basta a si mesmo, e tudo o mais que for deste gênero.” “E aí tens o posto da sabedoria e da inteligência: fazem parte da verdade, como terceiro Bem.”

Não situaremos em quarto lugar as ciências, as artes, as opiniões justas, que afirmamos pertencer a uma alma só, se está certo dizer que estas coisas têm um laço mais íntimo com o bem e com o prazer?”

Em quinto lugar colocaremos os prazeres, mas apenas aqueles isentos de dor, chamando-os conhecimentos puros da alma.”

SÓCRATES – À sexta geração, diz Orfeu, ponde fim a vossos cantos. Me parece que poremos fim também a este discurso com este sexto lugar. Já nada nos resta senão condensar e arredondar tudo o que descobrimos.

PROTARCO – Sem dúvida, Sócrates, não há mais remédio senão pararmos por aqui e finalizarmos com dignidade.

SÓCRATES – Voltemos, então, pela terceira vez, salvo engano, ao mesmo discurso, e demos as graças a Zeus o Conservador.

PROTARCO – Como o efetuarás, Sócrates?

SÓCRATES – Filebo qualificava o prazer perfeito e pleno como o Bem (…)”

Bem, vimos que nem um nem o outro desses bens inicialmente inferidos por nós dois é suficiente por si mesmo!” “Tendo-se apresentado diate de nós uma terceira forma de bem, superior aos outros dois, nos pareceu, também, que a inteligência tinha com a essência dessa terceira forma mais afinidade (mil vezes mais afinidade!) que o prazer mais gozoso. Mas vimos que o prazer mais puro não ocupa lugar melhor que o quinto em nossa escala de valores. Mas os bois, cavalos e demais bestas, sem exceção, não seriam a refutação do que dissemos? A maior parte dos homens, referindo-se a elas, como dizem os intérpretes do canto dos pássaros, julga que os prazeres são a principal fonte da felicidade da vida, e crê que o instinto das bestas é uma garantia mais segura e verdadeira que os discursos inspirados pela Musa.”

PROTARCO – Convimos, sem qualquer restrição, Sócrates, que tudo o que disseste é perfeitamente verdadeiro.

SÓCRATES – Então me permitireis partir!”

MEMÓRIAS PÓSTUMAS DE BRÁS CUBAS – OU “DA FLOR AMARELA”

Ao verme que primeiro roeu as frias carnes do meu cadáver dedico como saudosa lembrança estas Memórias Póstumas”

GLOSSÁRIO:

almocreve: guia em viagens, geralmente de animal

a·lu·á

(árabe hulauâ, doce açucarado)

substantivo masculino

1. [Brasil] Bebida não alcoólica, feita a partir da fermentação de farinha de arroz ou de milho, cascas de abacaxi, açúcar e suco de limão. = CARAMBURU”

barretina: o que os soldados usavam antes de usar o capacete!

calembour: trocadilho

compota: sobremesa; doce de fruta com calda, rocambole = GARIBÁLDI

emplasto: pílula; invólucro.

locandeiro: merceeiro

pacholice: simplório, bonachão

pintalegrete: peralta

tanoaria: a arte do fazedor de tonéis

Te Deum: liturgia, hino religioso

Que Stendhal confessasse haver escrito um de seus livros para cem leitores, coisa é que admira e consterna. O que não admira, nem provavelmente consternará é se este outro livro não tiver os cem leitores de Stendhal, nem cinqüenta, nem vinte e, quando muito, dez. Dez? Talvez cinco. Trata-se, na verdade, de uma obra difusa, na qual eu, Brás Cubas, se adotei a forma livre de um Sterne, ou de um Xavier de Maistre, não sei se lhe meti algumas rabugens de pessimismo. Pode ser. Obra de finado.”

O melhor prólogo é o que contém menos coisas, ou o que as diz de um jeito obscuro e truncado. Conseguintemente, evito contar o processo extraordinário que empreguei na composição destas Memórias, trabalhadas cá no outro mundo.”

Algum tempo hesitei se devia abrir estas memórias pelo princípio ou pelo fim, isto é, se poria em primeiro lugar o meu nascimento ou a minha morte. Suposto o uso vulgar seja começar pelo nascimento, duas considerações me levaram a adotar diferente método: a primeira é que eu não sou propriamente um autor defunto, mas um defunto autor, para quem a campa foi outro berço; a segunda é que o escrito ficaria assim mais galante e mais novo. Moisés, que também contou a sua morte, não a pôs no intróito, mas no cabo: diferença radical entre este livro e o Pentateuco.”

foi assim que me encaminhei para o undiscovered country de Hamlet, sem as ânsias nem as dúvidas do moço príncipe, mas pausado e trôpego como quem se retira tarde do espetáculo.”

Morri de uma pneumonia; mas se lhe disser que foi menos a pneumonia, do que uma idéia grandiosa e útil, a causa da minha morte, é possível que o leitor me não creia, e todavia é verdade.”

Como este apelido de Cubas lhe cheirasse excessivamente a tanoaria, alegava meu pai, bisneto de Damião, que o dito apelido fora dado a um cavaleiro, herói nas jornadas da África, em prêmio da façanha que praticou, arrebatando 300 cubas aos mouros. Meu pai era homem de imaginação; escapou à tanoaria nas asas de um calembour. Era um bom caráter, meu pai, varão digno e leal como poucos. Tinha, é verdade, uns fumos de pacholice”

entroncou-se na família daquele meu famoso homônimo, o capitão-mor, Brás Cubas, que fundou a vila de São Vicente, onde morreu em 1592, e por esse motivo é que me deu o nome de Brás. Opôs-se-lhe, porém, a família do capitão-mor, e foi então que ele imaginou as 300 cubas mouriscas.”

Deus te livre, leitor, de uma idéia fixa; antes um argueiro, antes uma trave no olho.”

se não vieste a lírio, também não ficaste pântano”

Eu deixo-me estar entre o poeta e o sábio.”

importa dizer que este livro é escrito com pachorra, com a pachorra de um homem já desafrontado da brevidade do século, obra supinamente filosófica, de uma filosofia desigual, agora austera, logo brincalhona, coisa que não edifica nem destrói, não inflama nem regala, e é todavia mais do que passatempo e menos do que apostolado.”

Nenhum de nós pelejou a batalha de Salamina, nenhum escreveu a confissão de Augsburgo; pela minha parte, se alguma vez me lembro de Cromwell, é só pela idéia de que Sua Alteza, com a mesma mão que trancara o parlamento, teria imposto aos ingleses o emplasto Brás Cubas. Não se riam dessa vitória comum da farmácia e do puritanismo. Quem não sabe que ao pé de cada bandeira grande, pública, ostensiva, há muitas vezes várias outras bandeiras modestamente particulares, que se hasteiam e flutuam à sombra daquela, e não poucas vezes lhe sobrevivem? Mal comparando, é como a arraia-miúda, que se acolhia à sombra do castelo feudal; caiu este e a arraia ficou. Verdade é que se fez graúda e castelã… Não, a comparação não presta.”

Sabem já que morri numa sexta-feira, dia aziago, e creio haver provado que foi a minha invenção que me matou.”

Creiam-me, o menos mau é recordar; ninguém se fie da felicidade presente; há nela uma gota da baba de Caim.

Era um sujeito, que me visitava todos os dias para falar do câmbio, da colonização e da necessidade de desenvolver a viação férrea; nada mais interessante para um moribundo.”

Virgília deixou-se estar de pé; durante algum tempo ficamos a olhar um para o outro, sem articular palavra. Quem diria? De dois grandes namorados, de duas paixões sem freio, nada mais havia ali, vinte anos depois; havia apenas dois corações murchos, devastados pela vida e saciados dela, não sei se em igual dose, mas enfim saciados.

e eu perguntava a mim mesmo o que diriam de nós os gaviões, se Buffon tivesse nascido gavião…”

Era o meu delírio que começava.”

Que me conste, ainda ninguém relatou o seu próprio delírio; faço-o eu, e a ciência mo agradecerá. Se o leitor não é dado à contemplação destes fenômenos mentais, pode saltar o capítulo; vá direito à narração. Mas, por menos curioso que seja, sempre lhe digo que é interessante saber o que se passou na minha cabeça durante uns vinte a trinta minutos.

Logo depois, senti-me transformado na Suma Teológica de São Tomás, impressa num volume, e encadernada em marroquim, com fechos de prata e estampas; idéia esta que me deu ao corpo a mais completa imobilidade; e ainda agora me lembra que, sendo as minhas mãos os fechos do livro, e cruzando-as eu sobre o ventre, alguém as descruzava (Virgília decerto), porque a atitude lhe dava a imagem de um defunto.”

Chama-me Natureza ou Pandora; sou tua mãe e tua inimiga.

Só então pude ver-lhe de perto o rosto, que era enorme. Nada mais quieto; nenhuma contorção violenta, nenhuma expressão de ódio ou ferocidade; a feição única, geral, completa, era a da impassibilidade egoísta, a da eterna surdez, a da vontade imóvel. Raivas, se as tinha, ficavam encerradas no coração. Ao mesmo tempo, nesse rosto de expressão glacial, havia um ar de juventude, mescla de força e viço, diante do qual me sentia eu o mais débil e decrépito dos seres.”

– …Grande lascivo, espera-te a voluptuosidade do nada.

Quando esta palavra ecoou, como um trovão, naquele imenso vale, afigurou-se-me que era o último som que chegava a meus ouvidos; pareceu-me sentir a decomposição súbita de mim mesmo. Então, encarei-a com olhos súplices, e pedi mais alguns anos.”

– …Que mais queres tu, sublime idiota?

Viver somente, não te peço mais nada. Quem me pôs no coração este amor da vida, senão tu? e, se eu amo a vida, por que te hás de golpear a ti mesma, matando-me?”

Imagina tu, leitor, uma redução dos séculos, e um desfilar de todos eles, as raças todas, todas as paixões, o tumulto dos Impérios, a guerra dos apetites e dos ódios, a destruição recíproca dos seres e das coisas. Tal era o espetáculo, acerbo e curioso espetáculo. A história do homem e da Terra tinha assim uma intensidade que lhe não podiam dar nem a imaginação nem a ciência, porque a ciência é mais lenta e a imaginação mais vaga, enquanto que o que eu ali via era a condensação viva de todos os tempos. Para descrevê-la seria preciso fixar o relâmpago.”

o prazer, que era uma dor bastarda.”

-…Quando Jó amaldiçoava o dia em que fora concebido, é porque lhe davam ganas de ver cá de cima o espetáculo. Vamos lá, Pandora, abre o ventre, e digere-me; a coisa é divertida, mas digere-me.

Talvez alegre. Cada século trazia a sua porção de sombra e de luz, de apatia e de combate, de verdade e de erro, e o seu cortejo de sistemas, de idéias novas, de novas ilusões; cada um deles rebentava as verduras de uma primavera, e amarelecia depois, para remoçar mais tarde. Ao passo que a vida tinha assim uma regularidade de calendário, fazia-se a história e a civilização, e o homem, nu e desarmado, armava-se e vestia-se, construía o tugúrio e o palácio, a rude aldeia e Tebas de cem portas, criava a ciência, que perscruta, e a arte que enleva, fazia-se orador, mecânico, filósofo, corria a face do globo, descia ao ventre da Terra, subia à esfera das nuvens, colaborando assim na obra misteriosa, com que entretinha a necessidade da vida e a melancolia do desamparo.”

Napoleão, quando eu nasci, estava já em todo o esplendor da glória e do poder; era imperador e granjeara inteiramente a admiração dos homens. Meu pai, que à força de persuadir os outros da nossa nobreza, acabara persuadindo-se a si próprio, nutria contra ele um ódio puramente mental. Era isso motivo de renhidas contendas em nossa casa, porque meu tio João, não sei se por espírito de classe e simpatia de ofício, perdoava no déspota o que admirava no general, meu tio padre era inflexível contra o corso; os outros parentes dividiam-se: daí as controvérsias e as rusgas.

Chegando ao Rio de Janeiro a notícia da primeira queda de Napoleão, houve naturalmente grande abalo em nossa casa, mas nenhum chasco ou remoque. Os vencidos, testemunhas do regozijo público, julgaram mais decoroso o silêncio; alguns foram além e bateram palmas.”

Nunca mais deixei de pensar comigo que o nosso espadim é sempre maior do que a espada de Napoleão.”

Não se contentou a minha família em ter um quinhão anônimo no regozijo público; entendeu oportuno e indispensável celebrar a destituição do imperador com um jantar, e tal jantar que o ruído das aclamações chegasse aos ouvidos de Sua Alteza, ou quando menos, de seus ministros. Dito e feito. Veio abaixo toda a velha prataria, herdada do meu avô Luís Cubas; vieram as toalhas de Flandres, as grandes jarras da Índia; matou-se um capado; encomendaram-se às madres da Ajuda as compotas e as marmeladas; lavaram-se, arearam-se, poliram-se as salas, escadas, castiçais, arandelas, as vastas mangas de vidro, todos os aparelhos do luxo clássico.”

Não era um jantar, mas um Te-Deum; foi o que pouco mais ou menos disse um dos letrados presentes, o Dr. Vilaça, glosador insigne, que acrescentou aos pratos de casa o acepipe das musas. Lembra-me, como se fosse ontem, lembra-me de o ver erguer-se, com a sua longa cabeleira de rabicho, casaca de seda, uma esmeralda no dedo, pedir a meu tio padre que lhe repetisse o mote, e, repetido o mote, cravar os olhos na testa de uma senhora, depois tossir, alçar a mão direita, toda fechada, menos o dedo índice, que apontava para o teto; e, assim posto e composto, devolver o mote glosado. Não fez uma glosa, mas três; depois jurou aos seus deuses não acabar mais.”

A senhora diz isso, retorquia modestamente o Vilaça, porque nunca ouviu o Bocage, como eu ouvi, no fim do século, em Lisboa. Aquilo sim! que facilidade! e que versos! Tivemos lutas de uma e duas horas, no botequim do Nicola, a glosarmos, no meio de palmas e bravos. Imenso talento o do Bocage! Era o que me dizia, há dias, a senhora Duquesa de Cadaval…

E estas três palavras últimas, expressas com muita ênfase, produziram em toda a assembléia um frêmito de admiração e pasmo. Pois esse homem tão dado, tão simples, além de pleitear com poetas, discreteava com duquesas! Um Bocage e uma Cadaval! Ao contato de tal homem, as damas sentiam-se superfinas; os varões olhavam-no com respeito, alguns com inveja, não raros com incredulidade.

Quanto a mim, lá estava, solitário e deslembrado, a namorar certa compota da minha paixão. No fim de cada glosa ficava muito contente, esperando que fosse a última, mas não era, e a sobremesa continuava intata.” “Eu via isso, porque arrastava os olhos da compota para ele e dele para a compota, como a pedir-lhe que ma servisse; mas fazia-o em vão. Ele não via nada; via-se a si mesmo. E as glosas sucediam-se, como bátegas d’água, obrigando-me a recolher o desejo e o pedido. Pacientei quanto pude; e não pude muito. Pedi em voz baixa o doce; enfim, bradei, berrei, bati com os pés. Meu pai, que seria capaz de me dar o sol, se eu lho exigisse, chamou um escravo para me servir o doce; mas era tarde. A tia Emerenciana arrancara-me da cadeira e entregara-me a uma escrava, não obstante os meus gritos e repelões.

Não foi outro o delito do glosador: retardara a compota e dera causa à minha exclusão. Tanto bastou para que eu cogitasse uma vingança, qualquer que fosse, mas grande e exemplar, coisa que de alguma maneira o tornasse ridículo. Que ele era um homem grave o Dr. Vilaça, medido e lento, 47 anos, casado e pai. Não me contentava o rabo de papel nem o rabicho da cabeleira; havia de ser coisa pior. Entrei a espreitá-lo, durante o resto da tarde, a segui-lo, na chácara, aonde todos desceram a passear. Vi-o conversar com D. Eusébia, irmã do sargento-mor Domingues, uma robusta donzelona, que se não era bonita, também não era feia.”

O Dr. Vilaça deu um beijo em D. Eusébia! bradei eu correndo pela chácara.

Ó palmatória, terror dos meus dias pueris, tu que foste o compelle intrare¹ com que um velho mestre, ossudo e calvo, me incutiu no cérebro o alfabeto, a prosódia, a sintaxe, e o mais que ele sabia, benta palmatória, tão praguejada dos modernos, quem me dera ter ficado sob o teu jugo, com a minha alma imberbe, as minhas ignorâncias, e o meu espadim, aquele espadim de 1814, tão superior à espada de Napoleão! Que querias tu, afinal, meu velho mestre de primeiras letras? Lição de cor e compostura na aula; nada mais, nada menos do que quer a vida, que é das últimas letras”

¹ Compete-vos servir-vos, expressão bíblica usada por Jesus.

Chamava-se Ludgero o mestre; quero escrever-lhe o nome todo nesta página: Ludgero Barata, — um nome funesto, que servia aos meninos de eterno mote a chufas. Um de nós, o Quincas Borba, esse então era cruel com o pobre homem. Duas, três vezes por semana, havia de lhe deixar na algibeira das calças, — umas largas calças de enfiar —, ou na gaveta da mesa, ou ao pé do tinteiro, uma barata morta. Se ele a encontrava ainda nas horas da aula, dava um pulo, circulava os olhos chamejantes, dizia-nos os últimos nomes: éramos sevandijas, capadócios, malcriados, moleques. — Uns tremiam, outros rosnavam; o Quincas Borba, porém, deixava-se estar quieto, com os olhos espetados no ar.”

Suspendamos a pena; não adiantemos os sucessos. Vamos de um salto a 1822, data da nossa independência política, e do meu primeiro cativeiro pessoal.”

Tinha dezessete anos (…) Como ostentasse certa arrogância, não se distinguia bem se era uma criança, com fumos de homem, se um homem com ares de menino.”

ou se há de dizer tudo ou nada.”

Éramos dois rapazes, o povo e eu; vínhamos da infância, com todos os arrebatamentos da juventude.”

Que, em verdade, há dois meios de granjear a vontade das mulheres: o violento, como o touro de Europa, e o insinuativo, como o cisne de Leda e a chuva de ouro de Danae, três inventos do Padre Zeus, que, por estarem fora da moda, aí ficam trocados no cavalo e no asno.”

Amigos, digo, como ex-aluno, que não acho certo colar. Pois então, completo: devo ir-me a outra joalheria.”

Você é das Arábias, dizia-me.

Bons joalheiros, que seria do amor se não fossem os vossos dixes e fiados? Um terço ou um quinto do universal comércio dos corações. Esta é a reflexão imoral que eu pretendia fazer, a qual é ainda mais obscura do que imoral, porque não se entende bem o que eu quero dizer. O que eu quero dizer é que a mais bela testa do mundo não fica menos bela, se a cingir um diadema de pedras finas; nem menos bela, nem menos amada.”

ELO CÓSMICO DESCONTÍNUO NO ESPAÇO-TEMPO DAS CRIATURAS PROSAICAS: “…Marcela amou-me durante quinze meses e onze contos de réis”

Meu pai, logo que teve aragem dos 11 contos, sobressaltou-se deveras; achou que o caso excedia as raias de um capricho juvenil.”

QUANDO A CAPES MAIS PATRIARCAL DE TODAS DAVA AS CARTAS: — Desta vez, disse ele, vais para a Europa; vais cursar uma Universidade, provavelmente Coimbra; quero-te para homem sério e não para arruador e gatuno.

chamei-lhe muitos nomes feios, fazendo muitos gestos descompostos. Marcela deixara-se estar sentada, a estalar as unhas nos dentes, fria como um pedaço de mármore. Tive ímpetos de a estrangular, de a humilhar ao menos, subjugando-a a meus pés. Ia talvez fazê-lo; mas a ação trocou-se noutra; fui eu que me atirei aos pés dela, contrito e súplice; beijei-lhos, recordei aqueles meses da nossa felicidade solitária, repeti-lhe os nomes queridos de outro tempo, sentado no chão, com a cabeça entre os joelhos dela, apertando-lhe muito as mãos; ofegante, desvairado, pedi-lhe com lágrimas que me não desamparasse…”

Então resolvia embarcar imediatamente para cortar a minha vida em duas metades, e deleitava-me com a idéia de que Marcela, sabendo da partida, ficaria ralada de saudades e remorsos. Que ela amara-me a tonta, devia de sentir alguma coisa, uma lembrança qualquer, como do alferes Duarte… Nisto, o dente do ciúme enterrava-se-me no coração”

não é menos certo que uma dama bonita pode muito bem amar os gregos e os seus presentes.”

Malditas idéias fixas! A dessa ocasião era dar um mergulho no oceano”

Eu, que meditava ir ter com a morte, não ousei fitá-la quando ela veio ter comigo.”

Morreu como uma santa, respondeu ele; e, para que estas palavras não pudessem ser levadas à conta de fraqueza, ergueu-se logo, sacudiu a cabeça, e fitou o horizonte, com um gesto longo e profundo. — Vamos, continuou, entreguemo-la à cova que nunca mais se abre.

Morreu como um diabo engravatado.

Tinha eu conquistado em Coimbra uma grande nomeada de folião; era um acadêmico estróina, superficial, tumultuário e petulante, dado às aventuras, fazendo romantismo prático e liberalismo teórico, vivendo na pura fé dos olhos pretos e das constituições escritas. No dia em que a Universidade me atestou, em pergaminho, uma ciência que eu estava longe de trazer arraigada no cérebro, confesso que me achei de algum modo logrado, ainda que orgulhoso. Explico-me: o diploma era uma carta de alforria; se me dava a liberdade, dava-me a responsabilidade.”

Não, não direi que assisti às alvoradas do romantismo, que também eu fui fazer poesia efetiva no regaço da Itália; não direi coisa nenhuma. Teria de escrever um diário de viagem e não umas memórias, como estas são, nas quais só entra a

substância da vida.”

Note-se que eu estava em Veneza, ainda recendente aos versos de lord Byron; lá estava, mergulhado em pleno sonho, revivendo o pretérito, crendo-me na Sereníssima República. É verdade; uma vez aconteceu-me perguntar ao locandeiro se o doge ia a passeio nesse dia. — Que doge, signor mio? Caí em mim, mas não confessei a ilusão; disse-lhe que a minha pergunta era um gênero de charada americana; ele mostrou compreender, e acrescentou que gostava muito das charadas americanas. Era um locandeiro. Pois deixei tudo isso, o locandeiro, o doge, a Ponte dos Suspiros, a gôndola, os versos do lorde, as damas do Rialto, deixei tudo e disparei como uma bala na direção do Rio de Janeiro.”

Às vezes, esqueço-me a escrever, e a pena vai comendo papel, com grave prejuízo meu, que sou autor. Capítulos compridos quadram melhor a leitores pesadões; e nós não somos um público in-folio, mas in-12, pouco texto, larga margem, tipo elegante, corte dourado e vinhetas… Não, não alonguemos o capítulo.”

(M)achado não é (Clarice e nem livro) roubado

A infeliz padecia de um modo cru, porque o cancro é indiferente às virtudes do sujeito; quando rói, rói; roer é o seu ofício.”

restavam os ossos, que não emagrecem nunca.”

Era a primeira vez que eu via morrer alguém. Conhecia a morte de outiva; quando muito, tinha-a visto já petrificada no rosto de algum cadáver, que acompanhei ao cemitério, ou trazia-lhe a idéia embrulhada nas amplificações de retórica dos professores de coisas antigas, — a morte aleivosa de César, a austera de Sócrates, a orgulhosa de Catão. Mas esse duelo do ser e do não ser, a morte em ação, dolorida, contraída, convulsa, sem aparelho político ou filosófico, a morte de uma pessoa amada, essa foi a primeira vez que a pude encarar.

era eu, nesse tempo, um fiel compêndio de trivialidade e presunção. Jamais o problema da vida e da morte me oprimira o cérebro”

a franqueza é a primeira virtude de um defunto.”

Mas, na morte, que diferença! que desabafo! que liberdade! Como a gente pode sacudir fora a capa, deitar ao fosso as lantejoulas, despregar-se, despintar-se, desafeitar-se, confessar lisamente o que foi e o que deixou de ser! Porque, em suma, já não há vizinhos, nem amigos, nem inimigos, nem conhecidos, nem estranhos; não há platéia. O olhar da opinião, esse olhar agudo e judicial, perde a virtude, logo que pisamos o território da morte; não digo que ele se não estenda para cá, e nos não examine e julgue; mas a nós é que não se nos dá do exame nem do julgamento. Senhores vivos, não há nada tão incomensurável como o desdém dos finados.”

Creio que por então é que começou a desabotoar em mim a hipocondria, essa flor amarela, solitária e mórbida, de um cheiro inebriante e sutil. — <Que bom que é estar triste e não dizer coisa nenhuma!> — Quando esta palavra de Shakespeare me chamou a atenção, confesso que senti em mim um eco, um eco delicioso.

Volúpia do aborrecimento: decora esta expressão, leitor; guarda-a, examina-a, e se não chegares a entendê-la, podes concluir que ignoras uma das sensações mais sutis desse mundo e daquele tempo.”

Às vezes, caçava, outras dormia, outras lia, — lia muito, — outras enfim não fazia nada; deixava-me atoar de idéia em idéia, de imaginação em imaginação, como uma borboleta vadia ou faminta. As horas iam pingando uma a uma, o sol caía, as sombras da noite velavam a montanha e a cidade. Ninguém me visitava; recomendei expressamente que me deixassem só. Um dia, dois dias, três dias, uma semana inteira passada assim, sem dizer palavra, era bastante para sacudir-me da Tijuca fora e restituir-me ao bulício. Com efeito, ao cabo de 7 dias, estava farto da solidão; a dor aplacara; o espírito já se não contentava com o uso da espingarda e dos livros, nem com a vista do arvoredo e do céu. Reagia a mocidade, era preciso viver. Meti no baú o problema da vida e da morte, os hipocondríacos do poeta, as camisas, as meditações, as gravatas, e ia fechá-lo, quando o moleque Prudêncio me disse que uma pessoa do meu conhecimento se mudara na véspera para uma casa roxa, situada a 200 passos da nossa.”

Não entendo de política, disse eu depois de um instante; quanto à noiva… deixe-me viver como um urso.

Mas os ursos casam-se, replicou ele.

Pois traga-me uma ursa. Olhe, a Ursa-Maior…

Virgílio! exclamou. És tu, meu rapaz; a tua noiva chama-se justamente Virgília.

Naquele tempo contava apenas uns 15 ou 16 anos; era talvez a mais atrevida criatura da nossa raça, e, com certeza, a mais voluntariosa. Não digo que lhe coubesse a primazia da beleza, entre as mocinhas do tempo, porque isto não é romance, em que o autor sobredoura a realidade e fecha os olhos às sardas e espinhas; mas também não digo que lhe maculasse o rosto nenhuma sarda ou espinha, não. Era bonita, fresca, saía das mãos da natureza, cheia daquele feitiço, precário e eterno, que o indivíduo passa a outro indivíduo, para os fins secretos da criação. Era isto Virgília, e era clara, muito clara, faceira, ignorante, pueril, cheia de uns ímpetos misteriosos; muita preguiça e alguma devoção, — devoção, ou talvez medo; creio que medo.

Aí tem o leitor, em poucas linhas, o retrato físico e moral da pessoa que devia influir mais tarde na minha vida; era aquilo com 16 anos.”

Mas, dirás tu, como é que podes assim discernir a verdade daquele tempo, e exprimi-la depois de tantos anos?

Ah! indiscreta! ah! ignorantona! Mas é isso mesmo que nos faz senhores da Terra, é esse poder de restaurar o passado, para tocar a instabilidade das nossas impressões e a vaidade dos nossos afetos. Deixa lá dizer Pascal que o homem é um caniço pensante. Não; é uma errata pensante, isso sim. Cada estação da vida é uma edição, que corrige a anterior, e que será corrigida também, até a edição definitiva, que o editor dá de graça aos vermes.

PARADIGMA DO HOMEM DA ERA DO PATINETE: Por que ter cérebro se eu posso ter novela das 7

Lépida e viva como uma cachaça de minas.

Te ajoelha e te ferve,

Depois te entontece e te deprime.

Todo o homem público deve ser casado, interrompeu sentenciosamente meu pai. …Demais, a noiva e o Parlamento são a mesma coisa… isto é, não… saberás depois…

Olha, estou com 60 anos, mas se fosse necessário começar vida nova, começava, sem hesitar um só minuto. Teme a obscuridade, Brás”

E foi por diante o mágico, a agitar diante de mim um chocalho, como me faziam, em pequeno, para eu andar depressa, e a flor da hipocondria recolheu-se ao botão

Vencera meu pai; dispus-me a aceitar o diploma e o casamento, Virgília e a Câmara dos Deputados.”

Ora, o Brasinho! Um homem! Quem diria, há anos… Um homenzarrão! E bonito! Qual! Você não se lembra de mim…

tive umas cócegas de ser pai.”

um rir filosófico, desinteressado, superior.”

BLACK BUTT WILL FLY

P. 42: “No dia seguinte, como eu estivesse a preparar-me para descer, entrou no meu quarto uma borboleta, tão negra como a outra, e muito maior do que ela. Lembrou-me o caso da véspera, e ri-me; entrei logo a pensar na filha de D. Eusébia, no susto que tivera, e na dignidade que, apesar dele, soube conservar. A borboleta, depois de esvoaçar muito em torno de mim, pousou-me na testa. Sacudi-a, ela foi pousar na vidraça; e, porque eu a sacudisse de novo, saiu dali e

veio parar em cima de um velho retrato de meu pai. Era negra como a noite. O gesto brando com que, uma vez posta, começou a mover as asas, tinha um certo ar escarninho, que me aborreceu muito. Dei de ombros, saí do quarto; mas tornando lá, minutos depois, e achando-a ainda no mesmo lugar, senti um repelão dos nervos, lancei mão de uma toalha, bati-lhe e ela caiu.

Não caiu morta; ainda torcia o corpo e movia as farpinhas da cabeça. Apiedei-me; tomei-a na palma da mão e fui depô-la no peitoril da janela. Era tarde; a infeliz expirou dentro de alguns segundos. Fiquei um pouco aborrecido, incomodado.

Também por que diabo não era ela azul? disse comigo.

Suponho que nunca teria visto um homem; não sabia, portanto, o que era o homem; descreveu infinitas voltas em torno do meu corpo, e viu que me movia, que tinha olhos, braços, pernas, um ar divino, uma estatura colossal. Então disse

consigo: <Este é provavelmente o inventor das borboletas.> A idéia subjugou-a, aterrou-a; mas o medo, que é também sugestivo, insinuou-lhe que o melhor modo de agradar ao seu criador era beijá-lo na testa, e beijou-me na testa. Quando enxotada por mim, foi pousar na vidraça, viu dali o retrato de meu pai, e não é impossível que descobrisse meia verdade, a saber, que estava ali o pai do inventor das borboletas, e voou a pedir-lhe misericórdia.”

Não lhe valeu a imensidade azul, nem a alegria das flores, nem a pompa das folhas verdes, contra uma toalha de rosto, dois palmos de linho cru. Vejam como é bom ser superior às borboletas! Porque, é justo dizê-lo, se ela fosse azul, ou cor de laranja, não teria mais segura a vida; não era impossível que eu a atravessasse com um alfinete, para recreio dos olhos. Não era. Esta última idéia restituiu-me a consolação; uni o dedo grande ao polegar, despedi um piparote e o cadáver caiu no jardim. Era tempo; aí vinham já as próvidas formigas… Não, volto à primeira idéia; creio que para ela era melhor ter nascido azul.”

Saímos à varanda, dali à chácara, e foi então que notei uma circunstância. Eugênia coxeava um pouco, tão pouco, que eu cheguei a perguntar-lhe se machucara o pé. A mãe calou-se; a filha respondeu sem titubear:

Não, senhor, sou coxa de nascença.

Mandei-me a todos os diabos; chamei-me desastrado, grosseirão. Com efeito, a simples possibilidade de ser coxa era bastante para lhe não perguntar nada.”

O pior é que era coxa. Uns olhos tão lúcidos, uma boca tão fresca, uma compostura tão senhoril; e coxa! Esse contraste faria suspeitar que a natureza é às vezes um imenso escárnio. Por que bonita, se coxa? por que coxa, se bonita? Tal era a pergunta que eu vinha fazendo a mim mesmo ao voltar para casa, de noite, sem atinar com a solução do enigma.”

lá embaixo a família a chamar-me, e a noiva, e o Parlamento, e eu sem acudir a coisa nenhuma, enlevado ao pé da minha Vênus Manca. (…) Queria-lhe, é verdade; ao pé dessa criatura tão singela, filha espúria e coxa, feita de amor e desprezo, ao pé dela sentia-me bem, e ela creio que ainda se sentia melhor ao pé de mim. E isto na Tijuca. Uma simples égloga. D. Eusébia vigiava-nos, mas pouco; temperava a necessidade com a conveniência. A filha, nessa primeira explosão da natureza, entregava-me a alma em flor.”

acrescentei um versículo ao Evangelho: — Bem-aventurados os que não descem, porque deles é o primeiro beijo das moças. Com efeito, foi no domingo esse primeiro beijo de Eugênia —”

Eu cínico, alma sensível? Pela coxa de Diana! esta injúria merecia ser lavada com sangue, se o sangue lavasse alguma coisa nesse mundo. Não, alma sensível, eu não sou cínico, eu fui homem; meu cérebro foi um tablado em que se deram peças de todo gênero, o drama sacro, o austero, o piegas, a comédia louçã, a desgrenhada farsa, os autos, as bufonerias, um pandemônio, alma sensível, uma barafunda de coisas e pessoas, em que podias ver tudo, desde a rosa de Esmirna até a arruda do teu quintal, desde o magnífico leito de Cleópatra até o recanto da praia em que o mendigo tirita o seu sono. Cruzavam-se nele pensamentos de vária casta e feição. Não havia ali a atmosfera somente da águia e do beija-flor; havia também a da lesma e do sapo. Retira, pois, a expressão, alma sensível, castiga os nervos, limpa os óculos, — que isso às vezes é dos óculos, — e acabemos de uma vez com esta flor da moita.”

pequena pena

dura candura

Descer só é nobre nos acordes…

e jurei-lhe por todos os santos do Céu que eu era obrigado a descer, mas que não deixava de lhe querer e muito; tudo hipérboles frias, que ela escutou sem dizer nada.”

Desci da Tijuca, na manhã seguinte, um pouco amargurado, outro pouco satisfeito. Vinha dizendo a mim mesmo que era justo obedecer a meu pai, que era conveniente abraçar a carreira política… que a constituição… que a minha noiva… que o meu cavalo…”

respirei à larga, e deitei-me a fio comprido, enquanto os pés, e todo eu atrás deles, entrávamos numa relativa bem-aventurança. Então considerei que as botas apertadas são uma das maiores venturas da Terra, porque, fazendo doer os pés, dão azo ao prazer de as descalçar. Mortifica os pés, desgraçado, desmortifica-os depois, e aí tens a felicidade barata, ao sabor dos sapateiros e de Epicuro.” “Em verdade vos digo que toda a sabedoria humana não vale um par de botas curtas.”

Corredores são ingratos e estúpidos por usarem sempre números maiores que seus pés…

Tu, minha Eugênia, é que não as descalçaste nunca; foste aí pela estrada da vida, manquejando da perna e do amor, triste como os enterros pobres, solitária, calada, laboriosa, até que vieste também para esta outra margem… O que eu não sei é se a tua existência era muito necessária ao século. Quem sabe? Talvez um comparsa de menos fizesse patear a tragédia humana.”

Fomos dali à casa do Dutra. Era uma pérola esse homem, risonho, jovial, patriota, um pouco irritado com os males públicos, mas não desesperando de os curar depressa. Achou que a minha candidatura era legítima; convinha, porém, esperar alguns meses. E logo me apresentou à mulher, — uma estimável senhora, — e à filha, que não desmentiu em nada o panegírico de meu pai. Juro-vos que em nada. Relede o capítulo XXVII. Eu, que levava idéias a respeito da pequena, fitei-a de certo modo; ela, que não sei se as tinha, não me fitou de modo diferente; e o nosso olhar primeiro foi pura e simplesmente conjugal. No fim de um mês estávamos íntimos.”

Lembra-vos ainda a minha teoria das edições humanas? Pois sabei que, naquele tempo, estava eu na quarta edição, revista e emendada, mas ainda inçada de descuidos e barbarismos; defeito que, aliás, achava alguma compensação no tipo, que era elegante, e na encadernação, que era luxuosa.”

e porque a dor que se dissimula dói mais, é muito provável que Virgília padecesse em dobro do que realmente devia padecer. Creio que isto é metafísica.”

CAPÍTULO XLII / QUE ESCAPOU A ARISTÓTELES

Outra coisa que também me parece metafísica é isto: — Dá-se movimento a uma bola, por exemplo; rola esta, encontra outra bola, transmite-lhe o impulso, e eis a segunda boa a rolar como a primeira rolou. Suponhamos que a primeira bola se chama… Marcela, — é uma simples suposição; a segunda, Brás Cubas; a terceira, Virgília. Temos que Marcela, recebendo um piparote do passado rolou até tocar em Brás Cubas, — o qual, cedendo à força impulsiva, entrou a rolar também até esbarrar em Virgília, que não tinha nada com a primeira bola; e eis aí como, pela simples transmissão de uma força, se tocam os extremos sociais, e se estabelece uma coisa que poderemos chamar — solidariedade do aborrecimento humano. Como é que este capítulo escapou a Aristóteles?”

Então apareceu o Lobo Neves, um homem que não era mais esbelto que eu, nem mais elegante, nem mais lido, nem mais simpático, e todavia foi quem me arrebatou Virgília e a candidatura, dentro de poucas semanas, com um ímpeto verdadeiramente cesariano.”

Virgília comparou a águia e o pavão, e elegeu a águia, deixando o pavão com o seu espanto, o seu despeito, e três ou quatro beijos que lhe dera. Talvez cinco beijos; mas dez que fossem não queria dizer coisa nenhuma. O lábio do homem não é como a pata do cavalo de Átila, que esterilizava o solo em que batia; é justamente o contrário.”

Era impossível; não se ama duas vezes a mesma mulher, e eu, que tinha de amar aquela, tempos depois, não lhe estava agora preso por nenhum outro vínculo, além de uma fantasia passageira, alguma obediência e muita fatuidade. E isto basta a explicar a vigília; era despeito, um despeitozinho agudo como ponta de alfinete, o qual se desfez, com charutos, murros, leituras truncadas, até romper a aurora, a mais tranqüila das auroras.”

Mas eu era moço, tinha o remédio em mim mesmo. Meu pai é que não pôde suportar facilmente a pancada. Pensando bem, pode ser que não morresse precisamente do desastre; mas que o desastre lhe complicou as últimas dores, é positivo.”

Jantamos tristes. Meu tio cônego apareceu à sobremesa, e ainda presenciou uma pequena altercação.

Meus filhos, disse ele, lembrem-se que meu irmão deixou um pão bem grande para ser repartido por todos.

Mas Cotrim:

Creio, creio. A questão, porém, não é de pão, é de manteiga. Pão seco é que eu não engulo.”

Jogos pueris, fúrias de criança, risos e tristezas da idade adulta, dividimos muita vez esse pão da alegria e da miséria, irmãmente, como bons irmãos que éramos. Mas estávamos brigados. Tal qual a beleza de Marcela, que se esvaiu com as bexigas.”

Vivi meio recluso, indo de longe em longe a algum baile, ou teatro, ou palestra, mas a maior parte do tempo passei-a comigo mesmo. Vivia; deixava-me ir ao curso e recurso dos sucessos e dos dias, ora buliçoso, ora apático, entre a ambição e o desânimo. Escrevia política e fazia literatura. Mandava artigos e versos para as folhas públicas, e cheguei a alcançar certa reputação de polemista e de poeta.”

Pobre Luís Dutra! Apenas publicava alguma coisa, corria à minha casa, e entrava a girar em volta de mim, à espreita de um juízo, de uma palavra, de um gesto, que lhe aprovasse a recente produção, e eu falava-lhe de mil coisas diferentes, — do último baile do Catete, da discussão das câmaras, de berlindas e cavalos, — de tudo, menos dos seus versos ou prosas. Ele respondia-me, a princípio com animação, depois mais frouxo, torcia a rédea da conversa para o seu assunto dele, abria um livro, perguntava-me se tinha algum trabalho novo, e eu dizia-lhe que sim ou que não, mas torcia a rédea para o outro lado, e lá ia ele atrás de mim, até que empacava de todo e saía triste. Minha intenção era fazê-lo duvidar de si mesmo, desanimá-lo, eliminá-lo. E tudo isto a olhar para a ponta do nariz…”

CAPÍTULO XLIX / A PONTA DO NARIZ

Nariz, consciência sem remorsos, tu me valeste muito na vida… Já meditaste alguma vez no destino do nariz, amado leitor? A explicação do Doutor Pangloss é que o nariz foi criado para uso dos óculos, — e tal explicação confesso que até certo tempo me pareceu definitiva; mas veio um dia, em que, estando a ruminar esse e outros pontos obscuros de filosofia, atinei com a única, verdadeira e definitiva explicação.

Com efeito, bastou-me atentar no costume do faquir. Sabe o leitor que o faquir gasta longas horas a olhar para a ponta do nariz, com o fim único de ver a luz celeste. Quando ele finca os olhos na ponta do nariz, perde o sentimento das coisas externas, embeleza-se no invisível, aprende o impalpável, desvincula-se da terra, dissolve-se, eteriza-se. Essa sublimação do ser pela ponta do nariz é o fenômeno mais excelso do espírito, e a faculdade de a obter não pertence ao faquir somente: é universal. Cada homem tem necessidade e poder de contemplar o seu próprio nariz, para o fim de ver a luz celeste, e tal contemplação, cujo efeito é a subordinação do universo a um nariz somente, constitui o equilíbrio das sociedades. Se os narizes se contemplassem exclusivamente uns aos outros, o gênero humano não chegaria a durar dois séculos: extinguia-se com as primeiras tribos.”

A conclusão, portanto, é que há duas forças capitais: o amor, que multiplica a espécie, e o nariz, que a subordina ao indivíduo. Procriação, equilíbrio.”

Um livro perdeu Francesca; cá foi a valsa que nos perdeu. Creio que essa noite apertei-lhe a mão com muita força, e ela deixou-a ficar, como esquecida, e eu a abraçá-la, e todos com os olhos em nós, e nos outros que também se abraçavam e giravam… Um delírio.”

por que diabo seria minha uma moeda que eu não herdara nem ganhara, mas somente achara na rua? Evidentemente não era minha; era de outro, daquele que a perdera, rico ou pobre, e talvez fosse pobre, algum operário que não teria com que dar de comer à mulher e aos filhos; mas se fosse rico, o meu dever ficava o mesmo. Cumpria restituir a moeda, e o melhor meio, o único meio, era fazê-lo por intermédio de um anúncio ou da polícia.”

achava-me bom, talvez grande. Uma simples moeda, hem?”

Assim eu, Brás Cubas, descobri uma lei sublime, a lei da equivalência das janelas, e estabeleci que o modo de compensar uma janela fechada é abrir outra, a fim de que a moral possa arejar continuamente a consciência.”

Cinco contos em boas notas e moedas, tudo asseadinho e arranjadinho, um achado raro. Embrulhei-as de novo. Ao jantar pareceu-me que um dos moleques falara a outro com os olhos. Ter-me-iam espreitado? Interroguei-os discretamente, e concluí que não. Sobre o jantar fui outra vez ao gabinete, examinei o dinheiro, e ri-me dos meus cuidados maternais a respeito de cinco contos, — eu, que era abastado.”

Não podia ser outra coisa. Não se perdem cinco contos, como se perde um lenço de tabaco. Cinco contos levam-se com trinta mil sentidos, apalpam-se a miúdo, não se lhes tiram os olhos de cima, nem as mãos, nem o pensamento, e para se perderem assim tolamente, numa praia, é necessário que… Crime é que não podia ser o achado; nem crime, nem desonra, nem nada que embaciasse o caráter de um homem.”

Nesse mesmo dia levei-os ao Banco do Brasil. Lá me receberam com muitas e delicadas alusões ao caso da meia dobra, cuja notícia andava já espalhada entre as pessoas do meu conhecimento; respondi enfadado que a coisa não valia a pena de tamanho estrondo; louvaram-me então a modéstia, — e porque eu me encolerizasse, replicaram-me que era simplesmente grande.”

Há umas plantas que nascem e crescem depressa; outras são tardias e pecas. O nosso amor era daquelas; brotou com tal ímpeto e tanta seiva, que, dentro em pouco, era a mais vasta, folhuda e exuberante criatura dos bosques.”

uma hipocrisia paciente e sistemática, único freio de uma paixão sem freio”

o resto, e o resto do resto, que é o fastio e a saciedade”

Usualmente, quando eu perdia o sono, o bater da pêndula fazia-me muito mal; esse tique-taque soturno, vagaroso e seco parecia dizer a cada golpe que eu ia ter um instante menos de vida. Imaginava então um velho diabo, sentado entre dois sacos, o da vida e o da morte, a tirar as moedas da vida para dá-las à morte, e a contá-las assim:

Outra de menos…

Outra de menos…

Outra de menos…

Outra de menos…

O mais singular é que, se o relógio parava, eu dava-lhe corda, para que ele não deixasse de bater nunca, e eu pudesse contar todos os meus instantes perdidos. Invenções há, que se transformam ou acabam; as mesmas instituições morrem; o relógio é definitivo e perpétuo. O derradeiro homem, ao despedir-se do sol frio e gasto, há de ter um relógio na algibeira, para saber a hora exata em que morre.”

CAPÍTULO LV / O VELHO DIÁLOGO DE ADÃO E EVA

BRÁS CUBAS…………………………..?

VIRGÍLIA………………………….

BRÁS CUBAS……………………………………………………………………………………

………………………………………………..

VIRGÍLIA……………………………………!

BRÁS CUBAS……………………………

VIRGÍLIA……………………………………………………………………………………………………………………………………….?

…………………………………………..

……………………………………………….

BRÁS CUBAS……………………………

VIRGÍLIA………………………………………..

BRÁS CUBAS………………………………………………………………………………….

………………………..

……….!…………………………!………………………!

VIRGÍLIA…………………………………………….?

BRÁS CUBAS……………………………………….!

VIRGÍLIA……………………………………………!”

A razão não podia ser outra senão o momento oportuno. Não era oportuno o primeiro momento, porque, se nenhum de nós estava verde para o amor, ambos o estávamos para o nosso amor: distinção fundamental. Não há amor possível sem a oportunidade dos sujeitos. Esta explicação achei-a eu mesmo, dois anos depois do beijo, um dia em que Virgília se me queixava de um pintalegrete que lá ia e tenazmente a galanteava.”

Agora, que todas as leis sociais no-lo impediam, agora é que nos amávamos deveras. Achávamo-nos jungidos um ao outro, como as duas almas que o poeta encontrou no Purgatório:

Di pari, come buoi, che vanno a giogo

Pobre Destino! Onde andarás agora, grande procurador dos negócios humanos? Talvez estejas a criar pele nova, outra cara, outras maneiras, outro nome, e não é impossível que… Já me não lembra onde estava… Ah! nas estradas escusas.”

achava que Virgília era a perfeição mesma, um conjunto de qualidades sólidas e finas, amorável, elegante, austera, um modelo. E a confiança não parava aí. De fresta que era, chegou a porta escancarada. Um dia confessou-me que trazia uma triste carcoma na existência; faltava-lhe a glória pública. Animei-o; disse-lhe muitas coisas bonitas, que ele ouviu com aquela unção religiosa de um desejo que não quer acabar de morrer; então compreendi que a ambição dele andava cansada de bater as asas, sem poder abrir o vôo. Dias depois disse-me todos os seus tédios e desfalecimentos, as amarguras engolidas, as raivas sopitadas; contou-me que a vida política era um tecido de invejas, despeitos, intrigas, perfídias, interesses, vaidades. Evidentemente havia aí uma crise de melancolia”

Vira o teatro pelo lado da platéia; e, palavra, que era bonito! Soberbo cenário, vida, movimento e graça na representação. Escriturei-me; deram-me um papel que…”

Deve ser um vinho enérgico a política, dizia eu comigo, ao sair da casa de Lobo Neves; e fui andando, fui andando, até que na Rua dos Barbonos vi uma sege, e dentro um dos ministros, meu antigo companheiro de colégio. Cortejamo-nos afetuosamente, a sege seguiu, e eu fui andando… andando… andando…

Por que não serei eu ministro?”

Não pensei mais na tristeza de Lobo Neves; sentia a atração do abismo.”

“— Aposto que me não conhece, Sr. Dr. Cubas? disse ele.

Não me lembra…

Sou o Borba, o Quincas Borba.

Recuei espantado… Quem me dera agora o verbo solene de um Bossuet ou de Vieira, para contar tamanha desolação!”

Não havia nele a resignação cristã, nem a conformidade filosófica. Parece que a miséria lhe calejara a alma, a ponto de lhe tirar a sensação de lama. Arrastava os andrajos, como outrora a púrpura: com certa graça indolente.”

Sabe onde moro? No terceiro degrau das escadas de São Francisco, à esquerda de quem sobe; não precisa bater na porta. Casa fresca, extremamente fresca. Pois saí cedo, e ainda não comi…”

Fez um gesto de desdém; calou-se alguns instantes; depois disse-me positivamente que não queria trabalhar. Eu estava enjoado dessa abjeção tão cômica e tão triste, e preparei-me para sair.

Não vá sem eu lhe ensinar a minha filosofia da miséria, disse ele, escarranchando-se diante de mim.”

Meto a mão no colete e não acho o relógio. Última desilusão! O Borba furtara-mo no abraço.” Mas um homem não morre sem seu relógio! É dever do amigo devolvê-lo, e por sua vez morrer, a seu tempo, não é verdade?

Desde a sopa, começou a abrir em mim a flor amarela e mórbida do capítulo XXV, e então jantei depressa, para correr à casa de Virgília. Virgília era o presente; eu queria refugiar-me nele, para escapar às opressões do passado, porque o encontro do Quincas Borba, tornara-me aos olhos o passado, não qual fôra deveras, mas um passado roto, abjeto, mendigo e gatuno.

A necessidade de o regenerar, de o trazer ao trabalho e ao respeito de sua pessoa enchia-me o coração; eu começava a sentir um bem-estar, uma elevação, uma admiração de mim próprio…”

Virgília era o travesseiro do meu espírito, um travesseiro mole, tépido, aromático, enfronhado em cambraia e bruxelas. Era ali que ele costumava repousar de todas as sensações más, simplesmente enfadonhas, ou até dolorosas. E, bempesadas as coisas, não era outra a razão da existência de Virgília; não podia ser. Cinco minutos bastaram para olvidar inteiramente o Quincas Borba (…) Escrófula da vida, andrajo do passado, que me importa que existas, que molestes os olhos dos outros, se eu tenho dois palmos de um travesseiro divino, para fechar os olhos e dormir?

lobrigava, ao longe, uma casa nossa, uma vida nossa, um mundo nosso, em que não havia Lobo Neves, nem casamento, nem moral, nem nenhum outro liame, que nos tolhesse a expansão da vontade. Esta idéia embriagou-me; eliminados assim o mundo, a moral e o marido, bastava penetrar naquela habitação dos anjos.”

exprimia mudamente tudo quanto pode dizer a pupila humana.”

Era a primeira grande cólera que eu sentia contra Virgília. Não olhei uma só vez para ela durante o jantar; falei de política, da imprensa, do ministério, creio que falaria de teologia, se a soubesse, ou se me lembrasse. Lobo Neves acompanhava-me com muita placidez e dignidade, e até com certa benevolência superior; e tudo aquilo me irritava também, e me tornava mais amargo e longo o jantar.”

Você não me ama, foi a sua resposta; nunca me teve a menor soma de amor. Tratou-me ontem como se me tivesse ódio. Se eu ao menos soubesse o que é que fiz! Mas não sei. Não me dirá o que foi?

Que foi o quê? Creio que não houve nada.

Nada? Tratou-me como não se trata um cachorro…

A esta palavra, peguei-lhe nas mãos, beijei-as, e duas lágrimas rebentaram-lhe dos olhos.

Acabou, acabou, disse eu.

Bons olhos o vejam! exclamou. Onde se mete o senhor que não aparece em parte nenhuma? Pois olhe, ontem admirou-me não o ver no teatro. A Candiani esteve deliciosa. Que mulher! Gosta da Candiani? É natural. Os senhores são todos os mesmos. O barão dizia ontem, no camarote, que uma só italiana vale por cinco brasileiras. Que desaforo! e desaforo de velho, que é pior. Mas por que é que o senhor não foi ontem ao teatro?

Qual! Algum namoro; não acha, Virgília? Pois, meu amigo, apresse-se, porque o senhor deve estar com quarenta anos… ou perto disso… Não tem quarenta anos?

Não lhe posso dizer com certeza, respondi eu; mas se me dá licença, vou consultar a certidão de batismo.

Olheiras produzidas de tanto olheiro à espreita.

Abençoadas pernas! E há quem vos trate com desdém ou indiferença. Eu mesmo, até então, tinha-vos em má conta, zangava-me quando vos fatigáveis, quando não podíeis ir além de certo ponto, e me deixáveis com o desejo a avoaçar, à semelhança de galinha atada pelos pés.”

Eu gosto dos capítulos alegres; é o meu fraco.”

O mundo era estreito para Alexandre; um desvão de telhado é o infinito para as andorinhas. (…) dorme hoje um casal de virtudes no mesmo espaço de chão que sofreu um casal de pecados. Amanhã pode lá dormir um eclesiástico, depois um assassino, depois um ferreiro, depois um poeta, e todos abençoarão esse canto de Terra, que lhes deu algumas ilusões.”

Começo a arrepender-me deste livro. Não que ele me canse; eu não tenho quê fazer; e, realmente, expedir alguns magros capítulos para esse mundo sempre é tarefa que distrai um pouco da eternidade. Mas o livro é enfadonho, cheira a sepulcro, traz certa contração cadavérica; vício grave, e aliás ínfimo, porque o maior defeito deste livro és tu, leitor. Tu tens pressa de envelhecer, e o livro anda devagar; tu amas a narração direta e nutrida, o estilo regular e fluente, e este livro e o meu estilo são como os ébrios, guinam à direita e à esquerda, andam e param, resmungam, urram, gargalham, ameaçam o céu, escorregam e caem…”

e, se eu tivesse olhos, dar-vos-ia uma lágrima de saudade. Esta é a grande vantagem da morte, que, se não deixa boca para rir, também não deixa olhos para chorar…”

O BIBLIÔMANO

Eu não quero dar pasto à crítica do futuro. Olhai: daqui a setenta anos, um sujeito magro, amarelo, grisalho, que não ama nenhuma outra coisa além dos livros, inclina-se sobre a página anterior, a ver se lhe descobre o despropósito; lê, relê, treslê, desengonça as palavras, saca uma sílaba, depois outra, mais outra e as restantes, examina-as por dentro e por fora, por todos os lados, contra a luz, espaneja-as, esfrega-as no joelho, lava-as, e nada; não acha o despropósito. É um bibliômano. Não conhece o autor; este nome de Brás Cubas não vem nos seus dicionários biográficos. Achou o volume, por acaso, no pardieiro de um alfarrabista. Comprou-o por 200 réis. Indagou, pesquisou, esgaravatou, e veio a descobrir que era um exemplar único… Único! Vós, que não só amais os livros, senão que padeceis a mania deles, vós sabeis muito bem o valor desta palavra, e adivinhais, portanto, as delícias de meu bibliômano. Ele rejeitaria a coroa das Índias, o papado, todos os museus da Itália e da Holanda, se os houvesse de trocar por esse único exemplar; e não porque seja o das minhas Memórias; faria a mesma coisa com o Almanaque de Laemmert, uma vez que fosse único.” “Fecha o livro, mira-o, remira-o, chega-se à janela e mostra-o ao sol. Um exemplar único! Nesse momento passa-lhe por baixo da janela um César ou um Cromwell, a caminho do poder. Ele dá de ombros, fecha a janela, estira-se na rede e folheia o livro devagar, com amor, aos goles…”

Não te arrependas de ser generoso”

Podendo acontecer que algum dos meus leitores tenha pulado o capítulo anterior, observo que é preciso lê-lo para entender o que eu disse comigo, logo depois que D. Plácida saiu da sala.”

Aqui estou. Para que me chamastes? E o sacristão e a sacristã naturalmente lhe responderiam. — Chamamos-te para queimar os dedos nos tachos, os olhos na costura, comer mal, ou não comer, andar de um lado para outro, na faina, adoecendo e sarando, com o fim de tornar a adoecer e sarar outra vez, triste agora, logo desesperada, amanhã resignada, mas sempre com as mãos no tacho e os olhos na costura, até acabar um dia na lama ou no hospital; foi para isso que te chamamos, num momento de simpatia.

O vício é muitas vezes o estrume da virtude. O que não impede que a virtude seja uma flor cheirosa e sã.”

eu prometi que serias marquesa, e nem baronesa estás. Dirás que sou ambicioso?”

Noutra ocasião, por diferente motivo, é certo que eu me lançaria aos pés dela, e a ampararia com a minha razão e a minha ternura; agora, porém, era preciso compeli-la ao esforço de si mesma, ao sacrifício, à responsabilidade da nossa vida comum, e conseguintemente desampará-la, deixá-la, e sair; foi o que fiz.

Repito, a minha felicidade está nas tuas mãos, disse eu.

Virgília quis agarrar-me, mas eu já estava fora da porta. Cheguei a ouvir um prorromper de lágrimas, e digo-lhes que estive a ponto de voltar, para as enxugar com um beijo; mas subjuguei-me e saí.”

Às vezes sentia um dentezinho de remorso; parecia-me que abusava da fraqueza de uma mulher amante e culpada, sem nada sacrificar nem arriscar de mim próprio” Não comportamos praticamente nada mais que um remorso por dia do mês.

Os olhos dela estavam secos. Sabina não herdara a flor amarela e mórbida. Que importa? Era minha irmã, meu sangue, um pedaço de minha mãe, e eu disse-lho com ternura, com sinceridade…”

Digam o que quiserem dizer os hipocondríacos: a vida é uma coisa doce.”

A velhice ridícula é, porventura, a mais triste e derradeira surpresa da natureza humana.”

O caso dos meus amores andava mais público do que eu podia supor.”

Referiu-lhe que o decreto trazia a data de 13, e que esse número significava para ele uma recordação fúnebre. O pai morreu num dia 13, treze dias depois de um jantar em que havia treze pessoas. A casa em que morrera a mãe tinha o n° 13. Et coetera. Era um algarismo fatídico. Não podia alegar semelhante coisa ao ministro; dir-lhe-ia que tinha razões particulares para não aceitar. Eu fiquei como há de estar o leitor, — um pouco assombrado com esse sacrifício a um número; mas, sendo ele ambicioso, o sacrifício devia ser sincero…”

E assim reatamos o fio da aventura como a sultana Scheherazade o dos seus contos.”

Se o leitor ainda se lembra do capítulo XXIII, observará que é agora a segunda vez que eu comparo a vida a um enxurro; mas também há de reparar que desta vez acrescento-lhe um adjetivo — perpétuo. E Deus sabe a força de um adjetivo, principalmente em países novos e cálidos.” Machado de Assis merece sua alta reputação: com um ar leve e ligeiro consegue transmitir o grave e o sério, e tem um jeito de interagir com o leitor que até hoje não vi, entre centenas de escritores: ao derrubar a quarta parede, não é piegas, mas é afável e consolador assim mesmo. Outros autores, quando “conversam demais com o leitor”, apenas geram irritação; há quem nos soe seco, impessoal demais: quem nunca parece lembrar-se de que está sendo lido, afinal. Machado não: Machado parece um nosso amigo, mandando uma carta (um e-mail, que seja…). Mas não uma mensagem no zap, que aí já seria demais…

Digo apenas que o homem mais probo que conheci em minha vida foi um certo Jacó Medeiros ou Jacó Valadares, não me recorda bem o nome. Talvez fosse Jacó Rodrigues; em suma, Jacó. Era a probidade em pessoa; podia ser rico, violentando um pequenino escrúpulo, e não quis; deixou ir pelas mãos fora nada menos de uns 400 contos [de réis, bom lembrar]; tinha a probidade tão exemplar, que chegava a ser miúda e cansativa. Um dia, como nos achássemos, a sós, em casa dele, em boa palestra, vieram dizer que o procurava o Dr. B., um sujeito enfadonho. Jacó mandou dizer que não estava em casa.

Não pega, bradou uma voz do corredor; cá estou de dentro.

E, com efeito, era o Dr. B., que apareceu logo à porta da sala. Jacó foi recebê-lo, afirmando que cuidava ser outra pessoa, e não ele, e acrescentando que tinha muito prazer com a visita, o que nos rendeu hora e meia de enfado mortal, e isto mesmo, porque Jacó tirou o relógio; o Dr. B. perguntou-lhe então se ia sair.

Com minha mulher, disse Jacó.

Retirou-se o Dr. B. e respiramos. Uma vez respirados, disse eu ao Jacó que ele acabava de mentir quatro vezes, em menos de duas horas: a primeira, negando-se, a segunda, alegrando-se com a presença do importuno; a terceira, dizendo que ia sair; a quarta, acrescentando que com a mulher. Jacó refletiu um instante, depois confessou a justeza da minha observação, mas desculpou-se dizendo que a veracidade absoluta era incompatível com um estado social adiantado, e que a paz das cidades só se podia obter à custa de embaçadelas recíprocas… Ah! lembra-me agora: chamava-se Jacó Tavares.”

eu observei que a adulação das mulheres não é a mesma coisa que a dos homens. Esta orça pela servilidade; a outra confunde-se com a afeição. As formas graciosamente curvas, a palavra doce, a mesma fraqueza física dão à ação lisonjeira da mulher, uma cor local, um aspecto legítimo. Não importa a idade do adulado; a mulher há de ter sempre para ele uns ares de mãe ou de irmã, — ou ainda de enfermeira, outro ofício feminil, em que o mais hábil dos homens carecerá sempre de um quid, um fluido, alguma coisa.”

Então? disse o sujeito magro.

Fiz-lhe sinal para que não insistisse, e ele calou-se por alguns instantes. O doente ficou a olhar para o teto, calado, a arfar muito: Virgília empalideceu, levantou-se, foi até a janela. Suspeitara a morte e tinha medo. Eu procurei falar de outras coisas. O sujeito magro contou uma anedota, e tornou a tratar da casa, alteando a proposta.

Trinta e oito contos, disse ele.

Ahn?… gemeu o enfermo.

O sujeito magro aproximou-se da cama, pegou-lhe na mão, e sentiu-a fria. Eu acheguei-me ao doente, perguntei-lhe se sentia alguma coisa, se queria tomar um cálice de vinho.

Não… não… quar… quaren… quar… quar…

Teve um acesso de tosse, e foi o último; daí a pouco expirava ele, com grande consternação do sujeito magro, que me confessou depois a disposição em que estava de oferecer os quarenta contos; mas era tarde.

Lá me escapou a decifração do mistério, esse doce mistério de algumas semanas antes, quando Virgília me pareceu um pouco diferente do que era. Um filho! Um ser tirado do meu ser! Esta era a minha preocupação exclusiva daquele tempo. Olhos do mundo, zelos do marido, morte do Viegas, nada me interessava por então, nem conflitos políticos, nem revoluções, nem terremotos, nem nada. Eu só pensava naquele embrião anônimo, de obscura paternidade, e uma voz secreta me dizia: é teu filho. Meu filho! E repetia estas duas palavras, com certa voluptuosidade indefinível, e não sei que assomos de orgulho. Sentia-me homem.”

esse embrião tinha a meus olhos todos os tamanhos e gestos: ele mamava, ele escrevia, ele valsava, ele era o interminável nos limites de um quarto de hora, — baby e deputado, colegial e pintalegrete. Às vezes, ao pé de Virgília, esquecia-me dela e de tudo; Virgília sacudia-me, reprochava-me o silêncio; dizia que eu já lhe não queria nada. A verdade é que estava em diálogo com o embrião; era o velho colóquio de Adão e Caim, uma conversa sem palavras entre a vida e a vida, o mistério e o mistério.” Decerto o filho favorito.

Meu caro Brás Cubas,

Há tempos, no Passeio Público, tomei-lhe de empréstimo um relógio. Tenho a satisfação de restituir-lho com esta carta. A diferença é que não é o mesmo, porém outro, não digo superior, mas igual ao primeiro. Que voulez-vous, monseigneur? — como dizia Fígaro, — c’est la misère. Muitas coisas se deram depois do nosso encontro; irei contá-las pelo miúdo, se me não fechar a porta. [já-nela estou] Saiba que já não trago aquelas botas caducas, nem envergo uma famosa sobrecasaca cujas abas se perdiam na noite dos tempos. Cedi o meu degrau da escada de São Francisco; finalmente, almoço.

Dito isto, peço licença para ir um dia destes expor-lhe um trabalho, fruto de longo estudo, um novo sistema de filosofia, que não só explica e descreve a origem e a consumação das coisas, como faz dar um grande passo adiante de Zenon e Sêneca, cujo estoicismo era um verdadeiro brinco de crianças ao pé da minha receita moral. É singularmente espantoso esse meu sistema; retifica o espírito humano, suprime a dor, assegura a felicidade, e enche de imensa glória o nosso país. Chamo-lhe Humanitismo, de Humanitas, princípio das coisas. Minha primeira idéia revelava uma grande enfatuação: era chamar-lhe borbismo, de Borba; denominação vaidosa, além de rude e molesta. E com certeza exprimia menos. Verá, meu caro Brás Cubas, verá que é deveras um monumento; e se alguma coisa há que possa fazer-me esquecer as amarguras da vida, é o gosto de haver enfim apanhado a verdade e a felicidade. Ei-las na minha mão essas duas esquivas; após tantos séculos de lutas, pesquisas, descobertas, sistemas e quedas, ei-las nas mãos do homem. Até breve, meu caro Brás Cubas. Saudades do

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Naturalmente o Quincas Borba herdara de algum dos seus parentes de Minas, e a abastança devolvera-lhe a primitiva dignidade. Não digo tanto; há coisas que se não podem reaver integralmente; mas enfim a regeneração não era impossível. Guardei a carta e o relógio, e esperei a filosofia.

Que os levasse o diabo os ingleses! Isto não ficava direito sem irem todos eles barra fora. Que é que a Inglaterra podia fazer-nos? Se ele encontrasse algumas pessoas de boa vontade, era obra de uma noite a expulsão de tais godemes… Graças a Deus, tinha patriotismo, — e batia no peito, — o que não admirava porque era de família; descendia de um antigo capitão-mor muito patriota.”

Muito simpática, não é? acudiu ela; falta-lhe um pouco mais de côrte. Mas que coração! é uma pérola. Bem boa noiva para você.

Não gosto de pérolas.

Casmurro! Para quando é que você se guarda? para quando estiver a cair de maduro, já sei. Pois, meu rico, quer você queira quer não, há de casar com Nhã-loló.

Foi-se o embrião, naquele ponto em que se não distingue Laplace de uma tartaruga. Tive a notícia por boca do Lobo Neves, que me deixou na sala e acompanhou o médico à alcova da frustrada mãe.”

numa casinha da Gamboa, duas pessoas que se amam há muito tempo, uma inclinada para a outra, a dar-lhe um beijo na testa, e a outra a recuar, como se sentisse o contato de uma boca de cadáver. Há aí, no breve intervalo, entre a boca e a testa, antes do beijo e depois do beijo, há aí largo espaço para muita coisa, — a contração de um ressentimento, — a ruga da desconfiança, — ou enfim o nariz pálido e sonolento da saciedade…”

Vulgar coisa é ir considerar no ermo. O voluptuoso, o esquisito, é insular-se o homem no meio de um mar de gestos e palavras, de nervos e paixões, decretar-se alheado, inacessível, ausente. O mais que podem dizer, quando ele torna a si, — isto é, quando torna aos outros, — é que baixa do mundo da lua; mas o mundo da lua, esse desvão luminoso e recatado do cérebro, que outra coisa é senão a afirmação desdenhosa da nossa liberdade espiritual?” E há quem se interesse até pelas crateras da lua que julgue esquisito e de outro planeta o mais telúrico que existe: desvendar a alma humana, pisar na terra, ao invés de estar sempre em viagem, ignorando tudo, sendo guiada pela coleira dos guias… Quem nunca avaliou que a atenção é sempre uma moeda de dois lados faria boa coisa em viver só mais 7 dias (não importa quantas vezes): sua santa segunda, terça, quarta, quinta, sextou!, sábado e, claro, nosso domingo tão familiar! Tão atencioso e carinhoso para com os entes queridos, dentre os quais nunca se encontra… a própria cabeça.

Lembra-me que desviei o rosto e baixei os olhos ao chão. Recomendo este gesto às pessoas que não tiverem uma palavra pronta para responder, ou ainda às que recearem encarar a pupila de outros olhos.”

Estas interrogações percorriam lentamente o meu cérebro, como os pontinhos e vírgulas escuras percorrem o campo visual dos olhos enfermos ou cansados.”

Gregos, subgregos, antigregos, toda a longa série dos homens tem-se debruçado sobre o poço, para ver sair a verdade, que não está lá. Gastaram cordas e caçambas; alguns mais afoitos desceram ao fundo e trouxeram um sapo. Eu fui diretamente ao mar. Venha para o Humanitismo.”

Ele não podia mostrar-se ressentido comigo, sem igualmente buscar a separação conjugal; teve então de simular a mesma ignorância de outrora, e, por dedução, iguais sentimentos.”

Morriam uns, nasciam outros: eu continuava às moscas.”

Leitor ignaro, se não guardas as cartas da juventude, não conhecerás um dia a filosofia das folhas velhas, não gostarás o prazer de ver-te, ao longe, na penumbra, com um chapéu de três bicos, botas de sete léguas e longas barbas assírias, a bailar ao som de uma gaita anacreôntica. Guarda as tuas cartas da juventude!”

Hércules não foi senão um símbolo antecipado do Humanitismo. Neste ponto Quincas Borba ponderou que o paganismo poderia ter chegado à verdade, se se não houvesse amesquinhado com a parte galante dos seus mitos.”

Imagina, por exemplo, que eu não tinha nascido, continuou o Quincas Borba; é positivo que não teria agora o prazer de conversar contigo, comer esta batata, ir ao teatro, e para tudo dizer numa só palavra: viver. Nota que eu não faço do homem um simples veículo de Humanitas; não, ele é ao mesmo tempo veículo, cocheiro e passageiro; ele é o próprio Humanitas reduzido; daí a necessidade de

adorar-se a si próprio. Queres uma prova da superioridade do meu sistema? Contempla a inveja. Não há moralista grego ou turco, cristão ou muçulmano, que não troveje contra o sentimento da inveja. O acordo é universal, desde os campos da Iduméia até o alto da Tijuca. Ora bem; abre mão dos velhos preconceitos, esquece as retóricas rafadas, e estuda a inveja, esse sentimento tão sutil e tão nobre. Sendo cada homem uma redução de Humanitas, é claro que nenhum homem é fundamentalmente oposto a outro homem, quaisquer que sejam as aparências contrárias. Assim, por exemplo, o algoz que executa o condenado pode excitar o vão clamor dos poetas; mas substancialmente é Humanitas que corrige em Humanitas uma infração da lei de Humanitas. O mesmo direi do indivíduo que estripa a outro; é uma manifestação da força de Humanitas. Nada obsta (e há exemplos) que ele seja igualmente estripado. Se entendeste bem, facilmente compreenderás que a inveja não é senão uma admiração que luta, e sendo a luta a grande função do gênero humano, todos os sentimentos belicosos são os mais adequados à sua felicidade. Daí vem que a inveja é uma virtude.

Quincas Borba leu-me daí a dias a sua grande obra. Eram quatro volumes manuscritos, de cem páginas cada um, com letra miúda e citações latinas. O último volume compunha-se de um tratado político, fundado no Humanitismo; era talvez a parte mais enfadonha do sistema, posto que concebida com um formidável rigor de lógica. Reorganizada a sociedade pelo método dele, nem por isso ficavam eliminadas a guerra, a insurreição, o simples murro, a facada anônima, a miséria, a fome, as doenças; mas sendo esses supostos flagelos verdadeiros equívocos do entendimento, porque não passariam de movimentos externos da substância interior, destinados a não influir sobre o homem, senão como simples quebra da monotonia universal, claro estava que a sua existência não impediria a felicidade humana.”

Se a idéia do emplasto me tem aparecido nesse tempo, quem sabe? não teria morrido logo e estaria célebre. Mas o emplasto não veio. Veio o desejo de agitar-me em alguma coisa, com alguma coisa e por alguma coisa.”

CAPÍTULO CXIX / PARÊNTESES

(…)

Suporta-se com paciência a cólica do próximo.

* * *

Matamos o tempo; o tempo nos enterra.

(…)

Não se compreende que um botocudo fure o beiço para enfeitá-lo com um pedaço de pau. Esta reflexão é de um joalheiro.

* * *

Não te irrites se te pagarem mal um benefício: antes cair das nuvens, que de um terceiro andar.”

Lavo inteiramente as mãos, concluiu ele.

Mas você achava outro dia que eu devia casar quanto antes…

Isso é outro negócio. Acho que é indispensável casar, principalmente tendo ambições políticas. Saiba que na política o celibato é uma remora. Agora, quanto à noiva, não posso ter voto, não quero, não devo, não é de minha honra. Parece-me que Sabina foi além, fazendo-lhe certas confidências, segundo me disse; mas em todo caso ela não é tia carnal de Nhã-loló, como eu. Olhe… mas não… não digo…

Diga.

Não; não digo nada.

a avareza é apenas a exageração de uma virtude e as virtudes devem ser como os orçamentos: melhor é o saldo que o déficit.”

O epitáfio diz tudo. Vale mais do que se lhes narrasse a moléstia de Nhã-loló [frô], a morte, o desespero da família, o enterro. Ficam sabendo que morreu; acrescentarei que foi por ocasião da primeira entrada da febre amarela. Não digo mais nada, a não ser que a acompanhei até o último jazigo, e me despedi triste, mas sem lágrimas. Concluí que talvez não a amasse deveras.”

Quincas Borba, porém, explicou-me que epidemias eram úteis à espécie, embora desastrosas para uma certa porção de indivíduos; fez-me notar que, por mais horrendo que fosse o espetáculo, havia uma vantagem de muito peso: a sobrevivência do maior número. Chegou a perguntar-me se, no meio do luto geral, não sentia eu algum secreto encanto em ter escapado às garras da peste; mas esta pergunta era tão insensata, que ficou sem resposta.”

Doze pessoas apenas, e três quartas partes amigos do Cotrim, acompanharam à cova o cadáver de sua querida filha. E ele fizera expedir 80 convites. Ponderei-lhe que as perdas eram tão gerais que bem se podia desculpar essa desatenção aparente. Damasceno abanava a cabeça de um modo incrédulo e triste.”

SÍNDROME DE NARUTO: “Era deputado, e vi a gravura turca, recostado na minha cadeira, entre um colega, que contava uma anedota, e outro, que tirava a lápis, nas costas de uma sobrecarta, o perfil de orador. O orador era o Lobo Neves. A onda da vida trouxe-nos à mesma praia, como duas botelhas de náufragos, ele contendo o seu ressentimento, eu devendo conter o meu remorso; e emprego esta forma suspensiva, dubitativa ou condicional, para o fim de dizer que efetivamente não continha nada, a não ser a ambição de ser ministro.”

CAPÍTULO CXXX / PARA INTERCALAR NO CAP. CXXIX”

ventriloquismo cerebral (perdoem-me os filólogos essa frase bárbara)”

as mulheres é que têm fama de indiscretas, e não quero acabar o livro sem retificar essa noção do espírito humano. Em pontos de aventura amorosa, achei homens que sorriam, ou negavam a custo, de um modo frio, monossilábico, etc., ao passo que as parceiras não davam por si, e jurariam aos Santos Evangelhos que era tudo uma calúnia. A razão desta diferença é que a mulher (salva a hipótese do capítulo 101 e outras) entrega-se por amor, ou seja o amor-paixão de Stendhal, ou o puramente físico de algumas damas romanas, por exemplo, ou polinésias, lapônias, cafres, e pode ser que outras raças civilizadas; mas o homem, — falo do homem de uma sociedade culta e elegante, — o homem conjuga a sua vaidade ao outro sentimento. Além disso (e refiro-me sempre aos casos defesos), a mulher, quando ama outro homem, parece-lhe que mente a um dever, e portanto tem de dissimular com arte maior, tem de refinar a aleivosia; ao passo que o homem, sentindo-se causa da infração e vencedor de outro homem, fica legitimamente orgulhoso, e logo passa a outro sentimento menos ríspido e menos secreto, — essa boa fatuidade, que é a transpiração luminosa do mérito.“a indiscrição das mulheres é uma burla inventada pelos homens; em amor, pelo menos, elas são um verdadeiro sepulcro.”

Perdem-se muita vez por desastradas, por inquietas, por não saberem resistir aos gestos, aos olhares; e é por isso que uma grande dama e fino espírito, a rainha de Navarra, empregou algures esta metáfora para dizer que toda a aventura amorosa vinha descobrir-se por força, mais tarde ou mais cedo: <Não há cachorrinho tão adestrado, que alfim lhe não ouçamos o latir>.”

E agora sinto que, se alguma dama tem seguido estas páginas, fecha o livro e não lê as restantes. Para ela extinguiu-se o interesse da minha vida, que era o amor. Cinqüenta anos! Não é ainda a invalidez, mas já não é a frescura. Venham mais dez, e eu entenderei o que um inglês dizia, entenderei que <coisa é não achar já quem se lembre de meus pais, e de que modo me há de encarar o próprio ESQUECIMENTO>.” “o estribeiro OBLIVION. Espetáculo, cujo fim é divertir o planeta Saturno, que anda muito aborrecido.”

CAPÍTULO CXXXVI / INUTlLIDADE

Mas, ou muito me engano, ou acabo de escrever um capítulo inútil.

CAPÍTULO CXXXVII / A BARRETINA

(…)”

– (…) Cinqüenta anos é a idade da ciência e do governo. Ânimo, Brás Cubas; não me sejas palerma. Que tens tu com essa sucessão de ruína a ruína ou de flor a flor? Trata de saborear a vida; e fica sabendo que a pior filosofia é a do choramigas que se deita à margem do rio para o fim de lastimar o curso incessante das águas. O ofício delas é não parar nunca; acomoda-te com a lei, e trata de aproveitá-la.

Nas paradas, ao sol, o excesso de calor produzido por elas podia ser fatal. Sendo certo que um dos preceitos de Hipócrates era trazer a cabeça fresca, parecia cruel obrigar um cidadão, por simples consideração de uniforme, a arriscar a saúde e a vida, e conseqüentemente o futuro da família. A Câmara e o governo deviam lembrar-se que a guarda nacional era o anteparo da liberdade e da independência, e que o cidadão, chamado a um serviço gratuito, freqüente e penoso, tinha direito a que se lhe diminuísse o ônus, decretando um uniforme leve e maneiro. Acrescia que a barretina, por seu peso, abatia a cabeça dos cidadãos, e a pátria precisava de cidadãos cuja fronte pudesse levantar-se altiva e serena diante do poder; e concluí com esta idéia: O chorão, que inclina os seus galhos para a terra, é árvore de cemitério; a palmeira, ereta e firme, é árvore do deserto, das praças e dos jardins. [BECKETT: ESPERANDO G.]

CAPÍTULO CXXXVIII / A UM CRÍTICO

Meu caro crítico,

Algumas páginas atrás, dizendo eu que tinha 50 anos, acrescentei: <Já se vai sentindo que o meu estilo não é tão lesto como nos primeiros dias>. Talvez aches esta frase incompreensível, sabendo-se o meu atual estado; mas eu chamo a tua atenção para a sutileza daquele pensamento. O que eu quero dizer não é que esteja agora mais velho do que quando comecei o livro. A morte não envelhece. Quero dizer, sim, que em cada fase da narração da minha vida experimento a sensação correspondente. Valha-me Deus! É preciso explicar tudo.”

Se a paixão do poder é a mais forte de todas, como alguns inculcam, imaginem o desespero, a dor, o abatimento do dia em que perdi a cadeira da Câmara dos Deputados. Iam-se-me as esperanças todas; terminava a carreira política. E notem que o Quincas Borba, por induções filosóficas que fez, achou que a minha ambição não era a paixão verdadeira do poder, mas um capricho, um desejo de folgar. Na opinião dele, este sentimento, não sendo mais profundo que o outro, amofina muito mais, porque orça pelo amor que as mulheres têm às rendas e toucados. Um Cromwell ou um Bonaparte, acrescentava ele, por isso mesmo que os queima a paixão do poder, lá chegam à fina força ou pela escada da direita, ou pela da esquerda. Não era assim o meu sentimento; este, não tendo em si a mesma força, não tem a mesma certeza do resultado; e daí a maior aflição, o maior desencanto, a maior tristeza.”

Vai para o diabo com o teu Humanitismo, interrompi-o; estou farto de filosofias que me não levam a coisa nenhuma.

Disse-me ele que eu não podia fugir ao combate; se me fechavam a tribuna, cumpria-me abrir um jornal. Chegou a usar uma expressão menos elevada, mostrando assim que a língua filosófica podia, uma ou outra vez, retemperar-se no calão do povo.”

Vais compreender que eu só te disse a verdade. Pascal é um dos meus avôs espirituais; e, conquanto a minha filosofia valha mais que a dele, não posso negar que era um grande homem. Ora, que diz ele nesta página? — E, chapéu na cabeça, bengala sobraçada, apontava o lugar com o dedo. — Que diz ele? Diz que o homem tem “uma grande vantagem sobre o resto do universo: sabe que morre, ao passo que o universo ignora-o absolutamente”. Vês? Logo, o homem que disputa o osso a um cão tem sobre este a grande vantagem de saber que tem fome; e é isto que torna grandiosa a luta, como eu dizia. “Sabe que morre” é uma expressão profunda; creio todavia que é mais profunda a minha expressão: sabe que tem fome. Porquanto o fato da morte limita, por assim dizer, o entendimento humano; a consciência da extinção dura um breve instante e acaba para nunca mais, ao passo que a fome tem a vantagem de voltar, de prolongar o estado consciente. Parece-me (se não vai nisso alguma imodéstia) que a fórmula de Pascal é inferior à minha, sem todavia deixar de ser um grande pensamento, e Pascal um grande homem.

as guerras de Napoleão e uma contenda de cabras eram, segundo a nossa doutrina, a mesma sublimidade, com a diferença que os soldados de Napoleão sabiam que morriam, coisa que aparentemente não acontece às cabras. Ora, eu não fazia mais do que aplicar às circunstâncias a nossa fórmula filosófica: Humanitas queria substituir Humanitas para consolação de Humanitas.”

– Ora adeus! concluiu; nem todos os problemas valem cinco minutos de atenção. (…) Supõe que tens apertado em demasia o cós das calças; para fazer cessar o incômodo, desabotoas o cós, respiras, saboreias um instante de gozo, o organismo torna à indiferença, e não te lembras dos teus dedos que praticaram o ato. Não havendo nada que perdure, é natural que a memória se esvaeça, porque ela não é uma planta aérea, precisa de chão. A esperança de outros favores, é certo, conserva sempre no beneficiado a lembrança do primeiro; mas este fato, aliás um dos mais sublimes que a filosofia pode achar em seu caminho, explica-se pela memória da privação, ou, usando de outra fórmula, pela privação continuada na memória, que repercute a dor passada e aconselha a precaução do remédio oportuno. Não digo que, ainda sem esta circunstância, não aconteça, algumas vezes, persistir a memória do obséquio, acompanhada de certa afeição mais ou menos intensa; mas são verdadeiras aberrações, sem nenhum valor aos olhos de um filósofo.

Erasmo, que no seu Elogio da Sandice escreveu algumas coisas boas, chamou a atenção para a complacência com que dois burros se coçam um ao outro. Estou longe de rejeitar essa observação de Erasmo; mas direi o que ele não disse, a saber que se um dos burros coçar melhor o outro, esse há de ter nos olhos algum indício especial de satisfação. Por que é que uma mulher bonita olha muitas vezes para o espelho, senão porque se acha bonita, e porque isso lhe dá certa superioridade sobre uma multidão de outras mulheres menos bonitas ou absolutamente feias?”

Há em cada empresa, afeição ou idade um ciclo inteiro da vida humana. O primeiro número do meu jornal encheu-me a alma de uma vasta aurora, coroou-me de verduras, restituiu-me a lepidez da mocidade. Seis meses depois batia a hora da velhice, e daí a duas semanas a da morte, que foi clandestina, como a de D. Plácida.”

PELOS ANÉIS DE SATURNO: “No momento em que eu terminava o meu movimento de rotação, concluía Lobo Neves o seu movimento de translação. Morria com o pé na escada ministerial. Correu ao menos durante algumas semanas, que ele ia ser ministro; e pois que o boato me encheu de muita irritação e inveja, não é impossível que a notícia da morte me deixasse alguma tranqüilidade, alívio, e um ou dois minutos de prazer. Prazer é muito, mas é verdade; juro aos séculos que é a pura verdade.”

Virgília traíra o marido, com sinceridade, e agora chorava-o com sinceridade. Eis uma combinação difícil que não pude fazer em todo o trajeto; em casa, porém, apeando-me do carro, suspeitei que a combinação era possível, e até fácil. Meiga Natura! A taxa da dor é como a moeda de Vespasiano; não cheira à origem, e tanto se colhe do mal como do bem. A moral repreenderá, porventura, a minha cúmplice; é o que te não importa, implacável amiga, uma vez que lhe recebeste pontualmente as lágrimas. Meiga, três vezes Meiga Natura!

Dormi, sonhei que era nababo, e acordei com a idéia de ser nababo. Eu gostava, às vezes, de imaginar esses contrastes de região, estado e credo. Alguns dias antes tinha pensado na hipótese de uma revolução social, religiosa e política, que transferisse o arcebispo de Cantuária a simples coletor de Petrópolis, e fiz longos cálculos para saber se o coletor eliminaria o arcebispo, ou se o arcebispo rejeitaria o coletor, ou que porção de arcebispo pode jazer num coletor, ou que soma de coletor pode combinar com um arcebispo, etc. Questões insolúveis, aparentemente, mas na realidade perfeitamente solúveis, desde que se atenda que pode haver num arcebispo dois arcebispos, — o da bula e o outro. Está dito, vou ser nababo.”

E vede se há algum fundamento na crença popular de que os filósofos são homens alheios às coisas mínimas. No dia seguinte, mandou-me o Quincas Borba um alienista. Conhecia-o, fiquei aterrado. Ele, porém, houve-se com a maior delicadeza e habilidade, despedindo-se tão alegremente que me animou a perguntar-lhe se deveras me não achava doido.

Não, disse ele sorrindo; raros homens terão tanto juízo como o senhor.

Então o Quincas Borba enganou-se?

Redondamente. E depois: — Ao contrário, se é amigo dele… peço-lhe que o distraia… que…

Justos céus! Parece-lhe?… Um homem de tamanho espírito, um filósofo!

Não importa, a loucura entra em todas as casas.”

Há de lembrar-se, disse-me o alienista, daquele famoso maníaco ateniense, que supunha que todos os navios entrados no Pireu eram de sua propriedade. Não passava de um pobretão, que talvez não tivesse, para dormir, a cuba de Diógenes; mas a posse imaginária dos navios valia por todas as dracmas da Hélade. Ora bem, há em todos nós um maníaco de Atenas; e quem jurar que não possuiu alguma vez, mentalmente, dois ou três patachos, pelo menos, pode crer que jura falso.

Com efeito, era impossível crer que um homem tão profundo chegasse à demência; foi o que lhe disse após o meu abraço, denunciando-lhe a suspeita do alienista. Não posso descrever a impressão que lhe fez a denúncia; lembra-me que ele estremeceu e ficou muito pálido.”

a solidão pesava-me, e a vida era para mim a pior das fadigas, que é a fadiga sem trabalho.

O cristianismo é bom para as mulheres e os mendigos, e as outras religiões não valem mais do que essa: orçam todas pela mesma vulgaridade ou fraqueza. O paraíso cristão é um digno êmulo do paraíso muçulmano; e quanto ao nirvana de Buda não passa de uma concepção de paralíticos. Verás o que é a religião humanística. A absorção final, a fase contrativa, é a reconstituição da substância, não o seu aniquilamento, etc. Vai aonde te chamam; não esqueças, porém, que és o meu califa.”

Vinha demente. Contou-me que, para o fim de aperfeiçoar o Humanitismo, queimara o manuscrito todo e ia recomeçá-lo. A parte dogmática ficava completa, embora não escrita; era a verdadeira religião do futuro.” “Quincas Borba não só estava louco, mas sabia que estava louco, e esse resto de consciência, como uma frouxa lamparina no meio das trevas, complicava muito o horror da situação. Sabia-o, e não se irritava contra o mal; ao contrário, dizia-me que era ainda uma prova de Humanitas, que assim brincava consigo mesmo. Recitava-me longos capítulos do livro, e antífonas, e litanias espirituais; chegou até a reproduzir uma dança sacra que inventara para as cerimônias do Humanitismo. A graça lúgubre com que ele levantava e sacudia as pernas era singularmente fantástica. Outras vezes amuava-se a um canto, com os olhos fitos no ar, uns olhos em que, de longe em longe, fulgurava um raio persistente da razão, triste como uma lágrima…”

Entre a morte do Quincas Borba e a minha, mediaram os sucessos narrados na primeira parte do livro. O principal deles foi a invenção do emplasto Brás Cubas, que morreu comigo, por causa da moléstia que apanhei. Divino emplasto, tu me darias o primeiro lugar entre os homens, acima da ciência e da riqueza, porque eras a genuína e direta inspiração do Céu. O caso determinou o contrário; e aí vos ficais eternamente hipocondríacos.”

AS LEIS – Livro I

Tradução de trechos de “PLATÓN. Obras Completas (trad. espanhola do grego por Patricio de Azcárate, 1875), Ed. Epicureum (digital)”.

Além da tradução ao Português, providenciei notas de rodapé, numeradas, onde achei que devia tentar esclarecer alguns pontos polêmicos ou obscuros demais quando se tratar de leitor não-familiarizado com a obra platônica. Quando a nota for de Azcárate, haverá um (*) antecedendo as aspas.

(*) “A cripteia (derivada do grego para ocultar, κρυπτεία) consistia no seguinte (apud Heráclito e Plutarco): os jovens espartanos se dispersavam sobre o campo, emboscavam-se de dia e saíam de seus esconderijos com o pôr-do-sol, a fim de surpreender e matar ilotas.¹ Por este meio intentava-se, ademais de treinar os soldados, controlar o aumento da população escrava da polis. Segundo o comentário canônico da obra platônica, a cripteia era simplesmente um exercício militar destinado a acostumar o jovem a uma vida repleta de emboscadas e fadigas. Os jovens espartanos que acaso se deixassem apanhar eram severamente castigados nessa <gincana séria>.”

¹ Gente que vivia em Esparte sem direitos, i.e., escravos do regime espartano.

“CLÍNIAS – Assim me parece enquanto falas. Mas crer nas coisas assim de supetão em matérias de suma importância não quadraria melhor aos jovens e aos imprudentes que a nós?”

“ATENIENSE – (…) vossos ginásios e vossos banquetes são superiores à educação e convivência em muitos Estados sob múltiplos pontos de vista, mas possuem graves inconvenientes no que respeita às sedições.”

“qualquer outra união de varões com varões e de fêmeas com fêmeas (fora a reprodutiva) é um atentado contra a natureza¹ (…) Todos acusam os cretenses de haver inventado a fábula de Ganimedes. Imaginando-se Zeus como o autor de suas leis, eles criaram estas coisas sobre este deus, com a segunda intenção de desfrutar deste prazer impunemente; mas abandonemos de uma vez por todas essa ficção!”

¹ Nesta sua última fase, mais prefiguradora do cristianismo e cada vez mais radical, Platão já nem sequer contempla a relação da pederastia helena institucionalizada (erastas-eromenos, amante-amado), que fazia parte da paideia (formação do homem grego). Ele passa a aceitar apenas a cópula heterossexual – e ainda assim estritamente em período fértil com o fito de gerar descendentes –, ou seja, iguala-se, em retrospectiva, ao moralismo ascético da futura Igreja, a que sem dúvida dá um grande impulso iniciador em obras como A República e As Leis.

(*) “Em Atenas, durante as Bacanais, pessoas mascaradas andavam em carros abertos pelas vias da cidade, xingando e lançando impropérios a todos que aparecessem. Agiam como atores num espetáculo, muitas vezes dando vazão a diálogos ou representações dramáticas sem qualquer vinculação pessoal (encarnando terceiros ou entidades). O escólio (conjunto de interpretações eruditas sobre a Grécia) aventa a possibilidade de esse costume ser muito antigo e ter sido, por si mesmo, a fonte da qual brotou o próprio Teatro enquanto arte.”

“Não falo sobre o vinho em si, nem julgo aqui se é de mais valia bebê-lo ou deixar de bebê-lo. Falo do abuso dos bebedores e me pergunto se seria mais conveniente usá-lo como usam os citas, os persas, os cartagineses, os celtas, os iberos e os trácios, nações todas elas belicosas, ou como vós espartanos o usais. Vós, como dissestes, vos abstendes por completo deste licor; já os citas e trácios bebem-no puro, e até suas esposas; e chegam a derramar vinho sobre as vestes, persuadidos de que isso não é em nada extraordinário ou extravagante, mas que, pelo contrário, é o resumo da felicidade na vida. Os persas, em que pese mais moderados que os primeiros, têm pelo vinho um vício em grau suficiente para repugnar qualquer espartano.”

“E não nos sirvamos da história, das batalhas vencidas ou perdidas, como prova decisiva do valor ou falta de valor de uma constituição. Em tempos de guerra, os Estados grandes vencem e subjugam os menores. Assim os siracusanos subjugaram os lócrios, que têm a reputação de povo mais culto da região, assim como os atenienses submeteram os habitantes de Ceos.”

“Segundo o parecer de toda a Grécia, os atenienses amam falar, e falam muito; os espartanos, pelo contrário, têm fama de ser lacônicos; já os cretenses, de ser mais pensadores que faladores.”

“Vê-se com freqüência entre os jovens viajantes que aquela cidade que os acolhe tempo o bastante para neles gerar afeto é tomada a partir daí como uma segunda pátria, pouco menos considerada que a pátria-mãe, que lhes concedeu a existência; pelo menos eu vivenciei isso.”

“é preciso dirigir o gosto e as inclinações da criança por meio de jogos e brincadeiras que lhe são indispensáveis, caso os pais queiram que cumpra seu destino.”

“a espera pela dor se chama propriamente temor; a pelo prazer, esperança. A razão preside a todas essas paixões, e ela declara o que têm de bom e de ruim; e quando o juízo da razão se converte numa decisão geral para o Estado, neste ponto é que adquire o nome de lei.”

“ATENIENSE – A embriaguez faz regredir o homem, quanto à alma, ao mesmo estado de quando era menino.

CLÍNIAS – Perfeito.

ATENIENSE – Sem dúvida que numa tal situação a última coisa que será é dono de si mesmo.

CLÍNIAS – Certamente.

ATENIENSE – Não é muito má a disposição de um homem que se encontra neste estado?

CLÍNIAS – Péssima!

ATENIENSE – Doravante, meu caro, parece que não é só o ancião que volta a ser criança, mas assim o é com todos os bêbados.”

“Qual! Creremos que aqueles que vão à casa do médico para tomar remédios ignoram que estas drogas, desde que são absorvidas pelo corpo, pô-los-ão de cama por muitos dias, numa situação tão torturante que prefeririam antes morrer a ter de passar por isso? Não sabemos, de igual modo, que aqueles que se devotam aos exercícios ginásticos se vêem, nos primeiros dias, dominados pela debilidade?”

“E que faremos nós a fim de inspirar nos outros o temor àquilo que devem com justiça temer? Não os colocaremos frente a frente com a impudência? E, exercitando-se contra ela, não aprenderão, assim, a combater-se a si próprios e triunfar sobre os prazeres? Não é lutando sem cessar contra suas tendências habituais, e reprimindo-as, que se ensina alguém a chegar à perfeição da força? Quem não tem experiência, nem o costume neste gênero de coisas não passará nunca de um meio-virtuoso. Não atingirá a moderação perfeita, caso não tenha combatido uma vastidão de sentimentos voluptuosos e de desejos, que nos conduzem a não mais nos envergonharmos de coisa alguma e a cometer toda classe de injustiças”

“Não tem esta bebida¹ uma virtude completamente oposta à beberagem que acabamos de citar,² alegrando o homem dum só golpe, preenchendo sua alma, à medida que bebe, de mil belas esperanças? Dando-lhe uma idéia mais vantajosa de seu poder e, por último, inspirando-lhe uma plena segurança para falar sobre tudo como se fôra onisciente? Tornando-o de tal feita livre, de tal feita superior a todo temor, que, sem deter-se, diz e faz tudo o que lhe vêm à mente?”

¹ O vinho

² A “beberagem” que o Ateniense acaba de citar na conversa seria uma bebida criada pelo gênio de Platão, que apresentaria efeitos antitéticos aos do vinho: ao invés de tornar os covardes corajosos e firmes, despertaria o medo e o terror em qualquer valente herói, comprometendo sua percepção do presente imediato. Seria um “tônico” invertido e infernal, a bebida do pessimismo irrestrito e desenfreado, emudecendo seu usuário, tamanha a insegurança e impotência que provocaria neste ser imaginário. Uma bebida que ensinaria o mais tolo dos homens a empregar toda a cautela em cada minúcia, ao invés da audácia ignóbil (temeridade, palavra de curiosa e irônica raiz!) que o ébrio etílico exibe diante de perigos colossais, dos quais muito pode se arrepender no futuro próximo.

“A fim de reconhecer um caráter excêntrico e arisco, capaz de mil injustiças, não é muito mais arriscado tratar com ele pessoalmente e a sós do que examiná-lo num festim báquico?”

A CONDIÇÃO HUMANA

Hannah Arendt – revisão e apresentação de Adriano Correia, tradução de Roberto Raposo

DIC:

moulin: engenho

predicament/Verlegenheit: constrangimento

O alemão Arbeit se aplicava originalmente apenas ao trabalho agrícola executado por servos, e não à obra do artesão, que era chamada Werk. O francês travailler substituiu o mais antigo labourer e deriva de tripalium, uma espécie de tortura. (cf. Grimm e Lucien Fèbre)” “o verbo werken é pouco utilizado, enquanto o substantivo Werk ainda é usual no vocabulário alemão corrente”

Para a presente tradução foram consultadas com freqüência as traduções alemã (Vita activa – oder Vom tätigen Leben, Piper, 2007), francesa (Condition de l’homme moderne, trad. Georges Fradier, Calmann-Lévy, 2007) e espanhola (La condición humana, trad. Ramón Gil Novales, Paidós, 2005).”

Nas últimas páginas da primeira edição de As origens do totalitarismo, Arendt faz uma referência peculiar ao conceito kantiano de <mal radical>, que teria surgido <em conexão com um sistema no qual todos os homens se tornaram igualmente supérfluos>.” “o mal absoluto contido na possibilidade de erradicação da pluralidade da face da Terra”

Na última frase do livro, ela observa que <as soluções totalitárias podem bem sobreviver à queda dos regimes totalitários na forma de fortes tentações que surgirão sempre que parecer impossível aliviar a miséria política, social ou econômica de um modo digno do homem>.”

julga que o totalitarismo é uma nova forma de dominação que representa a destruição do político

o desamparo organizado é consideravelmente mais perigoso que a impotência desorganizada de todos aqueles que são governados pela vontade tirânica e arbitrária de um único homem.”

o início, antes de se tornar um evento histórico, é a suprema capacidade do homem (…) Initium ut esset homo creatus est – <para que houvesse um início o homem foi criado>, disse Agostinho (A cidade de Deus, Livro 12, cap. 20).” “Se Kant tivesse conhecido a filosofia da natalidade de Agostinho, provavelmente teria concordado que a liberdade da espontaneidade relativamente absoluta não é mais embaraçosa para a razão humana do que o fato de os homens nascerem – continuamente recém-chegados a um mundo que os precede no tempo.” “Os homens, como entes do mundo, são politicamente não seres para a morte, mas permanentes afirmadores da singularidade que o nascimento inaugura.”

no plano teórico, ao conceber o trabalho como criador de todos os valores e glorificar a atividade tradicionalmente mais desprezada, Karl Marx teria apenas radicalizado as posições de Adam Smith, para quem o trabalho era o criador de toda riqueza, e de John Locke, para quem o trabalho era a fonte do direito de propriedade.”

O trabalho, entretanto, é uma <atividade na qual o homem não está junto ao mundo nem convive com os outros, mas está sozinho com seu corpo ante a pura necessidade de manter-se vivo>, e justamente por isso é radicalmente antipolítica.”

Para Arendt, <a mais séria lacuna em As origens do totalitarismo é a ausência de uma análise conceitual e histórica adequada do pano de fundo ideológico do bolchevismo. Essa omissão foi deliberada. (…) O racismo e o imperialismo, o nacionalismo tribal dos pan-movimentos e o antissemitismo não mantinham relação com as grandes tradições filosóficas e políticas do Ocidente. A aterradora originalidade do totalitarismo (…) é facilmente negligenciada se se enfatiza demasiadamente o único elemento que tem atrás de si uma tradição respeitável e cuja discussão crítica requer a crítica de alguns dos mais importantes preceitos da filosofia política ocidental: o Marxismo>, apud Jerome Kohn” “Arendt afirma em Entre o passado e o futuro, que <a tradição de nosso pensamento político teve seu início definido nos ensinamentos de Platão e Aristóteles. Creio que ela chegou a um fim não menos definido nas teorias de Karl Marx>, que manifestavam a intenção de abjurar a filosofia e buscar realizá-la na política.” “a ruptura de Marx com a tradição da filosofia, partindo da theoria ou contemplação em direção à práxis, não foi tão profunda, uma vez que não se traduziu em uma recusa da compreensão da práxis como poiesis; da ação como fabricação, nem redundou no reconhecimento da dignidade própria ao domínio político.”

Elizabeth Young-Bruehl, na sua ainda definitiva biografia sobre Arendt” “Conferir ainda a carta a Martin Heidegger, de 8 de maio de 1954 (Hannah Arendt/Martin Heidegger – correspondência: 1925-1975, Relume-Dumará, 2001).” Curiosidade supérflua: a correspondência entre H.A. e M.H. abrange, como se pode ver, 50 anos. A correspondência entre H.A. e Karl Jaspers abrange 43 anos.

Arendt distingue o mundo moderno, que teria começado politicamente com as explosões atômicas, da era moderna, que começou cientificamente no século XVII e terminou no limiar do século XX.”

Enredada no ciclo de esgotamento e regeneração que preside os processos corporais, a atividade do trabalho experimenta o tempo como um contínuo devir de processos circulares. (…) Esses produtos não demoram no mundo tempo suficiente para formarem parte dele nem desfrutam da durabilidade necessária para transcender o tempo de vida de seus produtores – o trabalho jamais transcende a vida.”

a redenção da vida, sustentada pelo trabalho, é a mundanidade, sustentada pela fabricação.”

A despeito de conceber seus produtos no isolamento, ou na companhia de poucos ajudantes ou aprendizes, o homo faber, na medida em que também visa a exibir e trocar seus produtos, acaba por instaurar como lugar de reunião um mercado de trocas, externo ao espaço de produção e à atividade da fabricação (…), mas ainda assim uma extensão sua. (…) <ao contrário do animal laborans, cuja vida social é sem mundo e gregária, e que, portanto, é incapaz de construir ou habitar domínio público, mundano, o homo faber é perfeitamente capaz de ter um domínio público próprio, embora não possa ser um domínio político propriamente dito>. O homo faber, como fabricante de coisas e produtor do mundo, relaciona-se com os outros como homo faber apenas no mercado de trocas no qual exibe seus produtos. [Facebook, Twitter, WordPress e Recanto das Letras!] (…) Arendt assinala que já entre os antigos gregos e romanos os artífices constituíam uma comunidade a ocupar o limiar em que os produtos privados têm de ser exibidos em público e o espaço público é ocupado de um modo a-político” “O utilitarismo sistemático, que Hannah Arendt julga ser, por excelência, a filosofia do homo faber, engendra como seu inelutável efeito colateral a completa ausência de significado.”

<vemos agora surgir, de várias maneiras, a cultura de uma sociedade em que o comércio é a alma, assim como a peleja individual para os antigos gregos, e a guerra, a vitória e o direito para os romanos.> Nietzsche, Aurora (aforismo 175)

No final de Sobre a revolução, ela menciona o trecho de Édipo em Colono, no qual se traduz a sabedoria de Sileno, o sátiro companheiro de Dioniso: <não ter nascido se sobrepõe a todo significado revelado em palavras; de longe, a segunda melhor coisa para a vida, uma vez que ela tenha aparecido, é retornar o mais rapidamente possível para o lugar de onde veio.>”

A vida só começa aos -273º

se a soberania e a liberdade fossem realmente a mesma coisa, nenhum homem poderia ser livre, pois a soberania, o ideal da inflexível autossuficiência e autodomínio, contradiz a própria condição da pluralidade.”

Essa ocorrência simultânea de liberdade com não soberania parece indicar que a existência humana é mesmo absurda e que Platão teria razão ao recomendar que não levássemos muito a sério o domínio dos assuntos humanos, pois aí operamos como marionetes de algum deus.”

quanto temos de transformar as vidas privadas dos pobres?”

homem – diz ela – é a-político. A política surge no entre-os-homens: portanto, totalmente fora dos homens. Por conseguinte, não existe nenhuma substância política original.”

Agamben – L’aperto: l’uomo e l’animale

Homo sacer – o poder soberano e a vida nua

o animal laborans jamais poderia dizer, como Maquiavel o fez mais de uma vez: <amo mais Florença que minha vida ou a salvação da minha alma>”

* * *

Esse homem futuro, que os cientistas nos dizem que produzirão em menos de um século, parece imbuído por uma rebelião contra a existência humana tal como ela tem sido dada – um dom gratuito vindo de lugar nenhum (secularmente falando) que ele deseja trocar, por assim dizer, por algo produzido por ele mesmo. Não há razão para duvidar de que sejamos capazes de realizar tal troca, assim como não há motivo para duvidar de nossa atual capacidade de destruir toda vida orgânica na Terra. A questão é apenas se desejamos usar nessa direção nosso novo conhecimento científico e técnico, e essa questão não pode ser decidida por meios científicos; é uma questão política de primeira grandeza, cuja decisão, portanto, não pode ser deixada a cientistas profissionais ou a políticos profissionais.” (1957)

Se for comprovado o divórcio entre o conhecimento (no sentido moderno de conhecimento técnico [know-how]) e o pensamento, então passaríamos a ser, sem dúvida, escravos indefesos, não tanto de nossas máquinas quanto de nosso conhecimento técnico, criaturas desprovidas de pensamento à mercê de qualquer engenhoca tecnicamente possível, por mais mortífera que seja.”

atualmente as ciências são forçadas a adotar uma <linguagem> de símbolos matemáticos que, embora originariamente concebida apenas como uma abreviação de afirmações enunciadas, contém agora afirmações que de modo algum podem ser retraduzidas em discurso.”

É uma sociedade de trabalhadores a que está para ser liberada dos grilhões do trabalho, uma sociedade que já não conhece aquelas outras atividades superiores e mais significativas em vista das quais essa liberdade mereceria ser conquistada.” “Até presidentes, reis e primeiros-ministros concebem seus cargos como um emprego necessário à vida da sociedade, e, entre os intelectuais, restam somente indivíduos solitários que consideram o que fazem como uma obra, e não como meio de ganhar o próprio sustento.”

Não houve um Adão nem uma Eva no reino animal.

A pluralidade é a condição da ação humana porque somos todos iguais, isto é, humanos, de um modo tal que ninguém jamais é igual a qualquer outro que viveu, vive ou viverá.”

PONTADA NO “MARIDO TRANSATLÂNTICO”: “Além disso, como a ação é a atividade política por excelência, a natalidade, e não a mortalidade, pode ser a categoria central do pensamento político, em contraposição ao pensamento metafísico.”

Tudo o que adentra o mundo humano por si próprio, ou para ele é trazido pelo esforço humano, torna-se parte da condição humana. (…) por ser uma existência condicionada, a existência humana seria impossível sem coisas, e estas seriam um amontoado de artigos desconectados, um não-mundo, se não fossem os condicionantes da existência humana.” “A mudança mais radical da condição humana que podemos imaginar seria uma emigração dos homens da Terra para algum outro planeta. (…) O trabalho, a obra, a ação e, na verdade, mesmo o pensamento, como o conhecemos, deixariam de ter sentido. No entanto, até esses hipotéticos viajores da Terra ainda seriam humanos; mas a única afirmativa que poderíamos fazer quanto à sua <natureza> é que são ainda seres condicionados, embora sua condição seja agora, em grande parte, produzida por eles mesmos.”

a quaestio mihi factus sum (<a questão que me tornei para mim mesmo> de Agostinho” “Ag., geralmente considerado o primeiro a levantar a chamada questão antropológica na filosofia” “tu, quis es? [Confissões, x. 6]” “<O que sou então, meu Deus? Qual é a minha natureza?> – Quid ergo sum, Deus meus? Quae natura sum? [x. 17]. Pois no <grande mistério>, no grande profundum [iv. 14], há <algo do homem [aliquid hominis] que o espírito do homem que nele está não sabe. Mas tu, Senhor, que o fizeste [fecisti eum], tudo sabes a seu respeito [eius omnia]> [x. 5]” “A questão da natureza do homem é uma questão teológica tanto quanto a questão da natureza de Deus; ambas só podem ser resolvidas dentro da estrutura de uma resposta divinamente revelada.” “as tentativas de definir natureza humana resultam quase invariavelmente na construção de alguma deidade, isto é, no deus dos filósofos que, desde Platão, revela-se, em um exame mais acurado, como uma espécie de idéia platônica do homem. Naturalmente, desmascarar tais conceitos filosóficos do divino como conceitualizações das capacidades e qualidades humanas não é uma demonstração da não-existência de Deus, e nem mesmo constitui argumento nesse sentido”

RESUMO DA TESE DO LIVRO: “as condições da existência humana – a vida, a natalidade e a mortalidade, a mundanidade, a pluralidade e a Terra – jamais podem <explicar> o que somos ou responder à pergunta sobre quem somos, pela simples razão de que jamais nos condicionam de modo absoluto. Essa sempre foi a opinião da filosofia em contraposição às ciências (antropologia, psicologia, biologia, etc.) que também se ocupam do homem. Mas hoje podemos quase dizer que já demonstramos, mesmo cientificamente, que, embora vivamos sob condições terrenas, e provavelmente viveremos sempre, não somos meras criaturas terrenas. A moderna ciência natural deve os seus maiores triunfos ao fato de ter considerado e tratado a natureza terrena de um ponto de vista verdadeiramente universal, isto é, de um ponto de vista arquimediano escolhido, voluntária e explicitamente, fora da Terra.”

o artesão, ao fazer um contrato de trabalho, abria mão de 2 dos 4 elementos de seu status de homem livre (a saber, liberdade de atividade econômica e direito de movimentação irrestrista), mas por vontade própria e temporariamente” Westermann

o modo de vida do déspota, pelo fato de ser <meramente> uma necessidade, não podia ser considerado livre e nada tinha a ver com o bios politikos.”

Com o desaparecimento da antiga cidade-Estado, o bios theoretikos, traduzido como vita contemplativa, era agora o único modo de vida realmente livre.

Contudo, a enorme superioridade da contemplação sobre qualquer outro tipo de atividade, inclusive a ação, não é de origem cristã.” “a posterior pretensão dos cristãos de serem livres de envolvimento em assuntos mundanos, de todos os negócios deste mundo, foi precedida pela apolitia filosófica da Antiguidade tardia, e dela se originou.”

A palavra grega skhole, como a latina ocium, significa basicamente isenção de atividade política e não simplesmente lazer, embora ambas sejam também usadas para indicar isenção do trabalho e das necessidades da vida. De qualquer modo, indicam sempre uma condição de liberação de preocupações e cuidados.”

Fustel de Coulanges – A cidade antiga

Todo movimento, os movimentos do corpo e da alma, bem como do discurso e do raciocínio devem cessar diante da verdade. Esta, seja a antiga verdade do Ser ou a verdade cristã do Deus vivo, só pode revelar-se em meio à completa tranqüilidade humana. Tomás de Aquino ressalta a tranqüilidade da alma, e recomenda a vida activa porque ela extenua e, portanto, <aquieta as paixões interiores> e prepara para a contemplação (Suma teológica, ii. 2. 182. 3).”

Até o início da era moderna, a expressão vita activa jamais perdeu sua conotação negativa de <in-quietude>, nec-octium, a-skholia.”

nenhuma obra de mãos humanas pode igualar em beleza e verdade o kosmos físico, que revolve em torno de si mesmo, em imutável eternidade, sem qualquer interferência ou assistência externa” “Do ponto de vista da contemplação, não importa o que perturba a necessária quietude, mas que ela seja perturbada. § Tradicionalmente, portanto, a expressão vita activa recebe seu significado da vita contemplativa

der Bedürftigkeit eins lebendigen Köpers, an den die Kontemplation gebunden bleibt – à necessidade de um corpo vivo, ao qual a contemplação permanece vinculada”

Agostinho fala do dever da caridade, que seria insuportável sem a <doçura> (suavitas) e o <deleite da verdade> obtido na contemplação (A cidade de Deus, xix. 19).”

títulos de livro: O ÔNUS DO ÓCIO

MÁSCARA DO MASCARADO

O consagrado ressentimento do filósofo contra a condição humana de possuir um corpo não é a mesma coisa que o antigo desprezo pelas necessidades da vida; a sujeição à necessidade era apenas um dos aspectos da existência corpórea, e uma vez libertado dessa necessidade o corpo era capaz daquela aparência pura que os gregos chamavam de beleza.”

se o uso da expressão vita activa, como aqui o proponho, está em manifesta contradição com a tradição, é que duvido não da validade da experiência subjacente à distinção, mas antes da ordem hierárquica inerente a ela desde o início.” “o enorme valor da contemplação na hierarquia tradicional embaçou as diferenças e articulações no âmbito da própria vita activa (…) a despeito das aparências, essa condição não foi essencialmente alterada pelo moderno rompimento com a tradição nem pela inversão final da sua ordem hierárquica, em Marx e Nietzsche. A estrutura conceitual permaneceu mais ou menos intacta, e isso se deve à própria natureza do ato de <virar de cabeça para baixo> os sistemas filosóficos ou os valores atualmente aceitos, isto é, à natureza da própria operação.” Agora, dá a mão a Heidegger.

o sábio estóico deixou de ser um cidadão do seu país e passou a ser um cidadão do universo.”

Ao discutir formas asiáticas de adoração e as crenças em um Deus invisível, Heródoto menciona explicitamente que, em comparação com esse Deus transcendente (como diríamos hoje), situado além do tempo, da vida e do universo, os deuses gregos eram antropophyeis, i.e., tinham a mesma natureza e não apenas a mesma forma do homem.” “Os homens são <os mortais>, as únicas coisas mortais que existem, porque, ao contrário dos animais, não existem apenas como membros de uma espécie cuja vida imortal é garantida pela procriação.” “Essa vida individual difere de todas as outras coisas pelo curso retilíneo do seu movimento, que, por assim dizer, trespassa o movimento circular da vida biológica.”

Homero ainda não conhece a palavra pragmata, que em Platão (ta ton anthropon pragmata) é mais bem traduzida como <negócios humanos> e tem a conotação de inquietação e futilidade.”

só os melhores (os aristoi), que constantemente provam serem os melhores (aristeuein, verbo que não tem equivalente em nenhuma outra língua) e que <preferem a fama imortal às coisas mortais>, são realmente humanos” “Essa era ainda a opinião de Heráclito, opinião da qual dificilmente se encontra equivalente em qualquer filósofo depois de Sócrates.” “é somente em Platão que a preocupação com o eterno e a vida do filósofo são vistas como inerentemente contraditórias e em conflito com a luta pela imortalidade, que é o modo de vida do cidadão, o bios politikos.”

nunc stans (<aquilo que é agora>)”

Politicamente falando, se morrer é o mesmo que <deixar de estar entre os homens>, a experiência do eterno é uma espécie de morte, e a única coisa que a separa da morte real é que ela não é definitiva, porque nenhuma criatura viva pode suportá-la durante muito tempo.”

A queda do Império Romano demonstrou claramente que nenhuma obra de mãos mortais pode ser imortal”

nem mesmo a ascendência do secular na era moderna e a concomitante inversão da hierarquia tradicional entre ação e contemplação foram suficientes para resgatar do oblívio a procura da imortalidade”

nem um animal nem um deus é capaz de ação: o bardo canta feitos de deuses e homens, não histórias de deuses e histórias de homens. De modo análogo, a Teogonia de Hesíodo trata não dos feitos dos deuses, mas da gênese do mundo (116)”

Essa reação especial entre e ação e estar junto parece justificar plenamente a antiga tradução zoon politikon de Aristóteles como animal socialis, que já encontramos em Sêneca e depois, com Tomás de Aquino, tornou-se a tradução consagrada: homo est naturaliter politicus, id est, socialis. Melhor que qualquer teoria elaborada, essa substituição inconsciente do político pelo social revela até que ponto havia sido perdida a original compreensão grega da política. É significativo, mas não decisivo, que a palavra <social> seja de origem romana e não tenha equivalente na língua ou no pensamento gregos.” “somente com o ulterior conceito de uma societas generis humani, uma <sociedade da espécie humana>, é que o termo <social> começa adquirir o sentido geral de condição humana fundamental.”

Ou a cidade desagregava a família, com o tempo, ou não poderia perdurar” Fustel de Coulanges “Não só o abismo entre o lar e a cidade era muito mais profundo na Grécia do que em Roma, mas somente na Grécia a religião olímpica, que era a religião de Homero e da cidade-Estado, era separada da religião mais antiga da família e do lar, e superior a esta. Enquanto Vesta, a deusa da lareira, passou a ser a protetora de uma <lareira da cidade> e tornou-se parte do culto político oficial após a unificação e segunda fundação de Roma, sua equivalente grega”

A tradução literal das últimas linhas de Antígona (1350-54) é a seguinte: <Mas as grandes palavras, neutralizando (ou revidando) os grandes golpes dos soberbos, ensinam a compreensão na velhice.> O conteúdo dessas linhas é tão enigmático para a compreensão moderna que raramente se encontra um tradutor que ouse dar a elas seu sentido estrito. Uma exceção é a tradução de Hölderlin: <Grosse Blicke aber, / Grosse Streiche der hohen Schultern / Vergeltend, / Sie haben im Alter gelehrt, zu denken.> Uma anedota contada por Plutarco ilustra, em nível muito menos elevado, a ligação entre agir e falar. Certa vez, um homem aproximou-se de Demóstenes e disse o quanto foi violentamente espancado. <Mas>, disse Demóstenes, <não sofreste nada do que estás me dizendo>. O outro levantou a voz em seguida e exclamou: <Eu não sofri nada?><Agora>, disse Demóstenes, <escuto a voz de quem foi ofendido e sofreu> (Vidas, <Demóstenes>). Um último vestígio dessa antiga conexão entre o discurso e o pensamento, ausente em nossa noção de exprimir o pensamento por meio de palavras, pode ser encontrado na popular frase de Cícero: ratio et oratio.”

a maioria das ações políticas, na medida em que permanecem fora da esfera da violência, são realmente realizadas por meio de palavras; mais fundamentalmente, o ato de encontrar as palavras certas no momento certo, independentemente da informação ou comunicação que transmitem, constitui uma ação.” “Na pólis, a ação e o discurso separaram-se e tornaram-se atividades cada vez mais independentes. (…) Característico desse desdobramento é o fato de que todo político era chamado de <rétor> e que a retórica, a arte de falar em público, em oposição à dialética, que era a arte do discurso filosófico, era definida por Aristóteles como a arte da persuasão (cf. Retórica, 1354a12ss., 1355b26ss.). (A distinção, aliás, vem de Platão, Górgias, 448.) É nesse sentido que devemos compreender a opinião grega acerca do declínio de Tebas, atribuído ao fato de terem os tebanos abandonado a retórica em favor do exercício militar (veja-se Jacob Burckhardt, Griechische Kulturgeschichte, ed. Kroener, III, 190).”

Ser político, viver em uma pólis, significava que tudo era decidido mediante palavras e persuasão, e não força e violência. Para os gregos, forçar pessoas mediante violência, ordenar ao invés de persuadir, eram modos pré-políticos de lidar com as pessoas típicos da vida fora da pólis, característicos do lar e da vida em família, em que o chefe da casa imperava com poderes incontestes e despóticos, ou da vida nos impérios bárbaros da Ásia, cujo despotismo era freqüentemente comparado à organização doméstica.” rePOLInização familiar

A antiga liberdade do cidadão romano desapareceu quando os imperadores romanos adotaram o título de dominus, <ce nom qu’Auguste et que Tibère encore repoussaient comme une malédiction et une injure> (H. Wallon, Histoire de l’esclavage dans l’antiquité (1847), III, 21).”

O pensamento político que corresponde a esse desdobramento já não é a ciência política, e sim a <economia nacional> ou a <economia social>” “Assim, é-nos difícil compreender que, segundo o pensamento dos antigos sobre esses assuntos, o próprio termo <economia política> teria sido contraditório: pois o que fosse <econômico>, relacionado com a vida do indivíduo e a sobrevivência da espécie, não era assunto político, mas doméstico por definição.”

Não pretendemos negar com isso que o Estado-nação e sua sociedade surgiram do reino feudal e do feudalismo, em cuja estrutura a família e a casa têm importância jamais igualada na Antiguidade Clássica. A <nação> medieval era um conglomerado de famílias”

Coulanges vê na lei ateniense que tornou dever filial sustentar os pais a prova da perda do poder paterno. Contudo, o poder paterno só era limitado quando entrava em conflito com os interesses da cidade, e nunca em benefício do membro da família como indivíduo. Assim, a prática de vender crianças e enjeitar [deserdar] filhos pequenos foi exercida durante toda a Antiguidade (cf. R. H. Barrow, Slavery in the Roman Empire (1928))”

O que impediu a pólis de violar as vidas privadas dos seus cidadãos, e a fez ver como sagrados os limites que cercavam cada propriedade, não foi o respeito pela propriedade privada como a conhecemos, mas o fato de que, sem possuir uma casa, um homem não podia participar dos assuntos do mundo porque não tinha nele lugar algum que fosse propriamente seu. Até Platão, cujos planos políticos previam a abolição da propriedade privada e a expansão da esfera pública ao ponto de aniquilar completamente a vida privada, ainda falava com grande reverência de Zeus Herkeios, o protetor das fronteiras, e chamava de divinos os horoi, os limites entre os Estados, sem nisso ver qualquer contradição. É interessante notar que havia cidades gregas onde os cidadãos eram obrigados por lei a dividir entre si suas colheitas e consumi-las em comum, embora cada um deles tivesse propriedade absoluta e inconteste do seu pedaço de terra.”

a violência é o ato pré-político de liberar-se da necessidade da vida para conquistar a liberdade no mundo.” “ser um escravo significava estar sujeito, também, à violência praticada pelo homem. Essa <infelicidade> dupla e redobrada da escravidão é inteiramente independente do efetivo bem-estar subjetivo do escravo. Assim, um homem livre e pobre preferia a insegurança de um mercado de trabalho que mudasse diariamente a uma ocupação regular e garantida; esta última, por lhe restringir a liberdade de fazer o que desejasse a cada dia, já era considerada servidão (douleia), e até o trabalho árduo e penoso era preferível à vida tranqüila de muitos escravos domésticos. (…) vd. Xenofonte – Memorabilia (ii.8)

Ser livre significava nem governar nem ser governado. Segundo Coulanges, todas as palavras gregas e latinas que exprimem algum tipo de governo de um homem sobre os outros, como rex, pater, anax, basileus, referiam-se originariamente a relações domésticas e eram nomes que os escravos davam a seus senhores.”

A igualdade, portanto, longe de estar ligada à justiça, como nos tempos modernos, era a própria essência da liberdade” Finalmente um lugar para aplicar o lema francês.

Em alemão, a palavra Volkswirtschaftslehre sugere que existe um sujeito coletivo da atividade econômica”

O que continua a ser surpreendente é que tenha sido Maquiavel o único teórico político pós-clássico que, em um extraordinário esforço para restaurar a antiga dignidade da política, percebeu o abismo e compreendeu até certo ponto a coragem necessária para transpô-lo, que o descreveu na elevação <do Condottiere de uma baixa posição para um alto posto> vd. Discursos, Livro II, Cap. 13.”

<Já no tempo de Sólon, a escravidão era considerada pior que a morte> (Robert Schlafer, <Greek theories of slavery from Homer to Aristotle>, Harvard studies in classical philology (1936), 47.)” “convém lembrar que a maioria dos escravos era de inimigos derrotados. E os escravos gregos eram geralmente da mesma nacionalidade que os seus senhores; haviam demonstrado sua natureza escrava por não terem cometido suicídio e, como a coragem era a virtude política par excellence, haviam demonstrado com isso sua indignidade <natural>. A atitude em relação aos escravos mudou no Império Romano, não só devido à influência do estoicismo, mas porque uma proporção muito maior da população escrava era escrava de nascimento.”

Era <[vida] boa> exatamente porque, tendo dominado as necessidades do mero viver, tendo se libertado do trabalho e da obra e superado o anseio inato de sobrevivência comum a todas as criaturas vivas, deixava de ser limitada ao processo biológico da vida.” !!!

O primeiro eloqüente explorador da intimidade e, até certo ponto, o seu teórico foi Jean-Jacques Rousseau, que, de modo bastante característico, é o único grande autor ainda citado freqüentemente pelo primeiro nome.” “A intimidade do coração, ao contrário do lar privado, não tem lugar objetivo e tangível no mundo, e a sociedade contra a qual ela protesta e se afirma não pode ser localizada com a mesma certeza que o espaço público.”

A observação de Sêneca, que, ao discutir a utilidade de ter escravos altamente instruídos (que sabem de cor todos os clássicos) para um senhor supostamente um tanto ignorante, comenta: <O que a casa sabe, o senhor sabe> (Ep. 27:6, citado por Barrow).”

o domínio público era reservado à individualidade; era o único lugar em que os homens podiam mostrar quem realmente eram e o quanto eram insubstituíveis.”

É o mesmo conformismo, a suposição de que os homens se comportam ao invés de agir em relação aos demais, que está na base da moderna ciência da economia, cujo nascimento coincidiu com surgimento da sociedade e que, juntamente com seu principal instrumento técnico, a estatística, se tornou a ciência social por excelência.” “A economia clássica pressupunha que o homem, na medida em que é um ser ativo, age exclusivamente por interesse próprio e é movido por um único desejo, o desejo de aquisição. A introdução, por Adam Smith, de uma <mão invisível para promover um fim que não fazia parte da intenção (de ninguém)> demonstra que mesmo esse mínimo de ação, com a sua motivação uniforme, contém ainda demasiada iniciativa imprevisível para o estabelecimento de uma ciência. Marx desenvolveu a economia clássica mais ainda ao substituir os interesses individuais e pessoais por interesses de grupo ou de classe, e ao reduzir esses interesses de classe a duas classes principais, de capitalistas e operários, de sorte que só lhe restou um conflito em que a economia clássica enxergava uma multidão de conflitos contraditórios. O motivo pelo qual o sistema econômico de Marx é mais consistente e coerente, e, portanto, aparentemente muito mais <científico> que os de seus predecessores, reside primordialmente na construção do <homem socializado>, que é um ser ainda menos ativo que o <homem econômico> da economia liberal.”

Aplicar à política ou à história a lei dos grandes números e dos longos períodos equivale a obliterar voluntariamente o próprio objeto dessas duas” “Politicamente, isso significa que, quanto maior é a população de qualquer corpo político, maior é a probabilidade de que o social, e não o político, constitua o domínio público. Os gregos, cuja cidade-Estado foi o corpo político mais individualista e menos conformista que conhecemos, tinham plena consciência do fato de que a pólis, com a sua ênfase na ação e no discurso, só poderia sobreviver se o número de cidadãos permanecesse restrito. Grandes números de pessoas amontoadas desenvolvem uma inclinação quase irresistível na direção do despotismo, seja o despotismo de uma pessoa ou o do governo da maioria” Imagine só 9 bilhões de Aloísios…

Estatisticamente, isso resulta em um declínio da flutuação. (…) A uniformidade estatística não é de modo algum um ideal científico inócuo; é sim o ideal político, não mais secreto, de uma sociedade que, inteiramente submersa na rotina da vida cotidiana, aceita pacificamente a concepção científica inerente à sua própria existência.”

Não Karl Marx, mas os próprios economistas liberais tiveram de introduzir a <ficção comunista>, i.e., supor a existência de um único interesse da sociedade como um todo, que com <uma mão invisível> guia o comportamento dos homens e produz a harmonia de seus interesses conflitantes.”

Myrdal – The political element in the development of economic theory

O que Marx não compreendeu – e em seu tempo seria impossível compreender – é que os germes da sociedade comunista estavam presentes na realidade de um lar nacional, e o que atravancava o completo desenvolvimento dela não era qualquer interesse de classe como tal, mas somente a já obsoleta estrutura monárquica do Estado-nação.”

O que tradicionalmente chamamos de Estado e de governo cede lugar aqui à mera administração – um estado de coisas que Marx previu corretamente como o <definhamento do Estado>, embora estivesse errado ao presumir que somente uma revolução pudesse provocá-lo, e mais errado ainda quando acreditou que essa completa vitória da sociedade significaria o eventual surgimento do <reino da liberdade>.”

a economia, que altera padrões de comportamento somente nesse campo bastante limitado da atividade humana, foi finalmente sucedida pela pretensão oniabrangente das ciências sociais, que, como <ciências do comportamento>, visam a reduzir o homem como um todo, em todas as suas atividades, ao nível de um animal comportado e condicionado. Se a economia é a ciência da sociedade em suas primeiras fases, quando suas regras de comportamento podiam ser impostas somente a determinados setores da população e a uma parcela de suas atividades, o surgimento das <ciências do comportamento> indica claramente o estágio final desse desdobramento, quando a sociedade de massas já devorou todas as camadas da nação e o <comportamento social> converteu-se em modelo de todas as áreas da vida.”

Todas as palavras européias para <trabalho> – o latim e o inglês labor, o grego ponos, o francês travail, o alemão Arbeit – significam dor e esforço e são usadas também para as dores do parto. Labor tem a mesma raiz etimológica que labare (<cambalear sob uma carga>); ponos e Arbeit têm as mesmas raízes etimológicas que <pobreza> (penia em grego e Armut em alemão). Mesmo Hesíodo, tido como um dos poucos defensores do trabalho na Antiguidade, via ponon alginoenta (<o trabalho penoso>) como o primeiro dos males que atormentavam os homens (Teogonia, 226). Quanto ao uso grego, conferir G. Herzog-Hauser, Ponos, em Pauly-Wissowa. As palavras alemãs Arbeit e arm derivam ambas do germânico arbma-, que significava solitário e desprezado, abandonado. Veja-se Kluge & Götze, Etymologisches Wörterbuch (1951). No alemão medieval, usam-se essas palavras para traduzir labor, tribulatio, persecutio, adversitas, malum (cf. Klara Vontobel, Das Arbeitsethos des deutschen Protestantismus (Dissertation, Berna, 1946)).”

A tão citada observação de Homero – de que Zeus retira metade da excelência (areté) de um homem no dia em que ele sucumbe à escravidão (Odisséia, 17:320ss.) – é colocada na boca de Eumeu, ele mesmo um escravo, significando uma mera afirmação objetiva, e não uma crítica ou um julgamento moral. O escravo perde a excelência porque perde a admissão ao domínio público, onde a excelência pode se revelar.”

Embora nos tenhamos tornado excelentes na atividade do trabalho que realizamos em público, a nossa capacidade de ação e de discurso perdeu muito de seu antigo caráter desde que a ascendência do domínio social baniu estes últimos para a esfera do íntimo e do privado. Essa curiosa discrepância não passou despercebida do público, que geralmente a atribui a uma suposta defasagem entre nossas capacidades técnicas e nosso desenvolvimento humanístico em geral, ou entre as ciências físicas, que alteram e controlam a natureza, e as ciências sociais, que ainda não sabem como alterar e controlar a sociedade.”

Para nós, a aparência – aquilo que é visto e ouvido pelos outros e por nós mesmos – constitui a realidade. Em comparação com a realidade que decorre do ser visto e ouvido, mesmo as maiores forças da vida íntima – as paixões do coração, os pensamentos do espírito, os deleites dos sentidos – levam uma espécie de existência incerta e obscura, a não ser que, e até que, sejam transformadas, desprivatizadas e desindividualizadas, por assim dizer, de modo que assumam um aspecto adequado à aparição pública. Esse é também o motivo pelo qual é impossível <traçar o perfil de qualquer escravo que viveu […]. Até alcançarem a liberdade e a notoriedade, todos os escravos são tipos obscuros, mais que pessoas> (Barrow, Slavery in the Roman Empire, p. 156).”

Goethe observou certa vez que envelhecer é <retirar-se gradualmente da aparência> (stufenweises Zurücktretenaus der Erscheinung); a verdade dessa observação, bem como o aspecto real desse processo de desaparecimento, tornam-se bastante tangíveis nos autorretratos dos grandes mestres quando velhos – Rembrandt, Leonardo, etc. –, nos quais a intensidade dos olhos parece iluminar e presidir uma carne que fenece.”

Dada a sua inerente não-mundanidade (worldlessness), o amor só pode ser falsificado e pervertido quando utilizado para fins políticos, como a transformação ou a salvação do mundo.”

O moderno encantamento com <pequenas coisas>, embora pregado pela poesia do início do século XX em quase todas as línguas européias, encontrou sua apresentação clássica no petit bonheur do povo francês. Desde o declínio de seu outrora vasto e glorioso domínio público, os franceses tornaram-se mestres na arte de serem felizes entre <pequenas coisas>, no espaço de suas quatro paredes, entre a cômoda e a cama, a mesa e a cadeira, entre o cachorro, o gato e o vaso de flores, estendendo a essas coisas um cuidado e uma ternura que, em um mundo onde a industrialização rápida extermina constantemente as coisas de ontem para produzir os objetos de hoje, podem até parecer o último recanto puramente humano do mundo.”

Encontrar um vínculo entre as pessoas suficientemente forte para substituir o mundo foi a principal tarefa política da primeira filosofia cristã; e foi Agostinho quem propôs edificar sobre a caridade não apenas a <fraternidade> cristã, mas todas as relações humanas. Essa caridade, porém, muito embora a sua desmundanidade (worldlessness) corresponda claramente à experiência humana geral do amor, é ao mesmo tempo nitidamente diferente dele por ser algo que, como o mundo, está entre os homens”

A não mundanidade como um fenômeno político só é possível com a premissa de que o mundo não durará; mas, com tal premissa, é quase inevitável que a não mundanidade venha, de uma forma ou de outra, a dominar a cena política. Foi o que sucedeu após a queda do Império Romano e parece estar ocorrendo novamente em nosso tempo – embora por motivos diferentes e de forma muito diversa, e talvez bem mais desalentadora.”

Se o mundo deve conter um espaço público, não pode ser construído apenas para uma geração e planejado somente para os que estão vivos, mas tem de transcender a duração da vida de homens mortais.”

nas condições modernas, é tão improvável que alguém aspire sinceramente à imortalidade terrena que possivelmente temos razão de ver nela apenas a vaidade.”

o que importa não é que haja falta de admiração pública pela poesia e pela filosofia no mundo moderno, mas sim que essa admiração não constitui um espaço no qual as coisas são salvas da destruição pelo tempo.”

Verlassenheit

embora a condição dos escravos fosse provavelmente um pouco melhor em Roma que em Atenas, é bastante característico que um escritor romano, Plínio, o Moço, tenha acreditado que, para os escravos, a casa do senhor era o mesmo que a res publica para os cidadãos.” “Essa atitude <liberal>, que podia, em certas circunstâncias, originar escravos muito prósperos e altamente educados, significou apenas que o fato de ser próspero não tinha qualquer realidade na pólis grega, e que ser filósofo não tinha muita importância na república romana.” “Os escravos romanos desempenharam um papel muito maior na cultura romana que o dos escravos gregos na Grécia, onde, por outro lado, o papel destes últimos na vida econômica foi muito mais importante (cf. Westermann, em Pauly-Wissova, p. 984).”

Coulanges (A cidade antiga, Anchor, 1956) afirma: <O verdadeiro significado de familia é propriedade: designa o campo, a casa, dinheiro e escravos> (p. 107). Mas essa <propriedade> não é vista como vinculada à família; pelo contrário, <a família é vinculada ao lar, o lar é ligado ao solo> (p. 62). O importante é que <a fortuna é imóvel como o lar e o túmulo aos quais está vinculada. O homem é que se vai> (p. 74).”

O peculium (as <posses privadas de um escravo>) podia representar somas consideráveis e mesmo incluir escravos próprios (vicarii). Barrow fala da <propriedade que mesmo o mais humilde de sua classe possuía> (Slavery in the Roman Empire, p. 122. Esta obra constitui a melhor descrição do papel do peculium).”

Coulanges menciona uma observação de Aristóteles de que, nos tempos antigos, o filho não podia ser cidadão enquanto o pai estivesse vivo; quando este morria, somente o filho mais velho gozava de direitos políticos.”

todos podiam participar dos mistérios, mas a ninguém era lícito falar deles.” Karl Kerenyi, Die Geburt der Helena (1943-45)

a idéia de que a atividade política é fundamentalmente o ato de legislar, embora de origem romana, é essencialmente moderna e encontrou sua mais alta expressão na filosofia política de Kant”

A palavra pólis tinha originariamente a conotação de algo como <muro-circundante> (ring-wall) e, ao que parece, o latim urbs exprimia também a noção de um <círculo> e derivava da mesma raiz de orbis. Encontramos a mesma relação na palavra inglesa <town>, que, originariamente, como o alemão Zaun, significava cerca (cf. R. B. Onians, The origins of European thought (1954), p. 444, n. 1).”

Os <Livros dos Costumes> ingleses ainda traziam uma <nítida distinção entre o artífice e o cidadão livre, o franke homme da cidade. (…) Se um artífice se tornasse tão rico que desejasse vir a ser um homem livre, devia renegar a sua arte e desfazer-se de todos os seus instrumentos> (W. J. Ashley)”

Caso o dono de uma propriedade preferisse ampliá-la ao invés de utilizá-la para viver uma vida política, era como se ele sacrificasse prontamente a sua liberdade e voluntariamente se tornasse aquilo que o escravo era contra sua vontade, ou seja, um servo da necessidade. Essa me parece ser a solução do <conhecido enigma com que se depara no estudo da história econômica do mundo antigo, o fato de ter a indústria se desenvolvido até certo ponto, mas tenha estancado inesperadamente de realizar o progresso que se podia esperar […], (considerando-se o fato de que) os romanos demonstravam eficiência e capacidade de organização em larga escala em outros setores, nos serviços públicos e no exército> (Barrow, op. cit., p. 109-110). Esperar a mesma capacidade de organização em questões privadas como em <serviços públicos> parece ser um preconceito devido às condições modernas. Max Weber, em seu notável ensaio (<Agrarverhältnisse im Altertum>, Gesammelte Aufsätze zur Sozial und Wirtschaftsgeschichte (1924)), já havia insistido sobre o fato de que as cidades antigas eram mais <centros de consumo que de produção>, e que o antigo proprietário de escravos era um <rentier e não um capitalista (Unternehmer)> (p. 13, 22 ss. e 144). A indiferença dos autores antigos no tocante a questões econômicas, aliada à falta de documentos a esse respeito, aumenta o peso do argumento de Weber.”

Todas as histórias da classe operária, isto é, uma classe de pessoas completamente destituídas de propriedade e que vivem somente da obra de suas mãos, comportam o mesmo ingênuo pressuposto de que sempre existiu tal classe. Contudo, como vimos, nem mesmo os escravos eram destituídos de propriedade na Antiguidade, e geralmente se verifica que os chamados trabalhadores livres da Antiguidade não passavam de <vendeiros, negociantes e artífices livres> (Barrow, p. 126). M. E. Park (The plebs urbana in Cicero’s day (1921)) conclui, portanto, que não existiam trabalhadores livres, visto que o homem livre parecia ser sempre algum tipo de proprietário. W. J. Ashley resume a situação na Idade Média até o século XV: <Não existia ainda uma grande classe de assalariados, uma ‘classe operária’ no sentido moderno da expressão. Chamamos hoje de ‘operários’ a um grupo de homens entre os quais alguns indivíduos podem, realmente, ser promovidos a mestres, mas cuja maioria jamais pode esperar galgar uma posição mais alta. No século XIV, porém, trabalhar alguns anos como diarista era apenas um estágio pelo qual os homens mais pobres tinham que passar, enquanto a maioria provavelmente se estabelecia como mestre-artífice assim que terminava o aprendizado> (An introduction to English economic history and theory, p. 93-94).”

Conferir o engenhoso comentário sobre a frase <a propriedade é um roubo> que ocorre na Théorie de la proprieté, p. 209-210, de Proudhon, publicada postumamente, na qual ele apresenta a propriedade em sua <natureza egoísta e satânica> como o <meio mais eficaz de resistir ao despotismo sem derrubar o Estado>.”

Logo que ingressou no domínio público, a sociedade assumiu o disfarce de uma organização de proprietários (property-owners), que, ao invés de requererem o acesso ao domínio público em virtude de sua riqueza, exigiram dele proteção para o acúmulo de mais riqueza.”

Devo confessar que não vejo em que se baseiam os economistas liberais da sociedade atual (que hoje se chamam de conservadores) para justificar seu otimismo, quando afirmam que a apropriação privada de riqueza será bastante para proteger as liberdades individuais – ou seja, que desempenhará o mesmo papel da propriedade privada. Em uma sociedade de detentores de empregos, essas liberdades só estão seguras na medida em que são garantidas pelo Estado, e ainda hoje são constantemente ameaçadas, não pelo Estado, mas pela sociedade, que distribui os empregos e determina a parcela de apropriação individual.”

É verdade que a riqueza pode ser acumulada a tal ponto que nenhuma vida individual será capaz de consumi-la, de sorte que a família, mais que o indivíduo, vem a ser sua proprietária. No entanto, a riqueza não deixa de ser algo destinado ao uso e ao consumo, não importa quantas vidas individuais ela possa sustentar. Somente quando a riqueza se transformou em capital, cuja função principal era gerar mais capital, é que a propriedade privada igualou ou avizinhou a permanência inerente ao mundo partilhado em comum.”

CABEÇALISMO: “Quando à história da palavra <capital> como derivada do latim caput, que, na legislação romana, era empregada para designar o principal de uma dívida, veja-se W. J. Ashley, An introduction to English economic history and theory, p. 429 e 433, n. 183. Somente no século XVIII os autores passaram a empregar essa palavra no sentido moderno de <riqueza investida de forma a trazer proveito>.”

A contradição óbvia desse moderno conceito de governo, em que a única coisa que as pessoas têm em comum são os seus interesses privados, já não deve nos incomodar como ainda incomodava Marx, pois sabemos que a contradição entre o privado e o público, típica dos estágios iniciais da era moderna, foi um fenômeno temporário que trouxe a completa extinção da diferença entre os domínios privado e público, a submersão de ambos na esfera do social.”

A teoria econômica medieval ainda não concebia o dinheiro como denominador comum e como padrão, mas considerava-o como um dos consumptibiles.”

a propriedade moderna perdeu seu caráter mundano e passou a situar-se na própria pessoa, isto é, naquilo que o indivíduo somente podia perder juntamente com a vida. Historicamente, a premissa de Locke, de que o trabalho do corpo de uma pessoa é a origem da propriedade, é mais que duvidosa: no entanto, dado o fato de que já vivemos em condições nas quais a única propriedade em que podemos confiar é o nosso talento e a nossa força de trabalho, é mais do que provável que ela venha a se tornar verdadeira.”

A necessidade e a vida são tão intimamente aparentadas e conectadas que a própria vida é ameaçada quando se elimina totalmente a necessidade. (…) (As modernas discussões sobre a liberdade, nas quais esta última nunca é vista como um estado objetivo da existência humana, mas constitui um insolúvel problema de subjetividade, de uma vontade inteiramente indeterminada ou determinada, ou resulta da necessidade, evidenciam o fato de que já não se percebe uma diferença objetiva e tangível entre ser livre e ser forçado pela necessidade.) [Sartre]”

a <socialização do homem> (Marx) é mais eficazmente realizada por meio da expropriação, mas esta não é a única maneira. Nesse, como em outros aspectos, as medidas revolucionárias do socialismo ou do comunismo podem muito bem ser substituídas por uma <decadência>, mais lenta, porém não menos certa, do domínio privado em geral e da propriedade privada em particular.” [!]

Pierre Brizon, Histoire du travail et des travailleurs (4. ed., 1926), p. 184, quanto às condições de trabalho em uma fábrica do século XVII.”

nec ulla magis res aliena quam publica”

no instante em que uma boa obra se torna pública e conhecida, perde o seu caráter específico de bondade” “<Não dês tuas esmolas perante os homens, para seres visto por eles.> A bondade só pode existir quando não é percebida, nem mesmo por aquele que a faz; quem quer que se veja a si mesmo no ato de fazer uma boa obra deixa de ser bom (…) <Que a tua mão esquerda não saiba o que faz a tua mão direita.>

Talvez seja essa curiosa qualidade negativa da bondade, a ausência de manifestação fenomênica exterior, o que torna o aparecimento de Jesus de Nazaré na história um evento tão profundamente paradoxal; certamente parece ser por isso que ele pensava e ensinava que nenhum homem pode ser bom: <Por que me chamais de bom? Ninguém é bom a não ser um, isto é, Deus.> A mesma convicção se expressa no relato talmúdico dos 36 homens justos, em atenção aos quais Deus salva o mundo (…) Isso nos lembra a grande percepção de Sócrates de que nenhum homem pode ser sábio, da qual nasceu o amor à sabedoria, ou filo-sofia”

Sempre houve tentativas de dar vida ao que jamais pode sobreviver ao momento fugaz do ato, e todas elas sempre levaram ao absurdo. Os filósofos da Antiguidade tardia, que exigiam de si mesmo serem sábios, eram absurdos ao afirmar serem felizes quando queimados vivos dentro do famoso Touro de Falera. E não menos absurda é a exigência cristã de ser bom e oferecer a outra face, quando não é tomada como metáfora, mas tentada como um autêntico modo de vida.” Abraão e o milagre inaudito

Mesmo quando o filósofo decide, com Platão, deixar a <caverna> dos assuntos humanos, não precisa esconder-se de si mesmo” “O filósofo sempre pode contar com a companhia dos pensamentos, ao passo que as boas ações não podem ser companhia para ninguém” “Além disso, os pensamentos podem ser transformados em objetos tangíveis que, como a página escrita ou o livro impresso, se tornam parte do artifício humano.”

a bondade e o desamparo têm muito mais relevância para a política que a sabedoria e a solitude; mas somente a solitude pode constituir um autêntico modo de vida, na figura do filósofo, ao passo que a experiência muito mais geral do desamparo está em tal contradição com a condição humana da pluralidade que simplesmente não pode ser suportada durante muito tempo: requer a companhia de Deus, a única testemunha imaginável das boas obras, para que não venha a aniquilar inteiramente a existência humana.”

as <novas ordens> que, por <salvar a religião de sua destruição por conta da licenciosidade dos prelados e dos chefes da Igreja>, ensinam as pessoas a serem boas e a não <resistir ao mal> -, em decorrência do que <os governantes perversos podem fazer todo o mal que quiserem>.” Maquiavel – Discursos, Livro III, Capítulo I.

No capítulo seguinte, Karl Marx será criticado. Isso é lamentável em uma época em que tantos escritores que outrora ganharam a vida pela apropriação, tácita ou explícita, da grande riqueza de idéias e intuições marxianas, decidiram tornar-se antimarxistas profissionais; no decurso de tal processo, um deles até descobriu que o próprio Karl Marx era incapaz de se sustentar [to make a living], esquecendo-se por um instante das gerações de autores que ele <sustentou> [supported].”

a declaração feita por Benjamin Constant, quando se sentiu compelido a atacar Rousseau: <J’éviterai certes de me joindre aux détracteurs d’un grand homme. Quand le hasard fait qu’en apparence je me rencontre avec eux sur un seul point, je suis en défiance de moi-même; et pour me consoler de paraître un instant de leur avis […] j’ai besoin de désavouer [repudiar] et de flétrir [conservar distantes de mim], autant qu’il est en moi, ces prétendus auxiliaires.>[Cours de politique constitutionelle]

Mais uma vez, encontramos aqui completa unanimidade: a palavra <trabalho> [labor], compreendida como um substantivo, jamais designa o produto final, o resultado da ação de trabalhar, mas permanece como um substantivo verbal classificado com o gerúndio, enquanto o nome do próprio produto é invariavelmente derivado da palavra para obra (…) a forma verbal da palavra <obra> se tornou um tanto antiquada. Em ambas as línguas, alemão e francês, diferentemente do uso corrente do inglês labor, as palavras travailler e arbeiten quase perderam seu significado original de dor e atribulação (…) Grimm (Wörterbuch): <Währendin älterer Sprache die Bedeutung von molestia und schwerer Arbeit vorherrschte, die von opus, opera, zurücktrat, tritt umgekehrt in der heutigen diese vor und jene erscheint seltener.> É interessante também o fato de que os substantivos work, oeuvre, Werk apresentam uma tendência crescente de serem usados em relação a obras de arte nas três línguas.”

J-P. Vernant: <Le terme (dêmiourgoi), chez Homère et Hésiode, ne qualifie pas à l’origine l’artisan en tant que tel, comme ‘ouvrier’: il définit toutes les activités qui s’exercent en dehors du cadre de l’oikos, en faveur d’un public, dêmos: les artisans – charpentiers et forgerons – mais non moins qu’eux les devins, les héraults, les aèdes.>

Burckhardt menciona que não se conhece nenhum tratado sobre escultura. Em vista dos muitos ensaios sobre música e poesia, é provável que não se trate de acidente da tradição, como não é acidental o fato de conhecermos tantos relatos acerca do grande sentimento de superioridade e até da arrogância de famosos pintores, dos quais não existem correspondentes quando se trata de escultores. Essa valoração dos pintores e dos escultores sobreviveu muitos séculos. Encontramo-la ainda na Renascença, quando a escultura era classificada entre as artes servis, enquanto a pintura tinha uma posição intermediária entre as artes liberais e as servis (veja-se Otto Neurath…)”

Aristóteles, Política 1256a30ss.: <Há grandes diferenças nos modos de vida humanos. Os mais preguiçosos são os pastores, pois conseguem alimento sem trabalho (ponos) a partir de animais domésticos, e gozam de tempo livre (skholazousin)>” “O leitor moderno em geral tem de estar ciente de que aergia (preguiça) e skholê não são a mesma coisa. A preguiça tinha as mesmas conotações que tem para nós, e uma vida de skholê não era considerada uma vida indolente. Não obstante, o equacionamento de skholê com a inatividade é característico de uma evolução ocorrida dentro da pólis. Assim, Xenofonte nos conta que Sócrates fôra acusado de haver citado um verso de Hesíodo: <A obra não é uma desgraça, mas sim a preguiça.> A acusação era que Sócrates havia instilado em seus discípulos um espírito escravo (Memorabilia 1:2:56). Historicamente, é importante ter em mente a diferença entre o desprezo com que, nas cidades-Estados gregas, eram vistas todas as ocupações não políticas, resultante da enorme demanda de tempo e de energia dos cidadãos, e o desprezo anterior, mais original e mais geral, pelas atividades que serviam apenas para sustentar a vida – ad vitae sustentatione, como são definidas as opera servilia ainda no século XVIII. No mundo de Homero, Páris e Odisseu ajudam na construção de suas casas e a própria Nausicaa lava as roupas dos irmãos etc. Tudo isso faz parte da autossuficiência do herói homérico, de sua independência e da supremacia autônoma de sua pessoa. Nenhuma obra é sórdida quando significa maior independência; a mesma atividade pode ser sinal de servilismo se o que estiver em jogo não for a independência pessoal, e sim a mera sobrevivência, se não for uma expressão de soberania, mas de sujeição à necessidade.”

A opinião de que o trabalho e a obra eram desdenhados na Antiguidade pelo fato de que somente escravos os exerciam é um preconceito dos historiadores modernos.”

Não é surpreendente que a distinção entre trabalho e obra tenha sido ignorada na Antiguidade Clássica.”

O motivo da promoção do trabalho na era moderna foi a sua <produtividade>; e a noção aparentemente blasfema de Marx de que o trabalho (e não Deus) criou o homem, ou de que o trabalho (e não a razão) distingue o homem dos outros animais, era apenas a formulação mais radical e consistente de algo com que toda a era moderna concordava.” “Parece que foi Hume, e não Marx, o primeiro a insistir em que o trabalho distingue o homem do animal (Adriano Tilgher, Homo Faber (1929); ed. inglesa: Work: what it has meant to men through the ages (1930)); Como o trabalho não desempenha qualquer papel importante na filosofia de Hume, esse fato tem interesse apenas histórico; para ele, essa característica não tornava a vida humana mais produtiva, mas somente mais árdua e mais dolorosa que a vida animal.” “Eine unmittelbare [imediata] Konsequenz davon, dass der Mensch dem Produkt seiner Arbeit, seiner Lebenstätigkeit [condição vital], seinem Gattungswesen [condição natural, neologismo especificamente marxiano] entfremdet [alienada] ist, ist die Entfremdung des Menschen vom dem Menschen” Jugendschriften, p. 89 “dass der Arbeiter zum Produkt seiner Arbeit als einem fremden Gegenstand sich verhält [se comporta como]” Jugends., p. 83

Se o trabalho não deixa atrás de si vestígio permanente, o pensamento não deixa absolutamente coisa alguma de tangível. Por si mesmo, o pensamento jamais se materializa em objetos. Sempre que o operário [worker] intelectual deseja manifestar seus pensamentos, tem de usar as mãos e adquirir qualificação manual como qualquer outro que realiza uma obra.” Eis o nosso botar a mão na massa!

a lembrança prepara o intangível e o fútil para sua materialização final”

Cícero – De officiis

A classificação da agricultura entre as artes liberais é, naturalmente, especificamente romana. Não se deve a alguma <utilidade> especial da lavoura, como suporíamos, mas antes tem a ver com a idéia romana de patria, segundo a qual o ager Romanus, e não só a cidade de Roma, é o lugar ocupado pelo domínio público.”

em toda a história antiga, os serviços <intelectuais> dos escribas, quer atendessem a necessidades do domínio público quer a do domínio privado, eram realizadas por escravos e classificados consoante a condição deles. Somente a burocratização do Império Romano e a concomitante ascensão política e social dos imperadores levaram a uma reavaliação dos serviços <intelectuais>. Antes desse enaltecimento dos serviços públicos, os escribas eram classificados na mesma categoria dos vigias de edifícios públicos ou mesmo daqueles que conduziam os gladiadores à arena” “ele se assemelha mais ao <criado doméstico> de Adam Smith que a qualquer outro, ainda que a sua função seja menos manter intacto o processo da vida e proporcionar sua regeneração que cuidar da manutenção das várias máquinas burocráticas gigantescas, cujos processos consomem os seus serviços e devoram os seus produtos tão rápida e impiedosamente quanto o processo biológico da vida. <O trabalho de algumas das mais respeitáveis categorias da sociedade não produz, como no caso dos criados domésticos, valor algum>, diz Adam Smith, incluindo entre elas <todo o exército e a marinha>, <os funcionários públicos> e as profissões liberais, tais como as dos <clérigos, advogados, médicos, homens de letras de toda espécie>. A obra dessas pessoas, <como a declamação dos atores, a arenga do orador ou a canção do músico […] perece no próprio instante de sua produção> (A riqueza das nações, Livro I, p. 295-296, Ed. Everyman). É óbvio que Smith não encontraria dificuldade alguma para classificar o nossos <funcionários de escritório>.

É duvidoso que qualquer pintura fosse jamais tão admirada quanto a estátua do Zeus de Fídias em Olímpia, cujo poder mágico, segundo se dizia, fazia qualquer um esquecer suas aflições e penas; quem não a tinha visto vivera em vão etc.”

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O que os bens de consumo são para a vida humana, os objetos de uso são para o mundo humano.”

Sem a lembrança e sem a reificação de que a lembrança necessita para sua realização – e que realmente a tornam, como afirmavam os gregos, a mãe de todas as artes –, as atividades vivas da ação, do discurso e do pensamento perderiam sua realidade ao fim de cada processo e desapareceriam como se nunca houvessem existido.”

Sem um mundo no qual os homens nascem e do qual se vão com a morte, haveria apenas um imutável eterno retorno, a perenidade imortal da espécie humana como a de todas as outras espécies animais. Uma filosofia da vida que não chegue, como Nietzsche, à afirmação do <eterno retorno> (eiwige Wiederkehr) como o princípio supremo de todo ente simplesmente não sabe do que está falando.” “Somente quando ingressam no mundo feito pelo homem os processos da natureza podem ser descritos como crescimento e declínio”

Trabalho é a eterna necessidade natural de efetuar o metabolismo entre o homem e a natureza.” Das Kapital, v. I, Parte 1, Cap. 1, Seção 2 / Parte 3, Cap. 5.

A despeito de hesitações ocasionais, Marx permaneceu convencido de que <Milton produziu o Paraíso Perdido pela mesma razão pela qual o bicho-da-seda produz seda> (Theories of surplus value, Londres, 1951, p. 186).”

Do ponto de vista da natureza, é a obra que é destrutiva, mais que o trabalho, uma vez que o processo da obra subtrai a matéria das mãos da natureza sem a devolver a esta no curso rápido do metabolismo natural do corpo vivo.”

Hércules, entre cujos 12 <trabalhos> heróicos constava o de limpar os estábulos de Augias. (…) Mas a luta que o corpo humano trava diariamente para manter limpo o mundo e evitar-lhe o declínio tem pouca semelhança com feitos heróicos; a persistência que ela requer, para que se repare novamente a cada dia o esgotamento de ontem, não é coragem, e o que torna o esforço tão doloroso não é o perigo, mas a implacável repetição.”

O indício duradouro do trabalho produtivo é o seu produto material – geralmente um artigo de consumo. Essa curiosa formulação ocorre em Thorstein Veblen, The Theory of the leisure class [em breve no Seclusão], 1917, p. 44.”

reificação (Vergegenständlichung)” “mundo objetivo de coisas (gegenständlichen Welt)” “O termo vergegenständlichen não ocorre muito freqüentemente em Marx, mas, quando ocorre, é sempre em um contexto crucial. Cf. Jugends., p. 88: <Das praktische Erzeugen einer gegenständlichen Welt, die Bearbeitung der unorganischen Natur ist die Bewährung [prova] des Menschen als eines bewussten Gattungswesens (…) (Das Tier [máquina]) produziert unter der Herrschaft [linha de produção, cadeia de comando] des unmittelbaren Bedürfnisses [necessidades imediatas], während der Mensch selbst frei vom physischen Bedürfnis produziert und erst wahrhaft produziert in der Freiheit von demselben.>” (…) Das Kapital (v. I, Parte 3, Cap. 5): <(Die Arbeit) ist vergegenständlicht und der Gegenstand ist verarbeiter [processado, digerido]>. O jogo de palavras em torno de Gegenstand torna obscuro o que de fato sucede no processo: por meio da reificação, uma coisa nova é produzida, mas o <objeto> que esse processo transformou em coisa é, do ponto de vista do processo, apenas matéria-prima, e não uma coisa. (A tradução inglesa editada pela Modern Library, p. 201, deixa escapar o significado do texto alemão e, assim, esquiva-se do equívoco.)” “<Des Prozess erlischt [se extingue, termina, subsume] im Produkt> op. cit. Quando Marx insiste que <o processo de trabalho termina no produto>, esquece sua própria definição desse processoo como o <metabolismo entre o homem e a natureza>, no qual o produto é imediatamente <incorporado>, consumido e destruído pelo processo vital do corpo.” “As <boas coisas> destinadas ao consumo jamais perdem completamente seu caráter natural, e o grão de trigo jamais desaparece totalmente no pão como a árvore desapareceu na mesa.”

L’être et le travail (1949), de Jules Vuillemin, é um bom exemplo do que acontece quando se tenta resolver as contradições e equívocos do pensamento de Marx. Isso só é possível se se abandona inteiramente a evidência fenomênica e se começa a tratar os conceitos de Marx como se constituíssem, por si mesmos, um complicado quebra-cabeça de abstrações.” “Kautsky perguntou a Marx em 1881 se ele não pretendia editar suas obras completas, ao que Marx respondeu: <Primeiro, é preciso escrever essas obras> (Kautsky, Aus der Frühzeit des Marxismus, 1935, p. 53).”

Contradições fundamentais e flagrantes como essas raramente ocorrem em escritores de segunda categoria; no caso dos grandes autores, conduzem ao cerne de sua obra. No caso de Marx, cuja lealdade e integridade na descrição dos fenômenos, tal como estes se apresentavam aos seus olhos, são indubitáveis, as discrepâncias importantes, observadas por todos os estudiosos de sua obra, não podem ser atribuídas à diferença <entre o ponto de vista científico do historiador e o ponto de vista moral do profeta> (Edmund Wilson), nem a um movimento dialético que exigisse o negativo, ou o mal, para produzir o positivo, ou o bem. O fato é que, em todos os estágios de sua obra, ele define o homem como um animal laborans, e então o conduz para uma sociedade na qual essa força, a maior e mais humana de todas, já não é necessária. Ficamos com a alternativa muito angustiante entre a escravidão produtiva e a liberdade improdutiva.

A mais grosseira superstição da era moderna – de que <dinheiro produz dinheiro> – e sua mais aguda intuição política – de que poder gera poder – devem sua plausibilidade à metáfora subjacente da fertilidade natural da vida. De todas as atividades humanas somente o trabalho, e não a ação nem a obra, é interminável, prosseguindo automaticamente em consonância com a vida, fora do escopo das decisões voluntárias ou dos propósitos humanamente significativos.”

<A bênção ou a alegria> do trabalho é o modo humano de experimentar a pura satisfação de estar vivo que temos em comum com todas as criaturas vivas; e é ainda o único modo de os homens também poderem permanecer e voltear com contento no círculo prescrito pela natureza, labutando e descansando, trabalhando e consumindo, com a mesma regularidade feliz e sem propósito com a qual o dia e a noite, a vida e a morte sucedem um ao outro. A recompensa das fadigas e penas repousa na fertilidade da natureza, na confiança serena de que aquele que, nas fadigas e penas, fez sua parte, permanece uma parte da natureza, no futuro de seus filhos e nos filhos de seus filhos. (…) Segundo Gêneses, o homem (adam) fôra criado para cuidar e zelar pelo solo (adamah), como o seu próprio nome, que é a forma masculina de <solo>, indica (Gn 2:5, 2:7, 2:15). <Nem havia ainda Adam para cultivar adamah (…) Formou, pois, o Senhor Deus a Adam do pó de adamah (…). E Ele, Deus, tomou a Adam e pô-lo no jardim do Éden, para ele o cultivar e guardar> (utilizo aqui a tradução de Martin Buber e Franz Rosenzweig, Die Schrift (Berlim, n.d.)). A palavra <cultivar>, leawod, que mais tarde se tornou a palavra para trabalhar em hebraico, tem a conotação de <servir>. A maldição (3:17-19) [maldita é a terra; devorarás a ti mesmo sem cessar] não menciona essa palavra, mas o significado é claro: o serviço para o qual o homem havia sido criado tornava-se agora servidão. O corrente mal-entendido popular da maldição se deve a uma interpretação inconsciente do Antigo Testamento à luz do pensamento grego. Esse mal-entendido é geralmente evitado pelos autores católicos. Conferir, por exemplo, Jacques Leclerc, Leçons de droit naturel, v. IV, Parte 2, <Travail, proprieté>, 1946, p. 31: <La peine du travail est le résultat du péché original […] L’homme non déchu eût travaillé dans la joie, mais il eût travaillé>; ou J. Chr. Nattermann, Die moderne Arbeit, soziologisch und theologisch betrachtet [O trabalho moderno, analisado sociológica e teologicamente], 1953, p. 9. É interessante, nesse contexto, comparar a maldição do Ant. Test. com a explicação aparentemente semelhante da aspereza do trabalho em Hesíodo. Diz o poeta que os deuses, para punir o homem, esconderam dele a vida, de sorte que ele tinha de procurá-la, ao passo que aparentemente tudo o que precisava fazer antes era colher os frutos da terra nos campos e nas árvores. Aqui, a maldição consiste não apenas na aspereza do trabalho, mas no próprio trabalho.”

Não existe felicidade duradoura fora do ciclo prescrito de exaustão dolorosa e regeneração prazerosa; e tudo o que desequilibra esse ciclo – a pobreza e a miséria nos quais a exaustão é seguida pela penúria ao invés da regeneração, ou grande riqueza e uma vida inteiramente isenta de esforço na qual o tédio toma o lugar da exaustão e os moinhos da necessidade, do consumo e da digestão trituram até a morte, impiedosa e esterilmente, um corpo humano impotente – arruína a felicidade elementar que advém de se estar vivo.”

Como nenhuma teoria política anterior ao socialismo e ao comunismo propusera estabelecer uma sociedade inteiramente destituída de propriedade, e como nenhum governo, antes do século XX, demonstrara séria inclinação para expropriar seus cidadãos, o conteúdo da nova teoria não podia ser inspirado pela necessidade de proteger os direitos de propriedade contra uma possível intrusão da administração governamental. O fato é que, naquela época, ao contrário de agora, quando todas as teorias da propriedade encontram-se obviamente na defensiva, os economistas não estavam absolutamente na defensiva; ao contrário, eram abertamente hostis a toda a esfera do governo que, na melhor das hipóteses, era tido como um <mal necessário>, um <reflexo da natureza humana>, e, na pior, como parasita da vida da sociedade que sem ele seria sadia.”

O homem pobre não é senhor de si mesmo (pênes ôn kai heautou mê kratôn) (Sétima Carta, 351A). Nenhum dos autores clássicos jamais pensou no trabalho como uma possível fonte de riqueza. Segundo Cícero, a propriedade é adquirida por antiga conquista, vitória ou divisão legal (aut vetere occupatione aut victoria aut lege) (De officiis, 1:21).”

O que Marx tinha ainda em comum com Locke era a pretensão de ver o processo de crescimento da riqueza como um processo natural, seguindo automaticamente suas leis, fora dos intuitos e decisões voluntárias. Se alguma atividade humana haveria de estar, de alguma forma, envolvida em tal processo, só podia ser uma <atividade> corporal cujo funcionamento natural não pudesse ser interrompido, mesmo se se desejasse.” Curiosa coincidência entre “liberais”.

LOCKE O MORIBUNDO: “o corpo realmente passa a ser a quintessência de toda propriedade, uma vez que é a única coisa que não se pode compartilhar, ainda que se desejasse. Nada, de fato, é menos comum e menos comunicável – e, portanto, mais seguramente protegido contra a visibilidade e a audibilidade do domínio público – que o que se passa dentro do nosso corpo, seus prazeres e suas dores, seu trabalho e seu consumo. (…) nada expele o indivíduo mais radicalmente do mundo que a concentração exclusiva na vida corporal, concentração à qual o homem é compelido pela escravidão ou pelo extremo da dor insuportável. Quem, por algum motivo, desejar tornar inteiramente <privada> a existência humana, independente do mundo e consciente apenas de seu próprio estar vivo, deve basear seus argumentos nessas experiências (…) a experiência <natural> subjacente à independência estóica e epicurista em relação ao mundo não é o trabalho nem a escravidão, mas a dor. A felicidade alcançada no isolamento do mundo e desfrutada dentro das fronteiras da existência privada do indivíduo jamais pode ser outra coisa senão a famosa <ausência de dor>, uma definição com a qual qualquer variante consistente do sensualismo tem de concordar. O hedonismo, a doutrina que afirma que somente as sensações corporais são reais, é apenas a forma mais radical de um modo de vida não-político, totalmente privado, a verdadeira realização do lathe biôsas kai mê politeuesthai de Epicuro (<viver oculto e não se importar com o mundo>).

Normalmente, a ausência de dor é a condição corporal suficiente para a experiência do mundo; somente se o corpo não está irritado, e, por meio da irritação, lançado para dentro de si mesmo, nossos sentidos corporais podem funcionar normalmente e receber o que lhes é oferecido.”

Parece-me que certos tipos de vícios em drogas, moderados e um tanto freqüentes, geralmente atribuídos a propriedades formadoras de hábito dessas drogas, talvez se devam ao desejo de repetir o prazer alguma vez experimentado com o alívio da dor, acompanhado por sua intensa sensação de euforia. O próprio fenômeno era bem conhecido na Antiguidade, ao passo que na literatura moderna encontro o único apoio para minha suposição em Isak Dinesen [pseudônimo de Karen Blixen], <Converse at night in Copenhagen> (Last tales, 1957, p. 388ss.), em que ela considera <a cessação da dor> um dos <três tipos de felicidade perfeita>. Platão já se opunha àqueles que, <ao deixarem de sentir dor, acreditam firmemente ter atingido a meta do […] prazer> (Rep., 585A), mas admite que esses <prazeres misturados> que se seguem à dor ou à privação são mais intensos que os prazeres puros, como o de cheirar um aroma agradável ou o de contemplar figuras geométricas. Curiosamente, foram os hedonistas que tornaram o assunto confuso e não quiseram admitir que o prazer da cessação da dor fosse mais intenso que o <prazer puro>, para não falar da mera ausência da dor. Assim é que Cícero acusava Epicuro de ter confundido a mera ausência de dor com o prazer do alijamento da dor (cf. V. Brochard, Études de philosophie ancienne et de philosophie moderne, 1912, p. 252ss.).”

Realmente, a dor causada por uma espada ou a cócega provocada por uma pluma nada me diz da qualidade ou sequer da existência mundana da espada ou da pluma. É característico de todas as teorias que argumentam contra a capacidade dos sentidos de nos fornecer o mundo que retirem a visão de sua posição como o mais alto e mais nobre dos sentidos, e substituam-na pelo tato ou o gosto que, na verdade, são os sentidos mais privados, ou seja, aqueles nos quais o corpo, ao perceber um objeto, sente primeiramente a si mesmo. Todos os pensadores que negam a realidade do mundo exterior teriam concordado com Lucrécio, que disse: <Pois o tato e nada mais que o tato (por tudo o que homens chamam sagrado) é a essência de todas as nossas sensações corporais> (The nature of the universe, p. 72). Isso, porém, não é suficiente: o tato ou o gosto em um corpo não-irritado ainda transmite demais a realidade do mundo: quando como um prato de morangos, sinto o gosto dos morangos e não o próprio gosto; ou, para usar um exemplo de Galileu, quando <passo a mão, primeiro sobre uma estátua de mármore, depois sobre um homem vivo>, percebo o mármore e o corpo vivo, e não primeiramente a minha mão a tocá-los. Assim, ao tentar demonstrar que as qualidades secundárias, como cores, gostos, cheiros, <não passam de meros nomes (que) residem unicamente no corpo sensível>, Galileu é forçado a desistir do seu próprio exemplo e a introduzir a sensação de ser titilado por uma pluma, com o que conclui: <Acredito que as várias qualidades atribuídas aos corpos naturais, tais como gostos, cheiros, cores e outras, possuem precisamente existência semelhante e não maior (Il Saggiatore, em Opere, IV, p. 333ss.; tradução citada por E. A. Burtt, Metaphysical foundations of modern science, 1932).” “Seguindo linha semelhante de raciocínio, Descartes diz: <O mero movimento de uma espada que corta parte de nossa pele causa-nos dor, mas nem por isso nos faz perceber o movimento ou a forma da espada. E é certo que essa sensação de dor não é menos diferente do movimento que a provoca […] do que são as sensações que temos de cores, sons, cheiros ou sabores (Principles, Parte 4; trad. por Haldane e Ross, Philosophical works, 1911).”

dupla dor: o doloroso esforço envolvido na reprodução da própria vida e na vida da espécie.”

Em uma sociedade de proprietários, em contraposição a uma sociedade de trabalhadores ou de assalariados, é ainda o mundo, e não a abundância natural nem a mera necessidade da vida, que está no centro do cuidado e da preocupação humanos.”

Somente se a vida da sociedade como um todo, ao invés da vida limitada dos indivíduos, é considerada como sujeito gigantesco do processo de acumulação, pode esse processo seguir totalmente livre e em plena velocidade, isento dos limites impostos pela duração da vida individual e pela propriedade possuída individualmente.”

O que todas essas teorias [filosofia do trabalho, evolução natural, desenvolvimento histórico] têm em comum, nas várias ciências – economia, história, biologia, geologia –, é o conceito de processo, virtualmente desconhecido antes da era moderna.”

Se, na virada do século (com Nie. e Bergson), a vida, e não o trabalho, foi proclamada <criadora de todos os valores>, essa glorificação do mero dinamismo do processo vital aboliu aquele mínimo de iniciativa presente até mesmo em atividades que, como o trabalho e a procriação, são impostas ao homem pela necessidade.”

Marx predisse corretamente, embora com injustificado júbilo, o <definhamento> do domínio público nas condições de um desenvolvimento desenfreado das <forças produtivas da sociedade>; e estava igualmente certo, isto é, consistente com a sua concepção do homem como um animal laborans, quando previu que os <homens socializados> gozariam sua liberação do trabalho naquelas atividades estritamente privadas e essencialmente sem-mundo que hoje chamamos de <passatempos> (hobbies). Na sociedade comunista ou socialista, todas as profissões se tornariam, por assim dizer, passatempos (hobbies): não haveria pintores, mas apenas pessoas que, entre outras coisas, gastariam seu tempo também com a pintura; ou seja, pessoas que <hoje fazem uma coisa, amanhã fazem outra, que caçam pela manhã, pescam à tarde, criam gado ao anoitecer, são críticos após o jantar, conforme julgarem conveniente, sem por isso jamais chegarem a ser caçadores, pescadores, pastores ou críticos> (Deutsche Ideologie, p. 22 e 373).”

Os produtos do trabalho, produtos do metabolismo do homem com a natureza, não permanecem no mundo tempo suficiente para se tornarem parte dele, e a própria atividade do trabalho, concentrada exclusivamente na vida e em sua manutenção, esquece-se do mundo até o extremo da não-mundanidade.” Majin Boo e a eterna “coisidade”

O fato de que a escravidão e o banimento no lar constituíam, de modo geral, a condição social de todos os trabalhadores antes da era moderna deve-se basicamente à própria condição humana; a vida, que para todas as outras espécies animais é a própria essência do seu ser, torna-se um ônus para o homem em virtude de sua inata <repugnância à futilidade>.”

Omnis vita servitium est.” Sêneca, Da tranqüilidade da alma

A condição humana é tal que a dor e o esforço não são meros sintomas que podem ser eliminados sem que se transforme a própria vida”

Se alguém soubesse que o mundo acabaria quando ele morresse, ou logo depois, esse mundo perderia toda a sua realidade, como perdeu entre os primeiros cristãos, na medida em que estavam convencidos de que as suas expectativas escatológicas seriam imediatamente realizadas. A confiança na realidade da vida, ao contrário, depende quase exclusivamente da intensidade com que a vida é experimentada, do impacto com que ele se faz sentir.”

Já se observou muitas vezes que aquilo que a vida dos ricos perde em vitalidade, em proximidade com as <boas coisas> da natureza, ganha em refinamento, em sensibilidade às coisas belas do mundo. O fato é que a capacidade humana de vida no mundo implica sempre uma capacidade de transcender e alienar-se dos processos da vida, enquanto a vitalidade e a vivacidade só podem ser conservadas na medida em que os homens se disponham a arcar com o ônus, as fadigas e as penas da vida.”

instrumentos humanos dotados de fala (o instrumentum vocale, como eram chamados os escravos no lar, entre os antigos)”

o duplo trabalho da vida: manutenção e geração

a vida de um escravo testemunhava diariamente o fato de que a <vida é escravidão> (…) O perigo aqui é óbvio. (…) sua liberdade é sempre conquistada mediante tentativas, nunca inteiramente bem-sucedidas, de libertar-se da necessidade. (…) é ainda provável que as enormes mudanças da revolução industrial, no passado, e as mudanças ainda maiores da revolução atômica, no futuro, permaneçam como mudanças do mundo, e não mudanças da condição básica da vida humana na Terra.

As ferramentas e instrumentos, que podem suavizar consideravelmente o esforço do trabalho, não são produtos do trabalho, mas da obra; não pertencem ao processo do consumo, mas são parte integrante do mundo de objetos de uso. (…) Nenhuma obra pode ser reproduzida sem ferramentas, e o nascimento do homo faber e o surgimento de um mundo de coisas feito pelo homem são, na verdade, contemporâneos da descoberta de ferramentas e de instrumentos.”

os serviços de um único criado jamais podem ser inteiramente substituídos por uma centena de aparelhos na cozinha ou por meia dúzia de robôs no subsolo (…) Um testemunho curioso e inesperado desse fato é que ele pôde ser previsto milhares de anos antes de se dar o fabuloso desenvolvimento moderno de instrumentos e de máquinas. Em tom meio fantasioso e meio irônico, Aristóteles imaginou, certa vez, aquilo que se tornou realidade tempos depois, ou seja, que <cada ferramenta fosse capaz de executar sua própria obra quando se lha ordenasse […] como as estátuas de Dédalo ou as trípodes de Hefesto que, segundo diz o poeta, ‘ingressaram por conta própria na assembléia dos deuses’>. Assim, a <lançadeira teceria e o plectro tocaria a lira sem que uma mão os guiasse>. E prossegue afirmando que isso significaria realmente que o artífice já não necessitaria de assistentes humanos, mas não que os escravos domésticos pudessem ser dispensados.”

o processo vital que exige o trabalho é uma atividade interminável, e o único <instrumento> à sua altura teria de ser um perpetuum mobile, isto é, o instrumentum vocale, tão vivo e ativo quanto o organismo a que serve.” Arednt não conheceu a “mulher do Google” ou “do Avast”

enquanto a especialização da obra é essencialmente guiada pelo próprio produto acabado, cuja natureza é exigir diferentes habilidades que são então reunidas e organizadas em um conjunto, a divisão do trabalho, pelo contrário, pressupõe a equivalência qualitativa de todas as atividades singulares para as quais nenhuma habilidade especial é necessária.” “como se fosse um só (…) o oposto da cooperação”

Não importa o que façamos, supostamente o faremos com vistas a <prover nosso próprio sustento>; é esse o veredicto da sociedade, e vem diminuindo rapidamente o número de pessoas capazes de desafiá-lo, especialmente nas profissões que poderiam fazê-lo. A única exceção que a sociedade está disposta a admitir é o artista, que, propriamente falando, é o único <operário> (worker) que restou em uma sociedade de trabalhadores (laboring society).”

não resta nem mesmo a <obra> do artista: ela foi dissolvida no divertir-se (…) Compreende-se que o divertimento do artista desempenha a mesma função que o jogo de tênis no processo vital do trabalho da sociedade ou a que a manutenção de um passatempo desempenha na vida de um indivíduo.”

em toda a Antiguidade Ocidental, a tortura, <a necessidade que nenhum homem pode suportar>, só podia ser aplicada a escravos, que, de qualquer forma, já estavam sujeitos à necessidade. <On croyait recueillir la voix même de la nature dans le cris de la douleur. Plus la douleur pénétrait avant, plus intime et plus vrai sembla être ce témoignage de la chair et du sang> Wallon. A psicologia dos antigos era muito mais cônscia do que nós do elemento de liberdade, de invenção livre, que existe na mentira. Foram as artes da violência, da guerra, da pirataria, e, finalmente, do governo absoluto, que colocaram os vencidos a serviço dos vencedores, e com isso mantiveram a necessidade em suspenso durante o mais longo período de que se tem registro na história”

Wallon demonstra, de modo brilhante, como a posterior generalização estóica de que todos os homens são escravos baseava-se nos desdobramentos do Império Romano, no qual a antiga liberdade foi gradualmente abolida pelo governo imperial, até que finalmente ninguém era livre e todos tinham seu senhor. O momento decisivo ocorreu quando primeiro Calígula e depois Trajano consentiram em ser chamados dominus, palavra usada antes somente para designar o chefe de uma casa. A chamada moralidade escrava da Antiguidade tardia e sua premissa de que não havia diferença real entre a vida do escravo e a vida do homem livre tinham um pano de fundo muito realista.

Talvez não seja exagero dizer que La condition ouvrière (1951), de Simone Weil, é o único livro na imensa literatura sobe a questão do trabalho que lida com o problema sem preconceitos e sem sentimentalismo.”

O perigo da futura automação não é tanto a tão deplorada mecanização e a artificialização da vida natural, quanto o fato de que, a despeito de sua artificialidade, toda a produtividade humana seria sugada por um processo vital enormemente intensificado e seguiria automaticamente, sem dor e sem esforço, o seu ciclo natural sempre-recorrente.”

Calcula-se que, durante a Idade Média, as pessoas raramente trabalhavam mais que a metade dos dias do ano. Havia 141 feriados oficiais (cf. Levasseur).” “superestima-se o progresso alcançado em nosso tempo, uma vez que este é medido em comparação com uma <era sombria>. É possível que a expectativa de vida na maioria dos países altamente civilizados hoje corresponda apenas à de certos séculos da Antiguidade. Não o sabemos, naturalmente, mas somos levados a essa suspeita quando refletimos sobre a idade em que morreram muitas pessoas famosas.”

na ilusão de uma filosofia mecanicista que supõe que a força de trabalho, como qualquer outra energia, não pode ser perdida, de modo que, se não for gasta e exaurida na labuta da vida, nutrirá automaticamente outras atividades <superiores>.” “Cem anos depois de Marx conhecemos a falácia desse raciocínio: o tempo excedente do animal laborans jamais é empregado em algo que não seja o consumo, e quanto maior é o tempo de que ele dispõe, mais ávidos e ardentes são os seus apetites.”

O resultado é aquilo que eufemisticamente é chamado de cultura de massas; e o seu arraigado problema é uma infelicidade universal” “A universal demanda de felicidade e a infelicidade extensamente disseminada em nossa sociedade são alguns dos mais persuasivos sintomas de que já começamos a viver em uma sociedade de trabalho que não tem suficiente trabalho para mantê-la contente.”

<se opor> [staind against]: Isso está implicado no verbo latino obicere, do qual nossa palavra <objeto> é uma derivação tardia, e na palavra alemã Gegenstand, objeto. <Objeto> significa literalmente <algo lançado> ou <posto contra>.”

os homens, a despeito de sua natureza sempre cambiante, podem recobrar sua mesmidade [sameness]”

Somente nós, que erigimos a objetividade de um mundo nosso a partir do que a natureza nos oferece, que o construímos dentro do ambiente natural para assim nos proteger dele, podemos observar a natureza como algo <objetivo>. Sem um mundo interposto entre os homens e a natureza, há eterno movimento, mas não objetividade.”

O uso contém, realmente, certo elemento de consumo, na medida em que o processo de desgaste [wearing-out process] ocorre por meio do contato do objeto de uso com o organismo consumidor vivo, e quanto mais estreito for o contato entre o corpo e a coisa usada, mais plausível parecerá o equacionamento dos dois.”

o homo faber, criador do artifício humano, sempre foi um destruidor da natureza. O animal laborans, que com o próprio corpo e a ajuda de animais domésticos nutre o processo da vida, pode ser o amo e o senhor de todas as criaturas vivas, mas permanece ainda o servo da natureza e da Terra; só o homo faber se porta como amo e senhor de toda a Terra.”

É interessante notar que Lutero, rejeitando conscientemente o compromisso escolástico com a Antiguidade grega e latina, procura eliminar da obra e do trabalho humanos todo e qualquer elemento de produção e fabricação. O trabalho humano, segundo ele, apenas <encontra> os tesouros que Deus colocou na Terra.” “Sage an, wer legt das Silber und Gold in die Berge, dass man es findet? Wer legt in die Äcker [campos] solch grosses Gut als heraus wächst…? Tut das Menschen Arbeit? Ja wohl, Arbeit findet es wohl; aber Gott muss es dahin legen, soll es die Arbeit finden… So finden wir denn, dass alle unsere Arbeit nichts ist denn Gottes Güter finden und aufheben, nichts aber möge machen und erhalten (Luther, Werke, Ed. Walch, V, 1873).

Le travailler travaille pour son oeuvre plutôt que pour lui-même: loi de générosité métaphysique, qui définit l’activité laborieuse” Chenu

Essa qualidade da permanência do modelo ou da imagem, o fato de existir antes que a fabricação comece e de permanecer depois que esta termina, sobrevivendo a todos os possíveis objetos de uso que continua ajudando fazer existir, exerceu uma forte influência na doutrina das idéias eternas de Platão. Na medida em que os seus ensinamentos foram inspirados pela palavra idea ou eidos (<aspecto> ou <forma>), que ele foi o primeiro a usar em um contexto filosófico, eles baseavam-se em experiências de poiêsis, de fabricação (fabrication), e embora Platão empregasse a sua teoria para exprimir experiências muito diferentes e talvez muito mais <filosóficas>, nunca deixou de buscar seus exemplos no campo da produção (making) quando desejava demonstrar a plausibilidade do que dizia. [Interpretações em Platão: o texto mais importante do “casal”] O testemunho de Aristóteles de que foi Pl. quem introduziu o termo idea na terminologia filosófica ocorre no 1º livro de sua Metafísica (987b8). Excelente relato do uso anterior da palavra e do ensinamento de Pl. encontra-se em Gerard F. Else, <The terminology of ideas>, Harvard studies in classical philology, v. XLVII (1936). (…) As palavras eidos e idea referem-se, sem dúvida, a formas e aspectos visíveis, especialmente de criaturas vivas; assim, é improvável que Platão concebesse a doutrina sob a influência de formas geométricas. A tese de Francis M. Cornford (Plato and Parmenides, Ed. Liberal Arts, p. 69-110), de que a doutrina é provavelmente de origem socrática, uma vez que Sócrates procurava definir a justiça em si ou a bondade em si, que não podem ser percebidas pelos sentidos, bem como pitagórica, uma vez que a doutrina da existência (chõrismos) das idéias eternas e separadas de todas as coisas perecíveis implica <a existência separada de uma alma consciente e conhecedora, à parte do corpo e dos sentidos>, parece-me muito convincente. Minha apresentação, porém, deixa em suspenso todos esses pressupostos. Ela se refere simplesmente ao Livro X da República, no qual o próprio Pl. explica sua doutrina tomando <o caso comum> de um artífice que faz camas e mesas <de acordo com a idéia <dessas camas e mesas> (…) Não é preciso dizer que nenhuma dessas explicações vai ao fundo da questão, que é a experiência especificamente filosófica subjacente ao conceito de idéia”

O homo faber é realmente amo e senhor, não apenas porque é o senhor ou se estabeleceu como senhor de toda a natureza, mas porque é senhor de si mesmo e de seus atos.Isso não se aplica ao animal laborans, sujeito às necessidades de sua própria vida, nem ao homem de ação, que depende de seus semelhantes.”

O trabalho, mas não a obra, requer, para obter melhores resultados, uma execução ritmicamente ordenada e, na medida em que muitos operários se aglomeram, exige uma coordenação rítmica de todos os movimentos individuais. A conhecida compilação feita por Karl Bücher, em 1897, de canções rítmicas de trabalho (Arbeit und Rhythmus (6. ed.; 1924)), foi seguida de volumosa literatura de caráter mais científico. Um dos melhores desses estudos (Joseph Schopp, Das deutsche Arbeitslied (1935)) ressalta o fato de que não existem canções da obra, mas somente canções de trabalho. As canções dos artífices são sociais e cantadas após o trabalho. O fato é, naturalmente, que não existe ritmo <natural> algum para a obra. Nota-se às vezes a surpreendente semelhança entre o ritmo <natural> inerente a toda operação de trabalho e o ritmo das máquinas, sem contar as repetidas queixas de que as máquinas impõem ao trabalhador um ritmo <artificial>. (…) Bücher, que acreditava que o <trabalho rítmico é um trabalho espiritual> (vergeistigt), já dizia: <Aufreibend werden nur solchen einförmigen Arbeiten, die sich nicht rhythmisch gestalten lassen> op. cit. p. 443. (…) Hendrik de Man: <diese von Bücher […] gepriesene Welt weniger die des […] handwerkmässig schöpferischen Gewerbes als die der einfachen schieren […] Arbeitsfron (ist)> (Der Kampf und die Arbeitsfreud, p. 244). (…) os próprios operários apresentam razão inteiramente diferente para sua preferência pelo trabalho repetitivo. Preferem-no porque é mecânico e não requer atenção, de sorte que, ao executá-lo, podem pensar em outra coisa. (Podem <geistig wegtreten>, nas palavras de operários berlinenses. Cf. der Rationalisierung (1954), p. 35ss…) Essa explicação é bastante digna de nota, uma vez que coincide com as muito antigas recomendações cristãs quanto aos méritos do trabalho manual, que, por exigir menor atenção, tende a interferir menos na contemplação que as outras ocupações e profissões (cf. Étienne Delaruelle, <Le travail dans les règles monastiques occidentales du 4e au 9e siècle>, Journal de psychologie normale et pathologique, v. XLI, n. 1 (1948)).”

o homem <ajustou-se> a um ambiente de máquinas desde o instante em que as concebeu. Sem dúvida, as máquinas tornaram-se condição tão inalienável de nossa existência como os utensílios e ferramentas o foram em todas as eras anteriores. (…) Nunca houve dúvida de que o homem se ajustava ou precisava de ajuste especial às ferramentas que utilizava, da mesma forma como uma pessoa se ajusta às próprias mãos. (…) enquanto dura a obra nas máquinas, o processo mecânico substitui o ritmo do corpo humano. Mesmo a mais sofisticada ferramenta permanece como serva, incapaz de guiar ou de substituir a mão. Mesmo a mais primitiva máquina guia o trabalho do nosso corpo até finalmente substituí-lo por completo.”

Uma das importantes condições da Rev. Industrial foi a extinção das florestas e a descoberta do carvão mineral como substituto de madeira. (…) Barrow (…) sustenta que o único fator que <impediu a aplicação das máquinas à indústria […] (foi) a inexistência de combustível bom e barato […]”

é somente ao mundo da eletricidade que as categorias do homo faber, para quem todo instrumento é um meio de atingir um fim prescrito, já não se aplicam. Pois agora já não usamos o material como a natureza nos fornece, matando processos naturais, interrompendo-os ou imitando-os. Em todos esses casos, alteramos e desnaturalizamos a natureza para nossos próprios fins mundanos, de sorte que o mundo ou o artifício humano, de um lado, e a natureza, de outro, permanecem como duas entidades nitidamente separadas.”

Diebold: a linha de montagem é o resultado <do conceito da manufatura como um processo contínuo>, e se poderia acrescentar que a automação é o resultado da maquinização (machinization) da linha de montagem.”

Günther Anders, em um interessante ensaio sobre a bomba atômica (Die Antiquiertheit des Menschen (1956)), sustenta de modo convincente, que a palavra <experimento> já não se aplica aos experimentos nucleares envolvendo explosões das novas bombas. Pois era característico dos experimentos o fato de que o espaço no qual ocorriam era estritamente limitado e isolado do meio ambiente. Os efeitos das bombas são tão gigantescos que <seu laboratório tornou-se coextensivo com o globo> (p. 260).”

nossa palavra <natureza>, quer a derivemos da raiz latina nasci, nascer, quer a remetamos à sua origem grega, physis, que vem phyein, surgir de, aparecer por si mesmo.”

Chamamos de automático todo movimento autopropulsado e, portanto, fora do alcance da interferência voluntária ou intencional. (…) As categorias do homo faber e do seu mundo não se aplicam aqui, como jamais poderiam aplicar-se à natureza e ao universo natural.”

a questão não é tanto se somos senhores ou escravos de nossas máquinas, mas se estas ainda servem ao mundo e às coisas do mundo ou se, pelo contrário, elas e o movimento automático de seus processos passaram a dominar e mesmo a destruir o mundo e as coisas.”

Em seu contínuo processo de operação, este mundo de máquinas está perdendo inclusive aquele caráter mundano independente que as ferramentas e utensílios e a primeira maquinaria da era moderna possuíam em tão alto grau. Os processos naturais de que se alimenta o relacionam cada vez mais com o próprio processo biológico, de sorte que os aparelhos, que outrora manejávamos livremente, começam a mostrar-se como se fossem <carapaças integrantes do corpo humano tanto quanto a carapaça é parte integrante do corpo da tartaruga>.”

a madeira justifica matar a árvore e a mesa justifica destruir a madeira.”

todo fim pode novamente servir como meio em algum outro contexto. Em outras palavras, em um mundo estritamente utilitário, todos os fins são constrangidos a serem de curta duração e a transformarem-se em meios para alcançar outros fins. Quanto à interminabilidade da cadeia de meios e fins (o Zweck-progressus in infinitum) e à destruição do significado que lhe é inerente, comparar com Nietzsche, Afor. 666, em Wille zur Macht.” Não entendo que edição é essa que possui mais de 583/594 aforismos! (*)

O ideal de utilidade, como os ideais de outras sociedades, já não pode ser concebido como algo necessário a fim de se obter alguma outra coisa; esse ideal simplesmente impugna o questionamento sobre seu próprio uso. É óbvio que não há resposta à pergunta que Lessing, certa vez, dirigiu aos filósofos utilitaristas do seu tempo: <E qual o uso do uso?> A perplexidade do utilitarismo é que ele é capturado pela cadeia interminável de meios e fins sem jamais chegar a algum princípio que possa justificar a categoria de meios e fim (…) O <a fim de> torna-se o conteúdo do <em razão de>; em outras palavras, a utilidade instituída como significado gera a ausência de significado.” “Só em um mundo estritamente antropocêntrico, onde o usuário, i.e., o próprio homem, torna-se o fim último que põe termo à cadeia infindável de meios e fins, pode a utilidade como tal adquirir a dignidade da significação. A tragédia, porém, é que, no instante em que o homo faber parece ter se realizado nos termos de sua própria atividade, ele passa a degradar o mundo das coisas, que é o fim e o produto final de sua mente e de suas mãos. Se o homem como usuário é o mais alto de todos os fins, <a medida de todas as coisas>, então não somente a natureza, tratada pelo homo faber como o <material quase sem valor> sobre o qual ele opera, mas as próprias coisas <valiosas> tornam-se simples meios e, com isso, perdem o seu próprio <valor> intrínseco.

O utilitarismo antropocêntrico do homo faber encontrou sua mais alta expressão na fórmula de Kant: nenhum homem pode jamais tornar-se um meio para um fim, todo ser humano é um fim em si mesmo. Embora encontremos antes de Kant uma percepção das funestas conseqüências que um desobstruído e desorientado pensamento em termos de meios e fins invariavelmente tem para o domínio político (p.ex., na insistência de Locke em que não se deve permitir que um homem seja dono do corpo de outro ou use a força do seu corpo), é somente em Kant que a filosofia das primeiras fases da era moderna liberta-se inteiramente das trivialidades do bom senso, encontradas sempre onde o homo faber dita os padrões da sociedade. Naturalmente, o motivo disso é que Kant não pretendia formular ou conceitualizar os princípios do utilitarismo do seu tempo, mas, ao contrário, desejava antes de tudo pôr em seu devido lugar a categoria de meios-e-fim e evitar que fosse empregada no campo da ação política. Não obstante, sua fórmula não pode renegar sua origem no pensamento utilitário, como é o caso de sua outra famosa e também inerentemente paradoxal interpretação da atitude do homem em relação aos únicos objetos que não são <para o uso>, a saber, as obras de arte, com as quais ele disse que experimentamos um <prazer sem qualquer interesse>. A expressão de K. é <ein Wohlgefallen ohne alles Interesse> (Kritik der Unteilskraft, ed. Casssirer, V, 272). Pois a mesma operação que faz do homem o <fim supremo> permite-lhe <sujeitar, se puder, toda a natureza a esse fim>, isto é, degradar a natureza e o mundo a simples meios, privado-os de sua dignidade independente. Nem mesmo Kant foi capaz de resolver o dilema ou iluminar a cegueira do homo faber no tocante ao problema do significado sem voltar ao paradoxal <fim em si mesmo>, e essa perplexidade reside no fato de que, embora somente a fabricação, com sua instrumentalidade, seja capaz de construir um mundo, esse mesmo mundo torna-se tão sem valor quanto o material empregado, simples meios para outros fins, quando se permite que os padrões que presidiram o seu surgimento prevaleçam depois que ele foi estabelecido.”

(*) Tudo é uma questão de edição!

I AM AN END (THE SUPREME GOOD, A PRETEXT):

666.

For ages we have always ascribed the value of an action, of a character, of an existence, to the intention, to the purpose for which it was done, acted, or lived: this primeval idiosyncrasy of taste ultimately takes a dangerous turn—provided the lack of intention and purpose in all phenomena comes ever more to the front in consciousness. With it a general depreciation of all values seems to be preparing: <All is without sense.> —This melancholy phrase means: <All sense lies in the intention, and if the intention is absolutely lacking, then sense must be lacking too.> In conformity with this valuation, people were forced to place the value of life in a <life after death,> or in the progressive development of ideas, or of mankind, or of the people, or of man to superman; but in this way the progressus in infinitum of purpose had been reached: it was ultimately necessary to find one’s self a place in the process of the world (perhaps with the disdaemonistic outlook [perspectiva irracional], it was a process which led to nonentity).

In regard to this point, <purpose> needs a somewhat more severe criticism: it ought to be recognised that an action is never caused by a purpose; that an object and the means thereto are interpretations, by means of which certain points in a phenomena are selected and accentuated, at the cost of other, more numerous, points; that every time something is done for a purpose, something fundamentally different, and yet other things

happen; that in regard to the action done with a purpose, the case is the same as with the so-called purposefulness of the heat [Moira] which is radiated from the sun: the greater part of the total sum is squandered [desperdiçada]; a portion of it, which is scarcely worth reckoning, has a <purpose,> has <sense>; that an <end> with its <means> is an absurdly indefinite description, which indeed may be able to command as a precept, as <will,> but presupposes a system of obedient and trained instruments, which, in the place of the indefinite, puts forward a host of determined entities (i.e. we imagine a system of clever but narrow intellects who postulate end and means, in order to be able to grant our only known <end,> the rôle of the <cause of an action,>—a proceeding to which we have no right: it is tantamount to solving a problem by placing its solution in an inaccessible world which we cannot observe).

Finally, why could not an <end> be merely an accompanying feature in the series of changes among the active forces which bring about the action—a pale stenographic symbol stretched in consciousness beforehand, and which serves as a guide to what happens, even as a symbol of what happens, not as its cause?—But in this way we criticise will itself: is it not an illusion to regard that which enters consciousness as will-power, as a cause? Are not all conscious phenomena only final phenomena—the lost links in a chain, but apparently conditioning one another in their sequence within the plane of consciousness? This might be an illusion.

<a Terra em geral e todas as forças da natureza> perdem seu <valor porque não apresentam a reificação resultante da obra> (<Der Wasserfall, wie die Erde überhaupt, wie alle Naturkraft hat keinen Wert, weil er keine in ihm vergegenständlichte Arbeit darstellt>) (Das Kapital, III, 698). Não foi por outro motivo senão essa atitude do homo faber em relação ao mundo que os gregos, em seu período clássico, declararam que todo o campo das artes e ofícios, no qual os homens operavam com instrumentos e faziam algo não pela satisfação de fazê-lo, mas para produzir outra coisa, era banáustico, palavra talvez mais bem-traduzida como <filisteu>, conotando a vulgaridade de pensar e agir em termos de conveniência.”

A instrumentalização de todo o mundo e de toda a Terra, essa ilimitada desvalorização de tudo o que é dado, esse processo de crescente ausência de significado no qual todo fim é transformado em um meio e que só pode ser interrompido quando se faz do próprio homem o amo e senhor de todas as coisas, não provém diretamente do processo de fabricação; pois, do ponto de vista da fabricação, o produto acabado é um fim em si mesmo, uma entidade independente e durável, dotada de existência própria, tal como o homem é um fim em si mesmo na filosofia política de Kant.” “É bastante óbvio que os gregos temiam essa desvalorização do mundo e da natureza, assim como seu inerente antropocentrismo – a opinião <absurda> de que o homem é o ente mais elevado e de que tudo o mais está sujeito às exigências da vida humana (Arist.) (…) Talvez o melhor exemplo do quanto eles estavam conscientes das conseqüências de se considerar o homo faber como a mais elevada possibilidade humana seja o famoso argumento de Platão contra Protágoras e sua declaração aparentemente auto-evidente de que <o homem é a medida de todas as coisas de uso (chrmata), da existência das que existem e da inexistência das que não existem> (Teeteto, 152 & Crátilo, 385E). (Evidentemente, Protágoras não disse que <o homem é a medida de todas as coisas>, como a tradição e as traduções consagradas o fizeram dizer. O suposto dito de Protágoras – <o homem é a medida de todas as coisas> – seria, em grego, anthrôpos metron pantôn, correspondendo, p.ex., à frase de Heráclito: polemos patêr pantón, <o conflito é o pai de todas as coisas>.) O que importa nesse assunto é que Platão percebeu imediatamente que, quando se faz do homem a medida de todas as coisas de uso, é ao homem como usuário e instrumentalizador a quem se relaciona o mundo, e não ao homem como orador, homem de ação ou pensador.” “Nessa interpretação platônica, Protágoras se afigura, realmente, como o primeiro precursor de Kant, pois se o homem é a medida de todas as coisas, então o homem é a única coisa que escapa à relação de meios-e-fim, o único fim em si mesmo, capaz de usar tudo o mais como meio.”

Se se permitir que os critérios do homo faber governem o mundo depois de construído, como devem necessariamente presidir o nascimento desse mundo, então o homo faber finalmente se servirá de tudo e considerará tudo o que existe como simples meios à sua disposição. Julgará cada coisa como se ela pertencesse à categoria de chrêmata ou de objetos de uso, de sorte que, seguindo o ex. de Platão, o vento deixará de ser concebido como força natural, existente por si mesmo, para ser considerado exclusivamente consoante as necessidades humanas de calor e refrigério – e isso, naturalmente, significaria que o vento, como algo objetivamente dado, seria eliminado da experiência humana. Por conta de tais conseqüências, Platão, que no fim da vida lembra mais uma vez n’As Leis (716D) o dito de Protágoras, responde com uma fórmula quase paradoxal: não o homem – que, em virtude de suas necessidades e talentos, quer usar tudo e, portanto, termina por privar todas as coisas de seu valor intrínseco –, mas <o deus é a medida até dos simples objetos de uso>.”

Marx – em um dos muitos apartes que testificam seu eminente senso histórico – observou certa vez que a definição do homem por Benjamin Franklin como um fazedor de instrumentos é tão típica do <ianquismo>, i.e., da era moderna, quanto a definição do homem como um animal político o era da Antiguidade. (DK, p. 358, n. 3)”

No alemão medieval, a palavra Störer [artífice] equivale exatamente à palavra grega dêmiourgos. <Der griechische dêmiourgos heisst ‘Störer’, er geht beim Volk arbeiten, er geht auf die Stör.> Stör significa dêmos (<povo>). (Cf. Jost Trier…1950).”

os tiranos nutriam a ambição, sempre frustrada, de dissuadir os cidadãos da preocupação com os assuntos políticos” Já hoje os Boechats neocons estimulam a participação desenfreada.

O domínio público do homo faber é o mercado de trocas, no qual ele pode exibir os produtos de sua mão e receber a estima que merece. Essa inclinação para a habilidade na exibição pública (showmanship) é intimamente conectada com a <propensão de barganhar, permutar e trocar uma coisa por outra>, que, segundo Adam Smith, distingue os homens dos animais, e possivelmente não menos arraigada que ela. E ele acrescenta, com ênfase: <Ninguém jamais viu um cão fazer uma troca eqüitativa e deliberada de um osso por outro com outro cão> (Wealth of nations, ed. Everyman’s, I, 12).”

A privatividade exigida nos primórdios da era moderna como direito supremo de cada membro da sociedade era efetivamente a garantia de isolamento, sem a qual nenhuma obra pode ser produzida. (…) Esse isolamento em relação aos outros é a condição de vida necessária a toda maestria, que consiste em estar a sós com a <idéia>, a imagem mental da coisa que irá existir. (…) e as palavras <operário> e <mestre> – ouvrier e maître – eram originalmente empregadas como sinônimos. (Levasseur e Pierre Brizon)” “a diferença entre a qualificação do mestre e a ajuda não-qualificada é temporária, como a diferença entre adultos e crianças.”

Sewall – The theory of value before Adam Smith (1901) in: “Publications of the American Economic Association”

O valor é aquela qualidade que nenhuma coisa pode ter na privatividade, mas que adquire automaticamente assim que aparece em público.”

a primeira coisa sobre a qual insistem os professores medievais é que o valor não é determinado pela excelência intrínseca à própria coisa, pois, se fosse assim, uma mosca seria mais valiosa que uma pérola, uma vez que é intrinsecamente mais excelente” George O’Brien – An essay on medieval economic teaching, 1920

Weisskopf – The psychology of economics (1955)

A palavra mais antiga para <valia> (worth), que ainda encontramos em Locke, foi suplantada pela expressão <valor de uso> (use value), aparentemente mais científica.” “a perda de toda valia intrínseca começa com a sua transformação em valores (values) ou mercadorias” “A relatividade universal, o fato de que uma coisa só existe em relação a outras, e a perda do valor intrínseco, o fato de que tudo deixa de possuir valor <objetivo>, independente da avaliação mutável da oferta e da procura, são inerentes ao próprio conceito de valor.” “preço justo”

Mas a resposta de Platão – de que não o homem, mas um <deus é a medida de todas as coisas> – seria um gesto moralizante vazio se realmente fosse verdadeiro que, como presumia a era moderna, a instrumentalidade, disfarçada em utilidade, governa o âmbito do mundo acabado tão exclusivamente quanto governa a atividade por meio da qual o mundo e todas as coisas nele contidas passaram a existir.”

Ainda que a origem histórica da arte tivesse caráter exclusivamente religioso ou mitológico, o fato é que a arte sobreviveu magnificamente à sua separação da religião, da magia e do mito.” Anti-Benjamin

certo pressentimento de imortalidade – não a imortalidade da alma ou da vida, mas de algo imortal alcançado por mãos mortais” Anti-Unamuno

O pensar relaciona-se com o sentimento e transforma seu desalento mudo e inarticulado, do mesmo modo como a troca transforma a ganância crua do desejo e o uso transforma o anseio desesperado das necessidades – até que todos se tornem adequados a adentrar o mundo e serem transformados em coisas, serem reificados. (…) uma capacidade comunicativa e aberta-ao-mundo (world-open) transcende e libera no mundo uma apaixonada intensidade que estava aprisionada no si-mesmo (self).”

Rilke (Aus Taschen-Büchern und Merk-Blättern, 1950):

Aus unbeschreiblicher Verwandlung stammen

solche Gebilde -: Fühl! und glaub!

Wir leidens oft: zu Asche werden Flammen,

doch, in der Kunst: zur Flamme wird der Staub.

Hier ist Magie. In das Bereich des Zaubers

scheint das gemeine Wort hinaufgestuft (…)

und ist doch wirklich wie der Ruf des Taubers,

der nach der unsichtbaren Taube ruft”

é sempre na <letra morta> que o <espírito vivo> deve sobreviver, uma morte da qual ele só pode ser resgatado quando a letra morta entra novamente em contato com uma vida disposta a ressuscitá-lo, ainda que essa ressurreição dos mortos tenha em comum com todas as coisas vivas o fato de que ela também tornará a morrer.”

Na música e na poesia, que são as menos <materialistas> das artes porque seu <material> consiste em sons e palavras, a reificação e a manufatura (workmanship) necessárias são mínimas. O jovem poeta e a criança prodígio na música podem atingir a perfeição sem muito treino e experiência, fenômeno que dificilmente ocorre na pintura, na escultura ou na arquitetura.”

É essa proximidade com a lembrança viva que permite que o poema perdure, retenha sua durabilidade fora da página escrita ou impressa; e, embora a <qualidade> de um poema possa estar submetida a vários padrões diferentes, sua <memorabilidade> inevitavelmente determinará sua durabilidade, i.e., a possibilidade de ficar permanentemente fixado na lembrança da humanidade.”

<fazer um poema> (…) O mesmo se aplica ao alemão dichten, que provavelmente deriva do latim dictare: <das ausgesonnene geistig Geschaffene niederschreiben order zum Nietderschreiben vorsagen> (Grimm, Dicionário) (…) A mesma ênfase no artesanato do poeta está presente na expressão grega para a arte da poesia: tektônes hymnôn.”

COMO ENTENDER MEU NAMORADO”

o processo cognitivo termina. O pensamento, ao contrário, não tem outro fim ou propósito além de si mesmo, e não chega sequer a produzir resultados; não só a filosofia utilitária do homo faber, mas os homens de ação e os entusiastas por resultados nas ciências jamais se cansaram de assinalar quão inteiramente <inútil> é o pensamento – realmente, tão inútil quanto as obras de arte que inspira. E nem mesmo esses produtos inúteis o pensamento pode reivindicar para si, pois estes, como os grandes sistemas filosóficos, dificilmente podem ser propriamente chamados de resultados do pensamento puro (…) é precisamente o processo do pensar que o artista ou o filósofo que escreve têm de interromper e transformar para a reificação materializante de sua obra. A atividade de pensar é tão incessante e repetitiva quanto a própria vida; perguntar se o pensamento tem algum significado configura o mesmo enigma irrespondível que a pergunta sobre o significado da vida”

Por outro lado, a cognição toma parte em todos os processos, não somente nos da obra intelectual ou artística, cuja finalidade pode ser posta à pova e, se não produzir resultados, terá fracassado, como fracassa a maestria do carpinteiro quando ele fabrica uma mesa de duas pernas.”

Os processos mentais que se alimentam da força cerebral são geralmente chamados de inteligência, e essa inteligência pode realmente ser medida em testes de inteligência, da mesma forma como a força física pode ser medida por outros meios. Suas leis, as leis da lógica, podem ser descobertas como outras leis da natureza”

Se fosse verdadeiro que o homem é um animal rationale no sentido em que a era moderna compreendeu essa expressão – ou seja, uma espécie animal que difere das outras pelo fato de ser dotada de uma força cerebral superior –, então as recém-inventadas máquinas eletrônicas, que às vezes para consternação e outras vezes para confusão dos seus inventores, são tão espetacularmente mais <inteligentes> que os seres humanos, seriam realmente homunculi. Na realidade elas são, como todas as máquinas, meras substitutas e aperfeiçoadoras artificiais da força de trabalho humana, adotando o consagrado expediente da divisão do trabalho de subdividir toda operação em seus movimentos constitutivos mais simples – substituindo, p.ex., a multiplicação pela adição iterativa. (…) graças a essa velocidade superior, a máquina pode dispensar a multiplicação, que é o expediente técnico pré-eletrônico para acelerar a adição. Tudo o que os computadores gigantes provaram é que a era moderna estava errada ao acreditar, com Hobbes, que a racionalidade, no sentido de <calcular as conseqüências>, é a mais alta e a mais humana das capacidades do homem, e que os filósofos da vida e do trabalho, Marx ou Bergson ou Nietzsche, estavam certos quando viam nesse tipo de inteligência, que confundiam com a razão, uma mera função do processo vital, ou, como dizia Hume, uma mera <escrava das paixões>.

os homens que agem e falam necessitam da ajuda do homo faber em sua capacidade suprema, i.e., da ajuda do artista, dos poetas e historiadores, dos construtores de monumentos ou escritores, porque sem eles o único produto da atividade dos homens, a estória que encenam e contam, de modo algum sobreviveria. (…) Não precisamos escolher aqui entre Platão e Protágoras, ou decidir se o homem ou um deus deve ser a medida de todas as coisas; o que é certo é que a medida não pode ser nem as necessidades coativas da vida biológica e do trabalho, nem o instrumentalismo utilitário da fabricação e do uso.

Nihil igitur agit nisi tale existens quale patiens fiere debet.”

nada age, a menos que ao agir torne patente seu si-mesmo latente.”

Dante

INCIATIVA & SEGUNDO NASCIMENTO

O Dilema Hindu de Zaratustra: “Os homens podem perfeitamente viver sem trabalhar, obrigando outros a trabalharem para eles; e podem muito bem decidir simplesmente usar e fruir do mundo de coisas sem lhe acrescentar um só objeto útil; a vida de um explorador ou senhor de escravos e a vida de um parasita podem ser injustas, mas certamente são humanas. Por outro lado, uma vida sem discurso e sem ação – e esse é o único modo de vida em que há sincera renúncia de toda aparência e de toda vaidade, na acepção bíblica da palavra – é literalmente morta para o mundo”

Arnold Gehlen – Der Mensch: Seine Natur und seine Stellung in der Welt (1955)

iniciar (como indica a palavra grega archein, <começar>, <conduzir> e, finalmente, <governar>), imprimir movimento a alguma coisa (que é o significado original do termo latino agere).”

para que houvesse um início o homem foi criado, sem que antes dele ninguém o fosse” Sto. Agostinho

Para Agostinho, havia tanta diferença entre os dois começos que ele empregava uma palavra diferente para indicar o começo que é o homem (initium), chamando de principium o início do mundo, que é a tradução consagrada do primeiro versículo da Bíblia. Como se vê em A cidade de Deus 11:32, a palavra principium portava, para Ag., um sentido muito menos radical; o início do mundo <não significa que nada houvesse sido feito antes (uma vez que os anjos o foram)>, enquanto, na frase acima citada, referente ao homem, ele acrescenta explicitamente que ninguém existia antes dele.”

Com a criação do homem, veio ao mundo o próprio princípio do começar”

SURPREENDENTE IMPRESCIÊNCIA: “a origem da vida a partir da matéria inorgânica é uma infinita improbabilidade dos processos inorgânicos, como o é o surgimento da Terra, do ponto de vista dos processos do universo, ou a evolução da vida humana a partir da vida animal. O novo sempre acontece em oposição à esmagadora possibilidade das leis estatísticas e a sua probabilidade que, para todos os fins práticos e cotidianos, equivale à certeza: assim, o novo sempre aparece na forma de um milagre.”

o ato primordial e especificamente humano deve conter, ao mesmo tempo, resposta à pergunta que se faz a todo recém-chegado: <Quem és?>” “A ação muda deixaria de ser ação, pois não haveria mais um ator”

se aqui estivesse em questão apenas o uso da ação como meio para um fim, é evidente que o mesmo fim poderia ser alcançado muito mais facilmente com a violência muda, de tal modo que a ação parece uma substituta pouco eficaz da violência, da mesma forma que o discurso, do ponto de vista da mera utilidade, parece um substituto inadequado da linguagem de signos.”

é quase certo que o <quem>, que aparece tão clara e inconfundivelmente para os outros, permanece oculto para a própria pessoa, à semelhança do daimón, na religião grega, que acompanha cada homem durante toda sua vida, sempre observando por detrás, por cima de seus ombros, de sorte que só era visível para aqueles que ele encontrava.”

deve-se estar disposto a correr o risco de se desvelar, e esse risco não pode ser assumido nem pelo realizador de boas obras, que deve ser desprovido do si-mesmo (self) e manter-se em completo anonimato, nem pelo criminoso, que precisa esconder-se dos outros. Ambos são figuras solitárias, o primeiro é <pró> e o segundo <contra> todos os homens; ficam, portanto, fora do âmbito do intercurso humano e são figuras politicamente marginais, que, em geral, surgem no cenário histórico em épocas de corrupção, desintegração e ruína política.”

soldadodesconhecido

Os monumentos ao <Soldado Desconhecido>, erigidos após a Primeira Guerra Mundial, comprovam a necessidade de glorificação, subsistente ainda na época, de encontrar um <quem>, um alguém identificável a quem quatro anos de carnificina deveriam ter revelado. A frustração desse desejo e a recusa a se resignar ao fato brutal de que o agente da guerra havia sido realmente ninguém inspiraram a construção desses monumentos ao <desconhecido>, a todos aqueles a quem a guerra fracassou em tornar conhecidos, roubando-lhes, com isso, não suas realizações, mas sua dignidade humana. O livro de William Faulkner, Uma fábula (1954), supera em discernimento e clareza quase toda a literatura sobre a I G. M. pelo fato de que o seu herói é o Soldado Desconhecido.”

a notória impossibilidade filosófica de se chegar a uma definição do homem”

A crermos em Xenofonte, Sócrates comparava seu daimonion aos oráculos, e insistia em que ambos deviam ser utilizados somente para os assuntos humanos, em que nada é certo, e não para as questões das artes e ofícios, em que tudo é previsível (ibid., 7-9).”

Na teoria política, o materialismo é pelo menos tão antigo quanto a suposição platônico-aristotélica de que as comunidades políticas (poleis) – e não apenas a vida familiar ou a coexistência de várias unidades familiares (oikiai) – devem sua existência à necessidade material. (…) ambos são precursores da teoria do interesse, já plenamente desenvolvida por Bodin – tal como os reis governam os povos, o Interesse governa os reis.”

Que toda vida individual entre o nascimento e a morte possa afinal ser narrada como uma estória com começo e fim é a condição pré-política e pré-histórica da história (history), a grande estória sem começo nem fim.”

É digno de nota o fato de que Platão, que não tinha indício algum do moderno conceito de história, tenha sido o primeiro a inventar a metáfora do ator que, nos bastidores, por trás dos homens que atuam, puxa os cordões e é responsável pela estória. O deus platônico é apenas um símbolo do fato de que as estórias reais, ao contrário das que inventamos, não têm autor; como tal, é o verdadeiro precursor da Providência, da <mão invisível>, da Natureza, do <espírito do mundo>, do interesse de classe e de outras noções semelhantes mediante as quais os filósofos da história cristãos e modernos tentaram resolver o desconcertante problema de que embora a história deva a sua existência aos homens, obviamente não é, todavia, <feita> por eles.”

o simples fato de que Adam Smith tenha precisado de uma <mão invisível> a guiar as transações econômicas no mercado de trocas mostra claramente que as relações de troca envolvem algo mais que a mera atividade econômica”

embora saibamos muito menos a respeito de Sócrates, que jamais escreveu uma linha sequer nem deixou obra alguma atrás de si, que acerca de Platão ou Aristóteles, sabemos muito melhor e mais intimamente quem foi Sócrates, por conhecermos sua estória, do que sobre quem foi Aristóteles, acerca de cujas opiniões estamos muito mais bem informados.”

Em Homero a palavra hêrôs sem dúvida tinha uma conotação de distinção, mas uma distinção de que era capaz qualquer homem livre. Em parte alguma aparece com o significado ulterior de <semideus>, resultante talvez da deificação dos antigos heróis épicos.” “A dimensão dessa coragem original, sem a qual a ação, o discurso e, portanto, segundo os gregos, a liberdade seriam impossíveis, não é menor se o <herói> for um covarde – pode ser até maior.”

o teatro é a arte política por excelência; somente no teatro a esfera política da vida humana é transposta para a arte. Pelo mesmo motivo, é a única arte cujo assunto é, exclusivamente, o homem em sua relação com os outros homens.”

A crença popular em um <homem forte>, que, isolado dos outros, deve sua força ao fato de estar só, é ou mera superstição, baseada na ilusão de que podemos <produzir> algo no domínio dos assuntos humanos – <produzir> instituições ou leis, p.ex., como fazemos mesas e cadeiras, ou produzir homens <melhores> ou <piores> (Platão já recriminava Péricles por não haver <tornado melhor o cidadão>, pois, no fim de sua carreira, os atenienses eram piores que antes – Górgias, 515) –, ou é, então, a desesperança consciente de toda ação, política e não política, aliada à esperança utópica de que seja possível tratar os homens como se tratam outros <materiais>.”

A história está repleta de exemplos de impotência do homem forte e superior que não sabe como angariar o auxílio ou o agir conjunto (co-acting) de seus semelhantes – fracasso que é freqüentemente atribuído à fatal inferioridade do grande número e ao ressentimento que as pessoas eminentes inspiram nas medíocres.”

Aos dois verbos gregos archein e prattein (<atravessar, <realizar>, <acabar>) correspondem os dois verbos latinos agere e gerere (cujo significado original é <conduzir>). (…) Em ambos os casos, a palavra que originalmente designava apenas a segunda parte da ação, ou seja, sua realização – prattein e gerere –, passou a ser o termo aceito para designar a ação em geral, enquanto a palavra que designava o começo da ação adquiriu um significado especial, pelo menos na linguagem poética. Archein passou a significar, principalmente, <governar> e <liderar>, quando empregada de maneira específica, e agere passou a significar <liderar>, mais do que <pôr em movimento>.”

a força do iniciador e líder mostra-se em sua iniciativa e nos riscos que assume, não na efetiva realização. No caso do governante bem-sucedido, ele pode reivindicar para si aquilo que, na verdade, é a realização de muitos – algo que jamais teria sido permitido a Agamêmnon, que era rei, mas não governante.”

a tentação política por excelência é realmente a hybris, e não a vontade de poder, como somos inclinados a acreditar.”

a luz que ilumina os processos da ação e, portanto, todos os processos históricos só aparece quando eles terminam – muitas vezes quando todos os participantes já estão mortos. A ação só se revela plenamente para o contador da estória (storyteller), ou seja, para o olhar retrospectivo do historiador, que realmente sempre sabe melhor o que aconteceu do que os próprios participantes. Todo relato feito pelos próprios atores, ainda que, em raros casos, constitua versão fidedigna de suas intenções, finalidades e motivos, torna-se uma mera fonte de material útil nas mãos do historiador”

O velho ditado de que ninguém pode ser considerado eudaimon antes de morrer talvez dê uma indicação do assunto em questão, se formos capazes de ouvir seu significado original após 2500 anos de trivializante repetição; nem mesmo a tradução latina, proverbial e corriqueira já em Roma – nemo ante mortem beatus esse dici potest –, transmite o significado original, embora talvez tenha inspirado a prática da Igreja Católica de só beatificar os santos depois de há um bom tempo seguramente mortos. Porque eudaimonia não significa felicidade nem beatitude; é intraduzível e talvez até inexplicável. Tem a conotação de bem-aventurança, mas sem qualquer implicação religiosa, e significa, literalmente, algo como o bem-estar do daimôn que acompanha cada homem durante a sua vida, que é a sua identidade distinta, mas só aparece e é visível para os outros. É contra essa distorção inevitável que o coro afirma seu próprio conhecimento: estes outros vêem, <têm> diante dos olhos, como um exemplo, o daimôn de Édipo; a miséria dos mortais é serem cegos para seu próprio daimôn.”

O AZAR DE LULA E DE PELÉ: “a essência humana só pode passar a existir depois que a vida se acaba, deixando atrás de si nada além de uma estória. Assim, quem pretender conscientemente ser <essencial>, deixar atrás de si uma estória e uma identidade que conquistará <fama imortal>, deve não só arriscar a vida, mas também optar expressamente, como o fez Aquiles, por uma vida curta e uma morte prematura. Só o homem que não sobrevive ao seu ato supremo permanece senhor inconteste de sua identidade e sua possível grandeza, porque se retira, na morte, das possíveis conseqüências e da continuação do que iniciou. (…) Aquiles permanece dependente do contador de estórias, do poeta ou historiador, sem os quais tudo o que ele fez teria sido em vão”

O fato de que a palavra grega equivalente à expressão <cada um> (hekastos) deriva de hekas (<distante>) parece indicar o quanto esse individualismo deve ter sido profundamento arraigado.”

[para] os gregos, o legislador era como o construtor dos muros da cidade, alguém cuja obra devia ser executada e terminada antes que a atividade política pudesse começar. Conseqüentemente, era tratado como qualquer outro artesão ou arquiteto, e podia ser trazido de fora e contratado sem que precisasse ser cidadão, ao passo que o direito de politeuesthai, de engajar-se nas muitas atividades que afinal ocorriam na pólis, era exclusivo dos cidadãos. [As Leis]” “A escola socrática voltou-se para essas atividades, que os gregos consideravam pré-políticas, por desejar combater a política e a ação.” “bastaria que os homens renunciassem a sua capacidade para a ação – que é fútil, ilimitada e incerta com relação aos resultados – para que houvesse um remédio para a fragilidade dos assuntos humanos.”

Com aquela cândida abstenção de moralização tão típica da Antiguidade grega (mas não da romana), Aristóteles começa por dizer, como algo óbvio, que o benfeitor sempre ama aqueles a quem ajuda mais do que é amado por eles. Em seguida, passa a explicar que isso é bastante natural, visto que o benfeitor executou uma obra, uma ergon, ao passo que o beneficiado apenas aceitou sua beneficência. Segundo Aristóteles, o benfeitor ama sua <obra>, a vida do beneficiário que ele <produziu>, tanto quanto o poeta ama seus poemas; e lembra ao leitor que o amor do poeta por sua obra dificilmente é menos apaixonado que o amor da mãe pelos filhos.“a obra, tal como a atividade do legislador na concepção grega, só pode tornar-se o conteúdo da ação no caso de qualquer ação subseqüente ser indesejável ou impossível”

Esperava-se que a pólis multiplicasse as oportunidades de conquistar <fama imortal>, ou seja, multiplicasse para cada homem as possibilidades de distinguir-se, de revelar em ato e palavra quem era em sua distinção única. Uma das razões, senão a principal, do incrível desenvolvimento do talento e do gênio em Atenas, bem como do rápido e não menos surpreendente declínio da cidade-Estado, foi precisamente que, do começo ao fim, o principal objetivo da pólis era fazer do extraordinário uma ocorrência ordinária da vida cotidiana.”

Onde quer que vás, serás uma pólis” lema da colonização grega

Ser privado dele [do espaço da pólis] significa ser privado da realidade que, humana e politicamente falando, é o mesmo que a aparência.” “<o que aparece a todos, a isso chamamos Ser> Heráclito diz essencialmente o mesmo que Aristóteles no trecho citado, ao declarar que o mundo é um só e é comum a todos os que estão despertos, mas que todos os que dormem voltam-se para seu próprio mundo (Diels, Fragmente der Vorsokratiker, B89).” // Heidegger

poder: (…) grego, dynamis, e o latino, potentia (…) Macht (que vem de mögen e möglich, e não de machen), indica seu caráter de <potencialidade>.”

Um grupo de homens relativamente pequeno, mas bem organizado, pode governar, por tempo quase indeterminado, vastos e populosos impérios, a história registra não poucos exemplos de países pequenos e pobres que levam a melhor sobre nações grandes e ricas. (A história de Davi e Golias só é verdadeira como metáfora; o poder de poucos pode ser superior ao de muitos, mas, na luta entre dois homens, o que decide é o vigor, não o poder, e a sagacidade, i.e., a força do cérebro, contribui materialmente para o resultado não menos que a força muscular.)”

embora a violência seja capaz de destruir o poder, jamais pode substituí-lo.” “Só o poder pode efetivamente aniquilar o vigor”

Montesquieu, o último pensador político seriamente preocupado com o problema das formas de governo.”

só a tirania é incapaz de engendrar suficiente poder para permanecer no espaço da aparência, que é o domínio público; ao contrário, tão logo passa a existir, gera as sementes de sua própria destruição.”

Incompreensão dos politicólogos do XX do que significaria o termo “VdP”: “O poder corrompe, de fato, quando os fracos se unem para destruir o forte, mas não antes. A vontade de poder, como compreendeu a era moderna de Hobbes a Nietzsche, glorificando-a ou denunciando-a, longe de ser uma característica do forte, é, como a cobiça e a inveja, um dos vícios do fraco, talvez o seu mais perigoso vício.”

O veemente desejo de violência, tão característico de alguns dos melhores artistas criativos, pensadores, estudiosos e artífices modernos, é uma reação natural daqueles de quem a sociedade tentou furtar o vigor. (…) <Denn die Ohnmacht gegen Menschen, nicht die Ohnmacht gegen die Natur, erzeugt die desperateste Verbitterung gegen das Dasein> (Wille zur Macht, n. 55)”

A melancólica sabedoria do Eclesiastes – <Vaidade das vaidades; tudo é vaidade… Nada há de novo sob o sol…, não há recordação das coisas passadas, nem restará com os vindouros uma recordação das coisas que estão por vir> – não resulta necessariamente de uma experiência especificamente religiosa; mas: é certamente inevitável sempre e onde quer que se extinga a confiança no mundo como lugar adequado ao aparecimento humano” “Talvez nada em nossa história tenha durado tão pouco quanto a confiança no poder, e nada tenha durado mais que a desconfiança platônica e cristã em relação ao esplendor que acompanha seu espaço da aparência”

O motivo pelo qual Aristóteles, em sua Poética, julga que a grandeza (megethos) é uma condição prévia do enredo dramático é que o drama imita a ação, e esta é julgada pelo critério da grandeza, por sua distinção do corriqueiro (1450b25). Aliás, o mesmo se aplica à beleza, que reside na grandeza e na taxis, a junção das partes (1450b34ss.).”

Arist. – Física / Sobre a alma

a plena atualidade (energeia) nada efetua ou produz além de si mesma, e a plena realidade (entelecheia) não tem outro fim além de si mesma (veja-se Metafísica 1050a22-35).”

a <obra do homem> não é um fim, porque os meios de realizá-la – as virtudes ou aretai – não são qualidades que podem ou não ser atualizadas, mas são, por si mesmas, <atualidades>. Em outras palavras, os meios de alcançar o fim já seriam o fim; e esse <fim>, por sua vez, não pode ser considerado como meio em outro contexto, pois nada há de mais elevado a atingir que essa própria atualidade.”

essa importantíssima degradação da ação e do discurso está implícita quando Adam Smith classifica qualquer ocupação que se baseie essencialmente no desempenho na mesma categoria dos <serviços domésticos>”

(O gênio criativo como expressão quintessencial da grandeza humana era inteiramente desconhecido na Antiguidade e na Idade Média.) Só no começo do século XX os grandes artistas passaram a protestar, com surpreendente unanimidade, contra o fato de serem chamados de <gênios> e a insistir no artesanato, na competência e na estreita relação entre arte e ofício manual. É verdade que esse protesto não foi, em parte, mais que uma reação contra a vulgarização e a comercialização da noção de gênio”

O que importa em nosso contexto é que a obra do gênio, em contraposição ao produto do artesão, parece haver absorvido aqueles elementos de distinção e unicidade que encontram expressão imediata somente na ação e no discurso.”

Por causa dessa transcendência, que efetivamente diferencia a grande obra de arte dos demais produtos das mãos humanas, o fenômeno do gênio criativo parecia constituir a mais elevada legitimação da convicção do homo faber de que os produtos de um homem podem ser mais e essencialmente maiores que ele mesmo.”

<Que os médicos, os doceiros e os criados das grandes casas sejam julgados pelo que fizeram ou mesmo pelo que pretenderam fazer; as grandes pessoas são julgadas pelo que são.> Cito aqui um trecho do maravilhoso conto de Isak Dinensen, <The Dreamers>, em Seven gothic tales (Ed. Modern Library), especialmente p. 340ss. Só os vulgares consentirão em derivar seu orgulho do que fizeram; em virtude dessa condescendência, tornar-se-ão <escravos e prisioneiros> de suas próprias faculdades e descobrirão, caso lhes reste algo mais que mera vaidade estulta, que ser escravo e prisioneiro de si mesmo não é menos amargo e talvez seja mais vergonhoso que ser servo de outrem.”

a atribulação do gênio é real, o que fica evidente no caso dos literati, em que de fato se consuma a inversão da ordem entre o homem e seu produto; o que há de tão ultrajante em seu caso – e o que, aliás, suscita mais ódio popular que a falsa superioridade intelectual – é que mesmo o seu pior produto lhe será provavelmente superior.”

Das revoluções de 1848 até a revolução húngara de 1956, a classe operária européia, por ser o único setor organizado e, portanto, o setor conducente do povo, escreveu um dos mais gloriosos capítulos da história recente, e provavelmente o mais promissor.” “enquanto os sindicatos, ou seja, a classe operária na medida em que é apenas uma dentre as classes da sociedade moderna, têm prosseguido de vitória em vitória, o movimento políticos dos trabalhadores tem sido derrotado sempre que ousa apresentar suas próprias reivindicações, distintas de programas partidários e reformas econômicas. Se a tragédia da revolução húngara conseguiu apenas demonstrar ao mundo que, a despeito de todas as derrotas e aparências, esse elã político ainda não morreu, seus sacrifícios não terão sido em vão.”

Talvez nada ilustre melhor o papel decisivo da mera aparência, do distinguir-se e ser conspícuo no domínio dos assuntos humanos, do que o fato de que os trabalhadores, quando ingressaram no cenário histórico, sentiram necessidade de adotar um traje próprio, o sans-culotte, do qual, durante a Revolução Francesa, derivavam seu nome. Com esse traje, adquiriram uma distinção própria, distinção esta dirigida contra todos os outros.”

Essa tentativa de substituir a ação pela fabricação é visível em todos os argumentos contra a <democracia>”

a única tentativa de abolir a escravidão na Antiguidade – embora malograda – foi feita por Periandro, tirano de Corinto.”

É com as óbvias vantagens da tirania a curto prazo – a estabilidade, a segurança e a produtividade – que devemos tomar cuidado, quando menos porque preparam o caminho para uma inevitável perda de poder, embora o verdadeiro desastre possa ocorrer em futuro relativamente distante.”

Do ponto de vista teórico, a versão mais sintética e fundamental da fuga da ação para o governo ocorre em O político, em que Platão instaura um abismo entre os dois modos de ação, archein e prattein (<começar> e <realizar>), que, para os gregos, eram interconectados.”

Problema indiferente: “(É erro comum interpretar Platão como se ele pretendesse abolir a família e o lar; pelo contrário, ele pretendia ampliar a vida doméstica ao ponto em que todos os cidadãos fossem assimilados a uma única família…)” “Historicamente, o conceito de governo, embora originado no domínio doméstico e familiar, desempenhou seu papel mais decisivo na organização dos assuntos públicos e, para nós, está inseparavelmente ligado à política. Isso não deve nos levar a desconsiderar o fato de que, para Platão, tratava-se de uma categoria muito mais geral.” “primeiro, perceber a imagem ou forma (eidos) do produto que se vai fabricar; em seguia, organizar os meios e dar início à execução.”

mesmo na República o filósofo ainda é definido como amante da beleza, não da bondade. O bem é a idéia mais elevada para o rei-filósofo” “Somente quando volta à caverna escura dos assuntos humanos, para conviver novamente com os seus semelhantes, é que ele necessita das idéias que guiem como padrões e regras que lhe permitam medir e sob os quais subsumir a multiplicidade vária dos atos e palavras humanos com a mesma certeza absoluta e <objetiva> com que pode se orientar o artesão na fabricação e o leigo no julgamento de cada cama individual, pelo emprego do modelo estável e sempre presente, a <idéia> da cama em geral.”

a glorificação da violência como tal esteve inteiramente ausente do pensamento político até a era moderna.”

Somente a convicção da era moderna de que o homem só pode conhecer aquilo que ele mesmo faz, e de que ele é, basicamente, um homo faber e não um animal rationale, trouxe à baila as implicações muito mais antigas da violência inerentes a todas as interpretações do domínio dos assuntos humanos (…) Percebe-se isso nitidamente na série de revoluções, típicas da era moderna, todas as quais – com exceção da Revolução Americana – revelam a mesma combinação do antigo entusiasmo romano pela fundação de um novo corpo político com a glorificação da violência como único meio de <produzir> esse corpo. (…) <a violência é a parteira de toda velha sociedade grávida de uma sociedade nova> Marx”

Compare-se a afirmação de Platão – de que o desejo do filósofo de se tornar governante dos homens advém apenas do medo de ser governado pelos piores (República 347) – com a afirmação de Agostinho, de que a função do governo é permitir que <os bons> vivam com mais tranqüilidade entre <os maus> (Epistolae, 153:6).”

O fato é que Pl. e em menor medida Arist., para quem os artesãos sequer eram dignos da plena cidadania, foram os primeiros a propor que as questões políticas fossem tratadas, e os corpos políticos governados à maneira da fabricação.”

O próprio fato de que as ciências naturais tenham se tornado exclusivamente ciências de processos e, em seu último estágio, ciências de <processos sem retorno>, potencialmente irreversíveis e irremediáveis, indica claramente que, seja qual for a força cerebral necessária para iniciá-los, a verdadeira capacidade humana subjacente que poderia desencadear sozinha esse desdobramento não é nenhuma capacidade <teórica>, nem a contemplação ou a razão, mas a aptidão humana para agir, para iniciar novos processos sem precedentes, cujo resultado é incerto e imprevisível”

Os gregos avaliavam essas circunstâncias comparando-as à eterna presença ou ao eterno retorno de todas as coisas naturais, e a principal preocupação deles era estarem à altura e serem dignos da imortalidade”

<Man weiss die Herkunft nicht, man weiss die Folgen nicht […] (der Wert der Handlung ist) ubekannt> […o valor da ação não pode ser conhecido], como disse certa vez Nietzsche (WzM, 291), mal se dando conta [será?] de que apenas ecoava a antiga suspeita dos filósofos em relação à ação.”

Enquanto a força do processo de produção é inteiramente absorvida e exaurida pelo produto final a força do processo de ação nunca se exaure em um único ato, mas, ao contrário, pode aumentar à medida que suas conseqüências se multiplicam (…) e sua perduração é ilimitada, tão independente da perecibilidade da matéria e da mortalidade dos humanos quanto o é a perduração da própria humanidade.”

o fardo da irreversibilidade e da imprevisibilidade”

em nenhuma outra parte – nem no trabalho, sujeito às necessidades da vida, nem na fabricação, dependente do material dado – o homem parece ser menos livre que naquelas capacidades cuja própria essência é a liberdade”

inação na abstenção” Adão

Nos sistemas politeístas nem mesmo um deus, por mais poderoso que seja, pode ser soberano”

Assim como o epicurismo repousa na ilusão de felicidade quando se é assado vivo no Touro de Falera, o estoicismo repousa na ilusão de liberdade quando se é escravo.”

Se olharmos a liberdade com os olhos da tradição, identificando liberdade com soberania, a ocorrência simultânea da liberdade com não-soberania – o fato de ser capaz de iniciar algo novo, mas incapaz de controlar ou prever suas conseqüências – parece quase forçar-nos à conclusão de que a existência humana é absurda.”

Onde o orgulho humano ainda está intacto, é a tragédia, mais que o absurdo, que é vista como marca característica da existência humana. O maior expoente desta opinião é Kant, para quem a espontaneidade da ação e as concomitantes faculdades da razão prática, inclusive a força do juízo, são ainda as principais qualidades do homem, muito embora sua ação recaia no determinismo das leis naturais e seu juízo não consiga penetrar o segredo da realidade absoluta (a Ding an sich). Kant teve a coragem de absolver o homem das conseqüências dos seus atos, insistindo unicamente na pureza dos motivos, o que o impediu de perder a fé no homem e em sua grandeza potencial.”

o homo faber pôde ser redimidio do constrangimento da ausência do significado, a <desvalorização de todos os valores>, e da impossibilidade de encontrar critérios válidos em mundo determinado pela categoria de meios e fins unicamente por meio das faculdades inter-relacionadas da ação e do discurso” “Do ponto de vista do animal laborans, parece um milagre o fato de que ele seja também um ser que conhece um mundo e nele habita; do ponto de vista do homo faber, parece milagre, uma espécie de revelação divina, o fato de o significado ter um lugar neste mundo.”

O remédio para a imprevisibilidade, para a caótica incerteza do futuro, está contido na faculdade de prometer e cumprir promessas. As duas faculdades formam um par, pois a primeira delas, a de perdoar, serve para desfazer os atos do passado, cujos <pecados> pendem como espada de Dámocles sobre cada nova geração” “Se não fôssemos perdoados, liberados das conseqüências daquilo que fizemos, nossa capacidade de agir ficaria, por assim dizer, limitada a um único ato do qual jamais nos recuperaríamos” “Sem estermos obrigados ao cumprimento de promessas, jamais seríamos capazes de conservar nossa identidade” “ninguém pode perdoar a si mesmo e ninguém pode se sentir obrigado por uma promessa feita apenas para si mesmo; o perdão e a promessa realizados na solitude e no isolamento permanecem sem realidade e não podem significar mais do que um papel que a pessoa encena para si mesma.” “O descobridor do papel do perdão no domínio dos assuntos humanos foi Jesus de Nazaré.”

poupar os vencidos (parcere subiectis) – uma sabedoria que os gregos desconheciam totalmente”

no Evangelho não se supõe que o homem perdoe porque Deus perdoa, e ele, portanto, tem de fazer <o mesmo>, e sim que, <se cada um no íntimo do coração, perdoar>, Deus fará <o mesmo>. [me soa mais a chantagem] (Mateus 6:14-15)”

<se ele te ofender sete vezes no dia, e sete vezes no dia retornar a ti, dizendo ‘me arrependo’, tu o perdoarás.> O versículo, que citei da tradução padrão, poderia também ser traduzido como segue: <E se ele transgredir contra ti […] e […] procurar-te, dizendo: Mudei de idéia, deves desobrigá-lo.>” Não muda muito!

Ao contrário da vingança, que é a reação natural e automática à transgressão e que, devido à irreversibilidade do processo da ação, pode ser esperada e até calculada, o ato de perdoar jamais pode ser previsto” “o perdão é a única reação que não re-age (re-act) apenas e de cujas conseqüências liberta, por conseguinte, tanto o que perdoa quanto o que é perdoado.” “É bastante significativo, um elemento estrutural no domínio dos assuntos humanos, que os homens não sejam capazes de perdoar aquilo que não podem punir, nem de punir o que se revelou imperdoável. Essa é a verdadeira marca distintiva daquelas ofensas que, desde Kant, chamamos de <mal radical>, cuja natureza é tão pouco conhecida, mesmo por nós que fomos expostos a uma de suas raras irrupções na cena pública.” “Em tais casos, em que o próprio ato nos despoja de todo poder, só resta realmente repetir com Jesus: <Seria melhor para ele que se lhe atasse ao pescoço uma pedra de moinho e que fosse precipitado ao mar.>”

Dada sua paixão, o amor destrói o espaço-entre que estabelece uma relação entre nós e os outros, e deles nos separa. Enquanto dura o seu fascínio, o único espaço-entre que pode inserir-se entre duas pessoas que se amam é o filho, o produto do amor.” “É como se, por meio do filho, os amantes retornassem ao mundo do qual o amor os expulsou. (…) o resultado possível e o único final possivelmente feliz de um caso de amor é, de certa forma, o fim do amor” “o amor é não-mundano, e é por essa razão, mais que por sua raridade, que é não apenas apolítico, mas antipolítico” “se fosse verdade, como o supôs a cristandade, que só o amor pode perdoar, o perdão teria de ser inteiramente excluído de nossas considerações.” “Como a philia politiké aristotélica, o respeito é uma espécie de <amizade> sem intimidade ou proximidade” “a grande variedade de teorias do contrato confirma, desde os tempos de Roma, que o poder de fazer promessas ocupou, ao longo dos séculos, o centro do pensamento político.” “O perigo e a vantagem inerente a todos os corpos políticos assentados sobre contratos e tratados é que, ao contrário daqueles que se assentam sobre o governo e a soberania, deixam a imprevisibilidade dos assuntos humanos e a inconfiabilidade dos homens exatamente como são, usando-as meramente como o meio, por assim dizer, no qual são instauradas certas ilhas de previsibilidade e erigidos certos marcos de confiabilidade.” “A soberania reside na resultante independência limitada em relação à impossibilidade de calcular o futuro, e seus limites são os mesmos limites inerentes à própria faculdade de fazer e cumprir promessas.” “Nietzsche viu com inigualável clareza a conexão entre a soberania humana e a faculdade de fazer promessas, o que o levou ao singular discernimento da relação entre o orgulho humano e a consciência humana. Infelizmente, ambos os discernimentos permaneceram sem relação com seu principal conceito, o de <vontade de poder>, e e não tiveram influência sobre ele, sendo, portanto, ignorados muitas vezes pelos próprios estudiosos de Nietzsche. Eles podem ser encontrados nos dois primeiros aforismos do segundo tratado de Zur Genealogie der Moral.” Arendt também ignora uma porrada de obviedades.

Ex: “A despeito de seu moderno preconceito de enxergar a fonte de todo poder na vontade de poder do indivíduo isolado…” – Individual: o que a VdP com certeza não é!

Se a fatalidade fosse, de fato, a marca inalienável dos processos históricos, seria também igualmente verdadeiro que tudo o que é feito na história está arruinado. E, até certo ponto, isso é verdade.”

os homens, embora tenham de morrer, não nascem para morrer, mas para começar.”

a fé moverá montanhas e a fé perdoará; um fato é tão miraculoso quanto o outro, e a resposta dos apóstolos, quando Jesus demandou que perdoassem 7x ao dia, foi: <Sr., aumenta-nos a fé.>”

fé e esperança, essas duas características essenciais da existência humana que os gregos antigos ignoraram por completo” e não vejo o que teria sido inferior em sua vivência

Ao que parece, a expressão scienza nuova ocorre pela primeira vez na obra de Niccolò Tartaglia, matemático italiano do século XVI, que criou a nova ciência da balística que ele defende ter descoberto porque foi o primeiro a aplicar o raciocínio geométrico ao movimento dos projéteis. (Devo essa informação ao professor Alexandre Koyré.) Mais importante para o nosso contexto é o fato de que Galileu, em Sidereus Nuncius (1610), insiste na <absoluta novidade> de suas descobertas – atitude que, no entanto, fica ainda muito aquém da alegação de Hobbes: a filosofia política tem <a mesma idade que o meu livro De cive> (English works, Ed. Molesworth (1839), I, ix); ou da convicção de Descartes de que nenhum filósofo antes dele lograra êxito na filosofia (<Lettre au traducteur pouvant servir de préface>, in: Les Principes de la philosophie).”

Karl Jaspers – Descartes und die Philosophie: “sich das Wort <neu> als sachliches Wertpraedikat verbreitet” “a palavra <nova> espalha-se a si mesma como uma exigência de valor factual”

Sem dúvida D. apresentou sua filosofia como um cientista pode apresentar uma nova descoberta científica: <Jé ne mérite point plus de gloire de les avoir trouvées, que ferait un passant d’avoir rencontré par bonheur à ses pieds quelque riche trésor, que la diligence de plusieurs aurait inutilement cherché longtemps auparavant> (La recherche de la verité)

a descoberta do planeta, o mapeamento de suas terras e o levantamento cartográfico de seus mares levaram muitos séculos e só agora estão chegando ao fim. Só agora o homem tomou plena posse de sua morada mortal e agrupou os horizontes infinitos, tentadora e proibitivamente abertos a todas as eras anteriores, em um globo cujos majestosos contornos e detalhada superfície ele conhece como as linhas na palma de sua mão.” “É verdade que nada poderia ter sido mais alheio ao propósito dos exploradores e circunavegadores do início da era moderna que esse processo de avizinhamento; eles se fizeram ao mar para ampliar a Terra, não para reduzi-la a uma bola (…) Somente a sabedoria da retrospecção vê o óbvio: nada que possa ser medido pode permanecer imenso” “Antes que soubéssemos como contornar a Terra, como circunscrever em dias e horas a esfera da morada humana, já havíamos trazido o globo à nossa sala de estar, para tocá-lo com as mãos e girá-lo ante nossos olhos.”

<milagre econômico> alemão do pós-guerra (…) nas condições modernas, a expropriação de pessoas, a destruição de objetos e a devastação de cidades converteram-se em um estímulo radical para um processo não de mera recuperação, mas de acúmulo de riqueza ainda mais rápido e eficaz – bastando para isso que o país seja suficientemente moderno para responder em termos do processo de produção. Na Alemanha, a completa destruição substituiu o inexorável processo de depreciação de todas as coisas mundanas, processo esse que caracteriza a economia de desperdício na qual vivemos agora. O resultado foi quase o mesmo: um aumento súbito da prosperidade (…) nas condições modernas, a conservação, e não a destruição, significa ruína” “A razão mais freqüentemente apresentada para a surpreendente recuperação da Alemanha no pós-guerra – que ela não tinha de arcar com um orçamento militar – é inconclusiva por duas razões: em primeiro lugar, a Alemanha teve de pagar, durante anos, os custos da ocupação, que totalizavam uma quantia quase igual ao orçamento militar completo; em segundo lugar, considera-se, em outras economias, que a produção bélica é o maior fator isolado de prosperidade no pós-guerra.”

Uma das mais persistentes tendências da filosofia moderna desde Descartes, e talvez a mais original contribuição moderna à filosofia, foi uma preocupação exclusiva com o si-mesmo, enquanto distinto da alma, da pessoa ou do homem em geral, uma tentativa de reduzir todas as experiências, tanto com o mundo como com outros seres humanos, a experiências entre o homem e ele mesmo.” “O que distingue a era moderna é a alienação em relação ao mundo, e não, como pensava Marx, a autoalienação (self-alienation).” “A influência de Aristóteles no estilo do pensamento de Marx parece-me quase tão característica e decisiva quanto a influência da filosofia de Hegel.”

o sangue e o solo” Blut und Boden

os homens não podem se tornar cidadãos do mundo do modo como são cidadãos de seus países, e homens sociais não podem ser donos coletivos do modo como os homens que têm um lar e uma família são donos de sua propriedade privada.”

Whitehead – Science and the modern world

Alexandre Koyré – From the closed world to the infinite universe (1957)

véritable retour à Archimède”

Antes das descobertas telescópicas de Galileu, a filosofia de Giordano Bruno atraiu pouca atenção, mesmo entre eruditos, e sem a confirmação factual que elas conferiram à revolução copernicana, não só os teólogos, mas todos <os homens sensatos> […] tê-la-iam considerado um desvairado apelo […] de uma imaginação descontrolada.”

Em Sambursky, The Physical World of the Greeks (1956), encontra-se um relato muito instrutivo do mundo físico dos gregos do ponto de vista da ciência moderna.”

Essa diferença de relevância entre o sistema copernicano e as descobertas de Galileu foi percebida muito claramente pela Igreja Católica, que não fizera objeções à teoria pré-galileana de um Sol imóvel e de uma Terra que se movia, enquanto os astrônomos a empregaram como uma hipótese conveniente para fins matemáticos; mas, como o Cardeal Bellarmine indicou a Galileu, <demonstrar que a hipótese […] salva as aparências não é de modo algum o mesmo que demonstrar a realidade do movimento da Terra.”

Bertrand Russell – “A free man’s worship”, in: Mysticism and Logic (1918)

ainda hoje o conflito entre o próprio evento e suas conseqüências quase imediatas está longe de ser resolvido. (…) Pouco antes da era moderna, a humanidade européia sabia menos que Arquimedes no século III a.C., ao passo que os primeiros 50 anos de nosso século testemunharam mais descobertas importantes que todos os séculos de história registrada juntos. No entanto, com igual razão, o mesmo fenômeno foi responsabilizado pelo não menos demonstrável aumento do desespero humano, ou pelo niilismo especificamente moderno que se propagou para setores cada vez maiores da população, do qual o aspecto mais significativo talvez seja o de que já não poupa os próprios cientistas, cujo fundamentado otimismo, no séc. XIX, ainda foi capaz de enfrentar o igualmente justificável pessimismo de pensadores e poetas.”

<Wenn man versucht, von der Situation in der modernen Naturwissenschaft ausgehend, sich zu den in Bewegung geratenen Fundamenten vorzutasten, so hat man den Eindruck […] dass zum erstenmal im Lauf der Geschichte der Mensch auf dieser Erde nur noch sich selbst gegneübersteht […], dass wir gewissermassen immer nur uns selbst begegnen> (Heisenberg, Das Naturbild der heutigen Physik [O panorama da Física atual] (1955), pp. 17-8)(*) / <Durch die Art der Beobachtung wird entschieden, welche Züge der Natur bestimmt werden und welche wir durch unsere Beobachtungen verwischen> (H., Wandlugen in den Grundlagen der Naturwissenschaft [Modificações nos Fundamentos das Ciências Naturais] (1949), p. 67)(**)”

(*) Quando se tenta, a partir da situação da ciência moderna, alcançar os fundamentos em transformação, tem-se a impressão […] de que pela primeira vez na História o homem desta Terra só se confronta a si mesmo […], pressente-se que no fim só podemos encontrar a nós mesmos”

(**) De acordo com o modelo de observação empregado, chega-se a conclusões diferentes acerca da natureza, inevitavelmente distorcidas e borradas por nossas próprias observações”

o desejo arquimediano de um ponto fora da Terra a partir do qual o homem pudesse erguer o mundo” “Sem efetivamente nos posicionarmos onde Arquimedes desejava se posicionar (dos moi pou stô), presos ainda à Terra pela condição humana, descobrimos um meio de atuar sobre a Terra e dentro da natureza terrena como se pudéssemos dispor dela a partir de fora, do ponto arquimediano.”

Se hoje os cientistas indicam que podemos presumir com igual validade que a Terra gira em torno do Sol ou que o Sol gira em torno da Terra, que ambos os pressupostos estão de acordo com fenômenos observados e a diferença está apenas na escolha do ponto de referência, isso não significa de modo algum um retorno à posição do Cardeal Bellarmine ou de Copérnico, na qual os astrônomos lidavam com meras hipóteses. Antes, significa que movemos o ponto arquimediano mais um passo para longe da Terra, para um ponto do universo onde nem a Terra nem o Sol são o centro de um sistema universal. (…) No que diz respeito às realizações práticas da ciência moderna, essa mudança do antigo sistema heliocêntrico para um sistema sem centro fixo é, sem dúvida, tão importante quanto a mudança original da visão de mundo geocêntrica para a heliocêntrica.”

Sem essa linguagem simbólica não-espacial, Newton não teria sido capaz de reunir a astronomia e a física em uma única ciência” “a matemática (i.e., a geometria) era a introdução adequada àquele firmamento de idéias no qual nenhuma simples imagem (eidôla) ou sombra, nenhuma matéria perecível, podia mais interferir no aparecimento do ser eterno, no qual essas aparências estão salvas (sôzein ta phainomena) e seguras, enquanto purificadas tanto da sensualidade e da mortalidade humanas como da perecibilidade material.”

Já não é o começo da filosofia, da <ciência> do Ser em sua verdadeira aparência, mas, ao invés disso, passa a ser a ciência da estrutura da mente humana.”

toda multiplicidade, por mais desordenada, incoerente e confusa que seja, recairá em certos padrões e configurações, tão válidos e não mais significativos que a curva matemática, que, como Leibniz assinalou certa vez, sempre pode ser verificada entre pontos lançados ao acaso em uma folha de papel.” “A moderna reductio scientiae ad mathematicum invalidou o testemunho da observação da natureza, tal como testificada a curta distância pelos sentidos humanos, da mesma forma como Leibniz invalidou o conhecimento da origem aleatória e da natureza caótica da folha de papel coberta de pontos.”

É como se já não precisássemos que a teologia nos dissesse que o homem não é nem pode ser de forma alguma deste mundo, muito embora viva aqui; e talvez algum dia possamos ser capazes de ver o antigo entusiasmo dos filósofos pelo universal como a primeira indicação, como se eles tivessem apenas tido um pressentimento, de que chegaria o tempo em que os homens teriam de viver em condições terrenas e ao mesmo tempo ser capazes de olhar a Terra e agir sobre ela a partir de um ponto situado fora dela. (O problema é somente – ou pelo menos assim nos parece agora – que, embora o homem possa fazer coisas de um ponto de vista <universal> e absoluto, algo que os filósofos jamais consideraram possível, ele perdeu sua capacidade de pensar em termos universais e absolutos, e com isso realizou e frustrou ao mesmo tempo os critérios e ideais da filosofia tradicional. Ao invés da antiga dicotomia entre o céu e a Terra, temos agora outra entre o homem e o universo, ou entre a capacidade da mente humana para a compreensão e as leis universais que os homens podem descobrir e manusear sem uma verdadeira compreensão.)”

Bronowski – Science and human values

A fundação e a história inicial da Royal Society são bastante sugestivas. Quando ela foi fundada, seus membros se comprometiam a não participar de questões alheias ao escopo que lhe fôra prescrito pelo rei e, principalmente, não se envolver em disputas políticas ou religiosas. Somos tentados a concluir que foi então que nasceu o moderno ideal científico de <objetividade>, o que sugeriria que sua origem é política, e não científica. Além disso, é digna de nota a circunstância de que os cientistas tenham, desde o início, julgado necessário se organizar em uma sociedade, e o fato de que a obra realizada no âmbito da Royal Society veio a ser vastamente mais importante que a obra feita fora dela demonstrou o quanto estavam certos.”

Karl Jaspers, em sua magistral interpretação da filosofia cartesiana, insiste na estranha inépcia das idéias <científicas> de Descartes, sua falta de compreensão do espírito da ciência moderna e de sua tendência de aceitar teorias acriticamente e sem provas tangíveis, o que já havia surpreendido Spinoza (Descartes und die Philosophie, esp. pp. 50ss. e 93ss.)”

Kant foi o último filósofo a ser uma espécie de astrônomo e cientista natural”

o thaumazein grego, a admiração diante de tudo o que é como é.”

Se o olho humano pode trair o homem a ponto de tantas gerações se enganarem ao crer que o Sol girava em torno da Terra, então a metáfora dos olhos da mente já não podia ser conservada” “É como se a antiga predição de Demócrito, de que a vitória da mente sobre os sentidos só podia terminar com a derrota da mente, tivesse se realizado” “Pobre mente, retiras teus argumentos nos sentidos e depois queres derrotá-los? Tua vitória será tua derrota” Diels – Fragmente der Vorsokratiker (1922, B125)

Cf. Johannes Climacus oder De omnibus dubitandum est, um dos primeiros manuscritos de Kierkegaard e talvez ainda a mais profunda interpretação da dúvida cartesiana. Narra, sob a forma de uma autobiografia espiritual, como aprendeu sobre Descartes a partir de Hegel e como lamentou então não ter começado seus estudos filosóficos com as obras cartesianas. Esse pequeno tratado, na edição dinamarquesa das Collected Works (Copenhague, 1909), v. IV, está disponível em uma tradução para o alemão (Darmstadt, 1948).”

Que a verdade se revela por si mesma era o credo comum à Antiguidade pagã e à hebraica, à filosofia secular e à filosofia cristã. Por isso, a nova filosofia moderna voltou-se com tamanha veemência – na verdade, com uma violência que se avizinhava do ódio – contra a tradição, abolindo sumariamente a entusiasta restauração e a redescoberta da Antiguidade pela Renascença.”

Dois pesadelos perseguem a filosofia de Descartes. (…) é possível que tudo o que tomamos pela realidade não passe de um sonho. (…) parece realmente muito mais plausível a idéia de um espírito mau, um Dieu trompeur

É certamente bastante surpreendente que nenhuma das principais religiões, com a exceção do zoroastrismo, jamais tenha incluído o ato de mentir, como tal, entre os pecados mortais. (…) antes da moralidade puritana, ninguém jamais considerou as mentiras como ofensas sérias.”

<ninguém pode duvidar de sua dúvida e estar incerto quanto a se duvida ou não.> No diálogo La recherche de la vérité par la lumière naturelle, no qual D. expõe suas intuições fundamentais sem formalidade técnica, a posição central da dúvida é ainda mais evidente que em suas outras obras. Assim, Eudoxe, que representa D., explica: <Vous pouvez douter avec raison de toutes les choses dont la connaissance ne vous vient que par l’office des sens; mais pouvez-vouz (sic) douter de votre doute et rester incertain si vous doutez ou non? […] vous qui doutez vous êtes, et cela est si vrai que vous n’en pouvez douter d’avantage> (Pléiade, p. 680). O famoso cogito ergo sum (<penso, logo existo>) era uma simples generalização de um dubito ergo sum.” “A idéia principal dessa filosofia não é de modo algum que eu não seria capaz de pensar sem existir” “como observou Nietzsche, o discernimento mental expresso no cogito não prova que eu existo, mas somente que a consciência existe (Wille zu Macht, n. 484).” “Na medida em que até os sonhos são reais, uma vez que pressupõem um sonhador e um sonho, o mundo da consciência é suficientemente real. O problema é apenas que, tal como seria impossível inferir da ciência (awareness) dos processos corporais a forma real de qualquer corpo, inclusive o nosso, também é impossível apreender a partir da mera consciência das sensações, na qual a pessoa sente seus sentidos e mesmo o objeto sentido se torna parte da sensação, a realidade com todas as suas formas, coloridos, contornos e constelações. A árvore vista pode ser suficientemente real para a sensação da visão, da mesma forma que a árvore sonhada é suficientemente real para o sonhador enquanto dura o sonho, mas nem uma nem outra podem jamais vir a ser uma árvore real.”

quando se percebeu que o homem, não fosse pelo acidente da invenção do telescópio, poderia ter sido enganado para sempre, os caminhos de Deus se tornaram de fato inteiramente inescrutáveis; quanto mais o homem aprendia acerca do universo, menos podia compreender as intenções e propósitos para os quais ele deve ter sido criado. A bondade do Deus das teodicéias é, portanto, estritamente a qualidade de um deus ex machina; a bondade inexplicável é, em última análise, a última coisa que salva a realidade na filosofia de Descartes (a coexistência da mente e da extensão, da res cogitans e da res extensa), da mesma forma que salva a harmonia preestabelecida, em Leibniz, entre o homem e o mundo.”

O que os homens têm em comum agora não é o mundo, mas a estrutura de suas mentes, e isso eles não podem, a rigor, ter em comum (…) O fato de que, dado o problema de 2 + 2, todos chegaremos à mesma resposta, 4, passa a ser de agora em diante o modelo máximo do raciocínio do senso comum.”

Qualquer eventual diferença é uma diferença de poder mental, e essa pode ser testada e medida como se mede a potência de um motor. Aqui, a velha definição do homem como animal rationale adquire uma terrível precisão: destituído do sentido mediante o qual os 5 sentidos animais do homem se ajustam a um mundo comum a todos os homens, os seres humanos não passam realmente de animais capazes de raciocinar, de <calcular as conseqüências>.”

A solução cartesiana foi deslocar o ponto arquimediano para dentro do próprio homem”

Cassirer – Einstein’s theory of relativity

se os elétrons tivessem de elucidar as qualidades sensoriais da matéria, não poderiam propriamente possuir essas qualidades sensoriais, uma vez que, nesse caso, a questão sobre a causa dessas qualidades teria sido apenas afastada mais um passo, mas não resolvida” Heisenberg – Wandlungen in den Grundlagen der Naturwissenschaft

Novamente podemos, por um instante, rejubilar-nos por havermos reencontrado a unidade do universo, apenas para sermos vitimados pela suspeita de que o que encontramos talvez nada tenha a ver com o macrocosmo ou com o microcosmo, que lidamos apenas com os padrões de nossa própria mente, a mente que projetou os instrumentos e submeteu a natureza às suas condições no experimento” “nesse caso, é como se realmente estivéssemos nas mãos de um espírito mau que escarnece de nós e frustra a nossa sede de conhecimento”

Nas palavras de Erwin Schrödinger: <À medida que os olhos de nossa mente penetram distâncias cada vez menores e tempos cada vez mais curtos, vemos a natureza comportar-se de modo tão inteiramente diverso daquilo que observamos em corpos visíveis e palpáveis de nosso ambiente que nenhum modelo concebido à base de nossas experiências em larga escala pode jamais ser ‘verdadeiro’> (Science and humanism, 1952)”

Planck apud Simone Weil (Emil Novis) – Réflexions à propos de la théorie des quanta “(Devo a uma ex-aluna minha, Srta. Beverly Woodward, a referência a esse artigo pouco divulgado.)” I AM THE TABLE: “Com o desaparecimento do mundo tal como dado aos sentidos, desaparece também o mundo transcendente, e com ele a possibilidade de transcender o mundo material em conceito e pensamento. Não é surpreendente, portanto, que o novo universo seja não apenas <praticamente inacessível, mas nem ao menos pensável>, pois, <não importa como o concebamos, está errado; talvez não tão desprovido de sentido como um ‘círculo triangular’, mas muito mais que um ‘leão alado’>.”

é necessário em primeiro lugar nos desfazer do atual preconceito que atribui o desenvolvimento da ciência moderna, por causa de sua aplicabilidade, a um desejo pragmático de melhorar as condições de vida humana na Terra.” “o relógio, um dos primeiros instrumentos modernos, não foi inventado para os propósitos da vida prática, mas exclusivamente para o propósito altamente <teórico> de realizar certos experimentos com a natureza.” “nenhuma suposta revelação divina suprarracional e nenhuma suposta verdade filosófica abstrusa jamais ofenderam a razão humana tão manifestamente quanto certos resultados da ciência moderna.”

A escolástica medieval, ao considerar a filosofia como serva da teologia, bem poderia ter agradado a Platão e a Aristóteles; ambos, embora em um contexto muito diferente, consideraram esse processo dialógico do pensamento um modo de preparar a alma e levar a mente a uma visão da verdade para além do pensamento e do discurso – uma verdade que é arrhêton, incapaz de ser comunicada através de palavras, como disse Platão, ou uma verdade para além do discurso, como em Aristóteles.”

Quem quer que leia a alegoria da Caverna na República de Platão à luz da história grega logo perceberá que a periagôgê, a reviravolta (turning-about) que Platão exige do filósofo, constituía, na verdade, uma inversão da ordem homérica do mundo. Não a vida após a morte, como no Hades homérico, mas a vida comum na Terra, é situada em uma <caverna>, em um submundo; a alma não é a sombra do corpo, mas é o corpo que é a sombra da alma; e o movimento fantasmal e sem sentido atribuído por Homero à existência sem vida da alma no Hades após a morte é agora atribuído aos feitos sem sentido de homens que não deixam a caverna da existência humana para observar as idéias eternas visíveis no céu. É particularmente o emprego, por Platão, das palavras eidôlon e skia na alegoria da Caverna que faz com que a narrativa seja lida como uma inversão de Homero e uma réplica a este; pois estas são as palavras-chave da descrição que Homero faz do Hades na Odisséia.” “O que importa aqui é a inversibilidade de todos esses sistemas, o fato de que podem ser virados <de cabeça para baixo> ou revirados <de cabeça para cima> a qualquer momento da história sem se precisar, para tal inversão, de eventos históricos ou alterações dos elementos estruturais envolvidos.” “Essas escolas fiosóficas já haviam tido início nas escolas filosóficas da Antiguidade tardia (…) É ainda a mesma tradição, o mesmo jogo intelectual com antíteses emparelhadas que comanda, até certo ponto, as famosas inversões modernas das hierarquias espirituais, como a de Marx, na qual ele virou de cabeça para baixo a dialética de Hegel, ou a de Nietzsche, que revalorou o sensual e o natural em comparação com o suprassensual e o supranatural.” “a maior parte da filosofia moderna é, realmente, teoria da cognição e psicologia; e, nos poucos casos em que as potencialidades do método cartesiano de introspecção foram plenamente realizadas por homens como Pascal, Kierkegaard e Nietzsche, somos tentados a dizer que os filósofos fizeram experimentos consigo próprios não menos radicalmente e talvez mais intrepidamente que os cientistas experimentaram com a natureza.

Por mais que possamos admirar a coragem e respeitar a extraordinária engenhosidade dos filósofos no decorrer de toda a era moderna, não se pode negar que a sua influência e a sua importância diminuíram como nunca antes. Não foi no pensamento da Idade Média, mas no da era moderna, que a filosofia passou a segundo ou mesmo terceiro plano.”

Os filósofos tornaram-se epistemólogos preocupados com uma teoria global da ciência da qual os cientistas não necessitavam, ou tornaram-se realmente aquilo que Hegel queria que fossem: os órgãos do Zeitgeist, os porta-vozes por meio dos quais o estado de espírito geral da época era expresso com clareza conceitual.”

Enquanto, p.ex., os experimentos de Galileu com a queda de corpos pesados poderiam ter sido realizados em qualquer época da história, caso os homens estivessem inclinados a procurar a verdade mediante experimentos, o experimento de Michelson com o interferômetro [que teria “provado” a inexistência do éter; além disso, Michelson e seu colega Pease foram os primeiros a medir o diâmetro de uma estrela com exceção do Sol, a Betelgeuse] em fins do século XIX dependeu não apenas do seu <gênio experimental>, mas <necessitou do avanço geral da tecnologia> e, portanto, <não poderia ter sido realizado antes>.”

Gebet mir Materie, ich will eine Welt daraus bauen! das ist, gebet mir Materie, ich will euch zeigen, wie eine Welt daraus entstehen soll <Dai-me a matéria e eu vos ilustrarei como um mundo foi criado a partir dela>” Kant – Allgemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels (História Natural Universal e Teoria dos Céus, prefácio)

Muito antes que a era moderna desenvolvesse sua consciência histórica sem precedentes e o conceito de história se tornasse dominante na filosofia moderna, as ciências naturais haviam se transformado em disciplinas históricas, até que, no séc. XIX, acrescentaram às disciplinas mais antigas da física, da química, da zoologia e da botânica as novas ciências naturais da geologia ou história da Terra, da biologia ou história da vida, da antropologia ou história da vida humana e, de modo mais geral, a história natural.”

Estruturalismo: ou o Super-Homem Enfezado

A imagem do relógio e do relojoeiro é tão impressionantemente apropriada precisamente porque contém tanto a noção de um caráter processual da natureza na imagem dos movimentos do relógio quanto a noção do seu caráter de objeto ainda intacto, na imagem do próprio relógio e de seu fabricante.”

Vico – De nostri temporis studiorum ratione, cap. 4: “<Podemos demonstrar a geometria porque a fazemos: para demonstrar a física, teríamos de fazê-la.> Esse pequeno tratado, escrito mais de 15 anos antes da 1ª edição da Scienza Nuova (1725), é interessante sob vários aspectos. (…) o que ele recomenda é o estudo da ciência moral e política, que julgava ser indevidamente negligenciada. (…) Esse desdobramento biográfico, embora bastante extraordinário no início do século XVIII, tornou-se a regra 100 anos depois: sempre que a era moderna tinha razão de esperar por uma filosofia política, recebia, ao invés, uma filosofia da história.” “o racionalismo moderno, tal como conhecido atualmente, armado do suposto antagonismo entre a razão e a paixão, jamais encontrou representante mais claro e inflexível [que Hobbes]. No entanto, foi precisamente no domínio dos assuntos humanos que a nova filosofia se mostrou deficiente, porque, por sua própria natureza, não podia compreender e nem mesmo acreditar na realidade.” “raciocinar nos moldes do <cálculo de conseqüências>, significa ignorar o inesperado” “A filosofia política da era moderna, cujo maior representante é ainda H., soçobra na perplexidade de que o moderno racionalismo é irreal e o realismo moderno é irracional” “O gigantesco empreendimento de Hegel – de reconciliar o espírito com a realidade (den Geist mit der Wirklichkeit zu versöhnen), reconciliação que é a mais profunda preocupação de todas as modernas teorias da história – baseou-se na intuição de que a razão moderna soçobrava nos escolhos da realidade.”

Teeteto 155: Mala gar philosophou touto to pathos, to thaumazeis; ou gar allê archê philosophias ê hautê (<Pois admiração é o de que mais padece o filósofo, e a filosofia não tem outro início senão esse>). Arist., que no início de sua Metafísica (982b12ss.) parece repetir Platão quase textualmente – <Pois é devido a sua admiração que os homens começam a filosofar, tanto hoje como pela 1ª vez> –, emprega essa admiração de um modo completamente diferente; para ele, o verdadeiro impulso para o filosofar reside no desejo de <fugir da ignorância>. Parece-me altamente provável que essa afirmação platônica seja o resultado imediato de uma experiência, talvez a mais surpreendente, que Sócrates oferecia aos seus discípulos: vê-lo repetidamente ser dominado de súbito por seus pensamentos e lançado em seu estado de absorção a ponto de permanecer completamente imóvel durante muitas horas.” “Pl. e Arist., para os quais o thaumazein era o começo da filosofia, concordavam também que o estado contemplativo essencialmente mudo fosse o fim da filosofia. Na verdade, theôria é apenas outra palavra para thaumazein.”

A obra torna-se perecível e deteriora a excelência do que permanecia eterno enquanto era objeto da mera contemplação. Portanto, a atitude adequada em relação aos modelos que guiam a obra e a fabricação, i.e., em relação às idéias platônicas, é deixá-las como são e aparecem ao olho interno da mente.” “Nesse particular, a contemplação é bem diferente do estado de embevecimento da admiração com a qual o homem responde ao milagre do Ser como um todo.” “Na tradição da filosofia, foi este segundo tipo de contemplação que passou a predominar.” “a característica proeminente da vita contemplativa. Não é a admiração que domina o homem e o lança na imobilidade, mas é mediante a cessação consciente da atividade, da atividade da produção, que o estado contemplativo é atingido.”

A filosofia de Bergson poderia facilmente ser interpretada como um estudo de caso sobre como a convicção inicial da era moderna – quanto à relativa superioridade do produzir sobre a atividade de pensar – foi em seguida suplantada e aniquilada pela sua convicção mais recente da absoluta superioridade da vida sobre tudo o mais. (…) Não só as primeiras obras de Édouard Berth e Georges Sorel, mas também o Homo faber (1929) de Adriano Tilgher, devem sua terminologia principalmente a Bergson; o mesmo se aplica ainda a L’Être et le travail (1949), de Jules Vuillemin, embora este, como quase todos os autores franceses da atualidade, pensem principalmente em termos hegelianos [!].”

Certamente, nenhuma outra atividade da vita activa tinha tanto a perder com a eliminação da contemplação do âmbito das capacidades humanas significativas quanto a fabricação.”

O próprio Bentham manifesta sua insatisfação com uma filosofia meramente utilitária na nota acrescentada a uma edição posterior de sua obra: <A palavra utilidade não indica tão claramente as idéias de prazer e dor quanto as palavras felicidade e ventura (happiness, felicity) o fazem.>” Hedonistotal, o Idiotinha “ponto de inflexão na história do utilitarismo” “foi Bentham que transformou verdadeiramente o utilitarismo em um <egoísmo universalizado> (Halévy).”

e Hume que, ao contrário de Ben., era ainda um filósofo, sabia muito bem que, quem quiser fazer do prazer o fim último de toda ação humana, é levado a admitir que não o prazer, mas a dor, não o desejo, mas o medo, são os seus verdadeiros guias.” ???

A dor é o único sentido interior encontrado pela introspecção que pode rivalizar, em sua independência com relação a objetos experienciados, com a certeza autoevidente do raciocínio lógico e aritmético.”

jamais existiram dois filósofos que pudessem chegar a formulações idênticas sem copiar um do outro.”

O que realmente se esperava que a dor e o prazer, o medo e o desejo alcançassem em todos esses sistemas não era de forma alguma a felicidade, mas a promoção da vida individual ou a garantia da sobrevivência da humanidade.”

radical justificação do suicídio”

o único objeto tangível produzido pela introspecção, se é que esta deve produzir algo mais que uma autoconsciência inteiramente vazia, é realmente o processo biológico. (…) é como se a introspecção já não precisasse perder-se nos meandros de uma consciência sem reaidade”

A cisão entre sujeito e objeto, inerente à consciência humana e irremediável na contraposição cartesiana do homem como res cogitans com um mundo circunvizinho da res extensae, desaparece [superação do debate supérfluo <o animal é sensciente/máquina?>] inteiramente no caso de um organismo vivo, cuja própria sobrevivência depende da incorporação e do consumo de matéria exterior. O naturalismo, versão do materialismo no séc. XIX, aparentemente encontrara na vida o modo de resolver os problemas da filosofia cartesiana”

Os maiores representantes da moderna filosofia da vida são Marx, Nietzsche e Bergson, na medida em que todos os três equacionam a Vida ao Ser.” “Este último estágio da filosofia moderna talvez possa ser mais bem-descrito como a rebelião dos filósofos contra a filosofia, rebelião que, começando em Kierkegaard e terminando no existencialismo, parece à primeira vista dar ênfase à ação e não à contemplação. Mas, em uma análise mais detida, nenhum desses filósofos está realmente interessado na ação como tal. Podemos aqui deixar de lado Kierk. com sua ação não-mundana, dirigida para o íntimo do homem. Nie. e Berg. descrevem a ação em termos de fabricação – o homo faber em lugar do homo sapiens [Fabricar o S-H?]”

A derrota do homo faber pode ser explicável em termos da transformação inicial da física em astrofísica, das ciências naturais em uma ciência <universal>. O que resta a explicar é por que essa derrota terminou com a vitória do animal laborans; por que, com a ascensão da vita activa, foi precisamente a atividade do trabalho que veio a ser promovida à mais alta posição entre as capacidades do homem”

a moderna inversão seguiu, sem questionar, a mais significativa inversão com a qual o cristianismo irrompera no mundo antigo, uma inversão politicamente de alcance ainda maior e, pelo menos historicamente, mais duradoura que qualquer crença ou conteúdo dogmático específicos.” “esperança além de toda esperança” “Essa inversão só podia ser desastrosa para a estima e a dignidade da política.” “qualquer aspiração à imortalidade só podia ser equacionada com a vanglória; toda fama que o mundo pudesse outorgar ao homem era ilusória, uma vez que o mundo era ainda mais perecível que o homem” “as palavras de Paulo – de que <a morte é o prêmio do pecado>, uma vez que a vida se destina a durar para sempre – ecoa (sic) as palavras de Cícero, de que a morte é a recompensa dos pecados cometidos por comunidades políticas que haviam sido construídas para durar por toda a eternidade.” “Sem dúvida, a ênfase cristã na sacralidade da vida faz parte da herança hebraica, que já apresentava um notável contraste com as atitudes da Antiguidade: o desprezo pagão pelos tormentos impostos pela vida ao homem no trabalho e no parto, a figuração invejosa da <vida fácil> dos deuses, o costume de enjeitar os filhos indesejados, a convicção de que a vida sem saúde não vale a pena ser vivida (de sorte que se considerava, p.ex., que o médico desvirtuava a sua vocação ao prolongar a vida quando era impossível para ele restaurar a saúde), e de que o suicídio é o gesto nobre de desvencilhar-se de uma vida que se tornou opressiva. Contudo, basta lembrar a forma como o Decálogo menciona o homicídio, sem lhe atribuir gravidade especial em meio a um rol de outras transgressões – as quais, em nosso modo de pensar, mal se podem comparar a esse crime supremo –, para que se compreenda que nem mesmo o código legal hebraico, embora muito mais próximo do nosso que qualquer escala pagã de ofensas, fazia da preservação da vida a pedra angular do sistema legal do povo judeu.”

o cristianismo sempre insistiu em que a vida, embora não tivesse mais um fim definitivo, tinha ainda um começo definido. A vida na Terra pode ser apenas o primeiro e mais miserável estágio da vida eterna” “somente quando a imortalidade da vida individual passou a ser o credo central da humanidade ocidental, a vida na Terra passou também a ser o bem supremo do homem.” “Já não era possível menosprezar o escravo, como Platão o fazia, por não haver cometido suicídio ao invés de submeter-se, pois permanecer vivo em quaisquer circunstâncias passara a ser um dever sagrado, e o suicídio era visto como pior que o homicídio. O enterro cristão era negado não ao assassino, mas àquele que havia posto fim à sua própria vida.”

Paulo, que foi chamado <o apóstolo do trabalho>¹, não era nada disso, e as poucas passagens nas quais se fundamenta tal assertiva ou são dirigidas àqueles que, por preguiça, <comiam o pão do próximo>, ou recomendam o trabalho como bom meio de evitar problemas, i.e., reforçam a prescrição geral de uma vida estritamente privada e o alerta contra atividades políticas.

¹ Jacques Leclercq, de Louvain, cujo 4º livro de suas Leçons de droit naturel, intitulado Travail, proprieté (1946), é uma das obras mais valiosas e interessantes para a filosofia do trabalho, retificou essa má interpretação das fontes cristãs: <Le christianisme n’a pas changé grand’chose à l’estime du travail> [contrapor com aquele livro católico idiota cheio de bulas papais]; e, na obra de Tomás de Aquino, <la notion du travail n’apparaît que fort accidentellement> (pp. 61-2).” “T. de Aquino não hesita em seguir Arist., e não a Bíb., nesse particular, ao dizer que <só a necessidade de sobrevivência pode compelir ao trabalho manual>.”

ANTI-TRABALHO: “Mateus 6:19-32; 19:21-24; Marcos 4:19; Lucas 6:20-34; 18:22-25; Atos 4:32-35

Não importa o quão articulados e conscientes foram os pensadores da modernidade em seus ataques contra a tradição, a prioridade da vida sobre tudo o mais assumira para eles a condição de uma <verdade autoevidente>, e como tal sobreviveu até nosso mundo atual, que já começou a deixar para trás toda a era moderna e a substituir a sociedade de trabalhadores por uma sociedade de empregados.”

Pascal e Kierk., os dois maiores pensadores religiosos da modernidade.” “o que minou a fé cristã não foi o ateísmo do séc. XVIII nem o materialismo do XIX – cujos argumentos são freqüentemente vulgares e, na maior parte das vezes, facilmente refutáveis pela teologia tradicional –, mas antes o duvidoso interesse pela salvação em homens genuinamente religiosos, a cujos olhos o conteúdo e a promessa tradicionais do cristianismo se haviam tornado <absurdos>.”

NASA WITH BORDERS: “Antes de Galileu, todos os caminhos pareciam ainda abertos. Se pensarmos em Leonardo da Vinci, poderemos perfeitamente imaginar que, em todo caso, o desenvolvimento da humanidade teria sido inevitavelmente ultrapassado por uma revolução técnica. É bem possível que isso levasse ao vôo, à realização de um dos mais antigos e persistentes sonhos do homem, mas dificilmente teria levado ao universo” “Foi só quando perdeu o seu ponto de referência na vita contemplativa que a vita activa pôde tornar-se vida ativa no sentido pleno do termo” Prova empírica da transvaloração de todos os valores em curso?

Ao perder a certeza de um mundo futuro, o homem moderno foi arremessado para dentro de si mesmo, e não para este mundo”

MÃO INVISÍVEL ULTIMADA: “o último vestígio de ação que havia no que os homens faziam, a motivação implicada no interesse próprio, desapareceu.”

NÃO CHEGO AOS PÉS DE UM SÍSIFO: “mesmo agora, trabalho é uma palavra muito elevada, muito ambiciosa para o que estamos fazendo ou pensamos que estamos fazendo no mundo em que passamos a viver.”

O BUDISMO OCIDENTAL

O problema com as modernas teorias do comportamentalismo não é que estejam erradas, mas sim que possam tornar-se verdadeiras, que realmente constituam a melhor conceituação possível de certas tendências óbvias da sociedade moderna. É perfeitamente concebível que a era moderna – que teve início com um surto tão promissor e tão sem precedentes de atividade humana – venha a terminar na passividade mais mortal e estéril que a história jamais conheceu.

Mas há outros indícios mais graves do perigo de que o homem possa estar disposto a converter-se naquela espécie animal da qual ele imagina descender.”

O SUPERTABU OU REI-UBU: “a moderna motorização pareceria um processo de mutação biológica no qual os corpos humanos começam gradualmente a ser revestidos por uma carapaça de aço.”

O motivo pelo qual os cientistas podem falar da <vida> e do átomo – no qual cada partícula tem, aparentemente, a <liberdade> de comportar-se como quiser, e onde as leis que governam esses movimentos são as mesmas leis estatísticas que, segundo os cientistas sociais, governam o comportamento humano e fazem a multidão comportar-se como tem de se comportar, por mais <livre> em suas opções que pareça cada partícula individual –, o motivo, em outras palavras, pelo qual o comportamento da partícula infinitamente pequena é não apenas semelhante, em sua forma, ao sistema planetário, tal como aparece a nós, mas se assemelha às formas de vida e de comportamento na sociedade humana, é, naturalmente, que observamos essa sociedade e vivemos nela como se estivéssemos tão longe de nossa própria existência humana como estamos do infinitamente pequeno e do imensamente grande, os quais, mesmo que pudessem ser percebidos pelos instrumentos mais refinados, estão demasiado afastados de nós para fazer parte de nossa experiência.”

os homens persistem em produzir, fabricar e construir, embora essas faculdades se limitem cada vez mais aos talentos do artista, de sorte que as concomitantes experiências de mundanidade escapam cada vez mais ao alcance da experiência humana comum. O artista, quer seja pintor, escultor, poeta ou músico, produz objetos mundanos, e sua reificação nada tem em comum com a prática da expressão, altamente discutível e de qualquer forma inteiramente inartística. Ao contrário da arte abstrata, a arte expressionista é uma contradição nos termos [redundante].”

também a ação passou a ser uma experiência limitada a um pequeno grupo de privilegiados, e esses poucos que ainda sabem o que significa agir talvez sejam ainda menos numerosos que os artistas, e sua experiência ainda mais rara que a experiência genuína do mundo e do amor ao mundo.”

Nunquam se plus agere quam nihil cum ageret, numquam minus solum esse quam cum solus esset” “Nunca se está mais ativo que quando nada se faz, nunca se está menos só que quando se está consigo mesmo.” Catão

Pensei, de início, que leria um “tratado sobre o absurdo dos campos de concentração”!

L’ENCYCLOPÉDIE – Académie

* ACADÉMICIEN, ACADEMISTE, sub. m. Ils sont l’un & l’autre membres d’une société qui porte le nom d’Académie, & qui a pour objet des matieres qui demandent de l’étude & de l’application. Mais les Sciences & le bel esprit font le partage de l’Académicien, & les exercices du corps occupent l’Académiste. L’un travaille & compose des ouvrages pour l’avancement & la perfection de la littérature: l’autre acquiert des talens purement personnels.

Académiciens, s. m. pl. secte de Philosophes qui suivoient la doctrine de Socrate & de Platon, quant à l’incertitude de nos connoissances & à l’incompréhensibilité du vrai. Académicien pris en ce sens revient à peu près à ce que l’on appelle Platonicien, n’y ayant d’autre différence entr’eux que le tems où ils ont commencé. Ceux des anciens qui embraient le système de Platon étoient appellés Academici, Académiciens; au lieu que ceux qui ont suivi les mêmes opinions depuis le rétablissement des Lettres, ont pris le nom de Platoniciens.

On peut dire que Socrate & Platon qui ont jetté les premiers fondemens de l’Académie, n’ont pas été à beaucoup près si loin que ceux qui leur ont succédé, je veux dire Arcésilas, Carnéade, Clitomaque, & Philon. Socrate, il est vrai, fit profession de ne rien savoir: mais son doute ne tomboit que sur la Physique, qu’il avoit d’abord cultivée diligemment, & qu’il reconnut enfin surpasser la portée de l’esprit humain. Si quelquefois il parloit le langage des Sceptiques, c’étoit par ironie ou par modestie, pour rabattre la vanité des Sophistes qui se vantoient sottement de ne rien ignorer, & d’être toûjours prêts à discourir sur toutes sortes de matières.

Platon, père & instituteur de l’Académie, instruit par Socrate dans l’art de douter, & s’avoüant son sectateur, s’en tint à sa maniere de traiter les matières, & entreprit de combattre tous les Philosophes qui l’avoient précédé. Mais en recommandant à ses disciples de se défier & de douter de tout, il avoit moins en vûe de les laisser flotans & suspendus entre la vérité & l’erreur, que de les mettre en garde contre ces décisions téméraires & précipitées, pour lesquelles on a tant de penchant dans la jeunesse, & de les faire parvenir à une disposition d’esprit qui leur fît prendre des mesures contre ces surprises de l’erreur, en examinant tout, libres de tout préjugé.

Arcésilas entreprit de réformer l’ancienne Académie, & de former la nouvelle. On dit qu’il imita Pyrrhon, & qu’il conversa avec Timon; desorte que ayant enrichi l’époque, c’est-à-dire, l’art de douter de Pyrrhon, de l’élégante érudition de Platon; & l’ayant armée de la dialectique de Diodore, Ariston le comparoit à la chimere, & lui appliquoit plaisamment les vers où Homere dit qu’elle étoit lion pardevant, dragon par-derrière, & chèvre [bode] par le milieu. Ainsi Arcésilas étoit, selon lui, Platon par-devant, Pyrrhon par-derriere, & Diodore par le milieu. C’est pourquoi quelques-uns le rangent au nombre des Sceptiques, & Sextus Empiricus soutient qu’il y a fort peu de différence entre sa secte, qui est la Sceptique, & celle d’Arcésilas, qui est celle de la nouvelle Académie.

En effet il enseignoit que nous ne savons pas même si nous ne savons rien; que la nature ne nous a donné aucune regle de vérité; que les sens & l’entendement humain ne peuvent rien comprendre de vrai; que dans toutes les choses il se trouve des raisons opposées d’une force égale: en un mot que tout est enveloppé de ténebres, & que par conséquent il faut toûjours suspendre son consentement. Sa doctrine ne fut pas fort goûtée, parce qu’il sembloit vouloir éteindre toute la lumière de la Science, jetter des ténebres dans l’esprit, & renverser les fondemens de la Philosophie. Lacyde fut le seul qui défendit la doctrine d’Arcésilas: il la transmit à Evandre, qui fut son disciple avec beaucoup d’autres. Evandre la fit passer à Hégesime, & Hégesime à Carnéade.

Carnéade ne suivoit pas pourtant en toutes choses la doctrine d’Arcésilas, quoiqu’il en retînt le gros & le sommaire. Cela le fit passer pour auteur d’une nouvelle Académie, qui fut nommée la troisieme. Sans jamais découvrir son sentiment, il combattoit avec beaucoup d’esprit & d’éloquence toutes les opinions qu’on lui proposoit; car il avoit apporté à l’étude de la Philosophie une force d’esprit admirable, une mémoire fidele, une grande facilité de parler, & un long usage de la Dialectique. Ce fut lui qui fit le premier connoître à Rome le pouvoir de l’éloquence & le mérite de la Philosophie; & cette florissante jeunesse qui méditoit dès lors l’Empire de l’Univers, attirée par la nouveauté & l’excellence de cette noble science, dont Carnéade faisoit profession, le suivoit avec tant d’empressement, que Caton, homme d’ailleurs d’un excellent jugement, mais rude, un peu sauvage, & manquant de cette politesse que donnent les Lettres, eut pour suspect ce nouveau genre d’érudition, avec lequel on persuadoit tout ce qu’on vouloit. Caton fut d’avis dans le Senat qu’on accordât à Carnéade, & aux Députés qui l’accompagnoient, ce qu’ils demandoient, & qu’on les renvoyât promptement & avec honneur.

Avec une éloquence aussi séduisante il renversoit tout ce qu’il avoit entrepris de combattre, confondoit la raison par la raison même, & demeuroit invincible dans les opinions qu’il soûtenoit. Les Stoïciens, gens contentieux & subtils dans la dispute, avec qui Carnéade & Arcésilas avoient de fréquentes contestations, avoient peine à se débarrasser des piéges qu’il leur tendoit. Aussi disoient-ils, pour diminuer sa réputation, qu’il n’apportoit rien contre eux dont il fût l’inventeur, & qu’il avoit pris ses objections dans les Livres du Stoïcien Chrysippe. Carnéade, cet homme à qui Ciceron accorde l’art de tout réfuter, n’en usoit point dans cette occasion qui sembloit si fort intéresser son amour propre: il convenoit modestement que, sans le secours de Chrysippe, il n’auroit rien fait, & qu’il combattoit Chrysippe par les propres armes de Chrysippe.

Les correctifs que Carnéade apporta à la doctrine d’Arcésilas sont très-légers. Il est aisé de concilier ce que disoit Arcésilas, qu’il ne se trouve aucune vérité dans les choses, avec ce que disoit Carnéade, qu’il ne nioit point qu’il n’y eût quelque vérité dans les choses, mais que nous n’avons aucune regle pour les discerner. Car il y a deux sortes de vérité; l’une que l’on appelle vérité d’existenc: l’autre que l’on appelle vérité de jugement. Or il est clair que ces deux propositions d’Arcésilas & de Carnéade regardent la vérité de jugement: mais la vérité de jugement est du nombre des choses relatives qui doivent être considérées comme ayant rapport à notre esprit; donc quand Arcésilas a dit qu’il n’y a rien de vrai dans les choses, il a voulu dire qu’il n’y a rien dans les choses que l’esprit humain puisse connoître avec certitude; & c’est cela même que Carnéade soûtenoit.

Arcésilas disoit que rien ne pouvoit être compris, & que toutes choses étoient obscures. Carnéade convenoit que rien ne pouvoit être compris: mais il ne convenoit pas pour cela que toutes choses fussent obscures, parce que les choses probables auxquelles il vouloit que l’homme s’attachât, n’étoient pas obscures, selon lui. Mais encore qu’il se trouve en cela quelque différence d’expression, il ne s’y trouve aucune différence en effet; car Arcésilas ne soûtenoit que les choses sont obscures, qu’autant qu’elles ne peuvent être comprises: mais il ne les dépouilloit pas de toute vraissemblance ou de toute probabilité: c’étoit-là le sentiment de Carnéade; car quand il disoit que les choses n’étoient pas assez obscures pour qu’on ne pût pas discerner celles qui doivent être préférées dans l’usage de la vie; il ne prétendoit pas qu’elles fussent assez claires pour pouvoir être comprises.”

Philon disciple de Clitomaque, qui l’avoit été de Carnéade, pour s’être éloigné sur de certains points des sentimens de ce même Carnéade, mérita d’être appellé avec Charmide, fondateur de la quatrieme Académie. Il disoit que les choses sont compréhensibles par elles-mêmes, mais que nous ne pouvons pas toutefois les comprendre.

Antiochus fut fondateur de la cinquieme Académie: il avoit été disciple de Philon pendant plusieurs années, & il avoit soûtenu la doctrine de Carnéade: mais enfin il quitta le parti de ses Maîtres sur ses vieux jours, & fit repasser dans l’Académie les dogmes des Stoïciens qu’il attribuoit à Platon, soûtenant que la doctrine des Stoïciens n’étoit point nouvelle, mais qu’elle étoit une réformation de l’ancienne Académie. Cette cinquieme Académie ne fut donc autre chose qu’une association de l’ancienne Académie & de la Philosophie des Stoïciens; ou plûtôt c’étoit la Philosophie même des Stoïciens, avec l’habit & les livrées de l’ancienne Académie, je veux dire, de celle qui fut florissante sous Platon & sous Arcésilas.

Quelques-uns ont prétendu qu’il n’y a eu qu’une seule Académie; car, disent-ils, comme plusieurs branches qui sortent d’un même tronc, & qui s’étendent vers différens côtés, ne sont pas des arbres différens; de même toutes ces sectes, qui sont sorties de ce tronc unique de la doctrine de Socrate, que l’homme ne sait rien, quoique partagées en diverses écoles, ne sont cependant qu’une seule Académie. Mais si nous y regardons de plus près, il se trouve une telle différence entre l’ancienne & la nouvelle Académie, qu’il faut nécessairement reconnoître deux Académies: l’ancienne, qui fut celle de Socrate & d’Antiochus; & la nouvelle, qui fut celle d’Arcésilas, de Carnéade, & de Philon. La première fut dogmatique dans quelques points; on y respecta du moins les premiers principes & quelques vérités morales, au lieu que la nouvelle se rapprocha presque entierement du Scepticisme.

ACADÉMIE, s. f. C’étoit dans l’antiquité un jardin ou une maison située dans le Céramique, un des fauxbourgs d’Athenes, à un mille ou environ de la ville, où Platon & ses sectateurs tenoient des assemblées pour converser sur des matieres philosophiques. (…)

Le nom d’Académie fut donné à cette maison, à cause d’un nommé Académus ou Écadémus, citoyen d’Athenes, qui en étoit possesseur & y tenoit une espece de gymnase. Il vivoit du tems de Thésée. Quelques-uns ont rapporté le nom d’Académie à Cadmus qui introduisit le premier en Grece les Lettres & les Sciences des Phéniciens; mais cette étymologie est d’autant moins fondée, que les Lettres dans cette premiere origine furent trop foiblement cultivées pour qu’il y eût de nombreuses assemblées de Savans.

Cimon embellit l’Académie & la décora de fontaines, d’arbres, & de promenades, en faveur des Philosophes & des Gens de Lettres qui s’y rassembloient pour conférer ensemble & pour y disputer sur différentes matieres, &c. C’étoit aussi l’endroit où l’on enterroit les Hommes illustres qui avoient rendu de grands services à la République. Mais dans le siége d’Athenes, Sylla ne respecta point cet asyle des beaux arts; & des arbres qui formoient les promenades, il fit faire des machines de guerre pour battre la Place.

Cicéron eut aussi une maison de campagne ou un lieu de retraite près de Pouzole, auquel il donna le nom d’Académie, où il avoit coûtume de converser avec ses amis qui avoient du goût pour les entretiens philosophiques. Ce fut-là qu’il composa ses Questions académiques, & ses Livres sur la nature des Dieux.

Le mot Académie signifie aussi une secte de Philosophes qui soûtenoient que la vérité est inaccessible à notre intelligence, que toutes les connoissances sont incertaines, & que le sage doit toûjours douter & suspendre son jugement, sans jamais rien affirmer ou nier positivement. En ce sens l’Académie est la même chose que la secte des Académiciens.

On compte ordinairement trois Académies ou trois sortes d’Académiciens, quoiqu’il y en ait cinq suivant quelques-uns. L’ancienne Académie est celle dont Platon étoit le chef. (…)

En effet, ils soûtenoient une acatalepsie absolue, c’est-à-dire, que quant à la nature ou à l’essence des choses, l’on devoit se retrancher sur un doute absolu. (…) (G)”

Académie, (Hist. Litt.) parmi les Modernes, se prend ordinairement pour une Société ou Compagnie de Gens de Lettres, établie pour la culture & l’avancement des Arts ou des Sciences.

Quelques Auteurs confondent Académie avec Université: mais quoique ce soit la même chose en Latin, c’en sont deux bien différentes en François. Une Université est proprement un Corps composé de Gens Gradués en plusieurs Facultés; de Professeurs qui enseignent dans les écoles publiques, de Précepteurs ou Maîtres particuliers, & d’Etudians qui prennent leurs leçons & aspirent à parvenir aux mêmes degrés. Au lieu qu’une Académie n’est point destinée à enseigner ou professer aucun Art, quel qu’il soit, mais à en procurer la perfection. Elle n’est point composée d’Écoliers que de plus habiles qu’eux instruisent, mais de personnes d’une capacité distinguée, qui se communiquent leurs lumieres & se font part de leurs découvertes pour leur avantage mutuel.

La premiere Académie dont nous lisions l’institution, est celle que Charlemagne établit par le conseil d’Alcuin: elle étoit composée des plus beaux génies de la Cour, & l’Empereur lui-même en étoit un des membres. Dans les Conférences académiques chacun devoit rendre compte des anciens Auteurs qu’il avoit lûs; & même chaque Académicien prenoit le nom de celui de ces anciens Auteurs pour lequel il avoit le plus de goût, ou de quelque personnage célebre de l’Antiquité. Alcuin entre autres, des Lettres duquel nous avons appris ces particularités, prit celui de Flaccus qui étoit le surnom d’Horace; un jeune Seigneur, qui se nommoit Angilbert, prit celui d’Homere; Adelard, Evêque de Corbie, se nomma Augustin; Riculphe, Archévêque de Mayence, Dametas, & le Roi lui-même, David. (…)

La plûpart des Nations ont à present des Académies, sans en excepter la Russie: mais l’Italie l’emporte sur toutes les autres au moins par le nombre des siennes. Il y en a peu en Angleterre; la principale, & celle qui mérite le plus d’attention, est celle que nous connoissons sous le nom de Société Royale. Voyez aussi Société d’Edimbourg.

En France nous avons des Académies florissantes en tout genre, plusieurs à Paris, & quelques-unes dans des villes de Province; en voici les principales.

Académie Françoise. Cette Académie a été instituée en 1635 par le Cardinal de Richelieu pour perfectionner la Langue; & en général elle a pour objet toutes les matieres de Grammaire, de Poësie & d’Éloquence. La forme en est fort simple, & n’a jamais reçu de changement: les membres sont au nombre de 40, tous égaux; les grands Seigneurs & les gens titrés n’y sont admis qu’à titre d’Hommes de Lettres; & le Cardinal de Richelieu qui connoissoit le prix des talens, a voulu que l’esprit y marchât sur la même ligne à côté du rang & de la noblesse. Cette Académie a un Directeur & un Chancelier, qui se tirent au sort tous les trois mois, & un Secrétaire qui est perpétuel. Elle a compté & compte encore aujourd’hui parmi ses membres plusieurs personnes illustres par leur esprit & par leurs ouvrages. Elle s’assemble 3 fois la semaine au vieux Louvre pendant toute l’année, le Lundi, le Jeudi & le Samedi. Il n’y a point d’autres assemblées publiques que celles où l’on reçoit quelqu’Académicien nouveau, & une assemblée qui se fait tous les ans le jour de la S. Loüis, & où l’Académie distribue les prix d’Éloquence & de Poësie, qui consistent chacun en une médaille d’or. Elle a publié un Dictionnaire de la Langue françoise qui a déja eu trois éditions, & qu’elle travaille sans cesse à perfectionner. La devise de cette Académie est à l’Immortalité.

Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres. À quelque degré de gloire que la France fût parvenue, sous les regnes de Henri IV & de Louis XIII & particulièrement après la paix des Pyrenées & le mariage de Louis XIV elle n’avoit pas encore été assez occupée du soin de laisser à la postérité une juste idée de sa grandeur. Les actions les plus brillantes, les évenemens les plus mémorables étoient oubliés, ou couroient risque de l’être, parce qu’on négligeoit d’en consacrer le souvenir sur le marbre & sur le bronze. Enfin on voyoit peu de monumens publics, & ce petit nombre même avoit été jusques-là comme abandonné à l’ignorance ou à l’indiscrétion de quelques particuliers.

Le Roi regarda donc comme un avantage pour la Nation l’établissement d’une Académie qui travailleroit aux Inscriptions, aux Devises, aux Médailles, & qui répandroit sur tous ces monumens le bon goût & la noble simplicité qui en font le véritable prix. Il forma d’abord cette Compagnie d’un petit nombre d’Hommes choisis dans l’Académie Françoise, qui commencerent à s’assembler dans la Bibliotheque de M. Colbert, par qui ils recevoient les ordres de Sa Majesté.

Le jour des assemblées n’étoit pas déterminé: mais le plus ordinaire àu moins pendant l’hyver étoit le Mercredi, parce que c’étoit le plus commode pour M. Colbert, qui s’y trouvoit presque toûjours. En été ce Ministre menoit souvent les Académiciens à Sceaux, pour donner plus d’agrément à leurs conférences, & pour en joüir lui-même avec plus de tranquillité.

On compte entre les premiers travaux de l’Académie le sujet des desseins des tapisseries du Roi, tels qu’on les voit dans le Recueil d’estampes & de descriptions qui en a été publié.

M. Perrault fut ensuite chargé en particulier de la description du Carrousel; & après qu’elle eut passé par l’examen de la Compagnie, elle fut pareillement imprimée avec les figures.

On commença à faire des devises pour les jettons du Trésor royal, des Parties casuelles, des Bâtimens & de la Marine; & tous les ans on en donna de nouvelles.

Enfin on entreprit de faire par médailles une Histoire suivie des principaux évenemens du regne du Roi. La matiere étoit ample & magnifique, mais il étoit difficile de la bien mettre en oeuvre. Les Anciens, dont il nous reste tant de médailles, n’ont laissé sur cela d’autres regles que leurs médailles mêmes, qui jusques-là n’avoient gueres été recherchées que pour la beauté du travail, & étudiées que par rapport aux connoissances de l’Histoire. Les Modernes qui en avoient frappé un grand nombre depuis deux siecles, s’étoient peu embarrassés des regles; ils n’en avoient suivi, ils n’en avoient prescrit aucune; & dans les recueils de ce genre, à peine trouvoit-on trois ou quatre pieces où le génie eût heureusement suppléé à la méthode.

La difficulté de pousser tout d’un coup à sa perfection un art si négligé, ne fut pas la seule raison qui empécha l’Académie de beaucoup avancer sous M. Colbert l’Histoire du Roi par médailles; il appliquoit à mille autres usages les lumieres de la Compagnie. Il y faisoit continuellement inventer ou examiner les différens desseins de Peinture & de Sculpture dont on vouloit embellir Versailles. On y régloit le choix & l’ordre des statues: on y consultoit ce que l’on proposoit pour la décoration des appartemens & pour l’embellissement des jardins.

On avoit encore chargé l’Académie de faire graver le plan & les principales vûes des Maisons royales, & d’y joindre des descriptions. Les gravures en étoient fort avancées, & les descriptions étoient presque faites quand M. Colbert mourut.

On devoit de même faire graver le plan & les vûes des Places conquises, & y joindre une histoire de chaque ville & de chaque conquête: mais ce projet n’eut pas plus de suite que le précédent.

M. Colbert mourut en 1683, & M. de Louvois lui succéda dans la Charge de Surintendant des Bâtimens. Ce Ministre ayant sû que M. l’Abbé Tallemant étoit chargé des inscriptions qu’on devoit mettre au-dessous des tableaux de la gallerie de Versailles, & qu’on vouloit faire paroître au retour du Roi, le manda aussi-tôt à Fontainebleau où la Cour étoit alors, pour être exactement informé de l’état des choses. M. l’Abbé Tallemant lui en rendit compte, & lui montra les inscriptions qui étoient toutes prêtes. M. de Louvois le présenta ensuite au Roi, qui lui donna lui-même l’ordre d’aller incessamment faire placer ces inscriptions à Versailles. Elles ont depuis eprouvé divers changemens.

M. de Louvois tint d’abord quelques assemblées de la petite Académie chez lui à Paris & à Meudon. Nous l’appellons petite Académie, parce qu’elle n’étoit composée que de quatre personnes, M. Charpener, M. Quinault, M. l’Abbé Tallemant, & M. Felibien le pere. Il les fixa ensuite au Louvre, dans le même lieu où se tiennent celles de l’Académie Françoise; & il régla qu’on s’assembleroit deux fois la semaine, le Lundi & le Samedi, depuis cinq heures du soir jusqu’à sept.

M. de la Chapelle, devenu Contrôleur des bâtimens après M. Perrault, fut chargé de se trouver aux assemblées pour en écrire les délibérations, & devint par-là le 5e Académicien. Bientôt M. de Louvois y en ajoûta deux autres, dont il jugea le secours très-nécessaire à l’Académie pour l’Histoire du Roi: c’étoient M. Racine & M. Despreaux. Il en vint enfin un 8e, M. Rainssant, homme versé dans la connoissance des Médailles, & qui étoit Directeur du cabinet des Antiques de Sa Majesté.

Sous ce nouveau Ministere on reprit avec ardeur le travail des Médailles de l’Histoire du Roi, qui avoit été interrompu dans les dernieres années de M. Colbert. On en frappa plusieurs de différentes grandeurs, mais presque toutes plus grandes que celles qu’on a frappées depuis: ce qui fait qu’on les appelle encore aujourd’hui au balancier Médailles de la grande Histoire. La Compagnie commença aussi à faire des devises pour les jettons de l’Ordinaire & de l’Extraordinaire des Guerres, sur lesquelles elle n’avoit pas encore été consultée.

Le Roi donna en 1691 le département des Académies à M. de Pontchartrain, alors Contrôleur Général & Secrétaire d’Etat ayant le département de la Maison du Roi, & depuis Chancelier de France. M. de Ponchartrain né avec beaucoup d’esprit, & avec un goût pour les Lettres qu’aucun Emploi n’avoit pû rallentir, donna une attention particuliere à la petite Académie, qui devint plus connue sous le nom d’Académie Royale des Inscriptions & Médailles. Il voulut que M. le Comte de Pontchartrain, son fils, se rendît souvent aux assemblées, qu’il fixa exprès au Mardi & au Samedi. Enfin il donna l’inspection de cette Compagnie à M. l’Abbé Bignon, son neveu, dont le génie & les talens étoient déja fort célebrés.

Les places vacantes par la mort de M. Rainssant & de M. Quinault furent remplies par M. de Tourreil & par M. l’Abbé Renaudot.

Toutes les médailles dont on avoit arrêté les desseins du tems de M. de Louvois, celles mêmes qui étoient déja faites & gravées, furent revûes avec soin; on en réforma plusieurs; on en ajoûta un grand nombre; on les réduisit toutes à une même grandeur; & l’Histoire du Roi fut ainsi poussée jusqu’à l’avenement de Monseigneur le Duc d’Anjou, son petit-fils, à la couronne d’Espagne.

Au mois de Septembre 1699 M. de Pontchartrain sut nommé Chancelier. M. le Comte de Pontchartrain, son fils, entra en plein exercice de sa Charge de Secrétaire d’Etat, dont il avoit depuis longtems la survivance, & les Académiciens demeurerent dans son département. Mais M. le Chancelier qui avoit extrèmement à coeur l’Histoire du Roi par médailles, qui l’avoit conduite & avancée par ses propres lumieres, retint l’inspection de cet ouvrage; & eut l’honneur de presenter à Sa Majesté les premieres suites que l’on en frappa, & les premiers exemplaires du Livre qui en contenoit les desseins & les explications.

L’établissement de l’Académie des Inscriptions ne pouvoit manquer de trouver place dans ce Livre faineux, où aucune des autres Académies n’a éte oubliée. La médaille qu’on y trouve sur ce sujet représente Mercure assis, & écrivant avec un style à l’antique sur une table d’airain. Il s’appuie du bras gauche sur une urne pleine de médailles; il y en a d’autres qui sont rangées dans un carton à ses pieds. La légendé Rerum gestarum sides, & l’exergue [epígrafe] Academin Regia Inscriptionum & Numismatum, instituta MDCLXIII [1668] signifient que l’Académie Royale des Inscriptions & Médailles, établie en 1663, doit rendre aux siecles à venir un témoignage fidele des grandes actions.

Presque toute l’occupation de l’Académie sembloit devoir finir avec le Livre des Médailles; car les nouveaux évenemens & les devises des jettons de chaque année n’étoient pas un objet capable d’occuper huit ou neuf personnes qui s’assembloient deux fois la semaine. M. l’Abbé Bignon prévit les inconvéniens de cette inaction, & crut pouvoir en tirer avantage. Mais pour ne trouver aucun obstacle dans la Compagnie, il cacha une partie de ses vûes aux Académiciens, que la moindre idée de changement auroit peut-être allarmés: il se contenta de leur représenter que l’Histoire par médailles étant achevée, déja même sous la presse, & que le Roi ayant été fort content de ce qu’il en avoit vû, on ne pouvoit choisir un tems plus convenable pour demander à Sa Majesté qu’il lui plût assûrer l’état de l’Academie par quelqu’acte public émané de l’autorité royale. Il leur cita l’exemple de l’Académie des Sciences, qui fondée peu de tems après celle des Inscriptions par ordre du Roi, & n’ayant de même aucun titre authentique pour son établissement, venoit d’obtenir de Sa Majesté (comme nous allons le dire tout à l’heure) un Réglement signé de sa main, qui fixoit le téms & le lieu de ses assemblées, qui déterminoit ses occupations, qui assùroit la continuation des pensions, &c.

La proposition de M. l’Abbé Bignon fut extrèmement goûtée: on dressa aussitôt un Mémoire. M. le Chancelier & M. le Comte de Pontchartrain furent suppliés de l’appuyer auprès du Roi; & ils le firent d’autant plus volontiers, que parfaitement instruits du plan de M. l’Abbé Bignon, ils n’avoient pas moins de zèle pour l’avancement des Lettres. Le Roi accorda la demande de l’Académie, & peu de jours après elle reçut un Réglement nouveau daté du 16 Juillet 1701.

En vertu de ce premier Réglement l’Académie reçoit des ordres du Roi par un des Secrétaires d’Etat, le même qui les donne à l’Académie des Sciences. L’Académie est composée de dix Honoraires, dix Pensionnaires, dix Associés, ayant tous voix délibérative, & outre cela de dix Eleves, attachés chacun à un des Académiciens pensionnaires. Elle s’assemble le Mardi & le Vendredi de chaque semaine dans une des sales du Louvre, & tient par an deux assemblées publiques, l’une après la S. Martin, l’autre après la quinzaine de Pâques. Ses vacances sont les mêmes que celles de l’Académie des Sciences. Elle a quelques Associés correspondans, soit regnicoles, soit étrangers. Elle a aussi, comme l’Académie des Sciences, un Président, un vice-Président, pris parmi les Honoraires, un Directeur & un sous-Directeur pris parmi les Pensionnaires.

La classe des Éleves a été supprimée depuis & réunie à celle des Associés. Le Secrétaire & le Thrésorier sont perpétuels, & l’Académie depuis son renouvellement en 1701 a donné au public plusieurs volumes qui sont le fruit de ses travaux. Ces volumes contiennent, outre les Mémoires qu’on a jugé à propos d’imprimer en entier, plusieurs autres dont l’extrait est donné par le Secrétaire, & les éloges des Académiciens morts. M. le Président Durey de Noinville a fondé depuis environ 15 ans un prix littéraire que l’Académie distribue chaque année. C’est une médaille d’or de la valeur de 400 livres.

La devise de cette Académie est vetat mori. Tout cet article est tiré de l’Hist. de l’Acad. des Belles-Lettres, T. I.

Académie Royale des Sciences. Cette Académie fut établie en 1666 par les soins de M. Colbert: Louis XIV après la paix des Pyrenées desirant faire fleurir les Sciences, les Lettres & les Arts dans son Royaume, chargea M. Colbert de former une Société d’homme choisis & savans en différens genres de littérature & de science, qui s’assemblant sous la protection du Roi, se communiquassent réciproquement leurs lumieres & leurs progrés. M. Colbert après avoir conféré à ce sujet avec les savans les plus illustres & les plus éclairés, résolut de former une société de personnes versées dans la Physique & dans les Mathématiques, auxquels seroient jointes d’autres personnes savantes dans l’Histoire & dans les matieres d’érudition, & d’autres enfin uniquement occupées de ce qu’on appelle plus particulierement Belles-Lettres, c’est-à-dire, de la Grammaire, de l’Eloquence & de la Poësie. Il fut réglé que les Géometres & les Physiciens de cette Société s’assembleroient séparément le Mercredi, & tous ensemble le Samedi, dans une salle de la Bibliotheque du Roi, où étoient les livres de Physique & de Mathématique; que les savans dans l’Histoire s’assembleroient le Lundi & le Jeudi dans la sale des livres d’Histoire: qu’enfin la classe des Belles-Lettres s’assembleroit les Mardi & Vendredi, & que le premier Jeudi de chaque mois toutes ces différentes classes se réuniroient ensemble, & se feroient mutuellement par leurs Secrétaires un rapport de tout ce qu’elles auroient fait durant le mois précédent.

Cette Académie ne put pas subsister longtems sur ce pié: 1°. les matieres d’Histoire profane étant liées souvent à celles d’Histoire ecclésiastique, & par-là à la Théologie & à la discipline de l’Eglise, on craignit que les Académiciens ne se hasardassent à entamer des questions délicates, & dont la décision auroit pû produire du trouble: 2°. ceux qui formoient la classe des Belles-Lettres étant presque tous de l’Académie Françoise, dont l’objet étoit le même que celui de cette classe, & conservant beaucoup d’attachement pour leur ancienne Académie, prierent M. Colbert de vouloir bien répandre sur cette Académie les mêmes bienfaits qu’il paroissoit vouloir répandre sur la nouvelle, & lui firent sentir l’inutilité de deux Académies différentes appliquées au même objet, & composées presque des mêmes personnes. M. Colbert goûta leurs raisons, & peu de tems après le Chancelier Seguier étant mort, le Roi prit sous sa protection l’Académie Françoise, à laquelle la classe de Belles-Lettres dont nous venons de parler fut censée réunie, ainsi que la petite Académie d’Histoire: de sorte qu’il ne resta plus que la seule classe des Physiciens & des Mathématiciens. Celle des Mathématiciens étoit composée de Messieurs Carcavy, Huyghens, de Roberval, Frenicle, Auzout, Picard & Buot. Les Physiciens étoient Messieurs de la Chambre, Médecin ordinaire du Roi; Perrault, très savant dans la Physique & dans l’Histoire naturelle; Duclos & Bourdelin, Chimistes, Pequet & Gayen, Anatomistes; Marchand, Botaniste, & Duhamel, Secrétaire.

Ces Savans, & ceux qui après leur mort les remplacerent, publierent plusieurs excellens ouvrages pour l’avancement des Sciences; & en 1692 & 1693, l’Académie publia, mois par mois, les pieces fugitives qui avoient été lûes dans les assemblées de ces années, & qui étant trop courtes pour être publiées à part, étoient indépendantes des ouvrages auxquels chacun des membres travailloit. Plusieurs de ces premiers Académiciens recevoient du Roi des pensions considérables, & l’égalité étoit parfaite entr’eux comme dans l’Académie Françoise.

En 1699 M. l’Abbé Bignon qui avoit longtems présidé à l’Académie des Sciences, s’imagina la rendre plus utile en lui donnant une forme nouvelle. Il en parla à M. le Chancelier de Pontchartrain, son oncle, & au commencement de cette année l’Académie reçut un nouveau reglement qui en changea totalement la forme. Voici les articles principaux de ce réglement.

1°. L’Académie des Sciences demeure immédiatement sous la protection du Roi, & reçoit ses ordres par celui des Secrétaires d’Etat à qui il plaît à Sa Majesté de les donner.

2°. L’Académie est composée de dix Honoraires, l’un desquels sera Président, de vingt Pensionnaires, trois Géometres, trois Astronomes, trois Méchaniciens, trois Anatomistes, trois Botanistes, trois Chimistes, un Trésorier & un Secrétaire, l’un & l’autre perpétuels; vingt Associés, savoir, douze regnicoles, dont deux Géometres, deux Astronomes, &c. & huit étrangers, & vingt Éleves, dont chacun est attaché à un des Académiciens pensionnaires.

3°. Les seuls Académiciens honoraires & pensionnaires doivent avoir voix délibérative quand il s’agira d’élections ou d’affaires concernant l’Académie: quand il s’agira de Sciences, les Associés y seront joints; mais les Éleves ne parleront que lorsque le Président les y invitera.

4°. Les Honoraires doivent être regnicoles & recommendables par leur intelligence dans les Mathématiques & dans la Physique; & les Réguliers ou Religieux peuvent être admis dans cette seule classe.

5°. Nul ne peut être Pensionnaire, s’il n’est connu par quelqu’ouvrage considérable, ou quelque découverte importante ou quelque cours éclatant.

6°. Chaque Académicien pensionnaire est obligé de déclarer au commencement de l’année l’ouvrage auquel il compte travailler. Indépendamment de ce travail, les Académiciens pensionnaires & associés sont obligés d’apporter à tour de rôle quelques observations ou mémoires. Les assemblées se tiennent le Mercredi & le Samedi de chaque semaine, & en cas de fête, l’assemblée se tient le jour précédent.

7°. Il y a deux de ces assemblées qui sont publiques par an; savoir, la premiere après la S. Martin, & la seconde, après la quinzaine de Pâques.

8°. L’Académie vaque pendant la quinzaine de Pâques, la semaine de la Pentecôte, & depuis Noël jusqu’aux Rois, & outre cela depuis la Nativité jusqu’à la S. Martin.

En 1716, M. le Duc d’Orléans, Régent du Royaume, jugea à propos de faire quelques changemens à ce Reglement sous l’autorité du Roi. La classe des Éleves fut supprimée. Elle parut avoir des inconvéniens, en ce qu’elle mettoit entre les Académiciens trop d’inégalité, & qu’elle pouvoit par-là occasionner entr’eux, comme l’expérience l’avoit prouvé, quelques termes d’aigreur ou de mépris. Ce nom seul rebutoit les personnes d’un certain mérite, & leur fermoit l’entrée de l’Académie. Cependant, <le nom d’Eleve, dit M. de Fontenelle, Eloge de M. Amontons, n’emporte parmi nous aucune différence de mérite; il signifie seulement moins d’ancienneté & une espece de survivance>. D’ailleurs quelques Académiciens étoient morts à 70 ans avec le titre d’Éleves, ce qui paroissoit mal sonnant. On supprima donc la classe des Éleves, à la place de laquelle on créa douze Adjoints, & on leur accorda ainsi qu’aux Associés, voix délibérative en matière de Science. On fixa à douze le nombre des Honoraires. On créa aussi une classe d’Associés libres au nombre de six. Ces Associés ne sont attachés à aucun genre de science, ni obligés à aucun travail; & il fut décidé que les Réguliers ne pourroient à l’avenir entrer que dans cette classe.

L’Académie a chaque année un Président & un Vice-Président, un Directeur & un Sous-Directeur nommés par le Roi. Les deux premiers sont toujours pris parmi les Honoraires, & les deux autres parmi les Pensionnaires. Les seuls Pensionnaires ont des jettons pour leur droit de présence aux assemblées. Aucun Académicien ne peut prendre ce titre au frontispice d’un livre, si l’Ouvrage qu’il publie n’est approuvé par l’Académie.

Depuis ce renouvellement en 1699, l’Académie a été fort exacte à publier chaque année un volume contenant les travaux de ses Membres ou les Mémoires qu’ils ont composés & lûs à l’Académie durant cette année. A la tête de ce volume est l’Histoire de l’Académie ou l’extrait des Mémoires, & en général de tout ce qui a été lû & dit dans l’Académie; & à la fin de l’Histoire sont les éloges des Académiciens morts durant l’année.

La place de Secrétaire a été remplie par M. de Fontenelle depuis 1699 jusqu’en 1740. M. de Mairan lui a succédé pendant les années 1741, 1742, 1743; & elle est à présent occupée par M. de Fouchy.

Feu[?] M. Rouillé de Meslay, Conseiller au Parlement de Paris, a fondé deux prix, l’un de 2500 livres, l’autre de 2000 livres, que l’Académie distribue alternativement tous les ans. Les sujets du premier prix doivent regarder l’Astronomie physique. Les sujets du second prix doivent regarder la Navigation & le Commerce. L’Académie a pour devise Invenit & perficit. Les assemblées qui se tenoient autrefois dans la Bibliotheque du Roi, se tiennent depuis 1699 dans une très-belle Salle du vieux Louvre.

En 1713 le Roi confirma par des Lettres Patentes l’établissement des deux Académies des Sciences & des Belles-Lettres. Outre ces Académies de la Capitale, il y en a dans les Provinces une grande quantité d’autres; à Toulouse, l’Académie des Jeux Floraux, composée de quarante personnes, la plus ancienne du Royaume, & outre cela une Académie des Sciences & des Belles-Lettres; à Montpellier, la Société Royale des Sciences, qui depuis 1706 ne fait qu’un même corps avec l’Académie des Sciences de Paris; à Bordeaux, à Soissons, à Marseille, à Lyon, à Pau, à Montauban, à Angers, à Amiens, à Villefranche, &c. Le nombre de ces Académies augmente de jour en jour; & sans examiner ici s’il est utile de multiplier si fort de pareils établissemens, on ne peut au moins disconvenir qu’ils ne contribuent en partie à répandre & à conserver le goût des Lettres & de l’Étude. Dans les villes mêmes où il n’y a point d’Académies, il se forme des Sociétés littéraires qui ont à peu près les mêmes exercices.

Passons maintenant aux principales Académies étrangeres.

Outre la Société Royale de Londres dont nous avons déjà dit que nous parlerions ailleurs, une des Académies les plus célebres aujourd’hui est celle de Berlin appellée l’Académie Royale des Sciences & des Belles-Lettres de Prusse. Frederic I Roi de Prusse l’établit en 1700, & en fit M. Leibnitz Président. Les plus grands noms illustrerent sa liste dès le commencement. Elle donna en 1710 un premier volume sous le titre de Miscellanea Berolinensia; & quoique le successeur de Frederic I protégeât peu les Lettres, elle ne laissa pas de publier de nouveaux volumes en 1723, 1727, 1734, 1737, & 1740. Enfin Frederic II aujourd’hui Roi de Prusse, monta sur le Thrône. Ce Prince, l’admiration de toute l’Europe par ses qualités guerrieres & pacifiques, par son goût pour les Sciences, par son esprit & par ses talens, jugea à propos de redonner à cette Académie une nouvelle vigueur. Il y appella des Etrangers très-distingués, encouragea les meilleurs Sujets par des récompenses, & en 1743 parut un nouveau volume des Miscellanea Berolinensia, où l’on s’apperçoit bien des nouvelles forces que l’Académie avoit déjà prises. Ce Prince ne jugea pas à propos de s’en tenir là. Il crut que l’Académie Royale des Sciences de Prusse qui avoit été jusqu’alors presque toûjours présidée par un Ministre ou Grand Seigneur, le seroit encore mieux par un homme de Lettres; il fit à l’Académie des Sciences de Paris l’honneur de choisir parmi ses Membres le Président qu’il vouloit donner à la sienne. Ce fut M. de Maupertuis si avantageusement connu dans toute l’Europe, que les graces du Roi de Prusse engagerent à aller s’établir à Berlin. Le Roi donna en même temps un nouveau Reglement à l’Académie, & voulut bien prendre le titre de Protecteur. Cette Académie a publié depuis 1743 trois volumes françois dans le même goût à peu près que l’Histoire de l’Académie des Sciences de Paris, avec cette différence, que dans le second de ces volumes, les extraits des Mémoires sont supprimés, & le seront apparemment dans tous ceux qui suivront. Ces volumes seront suivis chaque année d’un autre. Elle a deux assemblées publiques; l’une en Janvier le jour de la naissance du Roi aujourd’hui régnant; l’autre à la fin de Mai, le jour de l’avenement du Roi au Throne. Dans cette derniere assemblée on distribue un prix consistant en une Médaille d’or de la valeur de 50 ducats, c’est-à-dire, un peu plus de 500 livres. Le sujet de ce prix est successivement de Physique, de Mathématique, de Métaphysique, & d’Erudition. Car cette Académie a cela de particulier, qu’elle embrasse jusqu’à la Métaphysique, la Logique & la Morale, qui ne font l’objet d’aucune autre Académie. Elle a une classe particuliere occupée de ces matieres, & on appelle la classe de Philosophie spéculative.

Académie Impériale de Petersbourg. Le Czar Pierre I dit le Grand, par qui la Russie a enfin secoüé se joug de la barbarie qui y régnoit depuis tant de siecles, ayant fait un voyage en France en 1717, & ayant reconnu par lui-même l’utilité des Académies, résolut d’en établir une dans sa Capitale. Il avoit déjà pris toutes les mesures nécessaires pour cela lorsque la mort l’enleva au commencement de 1725. La Czarine Catherine qui lui succéda, pleinement instruite de ses vûes, travailla sur le même plan, & forma en peu de tems une des plus célebres Académies de l’Europe composée de tout ce qu’il y avoit alors de plus illustre parmi les étrangers, dont quelques-uns même vinrent s’établir à Petersbourg. Cette Académie qui embrasse les Sciences & les Belles-Lettres, a publié déjà dix volumes de Mémoires depuis 1726. Ces Mémoires sont écrits en latin, & sont surtout très recommandables par la partie mathématique qui contient un grand nombre d’excellentes pieces. La plûpart des Etrangers qui composoient cette Académie étant morts ou s’étant retirés, elle se trouvoit au commencement du regne de la Czarine Elizabeth dans une espece de langueur, lorsque M. le Comte Rasomowski en fut nommé Président, heureusement pour elle. Il lui a fait donner un nouveau reglement, & paroît n’avoir rien négligé pour la rétablir dans son ancienne splendeur. L’Académie de Petersbourg a cette devise modeste, Paulatim [paulatino – sugestivo em terra de futuros bolcheviques!]. Il y a à Bologne une Académie qu’on appelle l’Institut.

L’Académie Royale d’Espagne est établie à Madrid pour cultiver la langue Castillane: elle est formée sur le modele de l’Academie Françoise. Le plan en fut donné par le Duc d’Escalone, & approuvé en 1714 par le Roi, qui s’en déclara le protecteur. Elle consiste en 24 Académiciens, y compris un Directeur & un Secrétaire. Elle a pour dévise un creuset sur le feu, & le mot de la dévise est: Limpia, fija, y da esplendor.